Le LéA Nucéra s'est implanté dans un Réseau Éclair devenu Réseau d’Éducation Prioritaire  lors de la refondation de l’éducation prioritaire en 2014, soit un an après le début du projet. Il a engagé le suivi d'un ensemble de 237 élèves sur deux cohortes (MS-GS à CP-CE1 et CM1-CM2 à 6e-5e), un effectif porté à 221 élèves en 2015 et 186 en 2016, au terme du projet. Au sein des LéA, sa spécificité est double : d’une part, il est consacré à des apprentissages inscrits dans un cadre académique, les apprentissages lexicaux, portés à l’école par l’ensemble des disciplines, ce qui fait d’eux un objet de recherche interdidactique (Biagioli, Torterat, 2012) ; d’autre part, les acteurs de terrain impliqués aux côtés des chercheurs sont des praticiens, mais aussi des personnels d’encadrement scolaire, des partenaires périscolaires (associations, bibliothèques, centres d’animation culturelle), des responsables de la Ville en charge de la coordination de l’action culturelle et sociale et bien sûr les parents. Le protocole expérimental fait à ce titre se succéder à la phase d’apprentissage scolaire une phase de réemploi socialisé à l’extérieur de l’école avant d’évaluer l’évolution des compétences travaillées.
À l'occasion de son action, le LéA Nucéra a organisé une expérimentation pour la première session (2014), et deux fois deux expérimentations pour les sessions 2015 et 2016, sur 6 à 7 semaines chacune. L'ensemble de ces expérimentations s'est organisé en 5 temps (évaluation des éléments pris en compte / mise en place des objets d'apprentissage par un premier emploi ou une première (ré)appropriation / séance de réemploi et de consolidation / reprise ou ajustement de l’initiative par des démarches menées « hors classe » / évaluation des acquis), ce qui a conduit au recueil de données qualitatives et quantitatives, lesquelles sont en cours de traitement ou d'analyse.

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