Alors que la rentrée sonne pour moi le temps des retrouvailles avec les collègues, des rencontres avec les nouveaux, de la découverte des listes d’élèves et que le mois de septembre souffle sur mon quotidien un vent d’agitation joyeuse…

Pour certains élèves ce retour en classe est plutôt synonyme d’angoisses, voir de terreur.
Ils sont d’ailleurs de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes à ne plus parvenir à prendre le chemin de l’école ordinaire.
Certains de ces adolescents, en rupture avec le système scolaire auront alors peut être la chance d’intégrer un microcollège.

Au nombre d’une vingtaine en France, ces structures de retour à l’école permettent aux jeunes de se rescolariser, d’obtenir le Brevet et de pouvoir s’orienter vers une poursuite d’études.

Ce mois-ci, le micro est dans la classe vous emmène dans le microcollège d’Amiens, qui accueille des élèves décrocheurs de plus en plus jeunes.

Alors que la coordonnatrice Emma Croisé fait le vœu pieux que les microcollèges et microlycées ne soient plus nécessaires et que l’école puisse garder tous les jeunes dans un cadre leur permettant d’évoluer sereinement, force est de constater qu’aujourd’hui, les structures de retour à l’école sont un vrai besoin pour les jeunes en décrochage.

D’ailleurs, en 2022, le président Emmanuel Macron a inauguré dix micro-collèges dans le cadre de son plan d’urbanisme "Marseille en Grand". Ces établissements destinés aux élèves de quatrième en situation de décrochage scolaire se sont vu proposer une affectation en micro-collège pour leur année de troisième. Sur le plan pédagogique, l'objectif est d'obtenir le certificat de formation générale ou le brevet professionnel. Tout au long de l'année, les efforts sont concentrés sur la préparation à un apprentissage ou à un CAP initial. Pour certains élèves de ces microcollèges Marseillais, l'orientation vers un bac professionnel, voire un bac général, est également envisagée.