Veille If?

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Bibliographie de la veille de l’Ifé

DV-136-Vie-scolaire.

2020



  • Barthélémy Véronique (2020). Inclusion sans exclusion. Quand CPE et professeurs coopèrent. Paris : L'Harmattan.
    Résumé : Le service public d'éducation doit veiller à l'inclusion scolaire de tous les enfants et accueillir des publics aux profils variés et hétérogènes. L'ensemble des professionnels de l'Ecole a pour mission de prendre en compte cette diversité et de traiter les différentes situations de scolarisation en s'investissant dans des dispositifs mis en œuvre. L'établissement scolaire peut être considéré comme "acteur" de l'inclusion.

  • Bonnéry Stéphane & Douat Étienne (2020). L'éducation aux temps du coronavirus. Paris : La Dispute.
    Résumé : Le 12 mars 2020, face à la pandémie, le Président de la République annonce la fermeture de tous les établissements d'enseignement. Le ministre de l'Education nationale exhorte à assurer la "continuité pédagogique" à distance. Comment, dans l'urgence et l'impréparation, confinés, enseignants et é...


  • Éducation et territoire : inégalités ou diversité ? (2020). Éducation et territoire : inégalités ou diversité ? (H. Buisson-Fenet & O. Rey, Éd.). Lyon : ENS Éditions.
    Résumé : Il a longtemps été considéré que l’échelle nationale était la seule compatible avec les objectifs d’égalité du système éducatif en France. Cette « indifférence » de l’école envers ses territoires est remise en cause depuis quarante ans. Les recherches sociologiques ont d’une part montré que l’uniformité nationale formelle pouvait s’accommoder de larges inégalités réelles de traitement des élèves. La décentralisation et les politiques d’éducation prioritaire initiées dans les années 1980 ont d’autre part amendé le pilotage strictement national de l’éducation. Ce débat est toujours d’actualité, comme le montrent par exemple le lancement de « cités éducatives » dans l’enseignement scolaire ou la différenciation des métropoles universitaires par les « politiques d’excellence ». Faut-il approfondir la diversité territoriale ou maintenir en priorité le cadre national ? Les tensions sont toujours présentes dès qu’il s’agit d’imaginer des décisions éducatives qui prennent leur source autant au niveau local qu’au niveau national. Afin de dresser un bilan des savoirs sur ces questions, ce huitième opus des Entretiens Ferdinand Buisson rassemble des chercheurs spécialistes de la relation entre l’éducation et ses territoires, de l’école rurale à l’université, ainsi que des responsables éducatifs, au niveau national et local, qui se sont particulièrement investis dans la dimension territoriale de l’éducation.

  • Burdin Claire (2020). « Comme ils se parlent. » Les spécificités des entretiens entre des CPE et des parents de collégiens qui ont enfreint les règles. Carrefours De L'education, n° 49, p. 97-114.
    Résumé : L’entretien individuel avec des parents est envisagé comme une modalité d’échange permettant de négocier les termes de la coéducation mais, majoritairement, il reste un espace configuré par les professionnels qui recherchent, par différentes stratégies, l’adhésion du parent à leurs propositions. Compte tenu du rôle d’intermédiaire en établissement que joue le Conseiller principal d’éducation (CPE) en collège, l’approche en didactique professionnelle proposée par Vinatier nous permet de questionner quelles sont les spécificités des interactions verbales entre les CPE et les parents, dans des situations où l’élève a enfreint les règles. L’analyse transversale de 95 entretiens enregistrés par 10 CPE travaillant dans des collèges publics, révèle leur nature : ils visent l’information, le recadrage et/ou le suivi de l’élève. Le positionnement des parents apparaît comme majoritairement coopératif dans ces entretiens. Les CPE y sont principalement en position haute mais de nombreuses situations semblent plus symétriques lorsque les parents contestent, se confient ou surtout quand une alliance entre adultes s’instaure. Ces situations d’entretiens semblent pouvoir être regroupées au sein d’une même classe pour laquelle les CPE ont développé des schèmes d’action leur permettant de composer avec différents enjeux en tension.


