Veille If?

Accueil > Références bibliographiques

Bibliographie de la veille de l’Ifé

DV-138-EducNvelle.

2021



  • Courtier Philippine, Gardes Marie-Line, Henst Jean-Baptiste Van der, et al. (2021). Effects of Montessori Education on the Academic, Cognitive, and Social Development of Disadvantaged Preschoolers: A Randomized Controlled Study in the French Public-School System. Child Development, vol. n/a, n° n/a, p. . Doi : 10.1111/cdev.13575
    Résumé : Previous research on Montessori preschool education is inconsistent and prone to analytic flexibility. In this preregistered study, disadvantaged preschoolers in a French public school were randomly assigned to either conventional or Montessori classrooms, with the latter being adapted to French public education. Adaptations included fewer materials, shorter work periods, and relatively limited Montessori teacher training. Cross-sectional analyses in kindergarten (N = 176; Mage = 5–6) and longitudinal analyses over the 3 years of preschool (N = 70; Mage = 3–6) showed that the adapted Montessori curriculum was associated with outcomes comparable to the conventional curriculum on math, executive functions, and social skills. However, disadvantaged kindergarteners from Montessori classrooms outperformed their peers on reading (d = 0.68). This performance was comparable to that of advantaged children from an accredited Montessori preschool.

  • Gibert Anne-Françoise (2021). Privatisée, marchandisée, l'école archipel. Dossier De Veille De L'ifé, n° 137, p. .


  • Go Henri Louis & Riondet Xavier (2021). La machine Freinet et l’éducation de l’enfance prolétarienne. Pauvreté, politique et éducation. Recherches &Amp; Éducations, n° 22, p. . Doi : 10.4000/rechercheseducations.10846
    Résumé : Des pans entiers d’histoire ont parfois été négligés par celles et ceux qui ont écrit sur la pédagogie d’Élise et Célestin Freinet. Notre contribution esquisse la genèse de l’École Freinet et de la pédagogie des Freinet tout en soulignant que l’actuelle “pédagogie Freinet“ est une pédagogie génétiquement modifiée, afin de mettre en lumière non seulement un autre Freinet, et mais surtout la machine Freinet, c’est-à-dire la machine pédagogique élaborée par Célestin Freinet et Élise Lagier-Bruno qui est à la fois une machine de pensée et une machine de guerre. L’éducation du prolétariat fut un marqueur essentiel des positionnements idéologiques des Freinet.


  • Kolly Bérengère (2021). Face à la pauvreté radicale de l’enfance, une politisation du projet montessorien. Recherches &Amp; Éducations, n° 22, p. . Doi : 10.4000/rechercheseducations.10873
    Résumé : Cet article entend revenir sur la considération de l’enfance comme pauvreté radicale au début du XXe à travers l’exemple montessorien. Il s’agira, d’une part, de décrire deux actions généralement méconnues du public francophone, la « Croce Bianca » entre 1917 et 1922, et la création du « Parti Social de l’Enfant » entre 1937 et 1941. Il s’agira, d’autre part, de réfléchir à la politisation du projet montessorien, et à la transformation de l’intérêt social des premières années en intérêt pour la guérison psychique de l’enfant. La pédagogie montessorienne se pense ainsi fondamentalement comme venant aider la construction ou la reconstruction du psychisme enfantin : c’est par cette entrée qu’il est nécessaire de comprendre l’action « politique » de la pédagogie montessorienne. Il s’agira de souligner cette spécificité, en la discutant.
  • Lamarre Jean-Marc (2021). L'utopie neuromontessorienne de Céline Alvarez. Annuel De La Recherche En Philosophie De L'éducation, vol. 1, p. 184-197.


  • Lamy Cécile (2021). Lille, 1945 : Fernand Deligny, l’éducateur ouvrier contre la misère de classe. Recherches &Amp; Éducations, n° 22, p. . Doi : 10.4000/rechercheseducations.11026
    Résumé : En 1945 ouvre le Centre d’Observation et de Triage de Lille. Fernand Deligny est nommé directeur de celui-ci. Il développera en son sein une pédagogie militante, fondée sur une critique de la société qui plonge et maintient les familles dans la misère, ayant pour objectif l’émancipation des couches sociales les plus pauvres. L’éducateur ouvrier, tout comme le milieu d’origine de l’enfant, occupent une place importante dans la pratique delignienne.

