L'autorité éducative

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Publié le 24 mai 2024
L’autorité à l’école a mauvaise presse. D’un côté, certain.es lui reprochent de ne pas être assez exercée — elle aurait été « abandonnée » au profit de la permissivité —, de l’autre, d’autres confondent son usage avec l’autoritarisme, qui consiste à utiliser la force, voire la violence, pour imposer des décisions jugées injustes ou arbitraires.



Dans le discours politique, c’est souvent la mise en avant de cette seconde vision de l’autorité qui exacerbe le malaise des personnes enseignantes, souvent rendues responsables des maux dont souffre l’école. En réalité, lorsque l’on analyse plus finement le concept d’autorité éducative, bien d’autres choses sont en jeu.
En classe, l’autorité éducative se déploie dans trois dimensions incarnées par : la personne qui enseigne, la personne qui apprend et le savoir qui est transmis. Chacun de ces trois pôles évolue de manière itérative au sein d’un système relationnel complexe. Dans ce triptyque, c’est le savoir, l’expertise académique, et les capacités à le transmettre, qui fondent l’autorité de la personne enseignante.
 

L’Édubref n° 20 de mai 2024, intitulé « l’autorité éducative », confronte les différents sens donnés au mot autorité afin de mettre en évidence la dimension éthique de cet aspect indissociable de la relation éducative en milieu scolaire.


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