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Bibliographie de la veille de l’Ifé

1997

1996


  • Bange Pierre (1996). Considérations sur le rôle de l’interaction dans l’acquisition d’une langue étrangère. Les Carnets Du Cediscor. Publication Du Centre De Recherches Sur La Didacticité Des Discours Ordinaires, n° 4, p. 189-202.
    Résumé : L’auteur s’attache à définir un certain nombre de concepts jugés fondamentaux pour l’acquisition des langues étrangères. La première partie vise d’abord à articuler étroitement les concepts d’acquisition et d’apprentissage dans une perspective interactionniste et vygotskienne, en faisant appel à un concept d’apprentissage comme passage de la régulation externe à l’autorégulation du comportement (verbal) dans la zone proximale de développement. La deuxième partie vise à définir les relations entre communication, comprise comme lieu et mode de régulation des relations entre les individus au moyen de la langue, et apprentissage. Plus précisément, il s’agit de la communication dite exolingue avec ses caractères propres (résumés sous le terme de « bifocalisation ») et de l’apprentissage d’une Langue 2. La troisième partie envisage comment se pose ce même problème dans le cas particulier d’une classe de langue étrangère, lieu institutionnellement voué à l’apprentissage, en même temps que lieu où se pratique une forme particulière de communication exolingue.

  • Chartier Anne-Marie (1996). Former la jeunesse par la culture littéraire : le projet des Cahiers pédagogiques (1945-1958). Hermès, La Revue, vol. 20, p. 205-212.

  • Duit Reinders (1996). The constructivist view in science education – what it has to offer and what should not be expected from it. Investigações Em Ensino De Ciências, vol. 1, n° 1, p. 40-75.
    Résumé : There is certainly something fashionable about constructivism in science education nowadays. It is further true that constructivism is by no means a consistent movement, there are many variants of this view in use. Furthermore, it appears that constructivism, for some science educators, in any case, has become the new ideology of science education that provides a cure for every problem of teaching and learning science. But without any doubt constructivism has become also a most valuable guideline for science education -- for science teaching and learning as well as for research in these fields. This paper attempts to review the myths, the misunderstandings, the polemics and the serious critiques concerning constructivism. It will be argued in favor of a consistent and "moderate" constructivist view in science education that in fact may provide substantial progress in our field and which major features will be among the valuable views of science education even after the term constructivism will have gone out of fashion.

  • Durand Marc (1996). L'enseignement en milieu scolaire (1re édᵉʳ éd.). Paris : Presses unoiversitaires de France.
    Mots-clés : Classroom management, Educational psychology, France, Teaching.

  • Glick Peter & Fiske Susan T. (1996). The Ambivalent Sexism Inventory: Differentiating hostile and benevolent sexism. Journal Of Personality And Social Psychology, vol. 70, n° 3, p. 491-512. Doi : 10.1037/0022-3514.70.3.491
    Résumé : The authors present a theory of sexism formulated as ambivalence toward women and validate a corresponding measure, the Ambivalent Sexism Inventory (ASI). The ASI taps 2 positively correlated components of sexism that nevertheless represent opposite evaluative orientations toward women: sexist antipathy or Hostile Sexism (HS) and a subjectively positive (for sexist men) orientation toward women, Benevolent Sexism (BS). HS and BS are hypothesized to encompass 3 sources of male ambivalence: Paternalism, Gender Differentiation, and Heterosexuality. Six ASI studies on 2,250 respondents established convergent, discriminant, and predictive validity. Overall ASI scores predict ambivalent attitudes toward women, the HS scale correlates with negative attitudes toward and stereotypes about women, and the BS scale (for nonstudent men only) correlates with positive attitudes and stereotypes about women. A copy of the ASI is provided, with scoring instructions, as a tool for further explorations of sexist ambivalence.
  • Gomel Maurice (1996). L’évaluation de la qualité d’un enseignement supérieur. Évaluer qui ou quoi et comment ?. Paris : Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
    Mots-clés : évaluation de l'enseignement.

  • Chatel É, Rochex Jean-Yves & Roger J.-L (1996). Transformations du second degré et métier d’enseignant. In  Le service public en recherche: quelle modernisation ? (p. 329-338). Paris : la Documentation.