  • Ravez Claire (2021). Un nouveau Dossier de veille sur l'éducation.. nouvelle.


  • Reuter Yves (2021). Comprendre les pratiques et pédagogies différentes. Paris : Berger-Levrault.

2020



  • Boussion Samuel, Gardet Mathias & Ruchat Martine (2020). L'Internationale des républiques d'enfants 1939-1955. Paris : Anamosa.
  • Khalfaoui Youssel, Vinatier Isabelle, Hadji Samira, et al. (2020). Quels enjeux interactionnels au sein des réunions de conseil des maîtres ? Premiers résultats (No. 30). Nantes : Centre de recherche en éducation de Nantes.


  • Kolly Bérengère & Go Henri-Louis (2020). Maria Montessori et Célestin Freinet. Voix et voies pour notre école. Paris : ESF Sciences humaines.


  • Lebon François (2020). Entre travail éducatif et citoyenneté : l'animation et l'éducation populaire. Nîmes : Champ social éditions.

  • Leroy Ghislain (2020). « Ateliers » et activités montessoriennes à l’école maternelle : quel profit pour les plus faibles ? Revue Française De Pédagogie, n° 207, p. 119-131.
    Résumé : Largement dominant à l’école maternelle depuis des décennies, le dispositif des « ateliers » est depuis peu concurrencé par des « plages d’activités montessoriennes ». Pour certains enseignants, elles permettraient une meilleure prise en compte de la diversité des élèves. Nous avons comparé ces deux types de dispositifs en observant spécifiquement l’activité et les apprentissages des élèves plus faibles, le plus souvent issus des milieux populaires. Malgré leurs différences, il n’est pas rare que ces dispositifs présupposent tous deux une grande autonomie des élèves, alors même que l’écart est grand entre cette autonomie postulée et l’« autonomie » réelle, en particulier pour les plus faibles. Nous cherchons à comprendre en quoi et pourquoi les étayages enseignants manquent pour ces élèves, tout en étant également attentif à certaines variations qui pourraient s’avérer plus favorables aux moins bien dotés scolairement par leur milieu d’origine. Cet article met donc en lien pédagogie et sociologie (sociologies des inégalités socio-scolaire et de la socialisation), non sans réactiver aussi la question du caractère différenciateur ou non des pédagogies alternatives.


  • Patry Delphine (2020). La revue Interéducation (1968-1977) : coopération et débats au sein d’une revue militante ? Recherches &Amp; Éducations. Doi : 10.4000/rechercheseducations.10757
    Résumé : La revue Interéducation publiée de 1968 à 1977, regroupe six associations pédagogiques et militantes qui ont la volonté de coopérer pour rénover l’enseignement public. Cette revue contient principalement des renseignements sur les mouvements pédagogiques, des études théoriques de recherche et des récits d’expériences pédagogiques. Malgré les efforts de coopération de ces groupes, ils n’ont pas réussi à s’entendre. Des débats et des controverses éclatent dès les premiers numéros de la revue. Comment cette revue voit le jour ? Quel est le contexte d’instauration de cette publication ? Quels sont les sujets de controverses ?


  • Patry Delphine (2020). La tentation d’une pédagogie autogestionnaire alternative : l’exemple des lycées expérimentaux dans les années 1980 en France. Recherches En Éducation, n° 39, p. . Doi : 10.4000/ree.344
    Résumé : Au début des années 1980, quatre lycées expérimentaux sont autorisés à ouvrir au sein du système scolaire public français (le Lycée expérimental de Saint Nazaire, le Lycée autogéré de Paris, le Collège-lycée expérimental d’Hérouville-Saint-Clair, le Centre expérimental maritime en Oléron). Certains de ces lycées ont fait le choix d’une pédagogie autogestionnaire. Si l’autogestion pédagogique a été expérimentée dans l’enseignement public dès le début des années 1960 et que les théories et les pratiques d’autogestion se sont développées dans les années 1960 et 1970 en France, quelles sont les motivations de ces lycées quant à l’autogestion pédagogique ? Le modèle autogestionnaire a-t-il influencé les enseignants de ces lycées ? Paradoxalement, ces expérimentations, peu nombreuses et locales, ont su résister jusqu’à aujourd’hui au modèle dominant dans l’enseignement public français. La création de ces lycées apparaît ainsi comme une occasion de faire connaître et de dynamiser l’autogestion qui a marqué de nombreux champs de la société française de la fin des années 1960 au début des années 1980.

