Alors que la lutte contre le décrochage est devenu une priorité pour tous les pays, nous proposons un état des lieux au niveau international et une étude de la diversité des approches et des dispositifs existants.
Dans la suite du Dossier sur la prévention précoce du décrochage cognitif (n° 80, Feyfant, 2012), nous abordons dans celui-ci les différentes actions de lutte contre le décrochage lorsque celui-ci apparaît, en général aux moments de rupture dans l’enseignement secondaire.
Après un état des lieux à l’international, nous nous attarderons sur les causes directement liées à l’École : absentéisme, ennui, climat scolaire, orientation, etc. La lutte contre le décrochage oscille entre réparation et prévention, cette dernière prenant de plus en plus d’importance car jugée plus efficace et moins onéreuse. De nombreux dispositifs existent, internes à l’école ou externe au système scolaire traditionnel, mais ils ne sont pas suffisamment nombreux pour prendre en compte tous les élèves à risque. L’école ne peut pas être la seule entité à trouver des solutions, il devient nécessaire de repenser la prévention du décrochage et la prise en charge des décrochés de manière beaucoup plus globale, en mettant en place des nouvelles alliances éducatives, inscrites dans un territoire donné, entre les acteurs concernés par cette problématique : école, institution, collectivités locales, parents, tissus économique et associatif, etc., afin d’éviter les effets mille-feuilles et les pertes d’énergie.
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