Une table ronde pour évoquer les travaux de synthèses qu’ont réalisés l’IFÉ ENS DE LYON et Canopé à la demande de la DNE (direction numérique pour l’éducation) et de la DGESCO (direction générale de l’enseignement scolaire). Ces travaux ont pour objectif de donner un aperçu des premiers résultats de la recherche en éducation sur la première période de confinement aussi bien en France qu’à l’international. Ils ont de plus été rédigés afin de préparer les états généraux du numérique qui se sont tenus les 4 et 5 novembre derniers à Poitiers.

Il faut dire que la situation absolument inédite que nous avons vécue a eu un impact considérable sur les communautés éducatives et les élèves aussi bien en France que dans le monde entier. A titre d’exemple, 1,6 milliards d’élèves dans 190 pays ont été concernés par des fermetures effectives des écoles de 14 semaines en moyenne.

Alors, si les chiffres sont vertigineux, il est surtout intéressant de se pencher sur les réalités qu’ils recouvrent. Car en fonction des pays, les bouleversements et les adaptations auxquelles il a fallu faire face sont extrêmement diverses et notamment autour de la question du numérique. Cette situation a en effet modifié considérablement la manière dont les différents acteurs ont communiqué, travaillé, appris et même plus largement vécu.

Pour en parler,
- Elie Allouche, chef de projet innovation, numérique et recherche à la DNE,
- Alexandra Coudray, chargée de veille de la prospective sur les usages du numérique éducatif pour Canopé et
- Diane Béduchaud, chargée d’études et d’analyses pour l’IFÉ-ENS de Lyon.