  • Reverdy Catherine (2020). Apprendre et coopérer en classe. Lyon : ENS de Lyon. Consulté à l'adresse http://veille-et-analyses.ens-lyon.fr/Edubref/detailsEdubref.php?parent=accueil&edubref=7


  • Romero Margarida & Sanchez Éric (2020). Apprendre en jouant. Paris : Retz.
    Résumé : Un nouveau titre qui questionne la place du jeu dans la pédagogie, au sein de la collection Mythes et réalités, qui décrypte les idées reçues qui alimentent les débats en matière d’éducation.

2019



  • Bernardin Jacques (2019). Le GFEN. In  Bruno Robbes & Sylvain Connac, L'Éducation nouvelle (p. 72). Paris : Cahiers pédagogiques ESF.

  • Centre Alain-Savary (2019). Jean-Yves Rochex : avec Henri Wallon et Lev Vygotski.
    Résumé : Dans la filiation d'Henri Wallon et de Lev Vygotski, Jean-Yves Rochex, professeur en Sciences de l'éducation à l'Université Paris 8 Saint-Denis, définit le rôle de l'école dans le développement de l'enfant, ainsi que des concepts utiles à l'enseignement et à la formation des enseignants : expliciter, triple autorisation, norme et normativité, zone proximale de développement (ZPD), etc.


  • Cock Laurence De & Pereira Irène (2019). Les pédagogies critiques. Marseille : Agone.


  • Connac Sylvain (2019). Origines et valeurs des conseils coopératifs d’élèves. Éducation Et Socialisation. Les Cahiers Du Cerfee, n° 53, p. . Doi : 10.4000/edso.7281
    Résumé : Les conseils coopératifs d’élèves s’inspirent des organisations à l’origine de la démocratie politique. Plusieurs pédagogues de l’Education Nouvelle ont ensuite mis en œuvre des assemblées démocratiques au sein de Républiques d’enfants. Leurs projets consistaient à organiser des pistes d’éducation et d’autonomisation pour des enfants pauvres, abandonnés ou délaissés par les structures scolaires ordinaires. De nos jours, ces conseils d’élèves s’inscrivent dans les logiques d’éducation à la citoyenneté. L’analyse d’entretiens avec des enseignants et des élèves participant à ces conseils révèle qu’ils convoquent des finalités relatives à l’engagement de tous, la responsabilité, la fraternité et la paix.


  • Dubois Arnaud (2019). Histoires de la pédagogie institutionnelle. Les monographies. Nîmes : Champ social éditions.


  • Hofstetter Rita & Mole Frédéric (2019). Disparités et dispersions constitutives de la mouvance de l’Éducation nouvelle. Revue Suisse Des Sciences De L'éducation, vol. 41, n° 2, p. 263-293. Doi : 10.24452/sjer.41.2.1

  • Husser Anne-Claire (2019). Des âmes ayant déjà vécu plusieurs vies. Réflexions sur les conséquences pédagogiques d’une conviction métaphysique à partir de la pensée de Rudolph Steiner. Le Télémaque, n° 56, p. 117-129.
    Résumé : Formulées au tout début du XXe siècle et mises en œuvre à partir de 1919 avec la fondation de l’école libre Waldorf de Stuttgart, les idées éducatives de Rudolph Steiner sont largement méconnues en France, où elles sont le plus souvent associées au mouvement de l’éducation nouvelle, aux côtés de Montessori ou de Freinet. Ce prisme de lecture escamote cependant la métaphysique qui fonde cette pédagogie et dont ne peuvent être tout à fait dissociées les pratiques qu’elle autorise. Cet article étudiera la conception steinerienne de l’enfant en prenant au sérieux son rapport avec l’anthroposophie. Tenir l’enfance pour une réincarnation, est-ce reconnaître en elle une sagesse spécifique, ou reconduire un projet d’assagissement du sujet de l’éducation ?

