Si en France l’école est obligatoire dès l’âge de trois ans depuis 2019, elle l’est à 5 ans en Angleterre, et à six en Espagne ou au Portugal. Ces différences nationales poussent à s’interroger : pourquoi scolariser nos tout jeunes enfants, et qu’est-ce que cela dit de notre système scolaire ?  

Catherine Hurtig-Delattre de l'IFÉ-ENS Lyon et Xavier Conus, de l’université de Fribourg discutent coéducation. Claire Giordanengo, nous propose une monographie sur l’école normale d’instituteurs d’Orléans de 1899 et Laurent Cosnefroy, Professeur des universités émérite à L'ENS-Lyon répond à Mélissa Zidane pour Un mot/Un chercheur autour de la notion d'envie.

Perte d’assiduité, absences répétées, perte de lien avec les enseignants, autant de signaux faibles qui peuvent annoncer le décrochage d’un élève. Pourquoi le décrochage est-il devenu un problème et qu'est-ce que cela révèle du système scolaire ?

Les relations entre les religions et l’école, souvent empreintes de tensions, ont connu une première cristallisation au moment où la République a entrepris de se doter d’une instruction primaire publique gratuite et laïque. En dépit de l’apaisement de la querelle scolaire depuis le XIXe siècle, les religions et leur place dans l’école restent une question socialement et politiquement vive, susceptible de déclencher des polémiques à la moindre étincelle. Cette tension non résolue concernant la question de la place des religions à l’école montre à quel point elle touche à une question fondamentale qui, par sa nature même, fait l’objet de nombreux débats : en quoi les religions participent-elles encore ou sont-elles constitutives d’une culture partagée, dans ses aspects historiques ou patrimoniaux, mais aussi sociaux et sociétaux ? Ou bien sont-elles des marqueurs identitaires suffisamment forts pour devenir non seulement des éléments de distinction, d’appels à la reconnaissance d’une communauté, mais aussi de revendications, de tensions et de confrontations. Ainsi, la question des religions ne peut pas être saisie, y compris dans l’école, sans prendre en compte ses dimensions culturelles, mais aussi sociales et politiques. Ce numéro de Diversité propose d'aborder l'ensemble de ces questions (vives) à travers une vingtaine de contributions, tant de chercheurs que d'enseignants.

Découvrons le fond éducation de la Bibliothèque Diderot de Lyon : des origines au fonctionnement des collections, nos deux invitées, Guillaine Dioudonnat et Amandine Charvet nous exposent l’éventail de ses possibilités et Sébastien Boudin nous fait découvrir l'ouvrage L’EAC, Une utopie à l’épreuve des sciences sociales dirigé par Anne Jonchéry et Sylvie Octobre.

Qu'est-ce que le métier étudiant ? Quelles sont les stratégies pour étudier ? Sur quelles resssources s'appuyer ? Avec Marie DAVID et Gaële HENRI-PANABIERE nous présenteront l'activité étudiante comme un travail.

Ce numéro de Diversité , réalisé dans le cadre d’un partenariat avec l’ANCT (Agence nationale de la cohésion des territoires) propose donc d’explorer l’ensemble de ces métiers – classiques ou nouveaux – qui, dans les quartiers populaires, accompagnent les habitants, les jeunes dans leurs parcours, et à travers les épreuves qu’ils rencontrent.

Au-delà de l'épreuve considérable qu'a été la crise sanitaire et les périodes de confinement pour les élèves et les enseignants, ce bouleversement a paradoxalement aussi révélé la complexité des savoirs scolaires, des gestes de soutien à l'apprentissage dès lors qu'il fallait enseigner dans le contexte dégradé du distanciel. Nous rendons compte dans cette ressource de quatre situations emblématiques, en prenant appui sur le travail des chercheurs de cinq laboratoires qui ont enquêté sur l'école française durant le confinement 2020-2021. Ils ont observé des classes virtuelles aux cycles 1 et 2. Ces situations sont présentées ici pour servir de support à l’analyse des effets du distanciel sur les difficultés ordinaires d'enseignement et d'apprentissage.

Au lycée Feyder à Epinay sur Seine, les enseignants des classes coopératives ont revisité les conseils de classe afin que les élèves soient plus impliqués et formulent eux-mêmes leurs engagements pour le trimestre suivant. Venez dans les coulisses des conseils de classes participatifs !  

Le Dossier de Veille de l'IFÉ n°142 s'intéresse aux effets induits par la Loi ORE (2018), et en particulier par la plateforme Parcoursup, dans le processus d'orientation des lycéen·nes vers l'enseignement supérieur. Il vise à identifier et à comprendre les logiques des acteurs et des outils qui accompagnent, guident, filtrent et sanctionnent l’entrée dans une formation postbac.