Margot DEAGE et Caroline CLAIR échangent sur la question de l’accès à l’enseignement supérieur en s’intéressant aux trajectoires des élèves et des étudiants.  

Pourquoi, en France, le taux de diplômé·es de l’enseignement supérieur se réduit-il à mesure que l’on s’éloigne des grandes villes ? Pourquoi les choix de formations postbac des lycéen·nes issues des zones urbaines diffèrent-ils de ceux des lycéen·nes résidant dans des zones rurales ? Comment les territoires ruraux façonnent-ils les aspirations des jeunes qui y grandissent ? L’Édubref n° 16 « Jeunesses rurales et enseignement supérieur : des choix sous contraintes » propose en 4 pages quelques pistes de réflexion pour répondre à ces questions. Cette synthèse croise des travaux issus de recherches en géographie sociale, en sociologie et en sciences de l’éducation, ainsi que des rapports institutionnels. Pour analyser l’influence du territoire sur les choix d’orientation et sur la réussite étudiante, ces travaux articulent deux approches : la géographie de l’offre de formation et les déterminants géographiques et sociaux des trajectoires d’études.

Ce double numéro de Diversité – et les 28 contributions qui le composent – propose d’expliciter et analyser les transformations qui le traversent (parties 1 et 2) et leurs impacts sur les formations telles qu’elles se déploient (partie 3) comme sur les parcours des étudiants (partie 4). Car, avec sa généralisation, il est urgent de prendre conscience que l’enseignement supérieur occupe une nouvelle place dans la société. Parce qu’il n’est plus réservé à une élite, et même s’il reste particulièrement fragmenté et segmenté, il est devenu l’horizon commun pour l’ensemble des générations présentes et à venir. C’est donc là, plus qu’avant, que se définira le monde de demain et s’élaboreront les connaissances et les outils qui permettront de faire société et de rendre notre monde habitable durablement.

Au lycée Feyder à Epinay sur Seine, les enseignants des classes coopératives ont revisité les conseils de classe afin que les élèves soient plus impliqués et formulent eux-mêmes leurs engagements pour le trimestre suivant. Venez dans les coulisses des conseils de classes participatifs !  

En quoi Parcoursup change-t-il en profondeur l’accès à l’enseignement supérieur ? Nos deux invités, Marie Lauricella et David Godard nous répondent. Claire Giodanengo nous fait comprendre l'intérêt d'un palmarès et Alban Roblez décortique la notion d'évaluation pour un mot, un chercheur.  

Qui sont les élèves qui font le choix de l'apprentissage ? Alors que la réforme de la voie professionnelle agite l’actualité de l’Éducation Nationale, nous nous sommes demandé quelles différences il existe à l’heure actuelle entre la formation d’un jeune en voie scolaire en CAP ou en Bac Pro et celle d’un jeune qui passe le même diplôme mais en apprentissage.

Les universités françaises connaissent de profondes transformations, parmi lesquelles une mise en compétition à échelle mondiale, et une transformation des conditions d'enseignement et de recherche. Comment cela se matérialise, et à quels enjeux sont-elles confrontées ?

Aujourd'hui, l'accès à l'enseignement supérieur concerne la quasi totalité des élèves. Mais cette généralisation de l'accès ne signifie pas la démocratisation des études supérieures. Avec Paul Pasquali et Cédric Hugrée, chercheurs au CNRS, nous évoquerons le poids de l'origine sociale dans les parcours des étudiants et dans leur accès aux diplômes.

En France, un tiers des écoles sont implantées dans l’espace rural. Les EMALA, sont des postes spécifiques qui ont pour mission de pallier l'isolement des écoles de campagne et de montagne. Les EMALA sont des Equipes Mobile Académique de Liaison et d’Animation. Le micro est dans la classe vous invite à découvrir les missions de ces enseignants particuliers qui occupent le poste d’EMALA.  

La plateforme TIT@ction (TITAction) a pour objectif de soutenir l'action collaborative des professionnels de l'éducation qui sont amenés à travailler en intermétier pour prévenir le décrochage scolaire.