Description : Dans le processus d’accompagnement, en particulier des nouveaux enseignants, l’acte managérial, à travers sa dynamique de transformation, permet la prise en compte de l’individu et de ses interactions dans l’ensemble élargi dont il est partie prenante.
Le rôle du manager se définit dés lors à l’aulne de ce que le changement est censé produire. L’orchestration du regard porté aidera à ne plus être dans l’illusion de l’évidence et favorisera, en clarifiant les rôles de chacun, la valorisation, le partage et la transmission dans un système foncièrement individualiste. La confiance, acteur majeur de cette mise en œuvre, se traduit par la reconnaissance puis l’acceptation de la vulnérabilité et l’accompagnateur aura à sa charge de créer ce que Richard Lukas nomme « le compte confiance » dans une spirale ascendante et vertueuse permettant, in fine, l’accroissement de l’estime personnelle et donc de l’activité professionnelle.
Le regard extérieur de l’accompagnateur, par le décentrage, permettra les observations factuelles et objectives capables de faire partager l’incertitude et de libérer ainsi la parole. Dans un système complexe et résistant, tenter de s’éloigner de la focale du désaccord pour se concentrer sur les convergences et lever ainsi les malentendus, c’est accepter que l’individu progresse aussi dans la confusion dont l’échec « peu coûteux » est un vecteur fondamental.
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