  • Hattie John & Marsh Herbert W. (1996). The Relationship between Research and Teaching: A Meta-Analysis. Review Of Educational Research, vol. 66, n° 4, p. 507-542.
    Résumé : A review of various relationship between research and teaching in universities is presented, and the evidence necessary to assess each model is outlined. A meta-analysis of 58 studies demonstrates that the relationship is zero. Suggestions for future directions are provided, and it is argued that a major goal coulds be to adopt strategies that enhance the relationship between research and teaching.


  • Knibiehler Yvonne (1996). L'éducation sexuelle des filles au XXe siècle. Clio. Femmes, Genre, Histoire, n° 4, p. . Doi : 10.4000/clio.436
    Résumé : Pour protéger « l'innocence » des filles, les éducateurs du XIXe siècle leur dissimulaient, autant que possible, les réalités biologiques de la sexualité et de la procréation. Au tournant du siècle, des protestations se font entendre. Des médecins (surtout les vénérologues) des prêtres (hostiles aux pratiques contraceptives), des libres-penseurs, des féministes refusent l'obscurantisme. Les milieux les plus progressistes de l'Education nationale se mobilisent entre les deux guerres, mais leur audience reste modeste. Parallèlement, les progrès de la psychologie, et plus encore de la psychanalyse, révèlent l'importance de la sexualité, y compris chez les enfants. L'éducation sexuelle devient alors aux yeux des gens avertis, une dimension indispensable de l'éducation tout court. Les féministes de la deuxième vague (années 70) ont considéré l'éducation sexuelle comme le fondement même de la libération des femmes. En essayant de la définir et de l'organiser, elles ont redécouvert la différence des sexes.
  • Lahire Bernard (1996). Inégalités, partages, spécificités et différences dans les usages sociaux de l'écrit. In  Vers une didactique de l'écriture - Pour une approche pluridisciplinaire.. Bruxelles : De Boeck.

  • Lessard Claude & Tardif Maurice (1996). La profession enseignante au Québec (1945-1990): histoire, structures, système. Montréal : Presses de l'Univ. de Montréal.


  • Levasseur Jacqueline (1996). L’évaluation nationale des acquis des élèves: Finalités et exploitations. Revue Internationale D'éducation De Sèvres, n° 11, p. 101-114. Doi : 10.4000/ries.3286

  • Mason Terence C. (1996). Integrated curricula: Potential and problems. Journal Of Teacher Education, vol. 47, n° 4, p. 263–270. Doi : 10.1177/0022487196474004
    Mots-clés : compétence, interdisciplinarité, pratique pédagogique, programme d'études, Socle commun.
  • Nunes Terezinha & Bryant Peter (1996). Children doing mathematics. Wiley-Blackwell.
    Mots-clés : résolution de problèmes.
  • Romainville Marc (1996). L'irrésistible ascension du terme. Enjeux, n° 37-38, p. 132–142.
  • Enseigner à l'université, un métier qui s'apprend ? (1996). Enseigner à l'université, un métier qui s'apprend ? (M. Romainville & J. Donnay, Éd.). Bruxelles : De Boeck.
    Résumé : L'université moderne est caractérisée par sa double mission d'enseignement et de recherche.Et pourtant, que font les institutions universitaires pour préparer leur personnel à l'exercice de la première mission ? Interroger les politiques de formation des enseignants universitaires revient immanquablement à soulever la question du statut de la pédagogie à l'université. L'objectif de ce livre est d'abord d'essayer de comprendre cette position de la pédagogie - entre l'écorce et l'arbre - en la situant dans des contextes nationaux, culturels et organisationnel différents.Le lecteur constatera aussi des points communs, en particulier les tensions au centre desquelles la pédagogie universitaire prend place. En outre, cet ouvrage propose à ceux qui voudraient mettre en place une telle politique au sein d'une faculté, d'une université, d'une région, voire d'un pays, un ensemble de réflexions et de propositions sur les principes et les modalités d'une formation pédagogique d'enseignants universitaires.Qu'est-ce qu'elle implique comme revalorisation préalable ? Sous quel scénario l'organiser ? Dans quel but ? Avec quel degré de contrainte ? À quel moment ? Sous quelles formes ? Avec quels objectifs ?
    Mots-clés : pédagogie universitaire, profession universitaire.


