Questions épistémologiques posées à l'histoire des arts

Publié le 20 janvier 2010
Formation : Formation de formateurs organisée les 19 et 20 janvier 2010 à l'INRP.


Une approche de l’histoire des arts vue sous l’angle du rapport entre oeuvre et contexte. Bien que l’injonction en soit faite aux historiens de l’art, l’usage du contexte reste difficile. Un panorama historique pose quelques jalons. Au début du 20e siècle, les formalistes, avec Heinrich Wölfflin, pensent que les formes obéissent à des lois internes à l’art. Un autre courant, mené par Jacob Burckhardt, avance qu’on ne peut étudier l’art sans le concevoir dans un univers culturel. Par la suite, le mouvement iconologique, avec Aby Warburg, montre qu’il y a une variabilité des interprétations de l’œuvre d’art, dans un rapport aux contextes. Erwin Panofsky introduira la notion de « violence interprétative ». Ernst Gombrich fera de l’intention de l’auteur un régulateur de l’interprétation. D’autres courants de pensée, comme celui de la macro-histoire italienne, ou la culture visuelle américaine, posent la question du regard « historiquement situé ». L’historien de l’art a donc une « boîte à outils » en matière de contextes, au plan scientifique, comme pédagogique.

Caractéristiques : 47 min

Editeur : INRP

Couverture : Pays francophones
 

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