  • Castagnet Véronique & Condette Jean-François (2020). Histoire des élèves en France. Volume 1. Parcours scolaires, genre et inégalités (XVIIe-XXe siècles). Lille : Presses universitaires du Septentrion.
    Résumé : Si l'élève n’est pas un nouvel oublié de l’histoire, il est cependant assez peu présent dans les études historiques en éducation, alors que les enseignants, les administrateurs, les contenus scolaires ou l’évolution de la législation le sont bien davantage. Il s’agit ici de placer l’élève au centre des analyses, qu’il soit sous l’autorité d’un précepteur ou intégré dans un établissement scolaire, et de l’étudier sur la longue durée des XVIIe-XXe siècles. Les parcours scolaires des élèves sont scrutés au plus près des sources existantes, dans dix-sept études de cas mises en relation avec le contexte national. Il s’agit de saisir le poids des déterminismes sociaux, économiques, culturels mais aussi géographiques, et de mesurer la part de liberté individuelle ou familiale qui demeure dans le choix de la fréquentation de tel ou tel établissement. La dimension genrée de ces choix et déterminismes est aussi prise en compte, tout comme l’étude de l’influence des événements politiques.

  • Chevalier Dominique & Leininger-Frézal Caroline (2020). Des lieux pour apprendre et des espaces à vivre : l’école et ses périphéries. Des places et des agencements. Places for learning and spaces for living : the school and its surroundings. Places and layouts. Géocarrefour, vol. 94, n° 1, p. .
    Résumé : Ce numéro de Geocarrefour consacré aux « lieux pour apprendre » et « aux espaces à vivre », qu’il s’agisse de l’école ou de ses périphéries, propose d’éclairer ce qui se trame et ce qui se joue dans les différents lieux d’apprentissages et espaces de l’enseignement primaire ou secondaire, à différentes échelles d’analyse. Entre construction matérielle et construction sociale, l’école reste encore souvent présentée ou perçue comme une sorte de sanctuaire, un espace quasi sacré où les règles q...


  • Clerc Pascal (2020). La salle de classe : un objet géographique. Géocarrefour, vol. 94, n° 1, p. . Doi : 10.4000/geocarrefour.14426
    Résumé : La salle de classe est un objet géographique peu étudié. C’est une question d’échelle dans la mesure où les géographes ont longtemps négligé l’étude des petits espaces. C’est aussi la conséquence d’une conscience assez faible de l’importance des relations entre les agencements spatiaux et les pratiques pédagogiques. Cet article éclaire ces relations en étudiant l’histoire de l’invention de la salle de classe comme espace codifié et les principaux dispositifs spatiaux mobilisés en fonction de choix politiques et éducatifs. Cet article montre les impacts de ces dispositifs sur les modalités de territorialisation, sur les corps – les postures et les mouvements –, sur les lieux et la circulation des savoirs.

  • Cour des comptes (2020). Les médecins et les personnels de santé scolaire. Paris : Cour des comptes. Consulté à l'adresse https://www.ccomptes.fr/fr/documents/51825
  • Douat Etienne & Michoux Clémence (2020). Urgentistes invisibles de la "continuité pédagogique" : les CPE. In  L'éducation aux temps du coronavirus (p. 55-70). Paris : La Dispute.

  • Focquenoy-Simonnet Christine (2020). Le conseiller principal d’éducation entre héritage et nouvelles professionnalités, éclairage de la recherche. Carrefours De L'education, n° 49, p. 13-16.