  • Slavin Robert E. (1996). Research on Cooperative Learning and Achievement: What We Know, What We Need to Know. Contemporary Educational Psychology, vol. 21, n° 1, p. 43-69. Doi : 10.1006/ceps.1996.0004
  • Vergnaud Gérard (1996). Au fond de l'action, la conceptualisation. In  Jean-Marie Barbier, Savoirs théoriques et savoirs d'action (p. 275-292). Presses universitaires de France.

1995


  • Albe Virginie (1995). Enseigner des controverses. Rennes : PU Rennes.
    Résumé : Le contexte social actuel est marqué par de profondes mutations des modes d'élaboration des sciences et des techniques et des relations sciences-sociétés, et par la vivacité de controverses socioscientifiques et sociotechniques dans l'espace public et médiatique. OGM, nanotechnologies, effets sur la santé des ondes de la téléphonie mobile ou des substances chimiques, changements climatiques, énergie... mobilisent et divisent des groupes sociaux particuliers (scientifiques, associations, entreprises...), posent de nouveaux problèmes aux experts, aux politiques et aux citoyens, amenés à prendre des décisions en situation d'incertitude. Ces controverses socioscientifiques ou socio-techniques recomposent le social et constituent un nouveau défi pour la démocratie mais aussi pour l'école, leur intégration dans les programmes et dans les classes s'accompagnant d'enjeux sociaux et / ou politiques. Dans ce contexte social et éducatif, il y a un enjeu majeur à viser à l'école une compréhension avertie des pratiques de - sciences et de techniques et de l'imbrication des questions de sciences et de société. L'entrée que nous avons privilégiée dans cet ouvrage s'appuie sur une analyse critique des controverses afin de viser un usage critique et raisonné de l'expertise et une participation démocratique aux débats publics, procédures d'expertise et prises de décisions en matière technoscientifique. Pour enseigner des controverses socioscientifiques l'enseignant ne peut s'appuyer sur des savoirs stabilisés dans une communauté socialement reconnue comme productrice de savoirs mais se trouve au contraire face à une diversité de groupes sociaux divisés, chacun d'entre eux produisant des savoirs et des arguments, également marqués par une grande diversité. Dans un tel contexte, le manuel d'enseignement ne propose que peu d'aide pour l'enseignement de controverses scientifiques soulevant également des controverses en société et comportant une dimension sociale, politique, économique, éthique... L'ouvrage propose diverses cartographies des controverses et analyses des argumentations reposant sur les derniers développements en sociologie et en histoire sociale et culturelle des sciences et des techniques ainsi qu'une expertise dans les champs scientifiques concernés.

  • Argyris Chris & Schön Donald A. (1995). Organizational Learning II: Theory, Method, and Practice (2ᵉ éd.). Reading, Mass : Addison-Wesley.
    Résumé : A member of the PH OD Series! Organizational Learning II expands and updates the ideas and concepts of the authorsâ ground- breaking first book. With new examples and the most up-to-date information on the technical aspects of organizational and management theory, Argyris and Schon demonstrate how the research and practice of organizational learning can be incorporated in today's business environment.
    Mots-clés : formation des adultes.

  • Audigier François (1995). Des savoirs scolaires en question entre les définitions officielles et les constructions des élèves. Spirale, n° 15, p. 61–89.
    Mots-clés : enseignement de l'histoire.

