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Bibliographie de la veille de l’Ifé

DV-106-nouveaux-etudiants.

2015


  • APEC (2015). La réorientation professionnelle en début de carrière (No. 2015-71) (p. 72). Paris : Association pour l'emploi des cadres (APEC). Consulté à l'adresse https://cadres.apec.fr/Emploi/Marche-Emploi/Les-Etudes-Apec/Les-etudes-Apec-par-annee/Etudes-Apec-2015/la-reorientation-professionnelle-en-debut-de-carriere/reorientation-professionnelle-en-debut-de-carriere
    Résumé : Pourquoi et comment des jeunes diplômés en viennent-ils à changer complètement d’orientation dans les premières années de leur carrière professionnelle ? Un constat négatif à l’origine de la réorientation. 14 % des jeunes diplômés de niveau Bac +5 ou plus déclarent avoir vécu un changement significatif d’orientation professionnelle dans les 2 années ayant suivi l’obtention de leur diplôme. La réorientation a quasiment toujours pour point de départ une expérience malheureuse et/ou une difficulté à se sentir en accord avec sa situation professionnelle. Elle est aussi – contrairement à l’orientation initiale, marquée par le poids des influences familiales – l’occasion d’être acteur de son propre destin et d’exercer un véritable choix personnel. Elle peut enfin être une option imposée par un manque de débouchés et une recherche d’emploi infructueuse. Un parcours long et évolutif. La réorientation est un processus qui peut s’étaler sur plusieurs années, pendant lesquelles le jeune diplômé doit faire face à de nombreux problèmes : manque d’information sur les démarches à entreprendre, difficulté à trouver une formation puis à lui faire une place dans son emploi du temps, anxiété et crainte de l’échec, difficultés matérielles…Pour y faire face, les jeunes font plutôt appel à leur entourage amical et s’efforcent de combler leurs lacunes grâce aux informations qu’ils peuvent trouver sur Internet. Ils ont aussi recours à Pôle Emploi et à l’Apec, mais plus dans une optique de recherche d’emploi que de réorientation. Etre acteur de son avenir professionnel. Quel que soit leur parcours et malgré les difficultés rencontrées, les jeunes diplômés réorientés vivent la réorientation avec beaucoup d’espoir et de confiance en l’avenir. L’espoir d’un lendemain meilleur est souvent l’élément qui a permis de s’accrocher lors des périodes difficiles et des remises en question. Pour certains, la démarche de réorientation comporte également une dimension de revanche, sociale pour ceux qui n’ont pas réussi à trouver un emploi dans leur domaine, et familiale pour ceux qui se sont sentis écrasés par leurs parents.

  • Beaud Stéphane & Truong Fabien (2015). Tous dans le « supérieur » ?. Regards Croisés Sur L'économie, vol. 16, n° 1, p. 10-26.
    Résumé : L’enseignement supérieur comme lieu de vérité sociale de la politique de poursuite d’études 80 % au Bac et après ?… : un livre remis en perspective La revisite de l’enquête : quinze ans plus tard, en Seine Saint-Denis

  • Béjean Sophie & Monthubert Bertrand (2015). Pour une société apprenante - Propositions pour une stratégie nationale de l'enseignement supérieur (p. 250). Paris : Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Consulté à l'adresse http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid30540/strategie-nationale-de-l-enseignement-superieur-stranes.html
    Résumé : Ce rapport est issu d'un large processus de concertation auprès des acteurs et parties prenantes de l'enseignement supérieur et des chercheurs et observateurs rencontrés. Un rapport d'étape destiné à présenter une première vision de la stratégie nationale de l'enseignement supérieur a été remis le 9 juillet 2014. Suite à ce rapport, un travail de concertation a eu qui a permis d'aboutir à un rapport définitif proposant 5 axes tratégiques, 3 leviers et 40 propositions.
  • Berthaud Julien (2015). Le poids et la place de l'intégration sociale étudiante parmi les déterminants de la réussite en Licence : conceptualisation et opérationnalisation d'un projet de recherche. In  . Présenté à 27ème colloque de l'ADMEE Europe, Liège : ADMEE.

  • Bodin Romuald & Orange Sophie (2015). Le réformisme conservateur. Regards Croisés Sur L'économie, vol. 16, n° 1, p. 218-232.
    Résumé : La conviction d’une mauvaise orientation des bacheliers dans le supérieur a conduit à ce que l’actuel gouvernement mette en place des quotas de bacheliers technologiques en IUT et de bacheliers professionnels en STS, ainsi qu’au retour de la question de la sélection à l’entrée de l’université. Or, cette volonté d’imposer plus de cohérence dans les parcours ne fait en réalité que prolonger et instituer une segmentation des orientations post-bac déjà bien à l’œuvre dans les pratiques effectives des élèves. Vouloir réduire au maximum, sinon faire disparaître, des choix d’orientation certes atypiques mais très minoritaires, c’est dès lors exclure d’emblée et sans appel toute velléité de reprise en main de son parcours. C’est aussi et à nouveau éviter la question de la reproduction des inégalités sociales par le système d’enseignement. L’apparente cohérence de ce réformisme conservateur tient en grande partie à sa capacité à imposer dans le débat public une lecture gestionnaire et dé-historicisée des parcours étudiants

  • Body Kady Marie-Danielle, Bonnal Liliane & Favard Pascal (2015). Travail salarié étudiant et réussite académique : le cas des étudiants de première année de Licence. Consulté à l'adresse http://data.leo-univ-orleans.fr/media/seminars/254/bodybonnalfavard-articleseminaireleo2015.pdf
    Résumé : Très peu d’études françaises se sont intéressées à l’impact du travail salarié des étudiants sur leur réussite universitaire et à notre connaissance aucun sur les étudiants inscrits en première année. Dans cet article, nous essayons de mesurer cet impact. Les ré- sultats obtenus pour la première année de licence montrent que l’emploi salarié va de pair avec une plus forte probabilité d’abandonner les études en cours d’année et une plus faible probabilité de valider l’année. Ce dernier résultat est identique à celui obtenu pour les années d’études universitaires supérieures. Ces effets sont d’autant plus forts que l’intensité de l’emploi occupé est forte. Ces résultats ont été affinés en fonction des différentes caractéristiques de l’étudiant ce qui nous permet de tempérer le résultat général

