Ces Entretiens Ferdinand Buisson réuniront des universitaires et des acteurs éducatifs particulièrement engagés sur ces interrogations, en croisant des regards pluridisciplinaires sur les rapports entre éducation, écologie, développement durable et anthropocène.
Angela Barthes, professeure au laboratoire ADEF (Aix-Marseille Université) ouvre le bal en examinant à la fois les apports et les limites d’une éducation au développement durable qui a du mal à se faire une place dans les curricula et dans les pratiques enseignantes.
Nisa Fogère lui emboîte le pas à partir de l’exemple de sa double pratique d’enseignante de SVT et de formatrice dans l’accompagnement des enseignants comme des établissements.
Benoît Urgelli, Maître de conférences HDR à l’université Lumière Lyon 2, met en tension la question des contenus enseignés et la posture professionnelle des acteurs quant à la prise en compte des savoirs issus de la recherche comme du contexte politique et social.
Frédéric Lalanne, directeur en lycée agricole, témoigne à la fois du positionnement de ce secteur d’enseignement au regard de la thématique de la transition, et des actions engagées concrètement dans son propre établissement.
Isabelle Gaborieau, chargée de mission formation et agroécologie à l’Institut Agro, illustre la prise en compte des transitions agroécologiques dans la formation professionnelle continue dans l'enseignement agricole.
Quant à Nadia Lausselet, professeure associée à la Haute école pédagogique Vaud (Lausanne), elle contribue à mettre en perspective le contexte suisse, tant du côté de la formation initiale et continue que des savoirs enseignés.