CANAL, Jean-Loup
[Article] La vitesse au cours moyen
p. 133-166
Tout enfant, dès son jeune âge, est confronté à la " vitesse " et se donne une représentation de cette grandeur. Mais cette grandeur est complexe et ne peut se construire seule car elle dépend de deux autres, la distance et le temps. Elle se trouve au carrefour d'une foule de difficultés complexes de toutes sortes. C'est au cours moyen deuxième année (10-11 ans) que les AA. s'intéressent ici, classe où traditionnellement est abordée l'étude mathématique de la vitesse. La vitesse est posée a priori comme une évidence : c'est le résultat du quotient de la distance par la durée mise pour la parcourir. Le raccourci est effrayant et le résultat évident : seule une minorité d'élèves intègre cette définition. Le mécanisme étant monté, certains élèves l'utilisent sans comprendre, d'autres se bloquent
Todo niño desde pequeño, está confrontado a la "velocidad", dándose o creándose una representación de esta idea (dimensión). Pero la noción de velocidad es compleja y no puede contruirse sola, pues ella depende de otras dos, que son la distancia y el tiempo ; podemos decir que está situada en el centro de una encrucijada de dificultades complejas de toda indole.
Es en el curso medio de 2do año (10-11 años) que nosostros nos hemos interesado, es la clase donde tradicionalmente es abordado el estudio matemático de la velocidad.
La velocidad está considerada a priori corno una evidencia : es el resultado del cociente de la distancia y la duración del recorrido. El resumen es deceptionante y el resultado evidente : solo una minoría de alumnos integra esta definición de velocidad, luego que el mecanismo está montado, algunos alumnos lo utilizan sin comprender, lo otros se bloquean.
Every child, from a very young age, meets "speed" and forms a personal idea of it. But this notion is complex, it cannot be constructed by itself for it depends on two other notions, distance and time. Moreover it lies at the heart of a host of various complex difficulties.
The study is concerned with the last year of primary school (10-11 years’ old pupils), when speed is traditionally studied from a mathematical point of view. Speed is usually introduced as an obvious fact : it is the result of the distance divided by the time necessary to cover the distance. This is a frightening shortcut, whose inevitable result is that only a minority of pupils assimilates this definition. Other pupils use the mechanism thus set up without understanding it, the rest of them get stuck.