  • Bréhier Émeric (2015). Rapport d'information déposé par la Commission des affaires culturelles et de l'éducation en conclusion des travaux de la mission sur les liens entre le lycée et l'enseignement supérieur (No. 2951) (p. 163). Paris : Assemblée nationale. Consulté à l'adresse http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/rap-info/i2951.pdf

  • Carroll David (2015). Graduate Course Experience 2014. A report on the course experience perceptions of recent graduates (p. 28). Melbourne : Graduate Careers Australia (GCA). Consulté à l'adresse http://www.graduatecareers.com.au/Research/ResearchReports/GraduateCourseExperience
    Résumé : Welcome to Graduate Course Experience 2014, the 22nd edition of the annual report into the course experience perceptions of graduates who completed the requirements for a coursework degree from an Australian higher education institution in 2013 and subsequently responded to the 2014 Course Experience Questionnaire (CEQ). In the CEQ, which is administered approximately four months after course completion, respondents are asked to rate the extent to which they agree or disagree with 13 core items constituting two summated rating scales and a single-item overall satisfaction indicator, along with a subset of 36 optional items constituting eight scales, the latter varying based on institutional preference. The facets of the student experience measured by the CEQ are summarised in Table 1. The labels defined in Table 1 are used as abbreviations throughout this report. Although not strictly a scale, the OSI is referred to as such to simplify reporting. Though the CEQ has been administered annually since 1992, two substantial changes to the conduct of the survey in 2010 resulted in a break in the CEQ time series. First, CEQ responses collected by telephone interview were included in the analysis sample for the first time in 2010. In earlier years, only those responses collected online or by paper questionnaire were included. Second, all five points on the Likert-type response format were labelled for the first time in 2010. In earlier years, only the two endpoints were labelled. Both of these changes led to inflated scores relative to previous surveys. Due to this break in the CEQ time series, comparing CEQ results pre and post 2010 is strongly discouraged. This report presents trends in CEQ results since 2010 in the final section. Like the other reports of the 2014 Australian Graduate Survey (AGS), only essential content has been included in order to provide a more accessible report that can be comprehended at a glance. A range of supplementary tables and figures that present CEQ results in much more detail are available from www.graduatecareers. com.au/Research/ResearchReports/ GraduateCourseExperience. These are denoted by letters instead of numbers throughout this report.
    Mots-clés : portraits.

  • Charles Nicolas (2015). Enseignement supérieur et justice sociale. Sociologie des expériences étudiantes en Europe. Paris : La documentation française.
    Résumé : La plupart des systèmes d'enseignement supérieur sélectionnent les étudiants, hiérarchisent les formations, arbitrent le financement des études entre le coût pour les  individus et celui pour la collectivité. Mais tous ne proposent pas les mêmes choix. Certains, favorisent les reprises d'études des salariés, d'autres moins ; certains aiment les concours, d'autres préfèrent les dossiers et les entretiens... Cette thèse s'est fixé comme objectif d'analyser la signification sociale que peut prendre la justice dans le cadre des études supérieures et de l’expérience des étudiants. En empruntant aussi bien à la sociologie de l’expérience qu’aux théories de l’action publique et qu’à la philosophie appliquée de la justice, il s’agit de dépasser une vision normative de la définition de ce qui est (in)juste, bien souvent limitée au seul examen des inégalités d’accès aux études selon l’origine sociale. En complément des travaux portant sur les inégalités dans l’enseignement supérieur, ce travail cherche à identifier les conceptions de justice – largement implicites – qui fondent la légitimité de ces inégalités, ainsi que les mécanismes sociaux qui contribuent à mettre en acte cette recherche de justice sur quatre dimensions cruciales pour les étudiants : le financement des études, les mécanismes de sélection et d’admission, l’accès à l’emploi et, enfin, les modalités de formation. Une comparaison est proposée avec  trois pays aux systèmes d’enseignement supérieur massifiés mais présentant des histoires et des structures universitaires variables : l’Angleterre, la Suède et la France.

  • Glaymann Dominique (2015). ‪Quels effets de l’inflation des stages dans l’enseignement supérieur ?‪. Formation Emploi, vol. 129, n° 1, p. 5-22.
    Résumé : La multiplication des stages au sein des cursus de formation est généralement présentée comme la panacée face aux difficultés d’insertion professionnelle des jeunes diplômés du supérieur. Cet article révèle une grande diversité dans l’organisation des stages ainsi que des écarts entre leurs effets recherchés et leurs effets obtenus. Il explique la nécessité d’une évaluation de ce dispositif et souligne l’importance des conditions d’organisation et de suivi des stages sur leur qualité. Il convie enfin à une réflexion argumentée sur les objectifs que l’on peut raisonnablement fixer aux stages, en alertant sur les dangers de leur inflation actuelle.

