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     Langue(s) : français 

Les compétences en littératie, en numératie et en résolution de problèmes dans des environnements technologiques : des clefs pour relever les défis du XXIe siècle


Editeur(s) :  Institut de la statistique Québec

Date :  12/2015

  " L’Institut de la statistique du Québec rend public aujourd’hui les premiers résultats détaillés du Programme pour l’évaluation internationale des compétences des adultes (PEICA) pour le Québec. Le rapport intitulé Les compétences en littératie, en numératie et en résolution de problèmes dans des environnements technologiques : des clefs pour relever les défis du XXIe siècle souligne qu’en littératie, environ un Québécois de 16 à 65 ans sur 5 (19 %) possède de faibles compétences, tandis que près d’un sur 10 (11 %) a des compétences élevées. Le portrait est similaire en numératie (21 % et 11 % respectivement). Par ailleurs, 19 % des Québécois de 16 à 65 ans se classent dans le niveau le plus faible quant à la résolution de problèmes dans des environnements technologiques (RP-ET) alors que 17 % n’ont pas été évalués dans ce domaine, le plus souvent parce qu’ils n’avaient aucune expérience en informatique ou avaient échoué au test de base informatisé.

Les résultats de ce rapport révèlent que si les résultats globaux obtenus pour le Québec sont généralement moins bons que ceux du reste du Canada, certains sous-groupes de la population québécoise s’en tirent aussi bien, sinon mieux. Les analyses montrent en effet que les personnes de moins de 45 ans qui possèdent un diplôme d’études postsecondaires au Québec ont tendance à afficher de meilleures compétences en littératie (chez les 25-44 ans) et en numératie (chez les 16-24 ans et les 25-44 ans) que leurs homologues du reste du Canada.

D’autres facteurs peuvent être associés aux compétences des adultes québécois en traitement de l’information, une fois la scolarité individuelle et l’âge pris en compte : le niveau de scolarité des parents, la situation sur le marché du travail, la participation à des activités de formation non formelle, la pratique d’activités liées à la lecture, à l’écriture, aux mathématiques ou à l’informatique dans un cadre privé ou encore la maîtrise du français ou de l’anglais. À cet égard, on note que les Québécois de la deuxième génération (ceux nés au Canada dont au moins un des parents est immigrant) – lesquels se déclarent en majorité francophones (47 %) ou anglophones (31 %) – affichent des niveaux de compétence en littératie et en numératie comparables à ceux des Québécois de la troisième génération ou plus (les Québécois nés au Canada dont les deux parents sont des Canadiens de naissance) mais plus élevés que ceux des Québécois de la première génération (les immigrants récents ou de longue date – en majorité des allophones).

Le rapport, en plus de fournir de nombreuses données sur les compétences en traitement de l’information, documente les besoins de formation des travailleurs, la participation à des activités d’apprentissage structurées et les obstacles en lien avec celle-ci."


      Télécharger le document :  http://www.stat.gouv.qc.ca/.../peica.pdf


      mot(s) clé(s) :  littératie, compétences et pratiques langagières