  • Bernard Michel (1995). Le Corps. Paris : Seuil.
    Résumé : L'auteur passe en revue les différentes approches de notre corps par les sciences et la philosophie contemporaine

  • Buffet Françoise (1995). Entre école et musée : le temps du partenariat culturel et éducatif. Publics &Amp; Musées, vol. 7, n° 1, p. 47-66.
    Mots-clés : école-musée, partenariat.
  • Charlot Bernard (1995). Les sciences de l'éducation: un enjeu, un défi. Issy-les-Moulineaux : ESF.
    Résumé : Les sciences de l’éducation sont une discipline universitaire qui, sous sa forme moderne, s’est organisée il y a un peu plus de 25 ans. Depuis, elles sont l’objet d’un débat permanent, tant dans l’université que dans les médias. Cette discipline a-t-elle une cohérence épistémologique ? Est-elle socialement pertinente ? Peut-on produire sur l’éducation des savoirs à la fois rigoureux et utiles ? Les enjeux de ce débat sont autant identitaires que politiques. Éduquer, former, est-ce une mission qui ne requiert que la maîtrise des savoirs et la claire vision des valeurs fondamentales, ou est-ce aussi un métier spécifique qui s’apprend ? On a beaucoup parlé des sciences de l’éducation depuis 25 ans mais sans toujours bien les connaître. Les sciences de l’éducation, un enjeu, un défi décrit et analyse ce que sont et font les sciences de l’éducation, notamment dans les universités : quelles recherches produisent-elles ? Qui enseigne quoi, à qui, où, pourquoi ? Pour autant, le livre n’oublie pas les ambitions et n’esquive pas les critiques : que disent d’elles-mêmes les sciences de l’éducation ? Que leur reproche-t-on parfois ? Le présent ouvrage s’articule autour du rapport commandé par la Direction générale de l’Enseignement supérieur à Bernard Charlot, intitulé Les sciences de l’éducation : état des lieux et perspectives de développement. Ce rapport est, ici, enrichi par quatre textes supplémentaires. Bernard Charlot situe la discipline dans l’histoire contemporaine, dans le champ des sciences de l’homme et dans la tension entre savoirs et pratiques. Jacqueline Gautherin analyse les enjeux de la première naissance des sciences de l’éducation au début du siècle. Jacques Hédoux traite la question de la professionnalisation par les sciences de l’éducation. Albert Tuijnman interroge la recherche-développement en sciences de l’éducation dans une perspective internationale.
    Mots-clés : méthodes de recherche, théorie de l'éducation, utilisation des recherches.

  • Commission européenne (1995). Livre blanc sur l'éducation et la formation - Enseigner et apprendre. Vers la société cognitive (p. 75). Bruxelles : Commission européenne. Consulté à l'adresse http://europa.eu/documents/comm/white_papers/pdf/com95_590_fr.pdf
    Résumé : Le présent Livre blanc s’inscrit dans une démarche qui vise, à la fois, à proposer une analyse, et des orientations d'action dans les domaines de l’éducation et de la formation. Il met en oeuvre le Livre blanc “Croissance, compétitivité, emploi”, qui a souligné l'importance pour l'Europe de l'investissement immatériel, en particulier dans l'éducation et la recherche. Cet investissement dans l'intelligence joue en effet un rôle essentiel pour l'emploi, la compétitivité et la cohésion de nos sociétés. La présentation de ce Livre blanc a été rappelée en vue du Conseil européen de Madrid dans les conclusions du Conseil européen de Cannes qui a souligné que "les politiques de formation et d'apprentissage, éléments fondamentaux pour l'amélioration de l'emploi et de la compétitivité, doivent être renforcées, et en particulier la formation continue"
    Mots-clés : formation des adultes.

  • Furet François (1995). Le passé d'une illusion : essai sur l'idée communiste au 20e siècle. Paris Calmann-Lévy Laffont.
    Résumé : Autre tirage : 2003, Notes bibliogr. Index, Collection principale : Le livre de poche
    Mots-clés : enseignement de l'histoire.