  • Garnier Pascale (2020). Penser les inégalités sociales entre enfants. Retour sur les méthodologies de recherche sur/avec les enfants. Revue Des Sciences Sociales, n° 64, p. 54-61. Doi : 10.4000/revss.5786
    Résumé : Cet article vise à ressaisir la question des inégalités sociales entre les enfants, considérées comme un objet tout à la fois construit et réel, à travers un regard critique sur les méthodologies de recherches qualitatives qui les mettent en évidence. D’une part, en attribuant a priori aux enfants les propriétés sociales qui sont celles de leurs parents, elles mettent en jeu un raisonnement empruntant au travail d’objectivation et de totalisation statistique. D’autre part, « faire parler » les enfants ne va pas de soi et redouble la mise à l’épreuve des enfants par cette situation sociale qu’est l’entretien, qu’il soit collectif ou individuel. Bref, le caractère pré-agencé de la mise à l’épreuve des enfants et son caractère d’emblée discriminant condamne la recherche à retrouver in fine les inégalités sociales qu’elle y a mise. Faire de la recherche « avec » les enfants appelle d’autres méthodologies soucieuses de leur donner des ressources pour favoriser leur expression, comme celle des adultes de leur entourage. Elle demande une forte réflexivité critique et une conception hybride, distribuée et située de l’agency des enfants. Le choix des épreuves auxquelles les méthodologies soumettent les enfants ainsi que les manières de les qualifier apparaissent ainsi comme décisifs dans la fabrique des inégalités entre enfants.

  • Hubert Tamara (2020). Enquête nationale 2018 de climat scolaire et de victimation auprès des lycéens : le point de vue des élèves internes. Ministère De L'education Nationale De La Jeunesse Et Des Sports, n° 20.19, p. .
    Résumé : À l’image de l’ensemble des lycéens, la grande majorité des élèves internes se sent bien dans son établissement (91 % contre 94 %) et dans leur classe (89 % contre 91 %).


  • Krop Jérôme & Lembré Stéphane (2020). Histoire des élèves en France. Volume 2. Ordres, désordres et engagements (XVIe-XXe siècles). Lille : Presses universitaires du Septentrion.
    Résumé : Si l'histoire de l’éducation évoque souvent les élèves, elle en fait trop rarement des acteurs à part entière du système éducatif. La place des élèves renvoie pourtant à l’enjeu de la vie en démocratie. L’école est tout autant un moyen pour une société de former, informer et conformer la jeunesse, qu’une institution plurielle façonnée par celles et ceux qui la fréquentent. Ce livre, second tome de la publication d’un vaste travail collectif sur l’histoire de l’enfance et de la jeunesse scolarisées, vise à retrouver les élèves à travers leur adhésion ou leurs contestations de l’ordre imposé par l’école, lui-même changeant, et leur participation à la vie des écoles. Quatorze textes explorent la diversité des sources donnant accès aux actes et aux paroles des élèves de divers établissements. En accordant une place importante aux dernières décennies du XXe siècle, qui connaissent des développements décisifs, il s’agit aussi de donner toute sa profondeur chronologique à cette histoire.


  • Lehner Paul (2020). Les conseillers d'orientation. Un métier impossible. Paris : PUF.
    Résumé : Le métier de conseiller d’orientation a changé cinq fois d’intitulé en l’espace de soixante ans. Le plus récent correspond à celui de psychologue de l’Éducation nationale. Comment expliquer cette évolution ? À quelles logiques répond-elle ? En quoi peuvent-elles nous renseigner sur les finalités des politiques éducatives en matière d’orientation ? Cet ouvrage répond à ces questions en étudiant la professionnalisation du métier de conseiller d’orientation comme le résultat d’un double mouvement : celui que produit l’histoire de l’institution qui définit son rôle, et celui qu’engendre l’histoire du groupe professionnel. Dans cette perspective, ce livre montre que l’histoire du métier de conseiller d’orientation est traversée par des enjeux idéologiques, professionnels et scientifiques permettant sans doute de mieux comprendre l’instabilité de leurs missions et de leur identité professionnelle.

