Description : Panorama des débats scientifiques depuis les années 50 et étude de l’apport de la psychologie pour comprendre pourquoi le problème de la lecture s’est posé. Le contexte de la démocratisation de l’entrée au collège a redéfini le regard porté sur la lecture (dominante de l’activité de compréhension et lecture silencieuse), elle devient alors un instrument d’apprentissage dans les différents champs disciplinaires. Les évaluations nationales et internationales obligent à réagir. A la faveur du développement de la psychologie expérimentale et de la révolution venant de la linguistique, de nouvelles perspectives s’ouvrent (courant de Emilia Fereiro, courant de la compréhension des textes). Au tournant des années 80, la psychologie cognitive jouera un rôle essentiel sur la connaissance du fonctionnement de l’esprit. Les idées de compréhension du mot par sa forme globale, sans le décomposer, l’importance du décodage émergent. L’utilisation de « méthodes », de techniques utilisées régulièrement sont préconisées pour faciliter l’apprentissage. Mais c’est sans doute le découpage par cycle qui a été l’innovation la plus remarquable. Le lien entre lecture et compréhension devient le nœud fondamental. La question de la relation entre lecture/écriture amène à une utilisation précoce (maternelle) de l’écriture manuelle. Ce serait un facilateur de la l’apprentissage de la lecture. L’évaluation des méthodes est difficile ; en revanche, celle des outils (fabrication, utilisation) peut être efficace. Le maître peut faire un choix méthodologique et mettre en place une mise en œuvre de l’apprentissage par des outils plus techniques
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