  • Guillon Stéphane (2015). La coopération étudiante en cours d’études : Tutorat et entraide, facteurs de réussite ? In  . Présenté à Biennale Internationale de l’Education, de la Formation et des Pratiques professionnelles, Paris : CNAM.
    Résumé : Dispositifs pédagogiques échappant en partie à la relation enseignant-apprenant, le tutorat et l’entraide étudiante participent de l’expérience étudiante et peuvent être questionnés en tant qu’ils produisent des effets sur le processus de réussite universitaire. La coopération étudiante peut ainsi prendre la forme d’un dispositif institutionnalisé ou découler d’un rapprochement interpersonnel plus informel. Notre démarche questionne l’Université à la fois comme lieu de transmission, d’acquisition et d’évaluation mais également comme champ de socialisation par les pairs. Nous exploiterons 839 questionnaires retournés par des étudiants ayant été inscrits à l’Université de Strasbourg en 2005-2006 et réinterrogés sept années plus tard en mettant au jour la place et l’impact des facteurs de coopération étudiante au regard de l’ensemble des dispositifs pédagogiques proposés


  • Loizon Anaïs & Mayen Patrick (2015). Le cours magistral en amphithéâtre : une situation d’enseignement perturbée par les instruments. Distances Et Médiations Des Savoirs, n° 9, p. . Doi : 10.4000/dms.1004
    Résumé : Cet article s’intéresse au cours magistral en tant que situation d’activité instrumentée. Il entend montrer que l’introduction d’instruments, notamment technologiques, au sein de cette situation, influence l’activité des enseignants et des étudiants à plusieurs titres. Dans ce but, il utilise le cadre conceptuel et méthodologique de la didactique professionnelle et l’approche instrumentale développée par Rabardel (1995) pour analyser une série d’observations de l’activité de conduite de cours magistral en amphithéâtre et plusieurs entretiens de groupe menés avec des étudiants à propos de leurs activités d’apprentissage en cours magistral., This article considers the lecture as an instrumented activity situation. It intends to show that the introduction of instruments, in this situation, especially technological ones, impacts the work of teachers and students in many ways. For this purpose, it uses the vocational didactics framework, and the instrumental approach developed by Rabardel (1995), to analyze a series of lecture observations and several group interviews conducted with students about their learning activities.

  • MENESR (2015). Etat de l'enseignement supérieur et de la recherche en France (No. 8) (p. 119). Paris : Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Consulté à l'adresse http://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/8/l-etat-de-l-enseignement-superieur-et-de-la-recherche-en-france-8.php

  • MENESR (2015). Plan national de vie étudiante (p. 44). Paris : Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Consulté à l'adresse http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid93837/p.n.v.e.-35-mesures-pour-ameliorer-le-quotidien-des-etudiants-et-favoriser-leur-reussite.html
    Résumé : Consacré pour la première fois à la vie de l'étudiant définie dans sa globalité, le Plan national de vie étudiante est issu d'une large concertation, conduite entre le 20 mai et le 26 juin 2015. Les 35 mesures du Plan national de vie étudiante apportent des réponses utiles, efficaces, et attendues par les étudiants pour améliorer leur quotidien, favoriser leur réussite, et accompagner leur prise d'autonomie. Objectifs visés : simplifier les démarches des étudiants renforcer l'accès aux droits améliorer les conditions de vie et d'études valoriser leur engagement dynamiser la vie de campus.

  • Morlaix Sophie & Lambert-Le Mener Marielle (2015). La motivation des étudiants à l’entrée à l’université : quels effets directs ou indirects sur la réussite ? Recherches En Education, vol. 22, p. 152-167.
    Résumé : L’enjeu de cet article réside dans la mesure du rôle des capacités motivationnelles des étudiants sur la réussite universitaire, en adoptant une démarche quantitative et intégrative. À cette fin, les données récoltées sur des étudiants en première année de licence de trois filières permettent de contrôler un ensemble de facteurs relatifs aux caractéristiques sociodémographiques et scolaires des étudiants. Mesurée dans le cadre de la théorie de l’autodétermination, il ressort des analyses que la motivation intrinsèque exerce une influence positive tandis que l’amotivation se traduit par de moins bonnes performances. Par ailleurs, la motivation est un atout pour les bons étudiants, mais ne joue qu’un rôle plus modéré pour les étudiants moyens et même nul pour les plus faibles. Enfin, la motivation apparaît comme une variable médiatrice qui exprime les effets indirects de l’origine sociale et du passé scolaire sur la réussite
    Mots-clés : enseignement supérieur, motivation, reussite.

  • NSSE (2015). Engagement Insights: Survey Findings on the Quality of Undergraduate Education (p. 16). Bloogminton, IN : Indiana University Center for Postsecondary Research. Consulté à l'adresse http://nsse.indiana.edu/html/annual_results.cfm
    Résumé : Findings from the National Survey of Student Engagement (NSSE) show that substantial shares of students were insufficiently challenged by their courses. Only 54% of first-year and 61% of senior students were highly challenged to do their best work. Older undergraduates, in particular those taking all of their courses online, were more likely to experience high levels of course challenge. Institutional selectivity was unrelated to the extent of course challenge for first-year students and had a modest negative relationship for seniors, suggesting that selectivity neither assures nor is a prerequisite for this important aspect of educational quality. These results bear on the importance of designing course assignments that prompt students to put forth their best effort.
  • Paivandi Saeed (2015). Apprendre à l'université. Bruxelles : De Boeck.


  • Papi Cathia & Glikman Viviane (2015). Les étudiants entre cours magistraux et usage des TIC. Distances Et Médiations Des Savoirs. Distance And Mediation Of Knowledge, vol. 3, n° 9, p. . Doi : 10.4000/dms.1012
    Résumé : Cet article s’interroge sur les opinions des étudiants face aux cours magistraux et aux autres modes de formation universitaire en regard de leurs attitudes vis-à-vis du numérique. Il est fondé sur une enquête réalisée entre 2012 et 2014, auprès de 1 640 primo-entrants à l’université de Picardie Jules Verne, où ils suivent des cours magistraux et des travaux dirigés en présence dans différentes filières tout en préparant le certificat informatique et Internet (C2i) en formation hybride.Après avoir présenté la manière dont les enquêtés recourent au numérique dans leur vie quotidienne et dans leurs études, il s’intéresse aux préférences déclarées entre formations sur site, hybride et en ligne, et développe leurs points de vue sur ces différents modes d’enseignement. Il traite ensuite de leurs réactions face à l’usage de ressources numériques ou audiovisuelles dans les cours en présence et des facteurs (genre, scolarité antérieure) qui influent sur les rapports qu’ils entretiennent avec le recours au numérique pour les apprentissages. Il conclut enfin sur le fait que la plupart des répondants apprécient l’emploi des technologies non seulement pendant les cours comme moyen de les dynamiser, mais aussi en ligne, où elles rendent les contenus accessibles à tout moment. Ils continuent néanmoins d’exprimer un fort attachement au cours magistral, ainsi qu’aux travaux dirigés qui leur permettent d’interagir directement avec les professeurs et les autres étudiants.
    Mots-clés : cours magistral, enseignement universitaire, formation en ligne, formation hybride, points de vue des étudiants., usages des technologies éducatives.

