Recherches actuelles sur les origines cognitives et biologiques de la dyslexie

Publié le 07 décembre 2007
Formation : Méthodes de lecture et difficultés d’apprentissage : les échanges entre recherche, médiatisation et formation. Formation de formateurs organisée les 6, 7 et 8 décembre 2007 à l'INRP.


Bilan des connaissances scientifiques sur la dyslexie, à partir d’un état des lieux réalisé par l’INSERM, accessible en ligne. Quelle définition donner à la dyslexie ? L’observation des comportements de l’enfant dyslexique. Permet de comprendre le décalage observé par rapport au niveau attendu. C’est au niveau cognitif qu’il faut rechercher les causes de ses troubles et remonter aux facteurs cérébraux et génétiques. Les enfants dyslexiques présentent soit un déficit phonologique, un trouble visuel, une faible mémoire à court terme un déficit cérébral. L’association phonème/graphème ne se fait pas, et dès lors renforce un déficit d’acquisition de vocabulaire et accroît le retard en lecture. Certaines études ont remonté à la naissance pour rechercher les risques familiaux ( parent dyslexique) par des mesures tout au long de la petite enfance. Il faut, par ailleurs, repérer les facteurs qui ont un rôle sur l’apprentissage de la lecture et notamment le déficit de certaines zones cérébrales qui sont en action dans le langage oral et l’écrit. Ces facteurs génétiques interagissent avec des facteurs environnementaux. Cette hypothèse génétique ne conclut pas, pour autant, que rien ne soit réparable. L’école doit repérer dès le CP les élèves en difficulté de lecture et proposer une pédagogie différente. Des pistes de prise en charge pédagogique et des procédures sont développées et mettent l’accent sur le travail en réseau (enfant, enseignant, rééducateur, orthophoniste, parent, psychologue…).

Caractéristiques : 60 min

Editeur : INRP

Couverture : Pays francophones

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