  • Leroy Ghislain & Lescouarch Laurent (2019). De la pédagogie Montessori aux inspirations montessoriennes. Réflexion sur la question des emprunts pédagogiques partiels dans les pratiques enseignantes. Spécificités, n° 12, p. 31-55.
    Résumé : Un nombre important d’enseignant(e)s de l’école maternelle remettent actuellement en cause ses modalités pédagogiques habituelles en instillant dans leur pratique des éléments issus de la pédagogie Montessori. Qu’il s’agisse de l’organisation spatiale, du matériel, des usages du temps, ou du rôle de l’adulte, ces pratiques « d’inspiration montessorienne » s’avèrent très hétérogènes et plus ou moins orthodoxe. Cet article cherche à les catégoriser en distinguant des pratiques relevant d’un faible ou d’un fort engagement montessorien. Dans les deux cas, il s’agit aussi de mettre au jour d’inexorables limites à l’importation de la pédagogie Montessori au sein de l’école maternelle publique, du fait des programmes et du cadrage institutionnel. L’ensemble du raisonnement est l’occasion d’une réflexion sur l es emprunts pédagogiques partiels, lorsque des éléments d’une pédagogie sont repris sans forcément l’ensemble de ses principes fondateurs.

  • Mothes Patricia (2019). Enseigner en éducation nouvelle, quelle formation pour quelle professionnalité ? Spécificités, n° 12, p. 87-105.
    Résumé : L’association Nationale pour l’Éducation Nouvelle compte aujourd’hui 6 écoles. Nous nous interrogeons ici sur la formation reçue par ces enseignante- s : Qui sont-ils-elles ? Quelle formation ont-ils/elles reçue ? Nous interrogeons en particulier la place spécifique et la construction de la professionnalité des enseignant-e-s débutant-e-s de ces écoles : dans la mesure où il n’y a pas pour le moment de formation spécifique, comment sont-ils/elles formé-e-s au projet d’éducation nouvelle ? Comment se fait, pour un-e enseignant-e « traditionnel-le », l’acculturation à la pédagogie nouvelle : avec quels outils, quels dispositifs, quelles contraintes et quelles tensions pour les individus ? Ce travail convoque les cadres théoriques de la didactique clinique, et en particulier le concept de rapport à l’épreuve (Brossais, Jourdan et Savournin, 2011) et rend compte de la position de l’enseignant-e débutant-e en école nouvelle, tel que pris dans un réseau de tensions. Le corpus est constitué de données issues de l’analyse de questionnaires conduits auprès des équipes pédagogiques de ces écoles, qui interrogent le parcours scolaire et professionnel, la formation spécifique à l’Éducation Nouvelle et ses modalités. Nous complétons ce travail quantitatif et qualitatif par la conduite d’une série d’entretiens cliniques auprès d’enseignant-e-s débutant-e-s et de chefs d’établissement, qui interrogent la position spécifique du sujet-enseignant en éducation nouvelle. L’analyse croisée des données permet de proposer des axes de réflexion descriptive et compréhensive du positionnement singulier de l’enseignant en contexte alternatif, et permet de dégager des pistes de réflexion pour la formation des équipes exerçant en pédagogie différente.


  • Nizet Isabelle, Monod-Ansaldi Réjane, Aldon Gilles, et al. (2019). L'analyse de valuations dans une démarche collaborative de recherche. L'évaluation En Éducation Online, n° 1, p. . Doi : 10.48325/rleee.001.04