  • Paquelin Didier (2015). Attentes et pratiques d’apprentissage des étudiants dans l’enseignement supérieur français (Rapport de recherches). Bordeaux : Laboratoire MICA - Université Bordeaux Montaigne. Consulté à l'adresse [à paraître]


  • Paquiot-Papet Jacqueline (2015). La motivation aux études et les dispositifs de formation : une comparaison dispositif alternance et dispositif classique. L'orientation Scolaire Et Professionnelle, n° 44/1, p. . Doi : 10.4000/osp.4541
    Résumé : La motivation aux études est interrogée sur deux dispositifs de formation (dispositif alternance versus dispositif classique). Les résultats issus d’une étude longitudinale de terrain sont discutés à la lumière des spécificités pédagogiques de chaque situation de formation. Une population de 684 apprenants, effectuant un DUT  techniques de commercialisation (bac + 2) est questionnée. Les résultats montrent que, si le profil des apprenants (étudiants / apprentis) est semblable en début de formation sur les grandes modalités de la motivation, les apprentis au cours des deux années de formation évoluent sur les sous-modalités de la MI, ME et Amot différemment des étudiants.
    Mots-clés : dispositif de formation universitaire, Motivation, spécificités pédagogiques.
  • Le Plan Réussite en Licence : Quelles actions, quels effets, quelles perspectives ? (2015). Le Plan Réussite en Licence : Quelles actions, quels effets, quelles perspectives ? (C. Perret, Éd.). Dijon : Editions Universitaires de Dijon.

  • Thibert Rémi (2015). Voie professionnelle, alternance, apprentissage : quelles articulations ? (No. 99) (p. 28). Lyon : ENS de Lyon. Consulté à l'adresse http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA-Veille/99-fevrier-2015.pdf

  • Todorovski Blazhe, Nordal Erin & Isoski Tijana (2015). Overview on Student-centred Learning in Higher Education in Europe. Research Study (p. 47). Bruxelles : European Students' Union. Consulté à l'adresse http://pascl.eu/publications/


  • Viaud Marie-Laure (2015). Les innovateurs silencieux: histoire des pratiques d'enseignement à l'université, des années 1950 à 2010. Grenoble : Presses universitaires de Grenoble.
    Résumé : "En 1955 en France, 150 000 étudiants fréquentaient l'université. En 2015, ils sont 1 370 000. Face à un public toujours plus nombreux et dont le comportement et le rapport au savoir apparaissent peu conformes à la tradition universitaire, les enseignants-chercheurs se sont parfois sentis démunis. Comment le corps enseignant a-t-il innové face à cette inflation d'étudiants, aux profils toujours plus diversifiés ? Quelles stratégies d'enseignement novatrices ont été mises en place pour continuer à assumer la mission de l'université ? À travers cet ouvrage, Marie-Laure Viaud analyse plus de 50 années d'évolution des pratiques d'enseignement, en se focalisant sur les principales innovations en matière de pédagogie."

  • L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en France (2015). L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en France (E. Weisenburger, Éd.). Paris : Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
    Résumé : 49 thèmes sont abordés dans cette 8e édition. Chaque fiche est présentée au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, et présente les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet. Ces données sont issues des services statistiques du M.E.N.E.S.R. mais également d'autres organismes tels que l'INSEE, le Céreq, l'O.V.E. ou l'O.S.T. du HCERES.

2014


  • Bertrand Claude (2014). Soutenir la transformation pédagogique dans l'enseignement supérieur (p. 38). Paris : Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Consulté à l'adresse http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid82478/soutenir-la-transformation-pedagogique-dans-l-enseignement-superieur.html
    Résumé : À partir du constat que notre système d’enseignement supérieur utilise encore trop souvent des modèles peu adaptés non seulement aux nouveaux enjeux de formation, mais aussi à la nature de la population étudiante, il apparaît nécessaire de favoriser de nouvelles formes d’apprentissage et de nouveaux modes d’enseignement. Cette nécessaire transformation pédagogique constitue l’une des clefs de l’évolution de l’enseignement supérieur notamment au regard des objectifs de réussite des étudiants. Les analyses et propositions contenues dans ce rapport ont été élaborées à partir des entretiens menés auprès de différents acteurs, en s’appuyant sur une revue de littérature, notamment certains rapports antérieurs, et un benchmarking international. Ce rapport assorti de propositions de pistes d'actions, premier jalon de la réflexion que souhaite mener le ministère sur le sujet, n’engage que son auteur.

