Avec la nouvelle réforme du lycée, l’évaluation est devenue omniprésente. Avec la mise en place du contrôle continu dans plusieurs disciplines, et en moyenne 3 évaluations notées par semaines, la pression de l’évaluation arrive dès le premier trimestre de la première. D’autant plus que les notes comptent pour l’obtention du baccalauréat et pour le dossier parcoursup.

Qui, dans le milieu professionnel, tiendrait une telle cadence, avec des enjeux si élevés ?

Et à ce sujet la Recherche est formelle : « plus les tests sont fréquents, plus la majorité des élèves, obnubilés par leurs moyennes, ont tendance à ne travailler que pour les notes. Ils apprennent donc moins bien, leur stress augmente et leur motivation ne dépend plus que de leurs résultats. Quant aux enseignants, ils consacrent une énergie considérable et parfois démesurée à élaborer ces tests et à les corriger, et certains professionnels souffrent réellement de cette situation. »

Depuis 7 ans, l’Éducation Nationale donne une nouvelle ambition à l’évaluation : celle d’être au service des apprentissages de l’élève. Alors comment faire pour que l’évaluation puisse réellement être mise au service des apprentissages des savoirs et des compétences ?

Ce mois-ci, le micro est dans la classe vous propose d’entrer dans les cours de Karine Marteau Bazouni, enseignante de physique-chimie qui a beaucoup réfléchi à la question de l’évaluation et qui trouve une partie de ses réponses dans la pratique de la « cogniclasse ».