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Bibliographie de la veille de l’Ifé

DV-143-formation.

2016



  • Van Nieuwenhoven Catherine, Picron Véronique & Colognesi Stéphane (2016). Accompagner les premiers pas des stagiaires sur le terrain : quels enjeux et quelles tensions pour les formateurs ? In  Luc Ria, Former les enseignants au XXIe siècle. 2. Professionnalité des enseignants et de leurs formateurs (p. 171-185). De Boeck Supérieur.


  • Vinatier Isabelle (2016). Recherche collaborative avec des conseillers pédagogiques : quels effets formatifs ? Communiquer. Revue De Communication Sociale Et Publique, n° 18, p. 131-148. Doi : 10.4000/communiquer.2097
    Résumé : Cet article rend compte des effets d’une recherche-formation collaborative menée par un chercheur en collaboration avec une douzaine de conseillers pédagogiques. Ces effets sont repérables dans la conduite d’une journée de formation au cours de laquelle un collectif de conseillers pédagogiques transmet à des pairs les résultats de son travail avec un chercheur. L’analyse des échanges de la journée montre que le dispositif de recherche-formation collaborative se prête, pour chacun des membres du collectif, à un travail pour soi dans une perspective compréhensive. Le passage de l’action de conseil à sa compréhension, qui nécessite un réinvestissement des outils de la recherche, se révèle identifiable et témoigne du développement du pouvoir d’agir des conseillers.
    Mots-clés : communication, conseiller pédagogique, formation, pourvoir d’agir, recherche collaborative.

2015


  • Bécue Alain (2015). Quatre conditions pour que le conseil pédagogique contribue à du développement professionnel des débutants.. Consulté à l'adresse http://centre-alain-savary.ens-lyon.fr/CAS/nouvelles-professionnalites/formateurs/quatre-conditions-pour-que-le-conseil-pedagogique-contribue-a-du-developpement-professionnel-des-debutants.
    Résumé : Conseiller pédagogique dans l'Aube, Alain Becue vient de soutenir une thèse intitulée "L'accompagnement des enseignants débutants du primaire : une situation potentielle de développement professionnel ?". Il a accepté de nous en livrer l'essentiel


  • Bertone Stefano & Chaliès Sébastien (2015). Construire un programme de recherche technologique sur la formation des enseignants : choix épistémologiques et théoriques. Activités, vol. 12, n° 2, p. . Doi : 10.4000/activites.1088
    Résumé : L’objectif de cet article est de contribuer à définir ce que pourrait être un programme de recherche technologique (PRT) dans le cadre de la formation des enseignants à partir d’une théorie de l’action collective. La notion de PRT est circonscrite à partir de principes permettant de caractériser ce type de programme (Partie 1) et de le positionner au regard de l’orientation actuellement dominante en matière de recherche sur la formation des enseignants (Partie 2). Puis une conception générale de la recherche technologique en formation d’enseignants est détaillée afin d’articuler, au cœur du PRT, les activités de conception et de recherche qui sont présentées comme consubstantielles et codéterminées (Partie 3). Enfin les conditions de la construction de connaissances sur l’activité de formation et de la transformation de celle-ci sont envisagées dans le cadre d’une « ingénierie de contexte » (Partie 4). La conclusion tentera d’identifier la contribution que ce PRT apporte à la réflexion générale sur la recherche en formation des enseignants au regard de programmes voisins ainsi que des pratiques de formation actuelles.
    Mots-clés : action collective, formation des enseignants, Programme de Recherche Technologique, règles de métier, transformation de l’activité.


  • Boucenna Sephora (2015). L’accompagnement : une gestion structurelle de l’incertitude. Le cas des conseillers pédagogiques de l'enseignement fondamental dans le réseau libre en Belgique francophone. Éducation Et Socialisation. Les Cahiers Du Cerfee, vol. 38, p. . Doi : https://doi.org/10.4000/edso.1258


  • Chaliès Sébastien & Bertone Stefano (2015). Les interactions entre les enseignants novices stagiaires et leurs tuteurs : former des enseignants à partir des règles de métier. In  Valérie Lussi Borer, et al., Analyse du travail et formation dans les métiers de l'éducation (p. 137-158). Louvain-la-Neuve : De Boeck Supérieur.
    Résumé : Dans cet ouvrage dialoguent des chercheurs qui ont opté pour une démarche d'analyse du travail dans une visée de formation. Pour ce faire, ils se sont inspirés des concepts et méthodes des sciences du travail et les ont adaptés à de nouveaux objectifs : susciter chez les acteurs éducatifs des apprentissages et un développement professionnels en s'appuyant sur une description clinique et concrète de l'activité en situation. Les acteurs n'entrent ainsi plus dans la profession par des savoirs ou par le seul retour réflexif, mais par une construction médiatisée de l'activité professionnelle réalisée. Pourquoi et comment ces chercheurs expliquent-ils leur recours aux méthodes développées dans les sciences du travail ??En quoi les sciences du travail permettent-elles de (re)penser la formation en termes d'espaces ou environnements, d'objets, d'outils, de pratiques de formation ??Quelles répercussions une formation privilégiant une « entrée activité » ou « l'objet activité humaine » pourrait-elle avoir sur la professionnalisation des acteurs et des pratiques éducatives dans le champ de l'enseignement scolaire, de la petite enfance et de la formation des adultes ? Ces questions sont ici problématisées selon des points de vue théoriques et méthodologiques contrastés. Elles visent à dresser un état des lieux des possibilités et des limites inhérentes à ces convocations du travail et à son analyse en formation professionnelle dans les métiers de l'éducation et de la formation.

  • Endrizzi Laure (2015). Le développement de compétences en milieu professionnel (No. 103). École normale supérieure de Lyon. Consulté à l'adresse https://veille-et-analyses.ens-lyon.fr/DA/detailsDossier.php?parent=accueil&dossier=103&lang=fr


  • Étienne Richard (2015). Développement, crise et refondation de la formation continue en France. In  Olivier Maulini, et al., À qui profite la formation continue des enseignants ? (p. 31-41). Louvain-la-Neuve : De Boeck Supérieur.
    Résumé : À qui profite la formation continue des enseignants ? La recherche et l'expérience des professionnels montrent un paradoxe : dans un monde qui change constamment, aucune formation initiale n'a le pouvoir de tout faire. Interroger, consolider et développer les pratiques pédagogiques en cours d'emploi peut, par contre, coûter peu et rapporter beaucoup. Malgré cela, la formation continue des enseignants semble rester le parent pauvre des politiques éducatives, voire des revendications des professionnels. Peut-être parce qu'elle se trouve au centre de conflits d'intérêts difficiles à résoudre. Ce livre propose pour la première fois un panorama des pratiques et des perspectives de formation continue des enseignants dans des pays francophones à la fois aussi proches et divers que la Belgique, la France, le Québec et la Suisse. Obligatoire ou pas, intégrée ou non dans l'emploi du temps, adressée aux individus ou aux équipes dans les établissements, conçue entre pairs ou décrétée par la hiérarchie, plus ou moins adossée aux projets du terrain, aux innovations pédagogiques et à la recherche en éducation, qualifiante par endroits, à d'autres non, la formation continue est polymorphe, foisonnante ou hésitante, mais peut-être en voie d'institutionnalisation. C'est à la fois un enjeu et un analyseur du processus de professionnalisation. Qu'en pensent et qu'en font concrètement les acteurs ? Comment l'articulent-ils avec leur travail ordinaire ? Pour quel bénéfice estimé, quelle réflexivité, quelle efficacité, en vertu de quels critères de validité ? Les chercheurs confrontent ici des analyses ancrées dans différents contextes, moins pour dessiner une formation continue idéale que pour identifier les orientations observables et les choix que ces orientations revendiquent ou dissimulent de facto, d'autant plus tant qu'elles ne sont pas questionnées.