  • Bigot Régis & Croutte Patricia (2014). La diffusion des technologies de l'information et de la communication dans la société française (No. R317) (p. 273). Paris : Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (CREDOC). Consulté à l'adresse http://www.credoc.fr/publications/abstract.php?ref=R317
    Résumé : Rapport annuel réalisé à la demande du Conseil général de l'économie, de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGE) et de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP)

  • Dahlstrom Eden & Bichsel Jacqueline (2014). ECAR Study of Students and Information Technology, 2014 (p. 50). Louisville, CO : Educause Center for Applied Research (ECAR). Consulté à l'adresse http://www.educause.edu/library/resources/2014-student-and-faculty-technology-research-studies
    Résumé : In 2014, ECAR also collaborated with 213 institutions to collect responses from 75,306 undergraduate students about their technology experiences. Key Findings Selected findings are below. See the report for a comprehensive list. Technology is embedded into students’ lives, and students are generally inclined to use and to have favorable attitudes toward technology. However, technology has only a moderate influence on students’ active involvement in particular courses or as a connector with other students and faculty. Students’ academic use of technology is widespread but not deep. They are particularly interested in expanding the use of a few specific technologies. Many students use mobile devices for academic purposes. Their in-class use is more likely when instructors encourage such use; however, both faculty and students are concerned about their potential for distraction. More students than ever have experienced a digital learning environment. The majority say they learn best with a blend of online and face-to-face work. Most students support institutional use of their data to advise them on academic progress in courses and programs. Many of the analytic functions students seek already exist in contemporary LMSs.

  • Dahlstrom Eden & Brooks Christopher D. (2014). ECAR Study of Faculty and Information Technology, 2014 (p. 58). Louisville, CO : Educause Center for Applied Research (ECAR). Consulté à l'adresse http://www.educause.edu/library/resources/study-faculty-and-information-technology-2014
    Résumé : ECAR collaborated with 151 institutions to collect responses from 17,451 faculty respondents across 13 countries about their technology experiences. Key Findings Selected findings are below. See the report for a comprehensive list. Faculty recognize that online learning opportunities can promote access to higher education but are more reserved in their expectations for online courses to improve outcomes. Faculty interest in early-alert systems and intervention notifications is strong. The majority of faculty are using basic features and functions of LMSs but recognize that these systems have much more potential to enhance teaching and learning. Faculty think they could be more effective instructors if they were better skilled at integrating various kinds of technology into their courses. Faculty recognize that mobile devices have the potential to enhance learning.

  • Daverne Carole & Dutercq Yves (2014). Des bons élèves aux bons étudiants. Agora Débats/Jeunesses, vol. 67, n° 2, p. 7-20.
    Résumé : En enquêtant sur les étudiants des classes préparatoires et les lycéens qui s’y destinent, cet article permet de dégager chez ces bons élèves des caractéristiques renvoyant à une manière de concevoir leurs études qui les différencie des étudiants de l’université de masse. Ils se distinguent en effet par la rationalisation de leurs efforts, quelques renoncements aux plaisirs de leur âge et un soutien de leurs parents, souvent dotés d’un bon capital culturel et économique, ce qui leur a permis de les aider à faire les justes choix d’orientation. Ces caractéristiques s’ajoutent à des conditions d’études favorables leur permettant d’envisager avec confiance leur avenir social et professionnel
    Mots-clés : classe preparatoire, enseignement supérieur, maniere d'étudier.
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  • David Sylvie & Melnik-Olive Ekaterina (2014). Le décrochage à l’université, un processus d’ajustement progressif ? Formation Emploi. Revue Française De Sciences Sociales, n° 128, p. 81-100. Doi : 10.4000/formationemploi.4321
    Résumé : Cet article vise à mieux comprendre ce que l’on nomme « décrochage » à l’université, au travers d’éléments qualitatifs. Sont ici mobilisés les résultats d’une étude exploratoire menée à l’université de Provence, en 2009-2011, auprès des étudiants néo-bacheliers inscrits en licence en Arts, Lettres, Langues, Sciences Humaines. L’enquête par entretiens a permis un suivi d’une trentaine de néo-bacheliers. Le « décrochage » est ici considéré comme un processus réversible et parfois constructif. Les préconisations formulées portent notamment sur la redéfinition de la mission d’accueil à l’université.
    Mots-clés : abandon des études, cheminement universitaire, étudiant, expérimentation sociale, Université.

  • Duguet Amélie (2014). Les pratiques pédagogiques en première année universitaire. Université de Bourgogne, Dijon.
    Résumé : En France, les travaux portant sur la pédagogie universitaire et se focalisant plus particulièrement sur les pratiques pédagogiques des enseignants sont peu nombreux. Aussi ce travail se propose-t-il d’approfondir ce concept sous deux aspects différents. Le premier axe s’articule autour de la description des pratiques mises en œuvre par les enseignants lors des cours magistraux en première année universitaire. A l’appui de l’observation in situ des pratiques de 49 enseignants issus des filières droit, AES, sociologie, psychologie et LLCE anglais, il est montré que celles-ci reposent en grande majorité sur les méthodes « traditionnelles » telles que définies par Bru (2006). Néanmoins, les résultats permettent également de mettre en lumière une certaine variété des pratiques pédagogiques. Le second axe de cette recherche a trait à la mise au jour des implications de ces pratiques sur la scolarité des étudiants en termes de motivation, de manières d’étudier, mais également de réussite aux examens. Pour cela, ont été interrogés par questionnaires 734 étudiants de première année issus de ces mêmes filières. Il est d’abord montré que les « pratiques déclarées » par les étudiants, autrement dit l’opinion qu’ils portent à l’égard des pratiques des enseignants, influent particulièrement sur leur motivation, tandis que l’effet sur les manières d’étudier est toutes choses égales par ailleurs non significatif. En comparaison à d’autres variables, telles celles liées au passé scolaire de l’individu, elles exercent de surcroît un impact modéré sur la note moyenne obtenue aux examens du premier et second semestre, ainsi que sur la probabilité de valider l’année. La motivation apparaît néanmoins comme une variable médiatrice de l’effet des pratiques « déclarées » sur les manières d’étudier et la réussite. Parallèlement à ces analyses, est examiné l’effet des pratiques « observées », autrement dit effectivement mises en œuvre par les enseignants, sur la scolarité des étudiants. Celles-ci jouent un rôle direct significatif dans l’explication des manières d’étudier et de la réussite des étudiants, tandis qu’aucun effet significatif sur la motivation n’est mis au jour.
    Mots-clés : enseignement superieur, etudes, motivation, pratiques pedagogiques, reussite.

