Les effets des pratiques pédagogiques sur les apprentissages

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Publié le 26 septembre 2011
Est-il possible de prouver l'existence de pratiques pédagogiques favorisant la réussite des élèves? Ces pratiques sont-elles tranférables? C'est à partir de questions autour des pratiques d'enseignement efficace(s) que c'est construit le dernier Dossier d'actualité Veille et Analyse, n°65, septembre 2011.
Il pose dans un premier temps, quelques éléments d'ordre méthodologique (quels sont les "écoles" de pensée sur l'efficacité?) et décline un certain nombre de caractéristiques considérées comme favorables à des apprentissages réussis, en prenant comme exemple l'apprentissage de la lectur/écriture.


Existe-t-il des pratiques pédagogiques efficaces? La recherche en éducation peut-elle apporter une réponse à cette question? Cette revue de littérature tente de cerner les réponses apportées, surtout hors de nos frontières.
Plusieurs courants de recherche tentent de répondre à la question « qu’est ce que l’efficacité en éducation ? ». On pourrait faire état des travaux sur l’effet-maître, l’effet-établissement. Les travaux sur l’efficacité entremêlent les différents facteurs qui semblent favoriser les apprentissages.
Un premier axe de recherche,très présent sur ce sujet, met en avant l’enseignement explicite, par lequel l’élève est guidé dans ses apprentissages. Ce qui fait la force de ce modèle d’enseignement, selon ses défenseurs, c’est de s’appuyer sur des données probantes (éducation basée sur la preuve) et des méta-analyses au corpus impressionnant. La méthodologie statistique utilisée se heurte à quelques controverses.
Car il convient de ne pas se contenter de mesurer les écarts de tels ou tels indicateurs, mais de prendre en compte une multitude de variables, dont des variables de contexte que les méta-analyses, aussi nombreuses soient-elles ne peuvent mesurer.
Par ailleurs, face à ce mode d’instruction, les tenants de la pédagogie Freinet, du constructivisme ou du socioconstructivisme peuvent opposer l’évidence de prendre en compte l’élève et non pas uniquement le savoir-savant ou le point de vue de l’enseignant dans sa pratique.
Difficile néanmoins de définir un modèle idéal-typique dans le foisonnement d’exemples de ce qui marche avec l’un ou l’autre de ces modèles, qui s’opposent parfois et se juxtaposent souvent.
La littérature anglophone et francophone est très prolixe sur l’observation de pratiques performantes dans l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. C’est pourquoi le dossier donne, en deuxième partie, quelques éléments descriptifs pour éclairer les premiers éléments méthodologiques ou théoriques.
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