1.1.1 Entrée par un territoire que l'on ne connaît pas

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Ce projet de prospective porte sur la question migratoire et les frontières européennes. Il vise à motiver les élèves dès la rentrée à partir d'une démarche innovante et surtout d'une question d'actualité qui prend une dimension particulière, sensible, dans le double contexte politique de la campagne des élections régionales, dont ce sera un thème majeur dans (l'ancienne Région) Nord-Pas-de-Calais, et de celui de la ville d'Hénin Beaumont.

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Après avoir fait réfléchir les élèves sur le rôle de l'acteur spatial en confrontant leur imaginaire à celui des aménageurs municipaux et des élus de terrain de manière collective, ce projet se fonde, à l'inverse, sur des travaux strictement individuels et rédigés. Les élèves ayant acquis certains éléments de la démarche prospective en groupe (imaginer, évaluer la plausibilité du projet, confronter ses hypothèses à celles des autres, confronter sa vision à la documentation existante ou à la vision d'un acteur) doivent réinvestir leurs acquis de méthode dans une tâche courte et personnelle. En un sens, les travaux rendus ont permis d'évaluer une certaine acquisition de la démarche prospective. L'objectif étant de discuter d'un type d'espace urbain présenté comme un modèle de développement futur, notamment le modèle de l'éco-quartier. Près de deux décennies après les premières expérimentations à l'échelle des quartiers, l'écoquartier est présenté par nombre de médias et de décideurs comme un outil privilégié d'adaptation de la ville aux enjeux de la durabilité. Support du marketing municipal, arguments de vente des entreprises de construction, l'écoquartier, tout comme la smart city, doit être questionné en tant que concept urbanistique et aménagement « modèle ».

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Dans le cadre du thème 3 de géographie de la classe de 1ERE , plus précisément dans la question portant sur les territoires ultramarins de l'Union Européenne, amener les élèves à imaginer les futurs possibles de la Martinique et la Guadeloupe en 2050 afin qu'ils puissent saisir les enjeux actuels de ces territoires particuliers.

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Partir de la réalité locale pour comprendre des enjeux mondiaux.
Comment nourrir les hommes à St Amand les Eaux à l’horizon 2030 dans une démarche de développement durable ?

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La particularité de ce travail sur l’Union est double : d’une part, ce travail se fait sur plusieurs années et donc sur plusieurs séquences de géographie du programme de Troisième (ce qui signifie que les élèves s’appuient sur le travail accompli par leurs aînés l’année précédente) ; d’autre part, ce projet s’appuie sur une démarche d’éducation aux médias avec l’utilisation de la radio. Pour faire simple, la radio est le média utilisé par les élèves pour produire du contenu pédagogique qui est ensuite exploité en classe. Les séquences portent sur l’écoquartier de l’Union en cours d’aménagement, partagé entre Roubaix, Tourcoing et Wattrelos. Le quartier de l’Union témoigne du riche passé industriel textile qui est entré en crise dans les années 1970. A partir des années 2000, un projet de réaménagement est né en s’appuyant beaucoup sur des acteurs économiques nouveaux pour redynamiser ce territoire. Le projet de l’Union a donc été pensé pour en faire un écoquartier ambitieux alliant habitat, entreprises et espaces verts. Mais depuis l’origine, ce territoire peine à prendre toute la dimension de son projet initial et à trouver son identité propre. La problématique qui s’est donc dégagée au fil des années est la suivante : « la zone de l’Union : un territoire au carrefour d’intérêts impossibles à concilier ? »
Les séquences sont fondées sur le désir d’aller à la rencontre des acteurs de ce projet d’aménagement, dans une dimension anthropologique et citoyenne, permettant à la fois d’initier les élèves à la réalisation d’interviews, de travaux radiophoniques, lors des visites in situ et de faire découvrir un territoire proche qu’ils ne connaissent pas ou peu. Les élèves ont ainsi pu découvrir de multiples facettes du quartier à travers plusieurs visites (le CETI, le café de Salah et la Maison de l’Union en 2014-2015, Kipstadium et l’ancienne église Saint-Louis « réhabilitée » en 2015-2016, des habitants du quartier et des politiques en 2016-2017) et recueillir des témoignages d’acteurs très différents. Ces derniers se sont prêtés au jeu de la prospective du quartier, chacun avec des points de vue différents. C’est l’un des points-clés des séquences, qui a permis de faire travailler les élèves sur la notion d’échelle, d’acteurs, de rôles et d’implication de chacun. Les élèves deviennent ainsi des passeurs d’une réflexion prospective.

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Dans le cadre de la réflexion sur le parcours avenir et la ville de de-main, ce projet mêle des temps d’échanges inter-établissements et des travaux interdisciplinaires. Les élèves ont eu à réfléchir sur leur espace vécu élargi à la Sambre-Avesnois, et à imaginer l’avenir et de nouvelles pratiques spatiales de ce territoire.

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Après une première séance magistrale d’une heure accompagnée d’une fiche lexicale et d’un cours dactylographié, 5 équipes de 6 élèves sont constituées. Chaque équipe doit élaborer un scénario prospectif qui sera présenté devant un jury constitué d’élèves. Les élèves élaborent le scénario et se répartissent le travail de préparation (deuxième heure) réalisé en partie en cours et en partie en dehors des cours. La 3ème heure est consacrée à la présentation des scénarios devant le jury à l’aide d’un diaporama. La dernière heure est consacrée à la mise en perspective.

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Après un travail en groupe sur un dossier documentaire consacré au Street Art à Berlin, les élèves doivent réaliser un journal télévisé (introduction, trois parties, conclusion) présentant les rivalités territoriales mobilisées autour de la friche Cuvry et de l’œuvre de l’artiste Street Art Blu.

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On construit un scénario de développement sur une ou plusieurs thématiques (conflits, croissance économique, pollution…) à partir de variables définies en amont.

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