  • Flandin Simon (2015). Trois approches contrastées de la vidéoformation dans le paysage francophone. Tensions épistémologiques et effets en formation. In  Luc Ria, Former les enseignants au XXIe siècle (p. 151-159). Louvain-la-Neuve : De Boeck Supérieur.
    Résumé : La formation des enseignants est un sujet d'actualité à l'échelle internationale pour préparer aux mieux les futurs enseignants à un métier en profonde mutation mais aussi plus largement dans le but d'améliorer la qualité des systèmes éducatifs. Le défi de cet ouvrage est de proposer des regards novateurs et de véritables voies d'exploration, permettant de penser autrement la contribution de l'établissement scolaire dans la formation des enseignants ainsi que les apports de la vidéoformation dans l'analyse des pratiques enseignantes. L'établissement d'exercice est abordé comme un véritable espace où les enseignants développent ou modifient leur professionnalité. Une approche pragmatique de celui-ci contribue à donner aux établissements scolaires, lieux des apprentissages scolaires, une dimension supplémentaire, celle du développement professionnel. La vidéo, comme ressource à l'analyse du travail enseignant, est de plus en plus utilisée dans la formation. Ici sont présentés de nombreux dispositifs, sources de transformations professionnelles. Ils nourrissent le débat sur le métier et contribuent à une meilleure compréhension des enjeux professionnels et surtout montrent leur efficacité en termes de formation professionnelle. Les lignes directrices qui émergent de ces analyses sont partagées par la communauté francophone et internationale.


  • Gaudin Cyrille (2015). Vidéoformation au plan international : état de l’art, zones d’ombre et perspectives. In  Luc Ria, Former les enseignants au XXIe siècle (p. 131-150). Louvain-la-Neuve : De Boeck Supérieur.
    Résumé : La formation des enseignants est un sujet d'actualité à l'échelle internationale pour préparer aux mieux les futurs enseignants à un métier en profonde mutation mais aussi plus largement dans le but d'améliorer la qualité des systèmes éducatifs. Le défi de cet ouvrage est de proposer des regards novateurs et de véritables voies d'exploration, permettant de penser autrement la contribution de l'établissement scolaire dans la formation des enseignants ainsi que les apports de la vidéoformation dans l'analyse des pratiques enseignantes. L'établissement d'exercice est abordé comme un véritable espace où les enseignants développent ou modifient leur professionnalité. Une approche pragmatique de celui-ci contribue à donner aux établissements scolaires, lieux des apprentissages scolaires, une dimension supplémentaire, celle du développement professionnel. La vidéo, comme ressource à l'analyse du travail enseignant, est de plus en plus utilisée dans la formation. Ici sont présentés de nombreux dispositifs, sources de transformations professionnelles. Ils nourrissent le débat sur le métier et contribuent à une meilleure compréhension des enjeux professionnels et surtout montrent leur efficacité en termes de formation professionnelle. Les lignes directrices qui émergent de ces analyses sont partagées par la communauté francophone et internationale.


  • Goigoux Roland & Serres Guillaume (2015). Analyse du travail pour la formation et en formation de formateurs d’enseignants. In  Valérie Lussi Borer, et al., Analyse du travail et formation dans les métiers de l'éducation (p. 115-136). Louvain-la-Neuve : De Boeck Supérieur.
    Résumé : Dans cet ouvrage dialoguent des chercheurs qui ont opté pour une démarche d'analyse du travail dans une visée de formation. Pour ce faire, ils se sont inspirés des concepts et méthodes des sciences du travail et les ont adaptés à de nouveaux objectifs : susciter chez les acteurs éducatifs des apprentissages et un développement professionnels en s'appuyant sur une description clinique et concrète de l'activité en situation. Les acteurs n'entrent ainsi plus dans la profession par des savoirs ou par le seul retour réflexif, mais par une construction médiatisée de l'activité professionnelle réalisée. Pourquoi et comment ces chercheurs expliquent-ils leur recours aux méthodes développées dans les sciences du travail ??En quoi les sciences du travail permettent-elles de (re)penser la formation en termes d'espaces ou environnements, d'objets, d'outils, de pratiques de formation ??Quelles répercussions une formation privilégiant une « entrée activité » ou « l'objet activité humaine » pourrait-elle avoir sur la professionnalisation des acteurs et des pratiques éducatives dans le champ de l'enseignement scolaire, de la petite enfance et de la formation des adultes ? Ces questions sont ici problématisées selon des points de vue théoriques et méthodologiques contrastés. Elles visent à dresser un état des lieux des possibilités et des limites inhérentes à ces convocations du travail et à son analyse en formation professionnelle dans les métiers de l'éducation et de la formation.


  • Grosstephan Vincent (2015). Accompagner la mastérisation de la formation des enseignants en France : un dispositif de régulation pour les formateurs des IUFM. Questions Vives. Recherches En Éducation, n° 24, p. . Doi : 10.4000/questionsvives.1786
    Résumé : Cet article rend compte d’une étude des conséquences de la mastérisation de la formation des maîtres sur le travail des formateurs d’un IUFM. Elle a tout d’abord un but de diagnostic en vue de l’élaboration d’un plan de formation continue et tente, à partir de l’analyse de situations de travail avec une méthodologie inspirée de la didactique professionnelle (Mayen, Métral & Tourmen, 2010) et des grilles de lecture de l’activité des professionnels de la clinique de l’activité (Clot, 2008), de mettre au jour la façon dont les enseignants de cet IUFM perçoivent et vivent les conséquences de cette réforme, abordée comme un moment de transition institutionnel et professionnel particulier, sur leur propre professionnalité. Elle vise ensuite, à travers le dispositif réflexif support du recueil de données, de créer les conditions de la réappropriation individuelle et collective de leur métier par les formateurs.
    Mots-clés : activité, empêchement, identité, réforme, situations de travail.


