[Article] De quelques invariants autour de la place des images animées à l'école
p.65-78


Le cinéma scolaire du début du siècle comme la télévision scolaire des années 50 sont tombés dans l'oubli. Pourtant, sans tomber dans le mythe d'un âge d'or qui n'exista jamais, débats entre partisans et adversaires des images, constats des pratiques, nous apportent au delà du devoir de mémoire, des éléments de référence pour les pratiques contemporaines. Aujourd'hui, l'intégration des images animées dans les pratiques pédagogiques ne se base pas sur des théories de l'apprentissage mais sur la pratique sociale des enseignants, tandis que l'institution éducative, entre encouragements et blocages ne se pose pas vraiment la question de la formation des enseignants dans ce domaine, ni celle du manque d'adaptation ente l'offre (souvent trop éloignée des pratiques scolaires) et la demande concrète des enseignants. Le multimédia ne fait en définitive que poser les mêmes questions quant à son intégration pédagogique.


Educational movies at the beginning of 50 century are today forgot ten, as well as educational TV in the middle. Still, without referring to a golden age (that never existed) debates between followers and opponents of pictures in pedagogy, bring us, beyond a Memory duty, data of references. Nowadays, the use of pictures in educational patterns is not based on theories of learning but on teacher’s social practices. The educational institution, between incentives and freezings, does not question neither the issue of teacher training nor the adjustement between supply (often conceived by non specialists of the education world) and demand (the concrete needs of teachers). The issue results the same for multimedia and its educational integration.