Rapports aux savoirs;
Questions sociales dans l'enseignement de la biologie;
Approches du vivant en biologie;
Interactionnisme symbolique;
Recherches qualitatives;
Récits de vie;
Bernard, M.-C., Savard, A., & Beaucher, C. (dir.). (2014). Le rapport aux savoirs : une clé pour analyser les épistémologies enseignantes et les pratiques de classe. Québec : Livres en ligne du CRIRES. En ligne http://lel.crires.ulaval.ca/public/le_rapport_aux_savoirs.pdf Présentation de l'ouvrage par Thérèse Laferrière, directrice du CRIRES: Le Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) est heureux d’offrir aux lectrices et lecteurs intéressés son premier volume publié en libre accès dans le cadre de son volet d’activité « Livres en ligne du CRIRES » (LEL), intitulé Le rapport aux savoirs : une clé pour analyser les épistémologies enseignantes et les pratiques de classe. Ce volume est le fruit d’un colloque qui s’est déroulé dans le cadre de l’ACFAS 2013, tenu sur le campus de l’Université Laval et organisé par Marie-Claude Bernard et Lucie Deblois, professeures à l’Université Laval et chercheures régulières au CRIRES, et auxquelles s’est jointe Annie Savard, professeure à McGill. Sur l’élan de ce colloque, Marie-Claude Bernard, Annie Savard et Chantale Beaucher, de l’Université de Sherbrooke, ont coordonné la préparation de ce volume, soit de la sélection des textes soumis à leur édition finale. Lucie DeBlois a préféré le rôle d’accompagnatrice tout en se réservant l’écriture de la postface. En tant que directrice du CRIRES, je leur suis très reconnaissante de ce généreux geste. Je suis ravie que cette publication, qui se veut une contribution d’envergure à l’approfondissement de la notion de rapport au savoir, voit le jour. Qui plus est, pour notre plaisir, les auteurs ont retenu la voie royale, en termes d’accessibilité, qu’est devenue l’Internet. À l’ère numérique, des maisons d’édition comptent sur une publicité plus vaste pour vendre un plus grand nombre de productions. Au CRIRES, nous considérons que la réussite scolaire est une afaire publique : cela nous motive à tirer avantage de la possibilité oferte aux auteurs de difuser plus directement leurs productions (Web 2.0) et à rendre disponible cet ouvrage au monde francophone. |
Bernard, M.C. (2014). La « présentation de soi » : cadre pour aborder l’analyse de récits de vie. ¿Interrogations? Revue pluridisciplinaire de sciences humaines et sociales, 17. L’approche biographique, janvier 2014. En ligne http://revue-interrogations.org/La-presentation-de-soi-cadre-pour
Résumé:
À la question d’ordre méthodologique du comment aborder l’analyse des récits de vie, cet article fournit un cadre qui s’inspire de la « présentation de soi » et de l’« entrée en scène » de Goffman. Selon une perspective interactionniste, ce cadre analytique permet l’organisation du sens co-construit des récits en tenant compte de leurs dimensions temporelles et mnésiques tout en considérant l’aspect identitaire qu’ils véhiculent. L’article illustre une démarche interprétative permettant une entrée analytique des récits de vie réalisée dans une recherche qui s’est intéressée à comprendre les approches du vivant chez des enseignants et enseignantes de biologie au collégial (Québec) et au lycée (France).
Mots-clés : récit de vie, cadre analytique, interactionnisme, méthode qualitative
[2014] Cruce metodológico de los relatos de vida y el interaccionismo simbólico en la investigación educativa / Récits de vie et interactionnisme symbolique : article de conférence scientifique
Bernard, M.C. (2014). Cruce metodológico de los relatos de vida y el interaccionismo simbólico en la investigación educativa / Récits de vie et interactionnisme symbolique à la croisée des chemins dans la recherche en éducation. Actes du congrès international “Épistémologies et méthodologies de recherche en éducation” (support électronique).Mexico : 17-21 juin 2014 Universidad Nacional Autónoma de México.
Résumé:
Le recours à la méthodologie des récits de vie (ou histoires de vie) en éducation date d’une trentaine d’années. Largement utilisée en sociologie et en anthropologie, le rôle joué par la tradition socio-anthropologique de ce que l’on nomma « École de Chicago » a été amplement documenté. Les récits de vie étaient une des méthodes privilégiées par les fondateurs de cette École pour mieux comprendre la ‘réalité sociale’ du point de vue des acteurs concernés dans les années 20 par une importante croissance démographique de la ville étudiée et documentée par Thomas et Znaniecki dans leur imposant ouvrage The Polish Peasant in Europe and America. L’appellation « École de Chicago » doit néanmoins être maniée de manière prudente ; étiquette construite rétrospectivement, elle pourrait laisser croire que ladite École avait une certaine homogénéité, ce qui est remis en cause par plusieurs sociologues. Cependant, on considère que des traits ou « airs de famille » caractérisent les contributions de la génération fondatrice de l’École de sociologie de Chicago dont l’importance des études empiriques et la valorisation des démarches de recherche qualitative dans le domaine des sciences sociales. De ce même département émerge la perspective ou courant de l’« interactionnisme symbolique ». Cette communication présente un croisement de la méthodologie des récits de vie et de la perspective interactionniste. Il sera question d’éclairer par cette perspective l’interprétation du cadre interactif dans lequel le récit est recueilli (Goffman, 1973), le statut de la narration et leur analyse dans le terrain de la recherche en éducation (Bernard, 2014a).