  • Guibert Pascal & Altet Marguerite (2015). Le rôle des cadres intermédiaires dans la formation continue de proximité en établissement. In  Richard Étienne, et al., À qui profite la formation continue des enseignants ? (p. 133-150). Louvain-la-Neuve : De Boeck Supérieur.
    Résumé : À qui profite la formation continue des enseignants ? La recherche et l'expérience des professionnels montrent un paradoxe : dans un monde qui change constamment, aucune formation initiale n'a le pouvoir de tout faire. Interroger, consolider et développer les pratiques pédagogiques en cours d'emploi peut, par contre, coûter peu et rapporter beaucoup. Malgré cela, la formation continue des enseignants semble rester le parent pauvre des politiques éducatives, voire des revendications des professionnels. Peut-être parce qu'elle se trouve au centre de conflits d'intérêts difficiles à résoudre. Ce livre propose pour la première fois un panorama des pratiques et des perspectives de formation continue des enseignants dans des pays francophones à la fois aussi proches et divers que la Belgique, la France, le Québec et la Suisse. Obligatoire ou pas, intégrée ou non dans l'emploi du temps, adressée aux individus ou aux équipes dans les établissements, conçue entre pairs ou décrétée par la hiérarchie, plus ou moins adossée aux projets du terrain, aux innovations pédagogiques et à la recherche en éducation, qualifiante par endroits, à d'autres non, la formation continue est polymorphe, foisonnante ou hésitante, mais peut-être en voie d'institutionnalisation. C'est à la fois un enjeu et un analyseur du processus de professionnalisation. Qu'en pensent et qu'en font concrètement les acteurs ? Comment l'articulent-ils avec leur travail ordinaire ? Pour quel bénéfice estimé, quelle réflexivité, quelle efficacité, en vertu de quels critères de validité ? Les chercheurs confrontent ici des analyses ancrées dans différents contextes, moins pour dessiner une formation continue idéale que pour identifier les orientations observables et les choix que ces orientations revendiquent ou dissimulent de facto, d'autant plus tant qu'elles ne sont pas questionnées.


  • Lescure Emmanuel de (2015). La « théorie des nouvelles professions », une ressource heuristique pour penser la professionnalisation. Éducation Et Socialisation. Les Cahiers Du Cerfee, n° 37, p. . Doi : 10.4000/edso.1127
    Résumé : Se centrant sur le cas des métiers de la formation, cet article veut montrer que, même si son retentissement est bien moindre que celui d’autres travaux (notamment sur l’école), un des éléments théoriques développés par Bourdieu constitue encore aujourd’hui une source heuristique pour penser la dynamique des groupes professionnels et les processus de professionnalisation. Pour ce faire, il se propose de considérer un point développé dans La distinction (1979) autour de la notion de « petite bourgeoisie nouvelle ». Mobilisant les résultats d’une analyse secondaire des données de l’enquête Emploi de l’INSEE, il examine le recrutement social des agents de la formation et le processus de segmentation du groupe professionnel des années 1980 à 2000 pour tester l’actualité de ce qui a été nommé a posteriori la « théorie des nouvelles professions ».
    Mots-clés : Bourdieu, métiers de la formation, petite bourgeoisie nouvelle, professionnalisation., théorie des nouvelles professions.


  • Maleyrot Éric (2015). La visée réflexive des dispositifs d’accompagnement à l’entrée dans le métier des enseignants du premier degré : étude diachronique par les missions des maîtres formateurs. Questions Vives. Recherches En Éducation, n° N° 24, p. . Doi : 10.4000/questionsvives.1796
    Résumé : Cet article a pour objectif de dégager, à travers des missions des maîtres formateurs ces dernières années, les modèles de professionnalité et les compétences valorisées pour accompagner les transitions professionnelles des enseignants du premier degré. Il cherche également à déterminer la nature de la visée réflexive des dispositifs d’accompagnement à l’entrée dans le métier au regard des activités de formation des maîtres formateurs. Le cadre théorique s’appuie sur les recherches en sciences de l’éducation portant sur les conceptions de la réflexivité. L’analyse du contenu des textes de 1981 à 2013 définissant les missions et compétences attendues des maîtres formateurs explore leurs activités et leur rôle dans la réflexivité. L’analyse dégage trois figures de professionnalité successivement valorisées pour former les futurs enseignants. Ces figures infèrent la nature de la réflexivité des dispositifs d’accompagnement où ils interviennent. La discussion met en lumière des évolutions et des invariances dans ces dispositifs d’accompagnement ainsi que des limites à l’aide réflexive apportée par les maîtres formateurs dans le cadre de leurs missions.
    Mots-clés : dispositif, formation des enseignants, maitre formateur, mission, réflexivité.


  • Maulini Olivier & Mugnier Cynthia (2015). L’autonomie professionnelle contre l’obligation de formation ? Revendications et ambivalences des syndicats d’enseignants. In  Olivier Maulini, et al., À qui profite la formation continue des enseignants ? (p. 151-170). Louvain-la-Neuve : De Boeck Supérieur.
    Résumé : À qui profite la formation continue des enseignants ? La recherche et l'expérience des professionnels montrent un paradoxe : dans un monde qui change constamment, aucune formation initiale n'a le pouvoir de tout faire. Interroger, consolider et développer les pratiques pédagogiques en cours d'emploi peut, par contre, coûter peu et rapporter beaucoup. Malgré cela, la formation continue des enseignants semble rester le parent pauvre des politiques éducatives, voire des revendications des professionnels. Peut-être parce qu'elle se trouve au centre de conflits d'intérêts difficiles à résoudre. Ce livre propose pour la première fois un panorama des pratiques et des perspectives de formation continue des enseignants dans des pays francophones à la fois aussi proches et divers que la Belgique, la France, le Québec et la Suisse. Obligatoire ou pas, intégrée ou non dans l'emploi du temps, adressée aux individus ou aux équipes dans les établissements, conçue entre pairs ou décrétée par la hiérarchie, plus ou moins adossée aux projets du terrain, aux innovations pédagogiques et à la recherche en éducation, qualifiante par endroits, à d'autres non, la formation continue est polymorphe, foisonnante ou hésitante, mais peut-être en voie d'institutionnalisation. C'est à la fois un enjeu et un analyseur du processus de professionnalisation. Qu'en pensent et qu'en font concrètement les acteurs ? Comment l'articulent-ils avec leur travail ordinaire ? Pour quel bénéfice estimé, quelle réflexivité, quelle efficacité, en vertu de quels critères de validité ? Les chercheurs confrontent ici des analyses ancrées dans différents contextes, moins pour dessiner une formation continue idéale que pour identifier les orientations observables et les choix que ces orientations revendiquent ou dissimulent de facto, d'autant plus tant qu'elles ne sont pas questionnées.


  • Perez-Roux Thérèse & Maleyrot Éric (2015). L’accompagnement des enseignants à l’heure des réformes : stratégies des formateurs de terrain face à de nouvelles formes de (dé)professionnalisation. Éducation Et Socialisation. Les Cahiers Du Cerfee, n° 38, p. . Doi : 10.4000/edso.1294
    Résumé : En France, la « masterisation » de la formation des enseignants (2010) a modifié la place et le rôle des formateurs de terrain. L’étude s’intéresse à la manière dont certains d’entre eux (Professeurs des Écoles Maîtres Formateurs) ont vécu la mise en œuvre de cette réforme. Elle cherche à montrer les compromis et arrangements déployés par les acteurs pour faire face à ces changements. Les données d’une enquête par questionnaire ont initié ce travail. Des entretiens ont été conduits avec 9 PEMF. Les résultats montrent un sentiment dominant de déprofessionnalisation chez les acteurs. On repère à la fois un mouvement de résistance au sein du groupe et des stratégies individuelles en continuité ou en rupture avec les modèles de professionnalisation antérieurs. Au-delà de ces transformations, l’étude interroge les effets de l’universitarisation de la formation.
    Mots-clés : (dé)professionnalisation, accompagnement, formateurs d’enseignants, réforme de la masterisation, stratégies d’adaptation.


  • Ria Luc (2015). Former les enseignants au XXIe siècle. 1. Établissement formateur et vidéoformation. De Boeck Supérieur.