  • Oelkers Jürgen (2019). Aspekte der Rezeption von « Reformpädagogik ». Revue Suisse Des Sciences De L'éducation, vol. 41, n° 2, p. 294-314. Doi : 10.24452/sjer.41.2.3
    Résumé : Résumé Dans l’historiographie classique, la «Reformpädagogik» (Éducation nouvelle) est décrite comme une époque historique distincte, interprétée comme un processus spécifique de modernisation. L’article propose une perspective plus ample: il considère que toute pédagogie est susceptible d’être reconnue langagièrement et mentalement comme «Reformpädagogik». Les expérimentations pratiques dans l’éducation et l’enseignement ne sont pas nécessairement reliées à une mouvance pédagogique spécifique, étant donné que le système scolaire dans son ensemble ne cesse de se transformer de lui-même. La question de la réception est donc complexe et inclut toujours des phénomènes qui sont susceptibles d’être ignorés ou à l’inverse fortement mis en évidence. Cette question reste aujourd’hui vive, notamment avec l’actuelle remise en cause radicale de l’école.
    Mots-clés : accueil et non-accueil, ancienne et nouvelle éducation, critique radicale-déscolarisation, développement des systèmes éducatifs, réception et non réception, Reformpädagogik.


  • Patry Delphine (2019). Robert Gloton (1906-1986) : un artisan de l’Éducation nouvelle dans l'enseignement public ? Éducation Et Socialisation. Les Cahiers Du Cerfee, n° 54, p. . Doi : 10.4000/edso.8543
    Résumé : En 1945, Robert Gloton devient Inspecteur « atypique » des écoles primaires et tente d’influencer les méthodes pédagogiques des enseignants dans les circonscriptions dont il a la charge. Militant, puis dirigeant du Groupe Français d’Éducation Nouvelle à partir de 1950, sa volonté de faire entrer les idées de l’Éducation nouvelle au sein de l’enseignement public passe par la constitution de groupes d’enseignants volontaires favorables à ces changements. En 1962, il entreprend d’instaurer un projet de grande ampleur à Paris en impulsant le groupe expérimental de pédagogie active et fonctionnelle du 20e arrondissement. Quelle est la trajectoire de Robert Gloton ? Quelle est histoire de cette expérience pédagogique ?

  • Peyronie Henri (2019). Être sociologue de l’éducation et militant pour une pédagogie nouvelle et populaire : une impossibilité théorique pour la sociologie française de l’éducation dominante dans les années 1980 et 1990 ? Les Sciences De L'éducation - Pour L'ere Nouvelle, n° 52, p. 61-100.
    Résumé : Cet article opère un retour critique sur le courant de la sociologie française de l’éducation centré sur l’évaluation socialement différentielle de pratiques scolaires induites par des «innovations», dans les années 1980-1990. Au-delà du socio-linguiste britannique B. Bernstein, que l’on peut considérer comme le pionnier de cette orientation de recherche, l’auteur distingue trois générations d’universitaires français qui ont fait exister ce courant. Si deux figures de la première génération des chercheurs de la discipline des Sciences de l’éducation (V. Isambert-Jamati et G. Snyders) ont nourri l’émergence de cette orientation de recherche, c’est avec le Suffit-il d’innover ? de G. Langouët (1985) et avec une «deuxième génération» de chercheurs que ce modèle de référence s’impose. Celui-ci est souvent durci lors de la réception des publications de recherche qu’il oriente. Il se rigidifie dans les travaux d’une «troisième génération», en même temps qu’il s’affaiblit comme modèle de référence.En reconstituant le contexte théorique, idéologique et politique de cette époque, l’auteur identifie une «faille» principale dans ce rejet indifférencié des innovations pédagogiques : l’absence de travail en vue d’une identification de différences parmi les innovations quant à leurs visées sociales et quant à leurs effets sociaux escomptés. Il analyse ensuite les raisons probables de cette faille.Trente années plus tard, le contexte théorique et idéologique s’étant modifié, l’auteur évoque «un renouvellement épistémologique» caractérisé par des travaux pluri-disciplinaires en équipe ou en réseau, qui intègrent la variable des intentions pédagogiques et des pratiques professionnelles de l’enseignant dans son rapport à la division sociale, s’attardent sur les processus d’appropriation des contenus de savoir par les élèves, et qui restaurent la question de la construction des inégalités éducatives, en conjuguant entre eux des cadres épistémologiques multiples.

