Avec Agnès Van Zanten, nous revenons sur le dispositif d'ouverture sociale lancée par Science Po il y a 20 ans, et le bilan que nous pouvons en faire aujourd'hui.

Avec François Dubet, nous abordons la question de l'ouverture sociale dans l'accès à l'enseignement supérieur, et les problématiques que cela ouvre pour les ENS en France.

Nicolas Morales, étudiant auditeur international d’origine colombienne en master de littérature comparée à l’ENS de Lyon et stagiaire pour la webradio Kadékol est allé tendre son micro pour interroger les gens sur les questions d'égalité des chances, de diversité et d'ouverture. C'est passionnant !    

La rentrée scolaire est parfois synonyme d'angoisse extrême chez les élèves, si bien qu'ils ne parviennent pas à reprendre le chemin de l'école ordinaire. Certains de ces adolescents, en rupture avec le système scolaire auront alors peut être la chance d’intégrer un microcollège. Bienvenue au micro-collège d'Amiens.

Les Écoles Normales Supérieures (ENS) « sont à la fois les formations les plus sélectives, la pointe de l’élitisme républicain, de la promesse de réussite par l’école, le travail et le mérite, et parmi celles dans lesquelles le pourcentage de boursiers reste le plus faible » (extrait du résumé du colloque). Organisé par les quatre ENS (Rennes, Lyon, Paris Saclay, Paris Sciences et Lettres), à Lyon et Paris, du 11 au 13 juin 2024, le colloque « L’égalité des chances, les diversités, l’ouverture » avait pour ambition de réfléchir à ce paradoxe et de penser le renouvèlement des profils de ses élèves et de ses étudiant·es.

La formule impertinente et provocatrice choisie pour le titre de ce billet n’est pas de moi (je l’ai entendue dans les couloirs lors d’une pause), mais elle résume certaines réflexions qui peuvent émerger à l’issue du colloque « L’égalité des chances, les diversités, l’ouverture » qui s’est déroulé les 11, 12 et 13 juin aux Écoles normales supérieures de Lyon et de Paris.

Vidéos et transcriptions des conférences réalisées lors des journées d'études sur le thème "Entre autocensure et ambition : quelle réalité du continuum Bac-3/Bac+3?"

L'orientation scolaire, qu'on la qualifie de "réussie", de "contrainte", voire de "ratée", se construit sur la base des aspirations individuelles des élèves mais aussi  des jugements qu'on peut émettre selon nos appréhensions de ce qu'est la réussite scolaire.

Jean-Luc Michaud et Marco Brighenti commentent l’article d’Abdelmalek SAYAD, « Les maux-à-mots de l’immigration », publié dans la revue en 1992 et qui interroge les biais idéologiques et politiques à l’œuvre dans l’acte de nommer et de catégoriser les immigrés.

Marie Gybely et Aurélia Truong-Quang commentent l’article de Bernard Charlot, « Penser l’échec comme évènement, penser l’immigration comme histoire », publié dans la revue en 1990 et qui remet en perspective les notions d’handicap socioculturel et d’échec scolaire.