De l’école au collège : Enseigner / Apprendre une langue étrangère en 6e
Anglais, français, …mathématiques : comment faciliter la cohérence des apprentissages le plus tôt possible ? Des outils conceptuels transversaux au service des disciplines
Organisée par des enseignants associés de l’équipe de recherche INRP-ICAR
le 11 mai 2007 à Paris (amphithéâtre du lycée Denis Diderot - 61 rue David d’Angers – 75019 Paris)
(Métros : Place des Fêtes, Danube ou Pré-Saint-Gervais)
le 11 mai 2007 à Paris (amphithéâtre du lycée Denis Diderot - 61 rue David d’Angers – 75019 Paris)
(Métros : Place des Fêtes, Danube ou Pré-Saint-Gervais)
Cette troisième journée d’étude s’adresse à tous ceux (enseignants, formateurs et inspecteurs du primaire et du secondaire, étudiants, chercheurs, …) qui s’intéressent à la didactique des langues étrangères et du français, en milieu scolaire, au niveau primaire et secondaire.
Organisée par des enseignants associés de l’équipe de recherche INRP-ICAR (« De l’école au collège : Enseigner / Apprendre une langue étrangère en 6e »), cette rencontre se veut d’abord un lieu de diffusion des résultats d’étape de la recherche et un espace de discussion et d’échanges entre chercheurs et enseignants (et apprenants).
Cette année encore, nous aurons le plaisir d’ouvrir une fenêtre sur ce qui se passe chez nos voisins. Après la Bulgarie l’an dernier, c’est l’Irlande que nous accueillons cette fois-ci : Frédérique Rantz, coordinatrice régionale et conseillère pédagogique pour le français, nous parlera de la place des langues – maternelle, seconde, étrangères – à l’école primaire et à l’entrée au collège.
L’émergence récente des langues vivantes en tant que nouvelle discipline à l’école primaire en France a conduit l’équipe INRP à inclure la première année du collège dans ses dispositifs d’évaluation de façon à analyser les répercussions d’un enseignement pré-secondaire en langue étrangère sur les acquis ultérieurs des élèves.
Dès la première année, la recherche a interrogé les liens entre français et langue étrangère, disciplines à la fois proches et très cloisonnées en 6e. Les travaux ont porté en priorité sur des notions linguistiques communes aux deux disciplines, comme le sujet grammatical. Considérée comme acquise depuis longtemps, cette notion s’avère mal maîtrisée par un grand nombre d’élèves à l’entrée en 6e – et même après !–, dès lors qu’il s’agit de produire ou de comprendre des énoncés en LE et en français écrit. L’analyse didactique a mis en lumière l’existence d’obstacles conceptuels qui se traduisent par des confusions dans les relations qu’entretiennent langue et réalité au sein d’une même langue, y compris en LM. Les résultats ont fait l’objet d’une première journée d’étude en 2005.
Ces constats ont conduit l’équipe à élaborer des outils didactiques nouveaux et des contenus spécifiques destinés à munir les élèves de repères stables pour aborder la variabilité linguistique des formes dans une langue donnée (français ou langue étrangère) ou d’un système linguistique à un autre (du français à l’anglais). Ainsi a été construit un modèle didactique directement inspiré de la théorie linguistique des opérations énonciatives et appelé « ARB ». Immédiatement exploitable dans n’importe quelle langue, il vise le développement des compétences métalinguistiques indispensables à la maîtrise d’une langue qu’il s’agisse du français ou d’une LE. Expérimentés en 6e ZEP et non ZEP dans le cadre de séquences pédagogiques innovantes, ces outils didactiques ont fait la preuve de leur efficacité en termes de faisabilité et du point de vue de la structuration progressive des connaissances sur une année scolaire. Le compte-rendu de l’expérimentation a été présenté lors de la deuxième journée d’étude en mai dernier.
Les résultats montraient que les échecs répétés des élèves dans l’une ou l’autre discipline relevaient pour partie d’obstacles conceptuels communs qu’il convient de traiter en tant que tels. Une deuxième année d’expérimentation s’imposait. Il s’agissait non seulement d’améliorer la mise en œuvre des séquences du point de vue méthodologique, mais aussi d’optimiser l’organisation des contenus expérimentés en veillant à leur cohérence et de les évaluer en fonction de deux critères essentiels :
La nature des obstacles a conduit l’équipe à élargir le dispositif aux mathématiques et à travailler sur des notions transversales aux trois disciplines : une séquence sur les valeurs de « être » sera présentée comme illustration de cette démarche intégrant trois disciplines.
Les questions seront abordées du point de vue de l’enseignement et du point de l’apprentissage. Les thèmes qui seront débattus au cours de la journée se rattachent à l’un et/ou l’autre des axes ci-dessous :
contenus et stratégies d’enseignement en cycle 3 et en 6e :
processus d’apprentissage :
Inscription gratuite par mail avant le 3 mai 2006, auprès de Line Audin : audin@inrp.fr
Merci d’indiquer nom, prénom, fonction précise, discipline, lieu d’exercice, adresse mail, repas sur place ou non. (Possibilité de prendre le repas de midi sur place, au self du lycée au tarif de 6,10€ : prévoir l’appoint ou un chèque à l’ordre de l’agent comptable du lycée Diderot).
