Comment s’organisent les relations qu’entretiennent l’école et la nation en contexte impérial ? Qu’il s’agisse des écoles métropolitaines ou des systèmes éducatifs en construction dans une situation postcoloniale, quelles sont les modalités de construction du national dans l’espace scolaire dès lors que la question coloniale est au cœur d’un contexte idéologique impérial ou d’indépendance ?

• Quels sont les médias qui ont présenté les empires à la jeunesse ? L'école a été l'un de ces médias, mais pas le seul : les romans d'aventures, la presse enfantine ont joué leur rôle. Peut-on évaluer la part de chacun de ces médias dans la formation d'une "mentalité impériale" ? à l'école même, certaines disciplines semblent plus particulièrement vouées à diffuser la connaissance de l'aventure impériale, comme l'histoire et la géographie, mais les autres ont pu participer à cette diffusion. Y a-t-il des disciplines plus "impériales" que d'autres ? Cette distribution entre disciplines est-elle la même dans tous les pays ? En quoi la réalité impériale et son apprentissage en classe a t’elle pu construire un sentiment national ?
• pour s'en tenir aux disciplines traditionnellement associées à l'édification du sentiment national en France, quelle place tient la colonisation dans l'histoire et la géographie enseignées et comment cette place évolue-t-elle au cours du temps et dans les différentes aires géographiques ? De quelle façon la colonisation ou l’empire sont-ils rattachés à l'histoire "nationale" ? Ce lien a-t-il évolué ? Peut-on bâtir une périodisation à cet égard ?

 

9h00 : Allocution inaugurale

• Edouard Husson, Vice-Chancelier du Rectorat de Paris

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9 h 15 : Mot d'accueil

• Jacques Moret, directeur de l'Inrp

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9h30 : Conférence inaugurale

• Catherine Coquery Vidrovitch, « Construction et déconstruction scolaire de la mentalité impériale de la période coloniale à nos jours »

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10h00 : Un enseignement impérial et national : les figures de l’empire

Animé par Anne-Marie Chartier, INRP
(20m pour les interventions qui sont suivies d’un temps de question avec la salle)

Laszlo Lajtai, ELTE Budapest, "Ecole et Nation dans la Hongrie d'avant 1848 : la problématique des manuels scolaires d'histoire nationale dans un empire multiethnique."   << Voir la vidéo         

 

 

 

Liliana Deyanova, Université St Kliment Ohridski de Sofia, Bulgarie : « Les manuels scolaires nationaux entre deux Empires. La Bulgarie, au tournant du XX siècle. »

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Korine Amacher, Université de Genève et Fonds national suisse pour la recherche scientifique (FNS), " La construction de l'Empire de Russie dans les manuels d'histoire russe de l'époque post-soviétique : rupture ou continuité ? "

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11h30 : pause

 

11h45 : Un enseignement impérial et national : les figures de l’empire (suite)

(20m pour les interventions qui sont suivies d’un temps de question avec la salle)

Françoise Lantheaume, Université Lyon-2, " L'empire dans l'enseignement de l'histoire en France : de

la promesse au fardeau"

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Torahiko Terada, Université de Tokyo : «Evolution des illustrations des manuels scolaires utilisés à Taïwan au temps de la colonisation japonaise »

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12h40 Repas

 

14h00 : Quelle définition de la nation dans l’enseignement, en contexte colonial et post-colonial ?

a) en contexte colonial
Animé par Annie Bruter, INRP

Marc Depaepe, Université de Louvain, Belgique, " Sous le signe du paternalisme - les politiques éducatives au Congo Belge, 1908-1960"

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Jean-Robert Henry, CNRS et Université Aix-Marseille, "L'intrusion du fait national dans le roman enseignant. Quelques exemples algériens"

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Pascale Barthélémy, Ecole normale supérieure (Lettres/sciences humaines) Lyon, « L’adaptation de l’enseignement ou la hantise des « déracinés » en Afrique occidentale française : une variante coloniale des « déclassés » métropolitains ? »

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Questions avec la salle

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b) en contexte post-colonial
Animé par Yves Poncelet, IGEN histoire

Lydia Aït Saadi (INALCO), « La question nationale à l’école algérienne (1962-2009) »

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Amadou Fall, (FASTEF, Dakar),"L'école et la nation au Sénégal de 1960 à nos jours : l'histoire d'un malentendu"

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Patrice Yengo, Université Marien Ngouabi (Congo/Brazzaville), « Hériter d’un Etat, forger une nation. L’école contre le tribalisme au Congo-Brazzaville sous le parti unique »

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16h 40 : pause

 

17h : Contrepoint : Vincent Chambarlhac, Université de Dijon, "L’histoire était-elle donc devenue si dangereuse ?" L’histoire dans "l’école et la nation", revue du PCF, autour de 1974

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17h20 : Table ronde : Quel enseignement aujourd’hui de la colonisation et de ses rapports avec la nation française ?

Bernard Phan, Professeur de Chaires supérieures/Association des professeurs d’histoire et géographie, (APHG)

(Parole donnée à chacun suite aux questions de l’animateur) Laurence De Cock, INRP/Université Lyon-2 Laurent Wirth, Igen   

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Marie-Albane de Suremain, IUFM Créteil

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Sophie Ernst, Inrp

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18h15 : Conclusions scientifiques

Rebecca Rogers, Université Paris Descartes, UMR 8070 CERLIS
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18h30 : Allocution de clôture du séminaire « École et nation »

Philippe Joutard, historien et ancien Recteur
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