La place des évaluations françaises dans les évaluations internationales

Publié le 26 mars 2008
Formation : Des évaluations pour accompagner la mise en oeuvre du socle commun : quelles stratégies et quels outils pour les enseignants et les cadres de l'éducation ? Formation de formateurs organisée les 26 et 27 mars 2008 à l'INRP.


L’intérêt pour l’évaluation remonte en France à 1930 avec la docimologie, alors mise au service de l’orientation scolaire. Depuis cette époque, les préoccupations des enseignants et des politiques restent centrées sur la notation. En effet les dispositifs existants prônent une évaluation sommative, qui s’appuie sur des épreuves standardisées, proposées aux élèves à différents niveaux. Par ailleurs, avec le développement de l’approche par compétences, les psychométriciens mettent en avant la difficulté de les inférer à partir de la seule observation des performances. Enfin lorsqu’il s’agit d’évaluation bilan, se pose aussi la question de la référence (échantillon représentatif, protocole etc.). Les comparaisons dans le temps sont également fallacieuses, dans la mesure où les contextes varient fortement, et les épreuves élaborées ne peuvent en être déconnectées. Au niveau international, les choses se compliquent encore, car entrent en jeu les différences entre programmes d’enseignement, mais aussi des approches culturelles qui infléchissent les concepts, comme celui de littéracie. L’enquête PISA menée par l’OCDE a fait beaucoup parler en France, car on a retenu le niveau moyen du pays. Mais l’enquête propose aussi des résultats plus fins, par groupes d’individus, qui permettent d’autres analyses, même si ce type d’évaluation ne rend pas forcément compte de la chose réellement enseignée.

Caractéristiques : 70 min

Editeur : INRP

Couverture : Pays francophones
 

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