  • Hagège Claude (1995). L'Homme de paroles : contribution linguistique aux sciences humaines (Nouvelle édition avec préface inédite). Paris : Fayard.
    Résumé : A la base du fonctionnement de notre société, l'échange d'informations, de questions, d'ordres. Une solution première: le langage. Un inventeur ": l'homme de paroles. Tous nous sommes usagers d'au moins une langue. Mais que savons-nous de cette faculté familière, le langage? Comment fonctionne-t-il? Comment s'organisent les langues? Quelle est la part de l'inné, celle de l'acquis? Quelle théorie du langage rend compte de sa complexité? Quels pouvoirs donne le langage? Quelle contribution à la connaissance de l'homme apporte aujourd'hui la linguistique? Quelle action les linguistes peuvent-ils avoir dans et sur la société? Il n'existe pas aujourd'hui, malgré de nombreux livres, d'ouvrage qui fasse la synthèse sur tous ces points essentiels.Un linguiste qui réfléchit depuis bien des années sur le langage, à partir d'un large éventail de langues étudiées sur place, décrites, aimées, présente dans ce livre, selon une perspective largement pluridisciplinaire, le point actuel de la linguistique. Il propose, en outre, sur le langage, à savoir sur ce que l'homme a de plus humain, une construction théorique originale et féconde.Titulaire, depuis 1988, de la chaire de Théorie linguistique du Collège de France, directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études, Claude Hagège a reçu en 1995 la médaille d'or du CNRS où il est, par ailleurs, membre du Laboratoire des langues et civilisations de tradition orale. Il est l'auteur de dix-sept livres sur le langage et les langues, dont, tout récemment, The Language Builder (Philadelphie, 1993) et Le français, histoire d'un combat (Paris, 1996). Ses enquêtes linguistiques l'ont conduit de l'Afrique à l'Océanie, de l'Europe au monde arabe et de la Chine aux réserves indiennes d'Amérique."


  • Musée et éducation (1995). Musée et éducation (D. Jacobi & O. Coppey, Éd.). Actes Sud - Université d'Avignon.
    Mots-clés : école-musée, partenariat.
  • Julo Jean (1995). Représentation des problèmes et réussite en mathématiques: un apport de la psychologie cognitive à l'enseignement. Rennes : Presses universitaires de Rennes.
    Mots-clés : cognition, mathématiques.

  • Lancelot Alain (1995). L’évaluation pédagogique des universitaires. Rapport au Ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche. Paris : La Documentation française.

  • Legrand Louis (1995). Les différenciations de la pédagogie. Paris : Presses universitaires de France, PUF.
    Résumé : Bibliogr. p. 123-125
    Mots-clés : différenciation pédagogique, HISTOIRE DE L'EDUCATION, innovation pédagogique, PSYCHOLOGIE DE L'EDUCATION, réforme.


  • Mérini Corinne (1995). Entre savoirs scolaires et pratiques sociales : le partenariat à l’école. Spirale, n° 16, p. 169-184. Doi : 10.3406/spira.1995.1699
    Résumé : Le partenariat se présente comme une sorte d’intervalle entre deux cultures : celle de l’école et celle du champ social, au sein duquel l’objet d’étude est tiraillé entre savoir scolaire et savoir social. Reste alors à voir les effets de ces déplacements sur le système d’apprentissage lui-même et les répercussions qui s’en suivent sur la nature du savoir en cause.

  • Pichevin Marie-France (1995). De la discrimination sociale entre les sexes aux automatismes psychologiques. Recherches, p. 457-461.

  • Rabardel Pierre (1995). LES HOMMES & LES TECHNOLOGIES. Approche cognitive des instruments contemporains. Paris : Armand Colin.

  • Rabardel Pierre (1995). Les hommes et les technologies ; approche cognitive des instruments contemporains. Paris : Armand Colin.
    Résumé : Cet ouvrage propose un cadre théorique et conceptuel pour l'analyse et la conception des instruments
  • Wright W. Alan & O'Neil Carol (1995). Teaching Improvement Practices: International Perspectives. In  W. Alan Wright (Éd.), Teaching Improvement Practices: Successful Strategies for Higher Education (p. 1–57). Bolton, MA : Anker Publishing.

  • Zay Danielle & Gonnin-Bolo Annette (1995). Établissements et partenariats, Stratégies pour des projets communs. Actes du colloque des 14, 15 et 16 janvier 1993. Paris : INRP.
    Résumé : Le partenariat est aujourd'hui une réalité qui ne peut guère être remise en cause. Par la variété et la richesse des apports réunis, ces actes font l'état de la question sur les types de partenariat en éducation dans les différents domaines concernés : économie, culture, champ social tels les ZEP et les projets de quartier ou de ville, comparaison entre pays et relations internationales. La bibliographie d'un millier de titres est un outil de travail irremplaçable pour les chercheurs, les étudiants et les praticiens.

