L’enseignement de la littérature aux premier et second degrés
Quels déplacements perceptibles actuellement en France et ailleurs ?
Journées internationales d’études organisées par l’équipe « Littérature et enseignement » de l’INRP
27 et 28 novembre à l'INRP
En préambule
En décembre 2005, l’équipe « Littérature et enseignement » a organisé deux journées d’études à partir d’une expérience alors en cours : lire La petite Sirène d’Andersen de la maternelle au lycée en France et ailleurs, mise en dialogue des pratiques des enseignants et de la réception des élèves. Ces travaux nous ont permis d’interroger concrètement les modalités d’enseignement de la littérature, à partir des témoignages collectés et analysés par les collègues français et étrangers dans le cadre de la rencontre par tous d’un même texte.
Ces travaux sont en cours de publication.
Ces journées ont permis de comparer les pratiques proposées aux différents niveaux de l’institution scolaire d’une part, et d’interroger les fonctions de la littérature et de son enseignement/apprentissage. Nous poursuivrons ces interrogations au cours de ces deux nouvelles journées d’études, sachant que l’équipe « Littérature et enseignement » est engagée pour plusieurs années, dans un travail portant sur l’appropriation du texte poétique.
Problématique
En France, quatre ans après la mise en œuvre des nouveaux programmes pour l’école élémentaire et leurs documents d’accompagnement inscrivant explicitement la littérature dans le cursus des élèves et proposant des listes d’ouvrages, quels déplacements émergent en matière d’enseignement de la littérature au premier degré, mais aussi au collège et au lycée ?
- en ce qui concerne les textes lus
- en ce qui concerne les dispositifs pédagogiques et didactiques, les activités à mener par les élèves à partir des textes
- en ce qui concerne les modalités d’évaluation.
Quelle prise en compte et quelles incidences de cette entrée en littérature opérée en amont peut-on constater au niveau du collège ? dans la formation continue des professeurs du collège ?
Quels effets de l’inscription de l’épreuve de littérature de jeunesse au concours de recrutement des professeurs des écoles ?
Qu’en est-il de la formation à la littérature de jeunesse dans le cadre de la préparation au CAPES?
Quels effets la recherche en didactique de la lecture de littérature menée au premier degré a-t-elle eus sur celle qui concerne le second degré (ou comment la question de la prise en compte de la subjectivité du lecteur, non problématique et même évidente au primaire, est en cours de problématisation au secondaire).
Qu’en est-il de ces interrogations sur l’enseignement de la littérature (ou l’éducation à la littérature) dans les autres pays ?