  • Rivière Véronique (2015). Circulation des concepts de l’analyse du travail dans la formation des enseignants. Le Français Aujourd'hui, vol. 188, n° 1, p. 17-27. Doi : 10.3917/lfa.188.0017
    Résumé : L’auteure décrit les évolutions, au cours de ces dernières années, de la formation des enseignants au contact d’un champ d’études : l’analyse du travail. Elle cherche tout d’abord à identifier les possibles origines sociales, idéologiques et scientifiques de cette circulation. Puis elle présente deux études, en sciences de l’éducation et en clinique de l’activité, permettant d’approfondir la relation entre travail et formation professionnelle. Enfin, elle analyse les apports et certaines limites de cette relation pour la formation des enseignants, sur le plan méthodologique, ingénierique et épistémologique.
    Mots-clés : analyse du travail, clinique de l’activité, formation des enseignants, ingénierie de la formation.


  • Rogalski Janine & Robert Aline (2015). De l’analyse de l’activité de l’enseignant à la formation des formateurs. Le cas de l’enseignement des mathématiques dans le secondaire. In  Valérie Lussi Borer, et al., Analyse du travail et formation dans les métiers de l'éducation (p. 93-113). Louvain-la-Neuve : De Boeck Supérieur.
    Résumé : Dans cet ouvrage dialoguent des chercheurs qui ont opté pour une démarche d'analyse du travail dans une visée de formation. Pour ce faire, ils se sont inspirés des concepts et méthodes des sciences du travail et les ont adaptés à de nouveaux objectifs : susciter chez les acteurs éducatifs des apprentissages et un développement professionnels en s'appuyant sur une description clinique et concrète de l'activité en situation. Les acteurs n'entrent ainsi plus dans la profession par des savoirs ou par le seul retour réflexif, mais par une construction médiatisée de l'activité professionnelle réalisée. Pourquoi et comment ces chercheurs expliquent-ils leur recours aux méthodes développées dans les sciences du travail ??En quoi les sciences du travail permettent-elles de (re)penser la formation en termes d'espaces ou environnements, d'objets, d'outils, de pratiques de formation ??Quelles répercussions une formation privilégiant une « entrée activité » ou « l'objet activité humaine » pourrait-elle avoir sur la professionnalisation des acteurs et des pratiques éducatives dans le champ de l'enseignement scolaire, de la petite enfance et de la formation des adultes ? Ces questions sont ici problématisées selon des points de vue théoriques et méthodologiques contrastés. Elles visent à dresser un état des lieux des possibilités et des limites inhérentes à ces convocations du travail et à son analyse en formation professionnelle dans les métiers de l'éducation et de la formation.


  • Saussez Frédéric (2015). Penser la formation en établissement scolaire à l’aide de la notion de Communauté professionnelle. Quelques réflexions inspirées de la littérature anglo-américaine. In  Luc Ria, Former les enseignants au XXIe siècle (p. 33-47). Louvain-la-Neuve : De Boeck Supérieur.


  • Schneuwly Bernard (2015). À quoi réfléchit le praticien réflexif ? Objets et outils d’enseignement comme points aveugles. Le Français Aujourd'hui, vol. 188, p. 29-38. Doi : 10.3917/lfa.188.0029
    Résumé : Le « praticien réflexif » a connu un immense succès dans la formation des enseignants, en Amérique du Nord puis en Europe. La contribution présente la visée originelle du concept : un combat contre la technologie rationnelle en vue de réhabiliter les professions. Cette réhabilitation paie cependant le prix d’une abstraction des outils et des objets de profession ; la réflexion pure est mise à la place du travail concret du professionnel. C’est précisément cet accent sur la réflexion en tant que telle qui facilite l’entrée du concept dans les conceptions de la formation des enseignants : là aussi, abstraction est faite de l’objet du travail des enseignants, le savoir. Ceci caractérise l’usage du concept dans les pays francophones, centré sur certains aspects de la condition de l’exercice de la profession : la relation pédagogique. Les travaux se servant du concept s’inspirent en général du paradigme de l’éducation nouvelle qui propose selon le mode de la négation abstraite, un autre qui viendrait remplacer les pratiques classiques d’enseignement.
    Mots-clés : éducation nouvelle, formation des enseignants, négation abstraite, praticien réflexif, travail enseignant.


  • Tourmen Claire (2015). L’évaluation des compétences professionnelles : apports croisés de la littérature en évaluation, en éducation et en psychologie du travail. Mesure Et Évaluation En Éducation, vol. 38, n° 2, p. 111-144. Doi : 10.7202/1036765ar
    Résumé : Cette recension propose de synthétiser les apports croisés de la littérature en évaluation, en éducation et en psychologie du travail sur la question de l’évaluation des compétences professionnelles en formation. En effet, s’il s’agit d’une question nouvelle et d’actualité dans le champ de la formation, nous verrons que des auteurs ont proposé des définitions et des cadres pour modéliser des compétences, tandis que d’autres ont fait avancer la connaissance de l’activité des évaluateurs dans ces situations, ce qui permet d’en tirer certains enseignements. D’autres encore ont étudié les effets positifs mais aussi pervers de ces pratiques. Tout ceci constituera une revue de littérature qui pourra intéresser les praticiens, les enseignants et les formateurs professionnels désireux de connaître les avancées de la recherche sur ces questions.
    Mots-clés : activité, activity, atividade, avaliação, compétences, competências, competencies, desempenho, evaluation, experience, experiência.


  • Vinatier Isabelle & Morrissette Joëlle (2015). Les recherches collaboratives : enjeux et perspectives. Carrefours De L'éducation, vol. 39, n° 1, p. 137-170. Doi : 10.3917/cdle.039.0137
    Résumé : La note de synthèse donne un aperçu des fondements des recherches collaboratives, de leurs développements actuels, de leurs disséminations et enfin de leurs enjeux. Les auteurs se reconnaissent tous dans l’horizon de sens ouvert par le pragmatisme de Dewey et reprennent à leur compte une conception du fonctionnement des groupes humains que Lewin, à qui l’on doit le concept de « recherche-action », fonde sur la tolérance et la démocratie. Encore marginales en France elles jouissent d’une popularité certaine au Québec. Leur accréditation par les organismes internationaux leur attribue un potentiel de développement des professionnalités individuelles et collectives et les considère comme un levier de développement des organisations apprenantes. Dans un premier temps, l’identification des problématiques et des enjeux qui caractérisent les recherches collaboratives permet la mise en relief des tensions qui les traversent. Dans un deuxième temps, en référence aux travaux de Lenoir (2012), sont évoqués les marqueurs et tendances qui permettent de situer la notion de recherche collaborative entre celle de recherche-action et celle de recherche partenariale. Enfin, dans une perspective épistémologique, sont discutés les rapports entre chercheurs et professionnels de même que se trouve questionné le type de savoirs qui peut être produit par ces recherches.
    Mots-clés : pragmatisme, recherche collaborative, recherche en éducation, recherche-action.

2014



  • Félix Christine (2014). De l’intervention-recherche à la production de ressources : quelle didactisation de l’activité pour la formation des enseignants ? Recherche Et Formation, n° 75, p. 51-64. Doi : 10.4000/rechercheformation.2170
    Résumé : Cet article tente de décrire et analyser, en cohérence avec le cadre de l’ergonomie de l’activité des professionnels de l’éducation, les processus de transformation des matériaux issus d’interventions de terrain en des ressources de formation. En quoi et comment ces matériaux et leur transformation sont-ils susceptibles de documenter la conception de dispositifs de formation adressés à des acteurs n’ayant pas participé à l’intervention : quelle didactisation du travail réel, pour quels effets envisagés et quel type de formation professionnelle ?
    Mots-clés : apprentissage en ligne, formation des enseignants.

