Un historique (des années 1840 aux programmes officiels de 2008) sur la place de la production écrite dans la configuration didactique de la discipline souligne, malgré une évolution certaine, une dissymétrie entre la lecture et l’écriture (qui reste le parent pauvre du temps scolaire). Pourtant quelles que soient les disciplines (dont les formes diverses des écrits sont ici rappelées), la production écrite est à la fois un lieu de réinvestissement des savoirs construits, d’analyse des besoins et un moyen de stabiliser des apprentissages : un exemple de travail en biologie en CM1/CM2 souligne sur ces points l’apport des écrits transitoires. Il convient également de prendre en considération les résultats des travaux psycholinguistiques sur la mise en place d’enseignement de la langue. L’ensemble conduit à l’éloge des écrits brefs et à questionner sans cesse la place des aides dans l’accompagnement de l’écriture.
Caractéristiques : 83 min
Editeur : INRP
Couverture : Pays francophones
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