  • Endrizzi Laure (2014). La qualité de l'enseignement : un engagement des établissements, avec les étudiants ? (No. 93) (p. 44). Lyon : ENS de Lyon. Consulté à l'adresse http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA/detailsDossier.php?parent=accueil&dossier=93&lang=fr
    Résumé : Le fait que l’évaluation de l’enseignement soit considérée comme constitutive de la qualité d’un établissement est assez récent en Europe : sa propagation est clairement un corollaire des travaux d’harmonisation menés dans le cadre du Processus de Bologne, même si certaines initiatives sont antérieures, alors qu’en Amérique du Nord, ces pratiques évaluatives se sont développées dès les années 1960, d’abord chez les étudiants, puis chez les enseignants, avant d’être institutionnalisées. Pour garantir la qualité de leur enseignement, les établissements d’enseignement supérieur sont amenés à chercher des équilibres à trois niveaux interdépendants (l'institution, les formations et les acteurs, enseignants et étudiants), et à composer avec leurs contraintes externes et leurs potentiels internes pour à la fois développer une culture de l’auto-évaluation, maintenir une offre de formation de qualité et soutenir l’enseignement et l’apprentissage. Définir la qualité de l’enseignement s’avère cependant une opération complexe, marquée de tensions à la fois idéologiques et méthodologiques qui ne permettent pas de dégager une unanimité, contrairement à l’activité de recherche qui dispose d’indicateurs critiquables mais admis par la communauté scientifique. 30 ans de recherches américaines sur l’évaluation des enseignements (par les étudiants, par les pairs, ou en auto-évaluation), n’ont pas suffi pour résorber ces tensions, mais elles ont produit des analyses d’une grande richesse pour appréhender concrètement les conditions, nécessairement situées, les plus propices à la mise en oeuvre d’une évaluation « efficace », qui contribue à une amélioration des enseignements (et à la réussite étudiante). Alors que certains modèles plaident pour une combinaison d’éléments contextuels propres à l’établissement, de critères relatifs au processus d’enseignement et d’apprentissage et d’autres en lien avec les résultats de ce processus (insertion professionnelle,…), tous les analystes s’accordent sur le fait que ce sont les variables relatives au processus qui prédisent le mieux la qualité des apprentissages. Autrement dit, c’est au plus près des pratiques d’enseignement et d’apprentissage, au coeur même des relations entre enseignant(s) et étudiants que se fait la différence ; mais ces variables sont aussi les moins bien documentées, les plus controversées et celles qui sont les moins utilisées dans les systèmes d’évaluation. Dans cette revue de littérature, centrée sur l’Amérique du Nord et l’Europe, nous proposons d’examiner les multiples tensions qui traversent le champ de l’évaluation de l’enseignement et de discuter les conditions propices à son institutionnalisation, dans la perspective d’identifier des pistes d’action. La première partie interroge les modalités évaluatives susceptibles de favoriser une gouvernance réflexive au sein des établissements d’enseignement supérieur : elle rappelle le contexte d’émergence de l’assurance qualité en Europe, évoque les logiques de prestige des classements internationaux et examine les approches multidimensionnelles de l’auto-évaluation. La deuxième partie, consacrée à la situation française, s’intéresse aux réformes qui ont encouragé la responsabilisation progressive des établissements, depuis les jalons posés par la politique de contractualisation, la mise en place d’une évaluation intégrée avec l’AERES et la législation statuant sur l’évaluation des enseignements. La troisième et dernière partie, focalisée sur l’évaluation des enseignements par les étudiants (EEE), discute ce qui rapproche ou au contraire oppose l’évaluation des enseignements, celle des formations et celle des enseignants, en plaidant pour une évolution vers une mise en oeuvre moins stéréotypée et plus stratégique de l’EEE.

  • High Level Group on the Modernisation of Higher Education (2014). Report to the European Commission on New Modes of Learning and Teaching in Higher Education (p. 37). Luxembourg : Office des publications de l'Union européenne. Consulté à l'adresse http://ec.europa.eu/education/library/reports/modernisation-universities_en.pdf
  • Jobard Guillaume (2014). L’éloignement de deux disciplines voisines. Étude comparative des usages sociaux de la discipline auprès d'étudiants de première année de licence d'histoire et de sociologie (Mémoire de Master 2). Université de Limoges, Limoges.
    Note Note
    <p>primé par l'OVE en 2015</p>

  • OVE (2014). Repères, édition 2014 (p. 24). Paris : Observatoire de la vie étudiante. Consulté à l'adresse http://www.ove-national.education.fr/medias/_EXE-Brochure_Reperes_OVE_2014.pdf

  • Pasquali Paul (2014). Passer les frontières sociales: comment les filières d'élite entrouvrent leurs portes. Paris : Fayard.
    Résumé : Cible principale des débats sur les vices et vertus de l’élitisme à la française, les grandes écoles font aujourd’hui l’objet de multiples mesures pour élargir leur vivier de recrutement. L’instauration de la « discrimination positive » à Sciences Po Paris, puis l’obligation faite aux grandes écoles d’accueillir au moins 30 % de boursiers ont provoqué de vives polémiques. Mais ce tumulte médiatique laisse dans l’ombre les principaux intéressés, les étudiants bénéficiaires des politiques d’ouverture sociale. Ils ont leur mot à dire. Souvent issus des milieux populaires et, pour beaucoup, de familles immigrées, qui sont ces jeunes ? En franchissant les frontières sociales, à quelles épreuves sont-ils confrontés au quotidien ? Grâce à une enquête ethnographique au long cours sur une classe préparatoire réservée à des bacheliers ZEP, dans un lycée prestigieux de province, ce « polar sociologique » montre comment ces étudiants sont sélectionnés, formés et transformés au fil de leur parcours, jusqu’à leur arrivée dans le monde du travail. À travers leurs espoirs et leurs craintes, leurs découvertes et leurs déconvenues, leurs succès et leurs échecs, ces étudiants s’affrontent à un problème qui nous concerne tous : que signifie concrètement changer de milieu social et tout faire pour « réussir » ? Paul Pasquali est sociologue, chargé de recherche au CNRS (CURAPP-ESS, Amiens). Ses travaux portent principalement sur la mobilité sociale, l’éducation et l’histoire des sciences humaines.
  • Pinto Vanessa (2014). À l’école du salariat. Les étudiants et leurs « petits boulots ». Paris : PUF.