  • Poizat Germain & Goudeaux Annie (2014). Appropriation et individuation : un nouveau modèle pour penser l'éducation et la formation ? Transformations - Recherches En Éducation Et Formation Des Adultes, n° 12, p. 13-38.
    Résumé : La notion d’appropriation connaît aujourd’hui un regain d’intérêt dans le domaine de l’éducation et de la formation. Cet article programmatique propose de dresser un premier état des lieux de la littérature dans le domaine afin d’en examiner l’étayage conceptuel. Il présente ensuite une approche phénoménologique et enactive de l’appropriation, en montrant notamment que cette notion, insérée dans une théorie plus large de l’individuation, permet de rendre compte des transformations de l’activité tout en renouvelant la manière de penser l’apprentissage-développement. La dernière partie de l’article est consacrée à des problématiques "technologiques" et aborde la question de la conception d’environnements de formation dans une visée d’appropriation.
    Mots-clés : Appropriation, conception, en action, formation, individuation.


  • Prost Antoine (2014). La formation permanente. In  Antoine Prost, La formation des maîtres de 1940 à 2010 (p. 163-176). Presses universitaires de Rennes.

  • Rey Olivier (2014, février 14). A la recherche des “passeurs” en éducation. [Billet].
    Résumé : Conseil de l’innovation et de la réussite scolaire, Conseil supérieur des programmes, Conseil national d’évaluation du système scolaire : le Ministre a installé les principaux conseils issus de la loi d’orientation. Principale animatrice de la concertation pour la “refondation” de l’école et première présidente du Conseil national d’évaluation, Nathalie Mons a souligné dans plusieurs interventions la … Continuer la lecture de A la recherche des “passeurs” en éducation →

  • Saujat Frédéric (2014). Comment les enseignants débutants entrent dans le métier. Formation Et Pratiques D'enseignement En Questions, vol. 1, p. 97-106.


  • Saussez Frédéric (2014). Une entrée activité dans la conception d’environnements de formation pour sortir d’une vision fonctionnaliste de la formation, un essai de conclusion. Activités, vol. 11, n° 2, p. . Doi : 10.4000/activites.969
    Résumé : Introduction Dans le monde francophone, la rencontre entre les sciences du travail et les sciences de l’éducation a contribué depuis le début des années quatre-vingt-dix à renouveler le regard porté sur le travail enseignant et la formation à l’enseignement. Les premières ont mis à disposition des secondes un appareillage théorique et méthodologique pour procéder à l’analyse fine de l’activité laborieuse des enseignantes et enseignants et notamment des débutants et ainsi concevoir sur de nouv...
  • Serres Guillaume & Moussay Sylvie (2014). Activités des formateurs d'enseignants : quelles fonctions pour quels objectifs ? État de l'art. Chaire Unesco Former les enseignants au XXIe siècle.


  • Tourmen Claire (2014). Usages de la didactique professionnelle en formation : principes et évolutions. Savoirs, vol. 36, n° 3, p. 9-40. Doi : 10.3917/savo.036.0009
    Résumé : Née en France dans les années 1990, la didactique professionnelle est aujourd’hui une discipline à part entière qui ambitionne d’analyser le travail en vue de la formation des compétences.Elle articule un champ de pratiques, celui de la formation des adultes, et trois courants théoriques : la psychologie du développement, l’ergonomie cognitive et la didactique. L’analyse du travail vs analyse de l’activité, telle qu’elle a été développée et est opérée par ceux et celles qui se réclament de ce champ, en fait, par sa dimension réflexive, un puissant instrument d’apprentissage et un préalable à la construction de formations (ingénierie de formation). L’analyse du travail dans une perspective de didactique professionnelle répond dès lors à un double objectif : construire des contenus de formation correspondant à la situation professionnelle de référence ; mais aussi utiliser les situations de travail comme des supports pour la formation des compétences.La présente note de synthèse se propose de faire le point sur les principes de cette approche de la formation professionnelle (et du développement des compétences) et ses évolutions récentes. Elle distinguera l’existence d’un premier type d’usage de la didactique professionnelle, qui consiste à utiliser l’analyse du travail pour construire la formation, et l’émergence récente d’un second type d’usage qui consiste à former par l’analyse du travail. Les limites en seront discutées.Elle est suivie d’un article de recherche portant sur l’engagement bénévole dans les centres sociaux et ses pratiques d’accompagnement et de professionnalisation. Enfin, le numéro se termine par des notes de lecture et une présentation des dernières thèses soutenues en formation des adultes.

2013


  • Dionne Liliane, Savoie-Zajc Lorraine & Couture Christine (2013). Les rôles de l’accompagnant au sein d’une communauté d’apprentissage d’enseignants. Canadian Journal Of Education/Revue Canadienne De L'éducation, vol. 36, n° 4, p. 175-201.
    Résumé : Cet article a pour objectif d’éclairer les rôles de l’accompagnant dans une communauté d’apprentissage visant le développement professionnel d’enseignants. L’analyse secondaire des données a été réalisée selon un canevas théorique basé sur : 1) les moments de l’accompagnement, 2) les dynamiques d’accompagnement et 3) les stratégies de soutien au processus et au contexte global d’investigation. À l’issue d’une analyse de contenu, les résultats révèlent que l’accompagnant assure la mise en place de relations de qualité et l’ajustement des pratiques, et que son rôle principal consiste à maintenir l’équilibre environnemental et dynamique de la communauté d’apprentissage. Mots-clés : rôles de l’accompagnant; équilibre environnemental et dynamique; principesécosystémiques; communauté d’apprentissage pour le développement professionnel.
    Mots-clés : open access.

  • Feyfant Annie (2013). L'établissement scolaire, espace de travail et de formation des enseignants ? (No. 87). Ecole normale supérieure de Lyon. Consulté à l'adresse https://veille-et-analyses.ens-lyon.fr/DA/detailsDossier.php?parent=accueil&dossier=87&lang=fr


  • Jobert Guy (2013). Le formateur d'adultes : un agent de développement. Nouvelle Revue De Psychosociologie, vol. 15, n° 1, p. 31-44. Doi : 10.3917/nrp.015.0031
    Résumé : Au-delà du simple emploi et de la tâche primaire, le travail comme activité et comme institution est au fondement du sujet et des unités sociales. Synonyme de transformation du donné, il est épreuve et potentialité de développement. C'est pourquoi l'activité, trop souvent négligée, doit pouvoir être placée au cœur de l'intervention psychosociologique et de la recherche-action. Ce numéro, issu du premier colloque international de psychosociologie du travail (Belo Horizonte, Brésil, 2012) permet de repérer ce que cette discipline partage avec les autres cliniques du travail (psychopathologie du travail, ergonomie, psychodynamique du travail, clinique de l'activité, ergologie...) mais aussi ce qui en fait une orientation singulière. Une orientation qui fait du travail une question à la fois anthropologique et éminemment actuelle.
    Mots-clés : activité, développement, formation, reconnaissance, Travail.


