Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : DINVAUT Annemarie
Date de soutenance : 2008
Thèse délivrée par : Université Lumière-Lyon 2
Section(s) CNU : section 07 : Sciences du langage
Discipline(s) : Lettres, langues, linguistiques, arts
Sous la direction de : Robert BOUCHARD
Jury de thèse : MATTHEY Marinette, LE BRAY Jean-Emmanuel, POCHARD Jean-Charles, SIMON Diana-Lee
« Ce travail s’intéresse à l’enseignement des langues à l’école primaire, en France, dans le contexte de l’Union européenne qui accueille une immigration diversifiée. Il s’articule autour d’un constat et de deux hypothèses. Le constat est celui d’un écart entre les savoirs savants sur les répertoires plurilingues et les pratiques de classe, ce qui nous a amenée à formuler deux hypothèses : celle sur l’impact que peut avoir l’environnement des enseignants sur cet écart, puis la question des moyens à mettre en œuvre, en formation, pour réduire cet écart et en construisant des outils pour une didactique plurilingue. Pour définir les contours des savoirs savants qui nourrissent cette didactique plurilingue, nous observons l’évolution de la pensée de la communauté scientifique dans trois domaines de connaissance : la sociolinguistique impliquée en didactique des langues, les études (inter)culturelles et celles portant sur les migrations. La « transposition » (Chevallard, 1985) à laquelle nous nous intéressons ici est double : c’est celle des savoirs savants et celle des savoirs sociaux des élèves eux-mêmes en matière de plurilinguisme et d’interculturalité. Notre première hypothèse s’exerce sur un corpus large et diversifié, à partir de plusieurs sources de données complémentaires recueillies entre 1999 et 2008 (des textes institutionnels, des manuels, des entretiens et des questionnaires auprès d’enseignants, des productions d’élèves), pour le traitement duquel nous avons choisi une démarche qualitative et tenté de pratiquer une approche « d’ethnographie éducative » (Margarida Cambra Giné, 2003). L’analyse de ces éléments fait apparaître plusieurs filtres qui rendent difficile la transposition des savoirs. Aussi faisons-nous l’hypothèse, en second lieu, et pour la formation des enseignants de primaire, de la pertinence des ressources locales : donner la priorité au potentiel d’action des sujets sur leurs répertoires plurilingues, pluriculturels et dynamiques peut leur permettre de construire des outils pour une didactique plurilingue. »
URL : http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2008/dinvaut_a
mot(s) clé(s) : enseignement primaire (ou école élémentaire), langues vivantes
La didactique plurilingue des langues : obstacles et propositions
Auteur(s) : DINVAUT Annemarie
Date de soutenance : 2008
Thèse délivrée par : Université Lumière-Lyon 2
Section(s) CNU : section 07 : Sciences du langage
Discipline(s) : Lettres, langues, linguistiques, arts
Sous la direction de : Robert BOUCHARD
Jury de thèse : MATTHEY Marinette, LE BRAY Jean-Emmanuel, POCHARD Jean-Charles, SIMON Diana-Lee
« Ce travail s’intéresse à l’enseignement des langues à l’école primaire, en France, dans le contexte de l’Union européenne qui accueille une immigration diversifiée. Il s’articule autour d’un constat et de deux hypothèses. Le constat est celui d’un écart entre les savoirs savants sur les répertoires plurilingues et les pratiques de classe, ce qui nous a amenée à formuler deux hypothèses : celle sur l’impact que peut avoir l’environnement des enseignants sur cet écart, puis la question des moyens à mettre en œuvre, en formation, pour réduire cet écart et en construisant des outils pour une didactique plurilingue. Pour définir les contours des savoirs savants qui nourrissent cette didactique plurilingue, nous observons l’évolution de la pensée de la communauté scientifique dans trois domaines de connaissance : la sociolinguistique impliquée en didactique des langues, les études (inter)culturelles et celles portant sur les migrations. La « transposition » (Chevallard, 1985) à laquelle nous nous intéressons ici est double : c’est celle des savoirs savants et celle des savoirs sociaux des élèves eux-mêmes en matière de plurilinguisme et d’interculturalité. Notre première hypothèse s’exerce sur un corpus large et diversifié, à partir de plusieurs sources de données complémentaires recueillies entre 1999 et 2008 (des textes institutionnels, des manuels, des entretiens et des questionnaires auprès d’enseignants, des productions d’élèves), pour le traitement duquel nous avons choisi une démarche qualitative et tenté de pratiquer une approche « d’ethnographie éducative » (Margarida Cambra Giné, 2003). L’analyse de ces éléments fait apparaître plusieurs filtres qui rendent difficile la transposition des savoirs. Aussi faisons-nous l’hypothèse, en second lieu, et pour la formation des enseignants de primaire, de la pertinence des ressources locales : donner la priorité au potentiel d’action des sujets sur leurs répertoires plurilingues, pluriculturels et dynamiques peut leur permettre de construire des outils pour une didactique plurilingue. »
URL : http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2008/dinvaut_a
mot(s) clé(s) : enseignement primaire (ou école élémentaire), langues vivantes