1994


  • Amigues René, Ginestié Jacques & Johsua Samuel (1994). La place de la technologie dans l'enseignement général et les recherches actuelles sur son enseignement. Didaskalia, n° 4, p. 57-72.
    Résumé : Selon les pays, la technologie est considérée comme une discipline à part entière, un élément d'un ensemble disciplinaire, ou une activité d'éveil. Mais partout, les recherches mettent en évidence les difficultés d'introduire la technologie dans l'enseignement général. La spécificité de la recherche conduite en France est de tenter de comprendre cette situation à l'aide d'une réflexion sur les mécanismes de la transposition didactique qui mènent des pratiques technologiques de référence aux pratiques de classe.


  • Boucher Louis-Philippe (1994). La pertinence de la recherche en éducation : état de la situation et propositions. Revue Des Sciences De L'éducation, vol. 20, n° 3, p. 563-577. Doi : https://doi.org/10.7202/031742ar
    Résumé : Un article de la revue Revue des sciences de l’éducation, diffusée par la plateforme Érudit.


  • Charlot Bernard (1994). L'école et le territoire. Nouveaux espaces, nouveaux enjeux. Paris : Armand Colin.
    Résumé : Dans les années 1960 et 1970, l'Etat pilotait lui-même le développement du système scolaire français. Puis peu à peu, au long des années 1980, les politiques éducatives se sont " territorialisées " : zones d'éducation prioritaires, bassins emploi formation, formations complémentaires d'initiative locale, projets d'établissement, antennes universitaires, implications des municipalités, des départements et des régions dans l'éducation et la formation, etc. Pourquoi ? Comment ? Avec quels effets ? Qu'est-ce qui est en jeu dans les espaces nouveaux qu'ouvre la territorialisation des politiques éducatives ? Ces questions sont au centre d'un livre qui passe au crible de la recherche les idées reçues et les idées nouvelles, avec la volonté d'établir les faits, d'analyser les logiques, de peser les mots, les concepts et les discours. Nouvelles, les relations entre l'école et le local ? L'histoire montre que la nouveauté est loin d'être aussi radicale qu'on le croit parfois. Construire contre l'Etat, la décentralisation de l'école ? Mais c'est l'Etat qui l'a voulue... Plus efficace, plus démocratique, l'école liée au local ? Parfois, mais il existe aussi des bureaucraties locales et certains ont vite fait de se prendre pour le ministre de l'Education de leur territoire. Nouvelle en tout cas la façon de penser la politique scolaire à travers des concepts comme contrat, partenariat, réseau. Nouvelles également certaines compétences désormais requises des acteurs de l'école, enseignants, administrateurs et gestionnaires, mais aussi élus, responsables techniques des collectivités territoriales, militants associatifs, etc. C'est à ces acteurs, et plus généralement à tous ceux qui s'efforcent de comprendre ce qui se passe et ce qui se pense entre l'école et le local, que s'adresse ce livre, fruit du travail d'un réseau de chercheurs. Ce réseau, financé par la Direction de la recherche du ministère de l'Education nationale, comprend des équipes de sociologie et de sciences de l'éducation des universités de Bourgogne, de Paris V, de Paris VIII, de l'INRP. L'ouvrage a été coordonné par Bernard CHARLOT, professeur de sciences de l'éducation à l'université de Paris VIII.


  • Clark Richard E. (1994). Media will never influence learning. Educational Technology Research And Development, vol. 42, n° 2, p. 21-29. Doi : 10.1007/BF02299088
    Résumé : The purpose of this discussion is to explain and sharpen different points of view about the impact of media and attributes of media on learning, motivation and efficiency gains from instruction. This paper is an attempt to summarize my arguments about the research and theory in this area and to respond to Robert Kozma's criticism of my earlier discussion of these issues. I will first briefly summarize my arguments about media effects; next I will attempt to characterize the many reactions to the controversial claim that media do not influence learning or motivation. Finally, I will respond to the specific criticisms advanced by Robert Kozma this issue.
    Mots-clés : Early Discussion, Educational Technology, Efficiency Gain, Media Effect, Specific Criticism.