  • Reverdy Catherine (2014). De l’université à la vie active. Dossier De Veille De L'ifé, n° 91, p. 32.

2013


  • Bodin Romuald & Orange Sophie (2013). La barrière ne fera pas le niveau. Actes De La Recherche En Sciences Sociales, vol. 199, n° 4, p. 102-117.
    Résumé : Les cartographies de l’enseignement supérieur sont généralement fondées sur une série d’oppositions duales, séparant cycle court et cycle long, filières académiques et filières professionnalisantes, ou encore secteur « sélectif » et secteur « non sélectif ». Or, cette partition est non seulement erronée, mais elle est au principe d’affirmations sur l’état actuel de l’enseignement supérieur qui le sont tout autant. Parmi ces dernières, la question de la sélection à l’entrée à l’université resurgit chroniquement. C’est en vue d’apporter notre contribution à ce débat que nous proposons ici de revenir sur la fausse dichotomie de l’enseignement supérieur entre filières sélectives et filières ouvertes, et de remettre en question quelques fausses associations comme sélectif = élitiste, sélectif = électif, ou encore abandon = échec.
  • Darmon Muriel (2013). Classes préparatoires. La fabrique d’une jeunesse dominante. Paris : La Découverte.
    Résumé : Muriel Darmon (2013), Classes préparatoires. La fabrique d’une jeunesse dominante, Paris, La Découverte, « SH, Laboratoire des Sciences Sociales », 280 p.

  • Endrizzi Laure (2013). Génération dite Y : quand la recherche contredit le discours commun. In  Actes du congrès Actualité de la rercherche en éducation et formation (AREF 2013), 27-30 août. Montpellier.
    Résumé : Dès la fin des années 1990, plusieurs auteurs, nord-Américains essentiellement, ont défendu l'idée de l'existence d'une nouvelle génération qui penserait et agirait différemment des générations antérieures du fait d'une exposition précoce aux technologies de l'information et de la communication (Tapscott 1999 ; Howe & Strauss 2000). Cette thèse, largement popularisée par la distinction entre digital natives et digital immigrants formulée initialement par M. Prensky (2001), irrigue depuis une décennie nos représentations. Après une brève généalogie de ces réflexions générationnelles, cet article s'appuiera sur la littérature scientifique européenne et nord-américaine récente pour dépasser la vision stéréotypique et/ou idéal-typique à l'oeuvre (notamment Jones & Chao, 2011 ; Pedró, 2012) à l'aide des questions suivantes : les jeunes issus de cette génération Y sont-ils naturellement techno-compétents et adeptes du jeu et des échanges en ligne ? Sont-ils dotés de caractéristiques biologiques uniques et de facultés cognitives nouvelles ? Sont-ils de ce fait porteurs d'attentes nouvelles vis-à-vis de l'enseignement supérieur notamment ? Les recherches empiriques examinées permettront d'établir un portrait complexe, contrastant avec les caractéristiques homogènes et uniques habituellement mises en avant. Plus concrètement, les représentations des enseignants et des étudiants vis-à-vis du numérique dans l'enseignement seront confrontées et les pratiques des uns et des autres comparées. L'analyse permettra de mettre au jour de nouvelles lignes de fracture liées à l'amplitude des usages et aux décalages entre représentations et pratiques. L'article discutera pour finir les implications de ces résultats à la fois pour les établissements d'enseignement supérieur et pour les différents acteurs prescripteurs en matière de formation.

  • Endrizzi Laure (2013). Les lycées, à la croisée de tous les parcours (No. 88) (p. 20). Lyon : ENS de Lyon. Consulté à l'adresse http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA/detailsDossier.php?parent=accueil&dossier=88&lang=fr
    Résumé : Après une scolarité obligatoire dominée par la nécessité de fournir un socle commun de connaissances et de compétences à une majorité d’élèves, avant une scolarité supérieure marquée par des impératifs d'insertion professionnelle, le lycée pourrait sembler le fruit de faibles enjeux ; mais de nombreuses réformes, récentes ou en cours, en Europe et ailleurs, nous autorisent à en douter. Posséder un diplôme de fin d’études secondaires est désormais considéré comme une norme : l’OCDE, dans sa dernière édition des Regards sur l’éducation (2013), estime ainsi que ce sont 83 % des jeunes d’aujourd’hui qui devraient en moyenne terminer avec succès le 2nd cycle de l’enseignement secondaire au cours de leur vie. Il s’agit pourtant de moins en moins d’une fin en soi : les parcours semblent aujourd’hui devoir s’inscrire plus urgemment dans un continuum menant du « secondaire supérieur » au premier cycle de l’enseignement supérieur, même si ce continuum reste par ailleurs peu outillé concrètement. Comment les systèmes éducatifs parviennent-ils à transformer leur enseignement secondaire supérieur pour soutenir cet allongement des études, voire pour favoriser l’accès à l’enseignement supérieur ? Quels sont les équilibres trouvés (ou pas) entre une formation générale humaniste et une formation utile pré-qualifiante ou qualifiante ? Dans quelle mesure l’offre d’éducation permet-elle un décloisonnement des différentes voies de formation pour rendre les orientations moins définitives? Les réponses apportées sont nécessairement diverses d’un pays à l’autre. Les filières générales du lycée français ont en effet peu à voir avec « la » filière générale du gymnase suisse, et le baccalauréat français est très éloigné du A-Level anglais qui n’exige qu’une seule épreuve écrite. Plus que d’autres niveaux, le secondaire supérieur joue comme un puissant révélateur du contrat qui lie l’école et la société, au moment même où les formations commencent à se spécialiser. Ce dossier se propose d’examiner ces variations à la lumière d’une analyse des offres de formation déployées dans le 2e cycle du secondaire dans la double perspective de préparer les élèves soit à entrer dans la vie active, soit à poursuivre des études supérieures. Pour appréhender les logiques propres à d’autres systèmes éducatifs et mieux comprendre les spécificités des lycées à la française, nous avons travaillé en deux temps : après une étude minutieuse des modes d’organisation du secondaire supérieur dans quelques pays choisis (Allemagne, Fédération Wallonie-Bruxelles en Belgique, Province du Québec au Canada, Espagne, Suède et Suisse), nous avons réalisé une synthèse qui traite d’abord des enjeux propres à cet entre-deux qu’est le secondaire supérieur et qui rend compte ensuite des mécanismes de différenciation et des diverses voies de formation empruntées par les élèves entre 14 et 19 ans globalement. Synthèse (20 pages) et monographies (36 pages) sont téléchargeables séparément.
    Mots-clés : comparaison internationale, enseignement secondaire, orientation.

