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Lieux d'Éducation Associés à l'IFÉ

Les Lieux d'Éducation Associés à l'IFÉ (léa-IFÉ)

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LéA Pratiques langagières en DNL

Académie(s) de Versailles
depuis 2024
Pratiques langagières en DNL
Lycée Paul Langevin, Suresnes (92) -- Lycée Guy de Maupassant, Colombes (92) -- Collège Jean Luçat, Achères (78) -- collège Paul Eluard, Nanterre (92)
CREA (Université Paris Nanterre) -- LAVUE (Université Paris Nanterre) -- PLACES (Université CY)

Objet(s) d'étude

  • Objet(s) d’enseignement-apprentissage : Langues, Sciences humaines et sociales
  • Conditions et organisations des apprentissages : Collaborations
  • Développement professionnel : Transformations professionnelles, Travail collectif

Ce projet de LéA porte sur une recherche-développement collaborative qui rassemble des enseignants de Discipline Non Linguistique (DNL) et de Langue Vivante Étrangère (LVE), des formatrices et des chercheurs. Il vise à soutenir et développer les compétences de médiation en langue étrangère des enseignants de DNL Géographie dans le secondaire et interroger les collaborations avec les enseignements de LVE.

À partir des outils didactiques propres aux disciplines, d’observations de classes (filmées), de mises en œuvre d’expériences pédagogiques suivies d’échanges réflexifs, les membres du LéA interrogeront d’une part la complémentarité et les spécificités des enseignements DNL et LVE et d’autre part, la construction intégrée des savoirs langagiers et disciplinaires au travers des pratiques langagières développées.

Recherche menée

Les complémentarités et les synergies entre DNL et LVE seront au centre du projet pour interroger la répartition des contenus enseignés et des pratiques langagières qui viennent médier ces contenus. A partir d’un état des lieux des collaborations en place ou possibles au sein des équipes, ainsi que des approches pédagogiques adoptées, nous souhaitons identifier les leviers d’optimisation de la co-opération entre les disciplines à partir de la conception et de la mise en œuvre des séquences didactiques, en fonction des situations locales.

Méthodologie

La démarche, qui s’appuie sur des expérimentations, s’articule autour de deux axes :

Axe 1 : Constitution d’un corpus de documents pour la DNL

La première phase du projet portera sur la constitution d’un corpus de documents français et anglais liés à la géographie, qui constituera notre corpus de référence. Cette collection répondra à un besoin fort exprimé par les enseignants de DNL, qui ne disposent pas de manuels ou de ressources institutionnelles pour concevoir leurs séquences didactiques. Une approche linguistique de corpus (Biber, Conrad & Reppen, 1998) nous permettra d'identifier les différences nuancées entre les langues ainsi que les formes et modèles linguistiques liés au discours de spécialité de la géographie.

Une seconde phase permettra de délimiter les champs d’intervention de chaque discipline (DNL ou LVE, selon les programmes en vigueur) dans l’exploitation de ces documents afin d’identifier les complémentarités et les synergies possibles. La prise en compte de la didactique de la géographie croisée à celle de l’anglais nous amènera à délimiter les spécificités de cette didactique hybride propre à l’EMILE (à l’intersection de deux disciplines) et à réfléchir aux processus de transposition didactique.

Axe 2 : Exploration de l’activité enseignante

Les enseignants, en tant que praticiens spécialistes de leur discipline et forts d’une expérience dans leur domaine professionnel, pourront alors procéder à des choix, en amont, pendant et après les séances de cours, pour co-construire avec leurs élèves les compétences disciplinaires et langagières. Les observations et captations vidéo de séances permettront d’interroger sur la mise en œuvre des activités, au travers du discours du médiation de l’enseignant et des interactions avec les élèves. Autrement dit, il s’agira d’identifier la façon dont le discours des enseignants est modifié par la situation et comment les situations de classe peuvent reconfigurer leur discours en langue étrangère. L’approche inclura également des entretiens d’auto-confrontation ou d’explicitation (Vermersch et Maurel, 1997) pour explorer le vécu des enseignants ainsi que leurs perceptions des apprentissages ou des difficultés des élèves.

Correspondant·e·s

Correspondant Recherche
Manoïlov Pascale
Correspondant LéA
Mai Benjamin

Voir aussi

  • Lien 1
  • Lien 2
  • Lien 3