Langue(s) : français
Auteur(s) : Agathe Dardier, Nadine Laïb et Isabelle Robert-Bobée
Editeur(s) : Institut national de la statistique et des études économiques
Date : 11/2013
"Un quart des jeunes entrés en 6e en 1995 n’ont pas terminé avec succès leur formation dans l’enseignement secondaire. Ils sont « décrocheurs ». Parmi eux, huit sur dix n’ont pas de diplôme de l’enseignement secondaire et deux sur dix ont un BEP ou un CAP,mais ont échoué dans la formation qu’ils ont poursuivie ensuite.
Les jeunes décrocheurs ont souvent eu des difficultés scolaires et sont souvent d’origine sociale modeste, mais pas tous. On distingue trois grands profils de décrocheurs : des jeunes au faible niveau d’études qui ont massivement redoublé au collège (près de la moitié des décrocheurs) ; des jeunes avec un bon niveau d’études à l’entrée au collège, mais qui échouent au CAP, au BEP ou au baccalauréat (un tiers des décrocheurs) ; et des jeunes qui sont passés par des enseignements spécialisés au collège (section d’enseignement général et professionnel adapté - SEGPA - notamment) (un cinquième des décrocheurs).
Parmi les bacheliers poursuivant des études supérieures, un sur cinq n’obtient pas de diplôme du supérieur. Là aussi, le niveau scolaire et les origines sociales jouent un rôle, mais pas seulement. L’orientation et la situation financière des étudiants semblent également conditionner l’obtention d’un diplôme de l’enseignement supérieur.
Télécharger le document : http://www.insee.fr/.../FPORSOC13a_VE1_educ.pdf
mot(s) clé(s) : décrochage, données statistiques
Les décrocheurs du système éducatif : de qui parle-t-on ?
Auteur(s) : Agathe Dardier, Nadine Laïb et Isabelle Robert-Bobée
Editeur(s) : Institut national de la statistique et des études économiques
Date : 11/2013
"Un quart des jeunes entrés en 6e en 1995 n’ont pas terminé avec succès leur formation dans l’enseignement secondaire. Ils sont « décrocheurs ». Parmi eux, huit sur dix n’ont pas de diplôme de l’enseignement secondaire et deux sur dix ont un BEP ou un CAP,mais ont échoué dans la formation qu’ils ont poursuivie ensuite.
Les jeunes décrocheurs ont souvent eu des difficultés scolaires et sont souvent d’origine sociale modeste, mais pas tous. On distingue trois grands profils de décrocheurs : des jeunes au faible niveau d’études qui ont massivement redoublé au collège (près de la moitié des décrocheurs) ; des jeunes avec un bon niveau d’études à l’entrée au collège, mais qui échouent au CAP, au BEP ou au baccalauréat (un tiers des décrocheurs) ; et des jeunes qui sont passés par des enseignements spécialisés au collège (section d’enseignement général et professionnel adapté - SEGPA - notamment) (un cinquième des décrocheurs).
Parmi les bacheliers poursuivant des études supérieures, un sur cinq n’obtient pas de diplôme du supérieur. Là aussi, le niveau scolaire et les origines sociales jouent un rôle, mais pas seulement. L’orientation et la situation financière des étudiants semblent également conditionner l’obtention d’un diplôme de l’enseignement supérieur.
Télécharger le document : http://www.insee.fr/.../FPORSOC13a_VE1_educ.pdf
mot(s) clé(s) : décrochage, données statistiques