Membre associé au Projet de Recherche Européen EBCL (European Benchmarking Chinese Language ― n° 511644-2010-LLP-UK- KA26KA2MP) co-financé par le Conseil Européen des Langues. Mise au point d’un “Cadre européen pour le chinois” pour les niveaux A1 et A2, adapté du Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL), avec ajout d’une compétence graphémique et prise en compte de seuils de caractères pour la description des compétences écrites. (2010-2012)
Liste PSAL (2003). Elaboration dans le cadre de la thèse d'une liste de 1400 caractères, formant le « Premier Seuil d’Accès à la Lecture » à destination des apprenants non chinois. Le choix de ces 1400 caractères résulte de la comparaison de cinq études statistiques de référence sur l’usage des caractères dans les publications courantes.
Seuil des 1555 caractères (2008). Co-rédacteur d’une liste de 1555 caractères, constituant le « seuil sinographique minimal d’accès à la lecture du chinois courant devant être maîtrisé en fin de lycée » par les élèves des Sections Internationales, correspondant au niveau B2 de la Compréhension écrite du Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (Bulletin officiel n° 33 du 4 septembre 2008)
Seuils sinographiques pour A1 et A2 (2012). Elaboration dans le cadre du Projet européen EBCL de deux seuils de 320 et 630 caractères constituant respectivement le pré-requis pour la compréhension écrite des niveaux A1 et A2. Ces seuils de caractères sont accompagnés de listes de mots (constituées respectivement de 430 et 940 items) cadrant l’utilisation des caractères dans les situations de communication des niveaux A1 et A2.
Recherche-action sur l’enseignement-apprentissage des caractères. Expérimentation depuis 2006 d’une approche pédagogique raisonnée de l’enseignement-apprentissage des caractères chinois. Cette approche dissocie l’oral et l’écrit ― de façon plus ou moins radicale selon le niveau enseigné, afin de permettre une programmation raisonnée de l’ enseignement des caractères pour tenir compte à la fois des besoins communicatifs, des logiques graphique et combinatoire des caractères, et des processus cognitifs de mémorisation.
Listes de « caractères premiers » et d’éléments graphiques de base. Analyse de la composition graphique des 1 555 caractères prescrits par le B.O pour le niveau B2 du CECR. Mise au point de listes de « caractères premiers » (ou « primogrammes»), qui sont les caractères à enseigner en priorité car ils entrent dans la composition graphique d’autres caractères de base ; mise au point également d’une liste de composants graphiques non autonomes de base afin d’améliorer la mémorisation des caractères à structure complexe.
Histoire des méthodes d’enseignement des caractères. Recherches sur les manuels et les corpus de caractères en Chine ancienne, et sur les méthodes contemporaines d’enseignement de la lecture et de l’écriture au premier cycle de l’enseignement primaire. Mise en lumière de la persistance d’un même principe didactique à travers deux mille ans d’histoire : l’enseignement intensif pendant les deux premières années d’environ 1500 caractères, représentant le seuil d’accès à la lecture de tous les documents.
Histoire de la « méthode d’enseignement regroupé des caractères » (jizhong shizi fa 集中识字法) Recherches sur la genèse et analyse détaillée d’une méthode raisonnée d’enseignement des caractères et sur son rôle déterminant joué dans la transformation des méthodes d’enseignement de l’écriture et de la lecture en Chine à la fin du XXème siècle. Cette méthode, en usage depuis 1958, promeut un enseignement des caractères par regroupement selon les ressemblances graphiques.