L’enseignement de l’histoire à l’école primaire, au début du XXe siècle, tend à présenter la IIIe République comme la réalisation achevée de l’idéal républicain et des principes de la Révolution française. S’il semble entendu que cet enseignement fait du peuple l’acteur principal de l’histoire, le Congrès national des amicales des instituteurs et des institutrices de Lille en 1905 voit toutefois émerger deux options inconciliables : l’enseignement de l’histoire est-il une leçon d’impartialité critique ? Ou est-il une leçon d’éducation morale ? Derrière ces deux résolutions se dégagent en réalité deux conceptions de l’enfant comme être immature.
Caractéristiques : 31 min
Editeur : INRP
Couverture : Pays francophones
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