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Pays : France       Langue(s) : français 

L’effet de distinctivité dans les tâches implicites et explicites de mémoire : une explication en termes d’intégration multimodale


Auteur(s) :  OKER Ali

Date de soutenance :  2009

Thèse délivrée par :  Université Lumière-Lyon 2

Section(s) CNU :  section 16 : Psychologie, psychologie clinique, psychologie sociale

Discipline(s) :  Neuroscience et cognition

Sous la direction de :  Rémy VERSACE

Jury de thèse :  BROUILLET Denis, N’KAOUA Bernard, ROUSSET Stéphane, KOENIG Olivier

  « Le travail de recherche présenté dans cette thèse considère la mémoire humaine comme un système unique et non abstractif qui reflète l’ensemble de nos expériences sous forme de traces épisodiques multimodales. Les objectifs de cette thèse sont multiples, mais le principal est de montrer qu’un effet robuste de la mémoire, l’effet de distinctivité, peut émerger aussi bien dans les tâches implicites que dans les tâches explicites et que cet effet s’expliquerait en termes de mécanismes spécifiques (activation et intégration multimodales) et non pas en termes de systèmes mnésiques sous-jacents. Trois séries d’expériences ont été élaborées. Dans une première série, nous avons manipulé l’information contextuelle extrinsèque associée à ces concepts. Une tâche de catégorisation nous a permis de démontrer que l’effet de distinctivité pouvait se manifester avec une tâche implicite de mémoire. Dans une deuxième série d’expériences, nous avons manipulé la distance entre des images à catégoriser dans une phase d’encodage. Ainsi, les images apparaissaient soit plus éloignées les unes des autres, soit plus proches. Suite à une récupération implicite, nous avons mis en évidence que notre hypothèse de distinctivité spatiale était validée, c’est-à-dire que les items spatialement plus distinct lors de l’encodage sont associés à des performances supérieures en phase test. Dans la troisième série d’expériences, nous avons mis en évidence que les performances liées à l’effet de distinctivité dans les tâches implicites et explicites de mémoire variaient selon différents niveaux d’intégration des dimensions sensorielles. Cette idée a été testée en rappel libre, en décision lexicale et en reconnaissance. Au final, nos résultats expérimentaux suggèrent que les performances issues des tâches implicites et explicites peuvent être expliquées au sein du même système mnésique unique. Ainsi, les processus d’intégration seraient à l’origine de ce phénomène. »

URL :  http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2009/oker_am