  • Déloye Yves (1994). Ecole et citoyenneté. L'individusalisme républicain de Jules Ferry à Vichy : controverses. Paris.


  • Donnat Olivier (1994). Les Français face à la culture : de l'exclusion à l'éclectisme. Paris : La Découverte.
    Résumé : En 1990, la publication des résultats de la dernière enquête sur les pratiques culturelles des français (La Découverte / La Documentation française) avait suscité de vives réactions. Certains y avaient trouvé la confirmation de l'inefficacité de la politique culturelle de démocratisation, la preuve que rien n'avait changé ; d'autres, à l'inverse, avaient parlé de révolution culturelle, comme si l'audiovisuel avait définitivement remplacé l'imprimé. Ces deux discours, loin d'être incompatible ou antagonistes, doivent être pensés conjointement. C'est ce que tente de faire Olivier Donnat dans ce livre, où il montre comment et pourquoi les transformations récentes des conditions au savoir et aux œuvres d'art ont développé une " consommation " croissante de culture, sans que les cercles des véritables amateurs de théâtre, de littérature ou d'art contemporain n'augmentent de manière significative. En s'appuyant sur de nombreuses données chiffrées, l'auteur propose une analyse originale de la connaissance que les Français ont du monde des arts et de la culture, de leurs goûts et de leurs comportements, ainsi qu'une description détaillée des principaux " univers culturels " identifiables à l'échelle de la population française. Il revient notamment sur la question de la montée des valeurs juvéniles depuis les années soixante : il souligne l'existence, par-delà les clivages sociaux, de profondes solidarités générationnelles et 'interroge sur les effets de la spectacularisation qu'ont connus certains aspects de la vie culturelle au cours des années quatre-vingt.

  • Dubet François (1994). Dimensions et figures de l'expérience étudiante dans l'université de masse. Revue Française De Sociologie, vol. 35, n° 4, p. 511-532. Doi : 10.2307/3322182


  • Dupin Jean-Jacques & Johsua Samuel (1994). Analogies et enseignement des sciences : une analogie thermique pour l'électricité. Didaskalia, n° 3, p. . Doi : 10.4267/2042/23200
    Résumé : Les analogies jouent un rôle important dans la construction des connaissances. Leur usage dans l'enseignement, quoique fréquent, ne va pas sans poser de sérieux problèmes: identification des éléments pertinents et des limites, transfert entre domaines... Une analogie thermique pour l'enseignement de l'électricité est présentée ici, montrant à la fois les éléments positifs que l'on peut en attendre et les difficultés rencontrées.

  • Foucault Michel (1994). Histoire de la sexualité, tome 1 : La Volonté de savoir. Paris : Gallimard.
    Résumé : L'Histoire de la sexualité, articulée en trois volumes (La volonté de savoir, L'usage des plaisirs et Le souci de soi), prolonge les recherches entreprises avec L'archéologie du savoir et Surveiller et punir. Michel Foucault concentre ses analyses sur la constellation de phénomènes que nous désignons par le "sexe" et la sexualité. L'axe de cette entreprise n'est pas de s'ériger contre une "répression" de la sexualité afin de la "libérer", mais de montrer comment la vie sexuelle a enclenché une volonté systématique de tout savoir sur le sexe qui s'est systématisée en une "science de la sexualité", laquelle, à son tour, ouvre la voie à une administration de la vie sexuelle sociale, de plus en plus présente dans notre existence.Foucault fait ainsi l'archéologie des discours sur la sexualité (littérature érotique, pratique de la confession, médecine, anthropologie, psychanalyse, théorie politique, droit, etc.) depuis le XVIIIᵉ siècle et, surtout, au XIXᵉ, dont nous héritons jusque dans les postures récentes de "libération sexuelle". L'attitude de censure et celle d'affranchissement se rencontrent finalement dans le même type de présupposé : le sexe serait cause de tous les phénomènes de notre vie comme il commanderait l'ensemble de l'existence sociale.
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