  • Leroux Mylène & Mukamurera Joséphine (2013). Bénéfices et conditions d'efficacité des programmes d'insertion professionnelle en enseignement : état des connaissances sur le sujet. Formation Et Profession, vol. 21, n° 1, p. 13-27. Doi : 10.18162/fp.2013.32

2012



  • Avezard-Roger Cécile, Chapuis Anne-France & Pecqueur Évelyne (2012). Rôle et place des écrits d’évaluation dans la formation des maîtres entre enseignement et vulgarisation. Le rapport de visite en question(s). Spirale - Revue De Recherches En Éducation, vol. 49, p. 139-156. Doi : 10.3406/spira.2012.1113
    Résumé : En 2008-2010, une petite équipe de formateurs du site de Douai (IUFM Nord-Pas de Calais) s’est intéressée aux rapports de visite destinés aux professeurs des écoles stagiaires à l’occasion de leurs différents stages. Il est apparu que ces rapports rédigés par les formateurs manquaient d’homogénéité, d’où la nécessité de les harmoniser et de proposer des critères pertinents en lien avec le référentiel de compétences professionnelles. Le rapport de visite, outre le fait qu’il soit un outil de validation légitime pour le professeur débutant, doit également être un outil de formation et permettre au stagiaire de se positionner professionnellement et d’améliorer sa pratique. Pour ce faire, nous suggérons une approche de ces compétences en trois phases : observation de la séance, des outils du maître et des élèves puis entretien avec le stagiaire. L’objectif de cette recherche est ainsi de permettre au formateur et au stagiaire de co-construire une réflexion sur les différents aspects de la pratique de classe. Dans le contexte actuel de réforme de la formation des maîtres, pouvons-nous faire le pari que les nouveaux outils que nous proposons trouveront leur place dans le dispositif actuel comme outil d’accompagnement pour nos jeunes collègues ?


  • Daguzon Marc & Goigoux Roland (2012). Apprendre à faire classe. Les apprentissages professionnels des professeurs des écoles en formation par alternance. Revue Française De Pédagogie, vol. 181, p. 27-42. Doi : 10.4000/rfp.3898
    Résumé : Comment les professeurs des écoles apprennent-ils leur métier dans une formation en alternance ? L’étude longitudinale des apprentissages professionnels d’une quinzaine d’entre eux montre qu’ils attribuent tout d’abord un rôle prescriptif et normatif à leur formation, ce qui leur permet de définir les contours structurants d’un idéal professionnel. Dans un deuxième temps, confrontés à l’exigence de « faire classe » en pleine responsabilité, ils entreprennent un processus différencié de redéfinition de leur propre tâche d’enseignement qui interroge l’idéal régulateur. La réussite de leurs premières expériences pratiques et l’ajustement des conseils dont ils bénéficient semblent conditionner leur développement professionnel.
    Mots-clés : établissement de formation des enseignants, formateur, formation en alternance, formation initiale des enseignants.


  • Éneau Jérôme, Bertrand Eric & Lameul Geneviève (2012). Se former et se transformer : perspective critique et formation universitaire aux métiers de la formation. Revue Internationale De Pédagogie De L’enseignement Supérieur, vol. 28, n° 1, p. . Doi : 10.4000/ripes.585
    Résumé : Parmi les défis posés, aujourd’hui, à l’université par l’alternance et la professionnalisation, il s’agit d’imaginer des articulations entre savoirs pratiques issus du monde du travail et savoirs théoriques issus du monde de la recherche, dans des dispositifs qui permettent de concilier des tensions paradoxales. Illustrant ces tensions, notre contribution vise à décrire l’ingénierie pédagogique mise en œuvre dans un dispositif de professionnalisation aux métiers de la formation. L’utilisation des expériences, grâce à l’alternance, comporte pour les apprenants différents enjeux : construire à partir de l’action une réflexion sur sa posture professionnelle, se construire une identité à la fois personnelle et collective, construire une réflexion éthique basée sur la distanciation et la mobilisation de savoirs critiques. La mise à distance de la diplômation s’avère alors nécessaire pour accorder la priorité non à la maîtrise d’outils mais à la construction de capacités réflexives, dans une perspective d’autoformation transformatrice.
    Mots-clés : alternance, auto-formation, co-formation, perspective critique, professionnalisation, réflexivité.

  • Étienne Richard (2012). Les masters de formation de formateurs, une occasion pour faire équipe. Le cas de Montpellier, une voie vers la recherche coopérative. Formation Et Pratiques D'enseignement En Questions, vol. 14, p. 115-126.


  • Genès Sophie & Reuter Yves (2012). Les comptes rendus de visites de classe. Recherche Et Formation, n° 70, p. 135-150. Doi : 10.4000/rechercheformation.1891
    Résumé : Cet article analyse un genre d’écrits professionnels émergeant et encore instable : le compte rendu de visite de classe effectué par des professeurs-formateurs auprès d’enseignants stagiaires. À partir d’un corpus de 200 comptes rendus, il explore les contraintes institutionnelles et les tensions qui le structurent, ses caractéristiques typologiques (avec l’articulation entre incitatif, descriptif et commentatif) et ses constituants (contexte, cours, acquis, conseils) ainsi que les problèmes que sa rédaction soulève.
    Mots-clés : écriture, enseignant stagiaire, enseignement, formateur, formation initiale des enseignants, inspection.


  • Mayen Patrick (2012). Les situations professionnelles : un point de vue de didactique professionnelle. Phronesis, vol. 1, n° 1, p. 59-67. Doi : 10.7202/1006484ar
    Résumé : Cet article propose de développer la notion de situation professionnelle, d’un point de vue de didactique professionnelle. Pour cela, il propose d’examiner d’abord la notion de situation professionnelle du point de vue de ce qu’elle peut apporter pour penser quelques questions de la formation professionnelle. La notion de situation professionnelle est ensuite reprise en relation avec la notion de situation de travail telle qu’elle est utilisée en didactique professionnelle, puis avec la notion de situation : ce qu’elle est, de quoi elle se compose, comment on l’apprend, comment on apprend d’elle.
    Mots-clés : analyse du travail, didactique professionnelle, formation, learning potential, potentiel d’apprentissage, professional didactics, situation, training, work analysis.


  • Piot Thierry (2012). Le langage, organisateur et instrument de la réflexivité professionnelle des enseignants. In  Maurice Tardif, et al., Le virage réflexif en éducation. Où en sommes-nous 30 ans après Schön ? (p. 93-105). Louvain-la-Neuve : De Boeck Supérieur.
    Résumé : Premier ouvrage qui propose un bilan critique du praticien réflexif introduit par Schön, il constitue une véritable nouveauté, tout en traitant d’une thématique au cœur des réformes de la formation et de la profession enseignante en Europe.


  • Sayac Nathalie (2012). Pratiques de formateurs en mathématiques dans le premier degré. Recherche &Amp; Formation, vol. 71, p. 115-130. Doi : 10.4000/rechercheformation.1991
    Résumé : La question de la formation des enseignants du 1er degré en mathématiques à l’IUFM est une question centrale si l’on s’intéresse aux apprentissages mathématiques des élèves à l’école primaire. Pour appréhender cette question, nous avons souhaité pousser la porte de séances de formation et analyser les pratiques de six formateurs. L’analyse de ces séances a mis au jour leur grande diversité et révélé combien la question des savoirs mathématiques de formation était essentielle pour appréhender les pratiques des formateurs et penser la formation disciplinaire des futurs enseignants.
    Mots-clés : formateur, mathématiques, pratique pédagogique, savoir.


