Productivité et qualité scientifique : avec quelles publications compter ?

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Publié le 10 juillet 2009
La Veille scientifique et technologique de l'INRP vous invite à prendre connaissance de son dernier dossier d'actualité, réalisé par Olivier Rey, sur la question de l'évaluation des prDepuis plusieurs mois, une partie du débat sur l’université porte sur les questions d’évaluation des activités scientifiques et plus particulièrement sur l’appréciation du travail des chercheurs en fonction de leurs publications. Classements de revues, bibliométrie, indices de citation, palmarès, indicateurs de qualité : la polémique, à la fois nationale et internationale, porte sur des notions souvent mal connues dans le monde des sciences humaines et sociales.

Le coeur de la controverse réside surtout dans l’idée que l’on puisse utiliser des mesures quantitatives opérées sur des publications pour apprécier la productivité scientifique des chercheurs et enseignants-chercheurs. Si la communauté scientifique est plutôt attachée aux dispositifs d’évaluation par les pairs (peer review), l’évaluation par les chiffres fascine en effet toujours les décideurs et les profanes soucieux de disposer de références simples à comprendre et à manipuler.

Par ce dossier, nous souhaitons resituer le sujet dans le cadre de l’évaluation des universités mais aussi fixer un certain nombre de repères précis concernant la recherche en éducation, pour contribuer à éclaircir les enjeux du débat. On y trouve donc une synthèse des sources indispensables à la compréhension des arguments échangés, complétée par des références bibliographiques récentes permettant d’aller plus loin.oductions scientifiques.

Depuis plusieurs mois, une partie du débat sur l'université porte sur les questions d'évaluation des activités scientifiques et plus particulièrement sur l'appréciation du travail des chercheurs en fonction de leurs publications. Classements de revues, bibliométrie, indices de citation, palmarès, indicateurs de qualité : la polémique, à la fois nationale et internationale, porte sur des notions souvent mal connues dans le monde des sciences humaines et sociales (...).


L’année universitaire a été marquée par des contestations, diverses mais durables, d’une partie des universitaires et des étudiants contre les réformes gouvernementales (loi “LRU”, décret sur les enseignants-chercheurs…). On trouvera des synthèses, des lectures, des analyses et des points de vue très intéressants sur cette question dans le dossier mis en ligne par La Vie des Idées.
Parmi les motifs de la contestation, la question des modes d’évaluation des universitaires et de leur productivité scientifique a tenu une place non négligeable, tant elle touchait l’identité professionnelle de ceux que l’on appelle les “enseignants-chercheurs”.
Classements de revues, bibliométrie, indices de citation, palmarès, indicateurs de qualité : la polémique, à la fois nationale et internationale, a en effet porté sur des notions souvent mal connues dans le monde des sciences humaines et sociales.
Le cœur de la controverse réside surtout dans l’idée que l’on puisse utiliser des mesures quantitatives opérées sur des publications pour apprécier la productivité scientifique des chercheurs et enseignants-chercheurs. Si la communauté scientifique est plutôt attachée aux dispositifs d’évaluation par les pairs (peer review), l’évaluation par les chiffres fascine en effet toujours les décideurs et les profanes soucieux de disposer de références simples à comprendre et à manipuler.
C’est pourquoi nous avons consacré le dossier d’actualité n° 46 de la VST à cette question, en nous ‘interrogeant autant que possible sur la traduction de ces problématiques dans le domaine de la recherche en éducation.
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