Le coût économique des discriminations
Editeur(s) : France stratégie
Date : 09/2016
C’est un fait, les discriminations sur le marché du travail ont un coût social. Manquement à l’égalité, elles entament la confiance dans le pacte républicain. Moins perceptible peut-être mais tout aussi indéniable, elles ont aussi un coût économique. Sur-chômage, perte d’activité, mauvaise allocation de la main-d’œuvre, gâchis de qualifications et de potentiels individuels, … les pertes liées aux discriminations dans l’emploi sont plutôt bien identifiées. Reste à chiffrer le manque à gagner.
De quelles discriminations parle-t-on ?
Sur le plan juridique, la discrimination en emploi décrit le fait d’opérer (intentionnellement ou non) « une distinction » entre des personnes sur la base de critères « non objectivement justifiés par un but légitime ». Une pratique « susceptible d’entraîner un désavantage particulier » pour la personne traitée « de manière moins favorable ». Concrètement, la loi française prohibe vingt-et-un motifs de discriminations. Parmi ceux-là, deux sont retenus dans ce rapport pour mesurer les gains économiques attendus d’une réduction des discriminations : le sexe et l’origine géographique. Et trois autres complètent l’analyse descriptive : le handicap, l’orientation sexuelle et le lieu de résidence. Un choix essentiellement motivé par des contraintes de données.
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mot(s) clé(s) : genre, inégalités