  • Porte Emmanuel (2019). L’éducation populaire en France. Fiches Repères, n° 44, p. .
    Résumé : L’éducation populaire en France relève à la fois d’un idéal d’émancipation et de pratiques associatives de formation du citoyen ancrées dans des cadres collectifs. Difficile à définir et dater précisément, elle trouve ses origines dans un long mouvement de réflexion et d’expérimentation autour de l’éducation, du Rapport surl’instruction publique de Condorcet (1792) en passant par la création de la Ligue de l’enseignement (1866), des premières universités populaires (1890 1910), des Scouts de France (1920) ou par le Front populaire (1936). Deux « invariants » (Richez, 2013) permettent de mieux la cerner : l’accès du plus grand nombre à la culture ; l’accès aux savoirs et à la culture comme condition de l’exercice de la citoyenneté. Ils ont impliqué la mise en oeuvre de pédagogies actives s’appuyant sur les capacités de celui qui apprend : le « sujet apprenant ».
  • Reuter Yves (2019). L'École Vitruve : un laboratoire de l'expérimentation pédagogique. Rapport final de la recherche. Intitulé de l'action : "Mise en place d'une organisation collégiale à l'échelle d'une école".

  • Reverdy Catherine (2019). Les projets à l'école : à quelles conditions favorisent-ils l'apprentissage ?. Lyon : ENS de Lyon. Consulté à l'adresse http://veille-et-analyses.ens-lyon.fr/Edubref/detailsEdubref.php?parent=accueil&edubref=3

  • Riondet Xavier (2019). Œuvre conjuguée et division du travail au sein d’un couple de militants pédagogiques : Élise et Célestin Freinet. Les Études Sociales, vol. 170, n° 2, p. 203-225.


  • Riondet Xavier (2019). Réception et dilution des apports de la pensée des Freinet. Le cas des militants pédagogiques parisiens après 1945. Revue Suisse Des Sciences De L'éducation, vol. 41, n° 2, p. 404-422. Doi : 10.24452/sjer.41.2.9
    Résumé : Résumé L’éducation nouvelle se compose de différents courants et écoles de pensée. Comment ces collectifs ont-ils évolué et perduré au fil des années? Nous prenons ici l’exemple du Mouvement Freinet français. En interrogeant le processus de réception de la pensée originale des Freinet datant des années 1930 par les militants parisiens des années 1960, nous proposons une lecture argumentée des controverses et divergences internes au Mouvement Freinet à l’aube de l’émergence d’une nouvelle aventure de la pédagogie institutionnelle.
    Mots-clés : controverses, Mouvement Freinet, pédagogie institutionnelle, réception, Vence.


  • Robbes Bruno & Connac Sylvain (2019). L'Éducation nouvelle (Vol. 52). Paris : Cahiers pédagogiques ESF.


  • Rodríguez Mari Carmen (2019). L’Espagne, un laboratoire de l’« École nouvelle »? Revue Suisse Des Sciences De L'éducation, vol. 41, n° 2, p. 369-385. Doi : 10.24452/sjer.41.2.7
    Résumé : Résumé Durant l’entre-deux guerres, l’Espagne, bien qu’elle ne soit pas une «Mecque (Hofstetter & Schneuwly, 2007, p. 114),» de l’éducation, contribue, comme le reste de l’Europe, à la circulation d’idées et de pratiques novatrices, dont l’Éducation dite «nouvelle». À travers deux exemples, cette contribution observe l’écart des échelles de ces circulations. La première est celle des grands centres urbains, producteurs d’élites culturelles, qu’Adolphe Ferrière visite en 1930. La seconde est celle d’espaces ruraux, voués à la subalternité, où les méthodes de Freinet, sont reprises par deux enseignants luttant contre l’analphabétisme et l’isolement culturel. Si ces expériences sont légitimées et élargies durant l’Âge d’Or des «missions pédagogiques» de la IIe République, répondant à l’impératif politique nouveau, leur héritage ne survit pas à parts égales dans la longue durée.
    Mots-clés : Education nouvelle, Entre-deux guerres, Espagne, Ferrières, Freinet.


  • Tolini Gauthier (2019). Célestin Freinet et Paulo Freire : des pédagogies de transformation sociale. In  Laurence De Cock & Irène Pereira, Les pédagogies critiques (p. 21-34). Marseille : Agone.

2018

--- Exporter la sélection au format