  • ESU (2013). Quest for Quality for Students. Survey on Students' Perspectives. Volume II part 1 (p. 116). Bruxelles : European Students' Union. Consulté à l'adresse http://www.quest.esu-online.org/Quest+Publications
    Résumé : This publication is the first part of Volume II of the Quest for Quality for Students (QUEST) research run by the European Students' Union (ESU). It follows-up on the work that has already been done and published in Volume I, called Going Back to Basics that was published in December 2012.

  • Fogel Jean-François & Patino Bruno (2013). La condition numérique. Paris : Grasset.
    Résumé : « Internet n’évolue pas selon le plan secret de quelques producteurs de technologie qui fixent son devenir. Des millions de personnes se sont saisis d’un média pour le transformer en un espace social. Il s’agit de bloguer, skyper, tweeter, poster, naviguer, envoyer et relever des sms et des mails, googleiser et, par-dessus tout, de ne pas perdre la connexion. Une forme nouvelle de la condition humaine naît de cet accès permanent au réseau. Il n’y a plus de virtuel ou de réel. Tout est réel. L’expérience numérique est devenue une veille sans fin qui transforme tout. Les mass médias, les loisirs, le système de production, les rapports interpersonnels et même l’idée que nous nous faisons de la vie. »

  • Jellab Aziz (2013). Cohérences et tensions dans la socialisation universitaire des étudiants : les enseignements d'une recherche qualitative. L'homme Et La Société, vol. 187-188, n° 1, p. 227-250.


  • McCormick Alexander C., Kinzie Jillian & Gonyea Robert M. (2013). Student Engagement: Bridging Research and Practice to Improve the Quality of Undergraduate Education. Springer Netherlands.
    Résumé : This chapter traces the development of student engagement as a research-informed intervention to shift the discourse on quality in higher education to emphasize matters of teaching and learning while providing colleges and universities with diagnostic, actionable information that can inform improvement efforts. The conceptual lineage of student engagement blends a set of related theoretical propositions (quality of effort, involvement, and integration) with practice-focused prescriptions for good practice in undergraduate education. The development of survey-based approaches to measuring student engagement is reviewed, including a treatment of recent criticisms of these approaches. Next, we summarize important empirical findings, including validation research, typological research, and research on institutional improvement. Because student engagement emerged as an intervention to inform educational improvement, we also present examples of how engagement data are being used at colleges and universities. The chapter concludes with a discussion of challenges and opportunities going forward.
  • Orange Sophie (2013). L’autre enseignement supérieur. Les BTS et la gestion des aspirations scolaires. Paris : PUF.

  • Pietryk Gilbert & Allal Patrick (2013). Évaluation des expériences de rapprochement des formations entre lycées et universités (No. 2013-50) (p. 85). Paris : Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Consulté à l'adresse http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid75475/evaluation-des-experiences-de-rapprochement-des-formations-entre-lycees-et-universites.html
    Résumé : À partir d'un échantillon de six académies, ce rapport fait le point sur les expériences : de rapprochement entre le cycle terminal du lycée et l'université, de partenariat entre lycée et université concernant les classes préparatoires aux grandes écoles, d'implantation des licences professionnelles dans les lycées. Il examine également quels enseignements peuvent être tirés de ces expériences et suggère un certain nombre de pistes pour développer les rapprochements qui s'inscrivent dans la perspective des dispositions introduites par l'article 33 de la loi relative à l'enseignement supérieur et à la recherche.


  • Sarfati François (2013). Peut-on décrocher de l'université ?: Retour sur la construction d'un problème social. Agora Débats/Jeunesses, vol. 63, n° 1, p. 7-21. Doi : 10.3917/agora.063.0007
    Résumé : Sur l’agenda des politiques à destination de la jeunesse, la question du « décrochage » à l’université occupe dorénavant une place importante. Fondé sur deux enquêtes et un suivi longitudinal, cet article montre que l’utilisation de la catégorie « décrocheur » relève plus de l’emprunt métaphorique à une expression construite dans l’enseignement secondaire que d’une manière d’expliquer les difficultés ressenties par nombre de jeunes à poursuivre des études, et que l’usage du terme « décrochage » permet de faire porter la responsabilité autant sur les individus supposés décrocheurs que sur l’université plutôt que sur le système d’enseignement supérieur dans son ensemble.
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