  • Levrard Sophie (2020). Les enfants dans l'école : une sociologie des acteurs sociaux et territoriaux (phdthesis). Normandie Université, Caen.
    Résumé : La thèse se propose d’étudier l’articulation entre la socialisation des enfants et les espaces de l’école. Dans le champ de la sociologie de l’enfance, la notion d’acteur et en particulier celle d’acteur territorial permet de comprendre le statut donné aux enfants et plus précisément de comprendre comment ils exercent leur agency dans leur manière d’habiter l’école. Une revue de littérature délimite les concepts de territoire et d’espace, ainsi que celui des tiers-lieux auquel nous donnons une définition pour l’école. L’enquête est menée avec une méthodologie visuelle participative dans laquelle les enfants, de 6 à 11 ans, photographient les espaces de l’école, clichés explicités en groupe lors d’entretiens. Les enfants habitent de différentes manières les espaces de l’école. Ceux qui appartiennent officiellement aux adultes, la classe par exemple, sont habités par les enfants selon les règles imposées par l’institution qui les accueille. Les espaces conçus et dédiés aux enfants, la cour de récréation par exemple, sont occupés de manière conventionnelle. L’occupation accordée par les adultes se fait selon les règles et les usages imposés par ces derniers mais sont globalement bien intégrés par les enfants. Enfin, une troisième catégorie d’espaces se distingue. Il s’agit des espaces créés ou détournés par les enfants. Ils sont délimités, défendus et habités par eux et pour eux. Ainsi, moins l’adulte investit l’espace, plus les enfants en prennent possession pour loger leurs jeux, leur culture enfantine, se socialiser selon leurs propres règles. Alors, dans l’école, l’espace conçu, c’est-à-dire l’espace physique dédié ou imposé aux enfants, se confronte à l’espace vécu, celui créé par les enfants, celui qu’ils imaginent, qu’ils s’approprient, en d’autres termes, leur territoire.


  • Louviot Maude, Moody Zoé & Darbellay Frédéric (2020). L’enfant et ses droits participatifs dans le contexte scolaire. Le cas de la Suisse romande. Revue Des Sciences Sociales, n° 64, p. 28-37. Doi : 10.4000/revss.5641
    Résumé : Cet article porte sur la place de l’agency des élèves dans la perspective des droits participatifs tels que formulés dans la Convention relative aux droits de l’enfant. Il prête une attention particulière à l’analyse de dispositifs mis en place dans le système scolaire et qui permettent l’expression de l’agency des élèves. L’influence de la forme scolaire traditionnelle sur les pratiques éducatives liées à la participation des élèves est prise en considération dans la mesure où elle permet plus ou moins la mise en œuvre d’une participation effective des élèves dans l’école. Le cadrage théorique se situe au croisement des childhood studies et du champ d’études interdisciplinaires en droit de l’enfant, il conceptualise le lien entre l’agency et la participation des enfants dans le système scolaire. Ces analyses et réflexions s’appuient sur des données issues d’une étude de cas menée dans quatre établissements scolaires de Suisse romande.

  • Marx Lisa & Reverdy Catherine (2020). Travailler en partenariat à l'école. Dossier De Veille De L'ifé, n° 134, p. .
  • Montmasson-Michel Fabienne (2020). Une étrange parenthèse pédagogique à l'école. In  L'éducation aux temps du coronavirus (p. 25-38). Paris : La Dispute.


  • Poupeau Coline & Moreau Christophe (2020). Espaces de vie et climat scolaire : l’appropriation des espaces et la place des adolescents au collège. Géocarrefour, vol. 94, n° 1, p. . Doi : 10.4000/geocarrefour.14374
    Résumé : À travers cet article, nous présentons les premiers éléments de connaissance issus d’une expérimentation sur le climat scolaire qui a lieu dans 10 collèges de l’agglomération nantaise, de 2017 à 2021. Nous revenons en introduction sur l’expérimentation qui est actuellement en cours en Loire-Atlantique (1). Nous présentons nos questionnements autour du climat scolaire sous le prisme particulier des espaces de vie dans les établissements et du bien-être des élèves (2). Sont ensuite présentés les constats qui ressortent en termes d’aménagement des espaces d’accueil et de vie des collégiens, et concernant le vécu scolaire des adolescents au sein de ces espaces (3). Une analyse sur l’appropriation des lieux d’accueil et de vie par les adolescents aborde les différents enjeux (éducatifs, pédagogiques et sociaux) auquel elle fait référence, et décrit quelques outils, démarches et pratiques inspirantes dans le sens d’une amélioration du climat scolaire et du bien-être des collégiens (4).
  • Thin Daniel (2020). La scolarisation de l'espace familial au quotidien. In  L'éducation aux temps du coronavirus (p. 39-54). Paris : La Dispute.