Organisée par des enseignants associés de l’équipe de recherche INRP-ICAR (« De l’école au collège : Enseigner / Apprendre une langue étrangère en 6e »), cette rencontre se veut d’abord un lieu de diffusion des résultats d’étape de la recherche et un espace de discussion et d’échanges entre chercheurs et enseignants (et apprenants).
Cette année encore, nous aurons le plaisir d’ouvrir une fenêtre sur ce qui se passe chez nos voisins. Après la Bulgarie l’an dernier, c’est l’Irlande que nous accueillons cette fois-ci : Frédérique Rantz, coordinatrice régionale et conseillère pédagogique pour le français, nous parlera de la place des langues – maternelle, seconde, étrangères – à l’école primaire et à l’entrée au collège.
Programme
Consulter le programmeProblématique de la recherche et principaux résultats
L’émergence récente des langues vivantes en tant que nouvelle discipline à l’école primaire en France a conduit l’équipe INRP à inclure la première année du collège dans ses dispositifs d’évaluation de façon à analyser les répercussions d’un enseignement pré-secondaire en langue étrangère sur les acquis ultérieurs des élèves.
Dès la première année, la recherche a interrogé les liens entre français et langue étrangère, disciplines à la fois proches et très cloisonnées en 6e. Les travaux ont porté en priorité sur des notions linguistiques communes aux deux disciplines, comme le sujet grammatical. Considérée comme acquise depuis longtemps, cette notion s’avère mal maîtrisée par un grand nombre d’élèves à l’entrée en 6e – et même après !–, dès lors qu’il s’agit de produire ou de comprendre des énoncés en LE et en français écrit. L’analyse didactique a mis en lumière l’existence d’obstacles conceptuels qui se traduisent par des confusions dans les relations qu’entretiennent langue et réalité au sein d’une même langue, y compris en LM. Les résultats ont fait l’objet d’une première journée d’étude en 2005.
Ces constats ont conduit l’équipe à élaborer des outils didactiques nouveaux et des contenus spécifiques destinés à munir les élèves de repères stables pour aborder la variabilité linguistique des formes dans une langue donnée (français ou langue étrangère) ou d’un système linguistique à un autre (du français à l’anglais). Ainsi a été construit un modèle didactique directement inspiré de la théorie linguistique des opérations énonciatives et appelé « ARB ». Immédiatement exploitable dans n’importe quelle langue, il vise le développement des compétences métalinguistiques indispensables à la maîtrise d’une langue qu’il s’agisse du français ou d’une LE. Expérimentés en 6e ZEP et non ZEP dans le cadre de séquences pédagogiques innovantes, ces outils didactiques ont fait la preuve de leur efficacité en termes de faisabilité et du point de vue de la structuration progressive des connaissances sur une année scolaire. Le compte-rendu de l’expérimentation a été présenté lors de la deuxième journée d’étude en mai dernier.
Thèmes et résumé de la 3e journée d’étude
Les résultats montraient que les échecs répétés des élèves dans l’une ou l’autre discipline relevaient pour partie d’obstacles conceptuels communs qu’il convient de traiter en tant que tels. Une deuxième année d’expérimentation s’imposait. Il s’agissait non seulement d’améliorer la mise en œuvre des séquences du point de vue méthodologique, mais aussi d’optimiser l’organisation des contenus expérimentés en veillant à leur cohérence et de les évaluer en fonction de deux critères essentiels :
- leurs effets sur l’activité cognitive des élèves,
- leur réinvestissement (par les enseignants et par les élèves) sur le plan disciplinaire.
La nature des obstacles a conduit l’équipe à élargir le dispositif aux mathématiques et à travailler sur des notions transversales aux trois disciplines : une séquence sur les valeurs de « être » sera présentée comme illustration de cette démarche intégrant trois disciplines.
Les questions seront abordées du point de vue de l’enseignement et du point de l’apprentissage. Les thèmes qui seront débattus au cours de la journée se rattachent à l’un et/ou l’autre des axes ci-dessous :
contenus et stratégies d’enseignement en cycle 3 et en 6e :
- Comment intégrer le plus tôt possible des notions transversales communes indispensables à la structuration des savoirs à enseigner ?
- Quelle place donner à ces nouveaux savoirs par rapport aux programmes disciplinaires ?
- Quelle articulation avec les compétences disciplinaires visées aux différents paliers de l’apprentissage ?
processus d’apprentissage :
- Quels effets ces contenus d’enseignement ont-ils sur le plan cognitif (capacités d’abstraction, opérations mentales mises en œuvre, …) ?
- Quels effets ont-ils sur les acquis des élèves (savoirs/savoir-faire généraux, méthodologiques et disciplinaires) ?
Information et contact
Inscription gratuite par mail avant le 3 mai 2006, auprès de Line Audin : audin@inrp.fr
Merci d’indiquer nom, prénom, fonction précise, discipline, lieu d’exercice, adresse mail, repas sur place ou non. (Possibilité de prendre le repas de midi sur place, au self du lycée au tarif de 6,10€ : prévoir l’appoint ou un chèque à l’ordre de l’agent comptable du lycée Diderot).
