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Lieux d'Éducation Associés à l'IFÉ

Les Lieux d'Éducation Associés à l'IFÉ (léa-IFÉ)

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Le travail partagé entre maître surnuméraire et maître de la classe : quelle(s) plus-values ?

Une communication orale du LéA "plus de maîtres que de classes"

Corinne Marlot, Marie Théry, Guylène Louvel, Anne Poulard, Philippe Keltz

 

Thématiques : Apprentissages et socialisations, professions et professionnalités éducatives, efficacité et justice des systèmes éducatifs, les ressources pour apprendre et faire apprendre

Mots clés :co-intervention, ressources, difficultés scolaires, situations d’enseignement et d’apprentissage, , travail partagé

Résumé

Lors du séminaire de décembre 2014, nous souhaitions questionner les formes de travail entre le maître de la classe(MC) et le maître supplémentaire (M+) lorsqu’ils travaillent en co intervention. Pour cela, nous avons commencé à construire un arrière-plan théorique (outils de la recherche en sciences de l’éducation) et méthodologique (intérêts et limites des vidéo de classe) en prise avec la mise au jour du contexte d’exercice des enseignants du REP de la circonscription de St Malo. Ces connaissances partagées entre les chercheurs et l’équipe pédagogique nous ont permis d’engager une forme de travail collaboratif et d’identifier des points d’attention. Chaque binôme (M+ et MC) membre du Léa s’est alors engagé à mettre en œuvre des configurations (modalités de co-intervention) qui ont été en partie filmées. Elles ont été analysées lors de notre séminaire des 23 et 24 mars 2 015 durant lequel nous avons choisi de nous focaliser sur les moments où les deux enseignants (M+ et MC) travaillent en tandem au sein de la classe. Les modalités de travail partagé entre le maître surnuméraire et le maître de la classe sont celles proposées dans le documentdécrivant les 10 repères pour la mise en place du dispositifPDMQDC et par le comité de pilotage national « plus de maître que de classe » Le temps d’échange collectif nous a permis de mettre au jour trois axes de réflexion au cœur de l’action des binômes: prévention de la difficulté, travail en collectif, situations d’enseignement – apprentissage.

Ces axes nous ont permis de dégager 3 pistes de réflexion :

1/ Le but du travail partagé entre le MC et M+ doit contribuer à réduire l’écart qui s’installe dans la classe au cours du temps. Une classe efficace est une classe équitable. Ce qui veut dire que tous doivent progresser. Il s’agit d’outiller les élèves les plus fragiles pour qu’ils puissent être acteurs en contribuant à l’avancée du temps didactique. Comment outiller ces élèves fragiles ?

  • Individuellement : entraînement, stages, ce qui correspond à de la co-intervention dans des lieux différents.
  • En groupe : mobilisation des outils de la classe, travail sur l’usage de ces outils, ce qui correspond à la modalité du co-enseignement. Il s’agit de permettre à ces élèves de prendre confiance et réussir dans le petit groupe hétérogène aujourd’hui pour participer à la construction collective de la connaissance au sein du collectif demain.

 

2/ Il existe donc une diversité des modalités de configuration (co-enseignement ou co-intervention) : un modèle à géométrie variable émerge de nos analyses des pratiques des enseignants. Ces différentes modalités peuvent s’articuler :

  • Sur une séance
  •  Sur une séquence
  • Sur une période

 

3/ Il importe donc d’entrer par les situations et les objectifs d’apprentissages. Ce sont ces objectifs qui contraignent les le choix des configurations et leur articulation. Ce travail nous permet de dégager des plus –values, des points d’attention, des limites. Au cours de la période à venir, nous prendrons en considération ces différents éléments pour concevoir de nouvelles configurations qui seront à nouveau filmées et analysées lors du prochain séminaire de juin.