INSTITUT FRANÇAIS DE L'ÉDUCATION

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Conseil et formation initiale des enseignants

1er décembre 2006 à Nantes

salle de conf 7


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  1. Le programme détaillé
  2. Le compte rendu de l'atelier 5
  3. Le support de l'intervention de Jean-Paul Dugal (format PPT)
  4. La synthèse de l'intervention de François Vanetti
 
    • Le conseil est une des pratiques les plus anciennes dans la formation des débutants, qu'il s'agisse des conseils informels donnés au fil des activités partagés lorsqu'un débutant travaille auprès d'un maître titulaire, des suggestions ou propositions échangées entre pairs en salle des maîtres, des aides ponctuelles fournies pour essayer de résoudre un problème pédagogique (organisation de la classe, emploi du temps, utilisation des outils) ou des conseils formalisés, donnés à la fois oralement et par écrit, lors des inspections ou des « visites-conseil » lors des stages. Cependant, alors que l'analyse de pratiques a donné lieu à abondance d'écrits, de procédures et de dispositifs nouveaux dans le travail en IUFM avec les enseignants novices, il n'en a pas été de même pour le conseil, comme si les modalités de son fonctionnement étaient, en quelque sorte, déjà bien rodées dans l'institution.
    • En juin 2004, l'IUFM des Pays de la Loire et l'INRP organisaient, en partenariat, une journée d'étude sur l'analyse de pratiques et une des affirmations récurrentes des formateurs, lors des ateliers ou des tables rondes, était qu'il ne fallait surtout pas confondre, ni mêler pendant la formation initiale, les temps d'analyse de pratiques et les temps de conseil. Les choses ne sont donc pas si claires, ni si faciles à distinguer « pratiquement », même si, comme l'affirme Marguerite Altet « le conseil et l'analyse de pratiques sont deux démarches complémentaires », l'une renvoyant à une « conception du métier comme pratique réflexive », à « la compréhension du fonctionnement de la séquence » l'autre renvoyant à « la transmission d'une efficacité personnelle », acquise auparavant en tant que praticien (IMF, Conseiller pédagogique premier degré) ou en tant que spécialiste de la discipline (PIUFM, IPR, Conseiller pédagogique PLC2). Le conseil ne se conçoit, en effet, qu'en relation à une norme, qui peut être institutionnelle, didactique et/ou pédagogique. Qui fixe la norme de ce qui est attendu ou exigé, tolérable ou inacceptable, pour un enseignant novice ? Comment observer une activité pédagogique pour être un conseiller efficace et bienveillant ? Comment fixer une « progression » dans le conseil qui sache hiérarchiser les priorités, orienter les perspectives de progrès, fixer un calendrier des urgences et expliciter les attendus de l'évaluation finale ?
    •  Telles sont les questions qui seront en arrière-fond des communications et des échanges de la journée d'étude du 1er décembre prochain. La façon dont les formateurs ont rodé des pratiques d'interrogations, se sont peu à peu « formés » au conseil sera donc au cœur des interrogations de cette journée d'étude.
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