  • Tardif Maurice (2012). Réflexivité et expérience du travail enseignant : repenser le « praticien réflexif » à la lumière des traditions de la pensée réflexive. In  Maurice Tardif, et al., Le virage réflexif en éducation. Où en sommes-nous 30 ans après Schön ? (p. 47-71). Louvain-la-Neuve : De Boeck Supérieur.
    Résumé : Premier ouvrage qui propose un bilan critique du praticien réflexif introduit par Schön, il constitue une véritable nouveauté, tout en traitant d’une thématique au cœur des réformes de la formation et de la profession enseignante en Europe.

2011



  • Bucheton Dominique (2011). Le pouvoir réflexif et intégrateur du langage en formation. Analyse longitudinale d'un dispositif de formation et de ses effets. In  Violaine Bigot & Lucile Cadet, Discours d'enseignants sur leur action en classe. Enjeux théoriques et enjeux de formation (p. 207-224). Riveneuve éditions.


  • Olry Paul & Vidal-Gomel Christine (2011). Conception de formation professionnelle continue : tensions croisées et apports de l’ergonomie, de la didactique professionnelle et des pratiques d’ingénierie. Activités, vol. 08, n° 2, p. . Doi : 10.4000/activites.2604
    Résumé : Cet article présente un bref panorama sur la conception des formations professionnelles lorsque celle-ci vise des effets d’apprentissage au travail. Il montre la contribution des travaux récents conduits en ce domaine dans les champs de l’ergonomie et de la didactique professionnelle. Si de nombreux travaux étudient l’homme au travail, peu traitent des liens entre situation de travail et situation d’apprentissage, comme d’un problème de conception. Nous abordons d’abord ici l’activité de conception du formateur sous trois angles : le croisement entre activité d’apprentissage, action du formateur et prescription de formation ; la prise en compte de l’expérience des bénéficiaires dans la conception de formation ; les possibilités d’apprentissage ouvertes par le dispositif conçu. Finalement, nous soulignons le paradoxe de la conception de dispositifs qui visent à rendre les apprentissages productifs en situation de travail tout en protégeant un espace de formation et d’acquisition ouvert. Un tel point de vue développemental, explique que la conception de dispositif de formation professionnelle est inachevable.
    Mots-clés : activité, conception de formation professionnelle, développement, dispositifs, situations d’apprentissage.


  • Pastré Pierre (2011). La didactique professionnelle. Approche anthropologique du développement chez l'adulte. Presses universitaires de France.
    Résumé : Le travail a beau être malmené aujourd’hui, il demeure le lieu où la majorité des humains peuvent retrouver du développement. C’est ce fil rouge que la didactique professionnelle, née dans les années 1980, entend dérouler. Son but est l’analyse du travail en vue de la formation.

2010



  • Albero Brigitte (2010). Une approche sociotechnique des environnements de formation. Éducation Et Didactique, vol. 4, n° 1, p. 7-24. Doi : 10.4000/educationdidactique.715
    Résumé : Une étude intégrée des multiples aspects qui déterminent le rôle des objets techniques dans les environnements d’éducation et de formation implique une démarche de type compréhensif, particulièrement difficile à tenir. Dans ce domaine, la recherche s’attache le plus souvent soit aux outils techniques et à la conception des ressources, soit aux usages et aux processus d’apprentissage des sujets. Ce texte s’attache à définir une approche plus large qui puisse rendre compte et des contraintes imposées par les propriétés techniques des objets et de la configuration dynamique de leurs usages par les acteurs en situation. Une première partie aborde la dimension épistémique du problème, en exposant les éléments du cadre théorique et des concepts qui se sont avérés opératoires sur le terrain. La deuxième partie traite de dimensions pragmatiques en analysant l’articulation entre modèles théoriques de l’apprentissage, types de pédagogies et fonctions dévolues aux objets techniques. Une troisième partie aborde la dimension éthique qui conduit à interroger le présupposé de neutralité des technologies dans les pratiques de formation et de recherche, en montrant comment les finalités, les modèles et les valeurs propres aux acteurs orientent et régulent leur activité.
    Mots-clés : éducation et formation, épistémologie, pédagogie, technologie.

