Depuis le rapport Villani-Torossian, la question des apprentissages en mathématiques fondés sur la manipulation, la verbalisation et l’abstraction est devenue centrale dans l’enseignement des mathématiques et les plans de formation. Les enseignants sont invités à utiliser des outils, des démarches “pas à pas” pour faire apprendre. Si ces démarches sont un cadre structurant pour l’enseignement, elles ne peuvent être exhaustives quant aux pratiques langagières qui les accompagnent.

En effet, les  processus d’apprentissages en mathématiques s'appuient sur le langage naturel, les écritures mathématiques, les diagrammes, les schémas, les graphiques,les tableaux... Si ces pratiques langagières propres à la discipline sont connues des enseignants, la “complexité du dire” en mathématiques s’avère être source de difficultés chez les élèves qui découvrent en même temps les connaissances et les manières de les dire. 
Quels liens entre questions langagières et apprentissage des contenus ? Comment accompagner les enseignants sur cette dimension de l’activité mathématiques ?

La formation a pour objectif de mieux comprendre les usages des langages au cœur du tryptique « manipuler, verbaliser, abstraire ». Elle  articulera apports de recherche, analyses de situations ordinaires de classe dans différents domaines des mathématiques et différents cycles. Elle s’appuiera également sur des témoignages de formateurs.