Description : Les années 1980 voient naître une interdépendance accrue entre l’école et les familles, impliquant une nouvelle division du travail de scolarisation. Devant les difficultés rencontrées, pour renforcer les liens avec les parents,
l’institution scolaire développe des partenariats afin de prévenir, réguler et réparer. Le partenariat a certes un sens positif (échange, consensus, …) mais il est inégal. S’adressant à un parent idéal, il n’est pas dénué d’implicites,
d’impasses et ses effets scolaires sont incertains. Le paradoxe, enfin, c’est qu’il se développe là où il semble le moins nécessaire et est a contrario lacunaire là où il serait indispensable. Le malentendu génère trois grands types de logiques familiales : logique de la confiance virant à la méfiance, voire à la défiance ; logique critique à l’égard de l’enseignant
(considéré comme élitiste, discriminant, manquant d’autorité) ; logique de défense identitaire (forme de retrait pour préserver la dignité de la famille face à l’école). L’exposé se clôt par la présentation de principes à mobiliser pour parvenir à instaurer une coopération équitable.
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