  • Jézégou Annie (2010). Créer de la présence à distance en e-learning. Cadre théorique, définition, et dimensions clés. Distances Et Savoirs, vol. 8, n° 2, p. 257-274.
    Résumé : Parce que la séparation physique entre apprenant et enseignant est d'emblée apparue comme un handicap auquel il fallait remédier, les intervenants et acteurs de la FAD ont été amenés à revisiter intensivement pédagogie, technologie, ressources, communication, sociologie, économie, partenariats… à l'usage des environnements aux distances diverses (géographiques, temporelles, etc.) où ils exercent. Ce faisant, dans le cadre a priori contraignant de la FAD, ils ont rénové et innové, ils ont produit des outils et des théories dont la portée va bien au-delà de la seule FAD. Et ils poursuivent, au fil des avancées techniques, des besoins économiques et sociétaux ces recherches et travaux qui « provoquent » doublement : effets de loupe qui mettent en évidence et conduisent à renouveler des pratiques et des méthodes de l'enseignement « traditionnel » mais aussi controverses et débats qui font évoluer aussi bien enseignement en présence que FAD, et transforment souvent certaines distances en atouts. Le présent numéro de D&S vous invite à rencontrer des « provocateurs » et constructeurs de la FAD, qui sont intervenus lors du symposium organisé par notre revue les 10 et 11 décembre 2009, que ce soit de la scène, de la salle ou par visioconférence. Plusieurs des thèmes objets de pratiques et de recherches en enseignement et formation à distance évoqués par ces protagonistes sont ici développés. Certains des textes proposés portent la mémoire de ce contexte d'intervention - un symposium avec débats et discussions - et sont présentés dans des formats plus diversifiés qu'habituellement dans D&S : prises de position, travaux de recherches, notes et réflexions témoignent d'un moment vivant, maintenant distant, mais, nous l'espérons, inscrivant de fécondes « provocations » que nous souhaitons partager avec nos lecteurs. Un premier numéro de D&S (1) a rendu compte des synthèses exposées à cette occasion et relatives aux travaux de recherche des dernières années dans les mondes francophones et anglophones. Le présent numéro a l'ambition de souligner les effets, les « provocations » des travaux destinés à développer et professionnaliser l'enseignement à distance sur l'enseignement « tout court », à distance, en présence, hybride… dans une perspective prospective. Geneviève Jacquinot-Delaunay dresse un catalogue de « provocations » qui touchent aussi bien les aspects matériels, techniques, financiers, que le vécu des enseignants, et amène à considérer la provocation en tant que « principe d'innovation », en passant par ce pseudo paradoxe : l'intérêt de la distance en ce qu'elle rend le présentiel essentiel. « En plus d'un siècle, la formation à distance est ainsi passée du statut de « pis aller » à celui de modalité de formation à part entière, avec ses contraintes, ses avantages et ses spécificités : de plus, elle éclaire d'un jour nouveau les problématiques actuelles des processus enseigner/apprendre. Or, tout cela n'a été possible que grâce aux diverses expériences - tantôt limitées et très locales, tantôt à grande échelle - qui ont permis de dégager progressivement les différentes questions que soulève cette « absence » et corrélativement ce besoin de substitut de « présence » et d'y apporter des solutions. C'est ce qui avait fait dire à l'ancien directeur du Cned et Recteur d'Académie Michel Moreau que l'éducation à distance avait assumé différentes fonctions, je le cite, « d'abord précurseur, puis partenaire et maintenant éclaireur ». Il me semblait que l'on pouvait aller plus loin encore et parler de la FAD comme provocateur, voire parler d'une théorie de la provocation, point de vue que je souhaite développer dans ce qui va suivre. » Dans ses notes pour sa propre intervention sur ce même thème, Nicolas Balacheff retient quant à lui non pas l'opposition présence-distance, mais l'intérêt des incertitudes provoquées par la distance : « Ainsi, la question de la distance ne prend de l'importance que dans la mesure où elle est à l'origine d'incertitudes, de questions sur l'accès aux savoirs en termes d'apprentissage et de leur validation. Ces questions sont intelligibles lorsque la distance est exprimée par des contraintes qui s'exercent sur la communication entre l'enseignant et les élèves, les élèves entre eux, l'accès à une représentation des savoirs en jeu ou aux activités qui les impliquent ». Lors du symposium Elisabeth Fichez et Didier Oillo intervenaient sur le thème « Recherche, insertion dans les pratiques ». Dans son introduction rétrospective à leurs deux interventions, Elisabeth Fichez montre comment se rejoignent leurs deux approches. Cette introduction a par ailleurs l'intérêt de rapporter certains échanges avec la salle en soulignant comment les questions des participants ont modulé certains points des interventions. Elisabeth Fichez étudie le nouvel environnement éducatif « provoqué », créé par la distance : la formation hybride, qu'elle qualifie d'« acte éducatif contemporain », tandis que Didier Oillo retient les TICE plutôt que la distance comme clef d'entrée, et l'approche interdisciplinaire que celles-ci permettent. L'un et l'autre appellent à une recherche transversale multi niveaux, « qui ne dissocie pas le micro-niveau de l'intervention pédagogique des conditions organisationnelles, économiques et politiques de sa réalisation ». Georges-Louis Baron exprime lui aussi l'effet du contexte sur son intervention lors du symposium, ainsi que celui de la contrainte de la rédaction ultérieure pour ce numéro de D&S : des distances multiples sont en jeu, simplificatrices semble-t-il craindre, mais son programme reste ambitieux ! « Le texte commence par des éléments de constat sur l'évolution de la situation dans les 20 dernières années (durée suffisante pour qu'on puisse observer des changements) qui ont pour but d'attirer l'attention sur des tendances et des contrastes. Ensuite, quelques enjeux et questions sont présentés. Puis les évolutions possibles à échéance des 20 prochaines années sont brièvement discutées. » Prospectif lui aussi, et lui aussi dans le cadre contraint du symposium, Eric Bruillard, « sans recours aux méthodes de la prospective ou à celles de la veille stratégique » témoigne d'une analyse personnelle d'expert, un point de vue d'acteur et de chercheur sur les évolutions en cours. Il s'attache à « repérer tant les continuités que les éléments possibles de rupture » (ruptures-provocations ?) concernant les technologies émergentes, les tendances sociales, de possibles scénarios du futur, des structurations qui se renouvellent tant au niveau organisationnel que temporel ou spatial. Son intervention va de pair avec celle de Bernard Blandin qui décrypte et analyse les stratégies des industriels, les tendances du marché, les technologies émergentes (susceptibles de « provoquer » ?) et les questions de normes et de standards. Le thème des normes est repris dans un message-plaidoyer sur les questions de normalisation que Mokhtar Ben Henda développe à l'occasion de sa lecture personnelle d'un rapport sur l'élaboration des normes ISO/CEI JTC1/SC36. Deux textes, un entretien et une lecture critique évoquent aussi, entre autres sujets, certaines questions liées aux ressources pédagogiques. Alain Chaptal analyse l'ouvrage « passionnant à plusieurs titres » de Laurent Petit, Ressources numériques pour l'enseignement supérieur, le cas de l'Université en ligne. Et Sylvie Perfetti évoque un contexte d'application bien particulier, celui de l'apprenant incarcéré, pour lequel les précieux apports des TIC, et notamment des ressources en ligne, se heurtent aux questions de sécurité. Nous avons évoqué les interactions avec les participants « de la salle » lors du symposium, mais un espace d'intervention était également ouvert aux expériences et réflexions plus développées des chercheurs et des praticiens présents : - une équipe, Isabelle Cherqui-Houot, Marc Trestini et Manuel Schneewele présente ainsi une étude de cas concernant l'usage d'un cahier de texte en ligne (environnement numérique de travail PLACE) qui, sans porter directement sur la FAD, élargit l'espace éducatif, « provoque » de nouvelles pratiques aussi bien pour les élèves que les enseignants ou les parents ; - retour également sur le dialogue provocateur entre la distance et la présence, avec le travail d'Annie Jézégou qui s'attache à modéliser la présence en e-learning. Pour conclure, D&S qui est attentive à son statut de revue scientifique avec abonnement… et qui n'ignore pas le débat qui entoure ce statut, est sensible à l'ouverture à des ressources et travaux de recherche accessibles gratuitement en ligne. Elle a, lors du symposium, organisé une table ronde sur le rôle des revues scientifiques. Michael G. Moore, rédacteur en chef de l'American Journal of Distance Education, l'un des intervenants, a fermement exprimé sa position dans un éditorial publié dans D&S vol. 7, n° 4/2009. Aujourd'hui nous publions le point de vue (en anglais) de Paul Kawachi, rédacteur en chef de l'Asian Journal of Distance Education, qui intervenait également en visioconférence depuis Beijing lors du symposium. Où les sens français et anglais du terme « provocation » se complètent… Enfin, une nouvelle rubrique clôt ce numéro, et sera présente dans les prochains numéros de D&S. Nous avons en effet demandé à Marie-Eve Charpentier, responsable de la documentation et chargée de communication au Cned (Direction générale-Eifad) de sélectionner ce qui retenait durablement l'attention depuis le début de l'année 2010 parmi les références qu'elle relève et diffuse régulièrement chaque semaine au sein du Cned dans un bulletin de veille comportant généralement les rubriques suivantes : Innovations, TIC /TICE, Veille Education (dont Enseignement et Formation à distance, Enseignement supérieur, Scolarité). Voici donc sa sélection de références pour le premier semestre 2010, peut-être plus éphémères que l'on ne pense, peut-être appelées à de grands avenirs… NB. Les quelques pages consacrées à cette rubrique ne sont parlantes et utilisables que si le lecteur est connecté à internet. Aussi cette rubrique est-elle accessible en ligne sur www.cned.fr/ds dans le menu consacré au présent numéro (vol. 8, n° 2). Il en sera ainsi de façon régulière pour cette rubrique (2). En résumé, un numéro original à plus d'un titre dont nous aimerions qu'il invite beaucoup d'autres acteurs de la FAD à provoquer et innover encore au bénéfice des apprenants et des formateurs, puis à nourrir de prochains numéros de D&S des résultats de leurs observations et analyses.
    Mots-clés : collaboration contradictoire, conflit socio-cognitif, e-learning, interaction sociale, présence, transaction.
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