2019


  • Belkacem Lila & Chauvel Séverine (2019). Les « cultures d’origine » dans les partenariats école/familles. Agora Debats/Jeunesses, vol. N° 83, n° 3, p. 7-24.
    Résumé : Cet article montre comment la notion de culture est placée au cœur de certains dispositifs de coopération entre l’école et les familles catégorisées comme issues de l’immigration. À partir de deux cas de médiation interculturelle, il analyse un effet paradoxal majeur : alors que ces dispositifs visent à créer des ponts entre l’école et les parents et à valoriser les populations faisant l’expérience de la minoration sociale et raciale dans la société française, ils légitiment des conceptions culturalistes qui sont au fondement de ces mêmes processus de minoration, tout en ouvrant un espace d’expression apprécié des parents. Enfin, l’article met en lumière les raisons pour lesquelles ces espaces se maintiennent – voire se multiplient – malgré les attentes hétérogènes des acteur·trice·s engagé·e·s.


  • Bernard Pierre-Yves (2019). Chapitre premier. Le décrochage scolaire, une délimitation problématique. In  Le décrochage scolaire (5eᵉ éd., p. 5-22). Paris : PUF.

  • Bret Dominique, Dupeyron Jean-François & Riondet Xavier (2019). Introduction. Les Sciences De L'education - Pour L'ere Nouvelle, vol. Vol. 52, n° 4, p. 7-11.

  • Darlington Emily & Masson Julien (2019). Articuler inégalités sociales, équité, citoyenneté et solidarités en promotion de la santé : enjeu et perspectives. Éducation, Santé, Sociétés, vol. 6, n° 1, p. 7-22.
    Résumé : Ce numéro de la revue Éducation, Santé, Sociétés vise à proposer une réflexion critique sur l'articulation de l'éducation à la santé et de la prévention, dans une perspective promo-trice de santé fondée sur l'équité, la citoyenneté et la solidarité. À travers une collection d'expériences de terrain, de réflexions éthiques, et d'exercices critiques, ce numéro en-tend questionner les fondements théoriques et conceptuels de la conception des stratégies d'éducation à la santé et de prévention, jusqu'à leur articulation dans la mise en oeuvre des actions et dispositifs de terrain. Notre perspective se positionne dans la lignée des approches multi-référentielles et d'analyse plurielle (Ardoino, 1990) répondant à la com-plexité des phénomènes étudiés par la recherche en promotion de la santé. Une telle complexité nécessite la croisée des regards de différentes disciplines, l'articulation de dif-férents types de savoirs pour espérer acquérir une compréhension fine et cohérente du caractère holistique de ces phénomènes complexes (Koelen et al., 2001). Ce numéro ou-vert à l'ensemble de la communauté scientifique assume donc la diversité des points de vue, la complémentarité des disciplines et la singularité des territoires dans le choix des articles présentés, dans le prolongement de réflexions largement mises en débats lors de la 7 e édition du colloque international du réseau Unirés à Paris, en octobre 2018.

  • Glatin Clément Le, Guerin Xavier, Berry Patrick, et al. (2019). Rôle des médecins dans l’éducation pour la santé à l’école. Analyse d’une expérience pluriprofessionnelle originale. Sante Publique, vol. Vol. 31, n° 2, p. 203-212.
    Résumé : Objectif : L’Espace Santé Jeune (ESJ) est un projet d’éducation pour la santé mené́ depuis 2008 dans un collège français. Les collégiens sont invités à participer à des espaces de parole sur la santé, animés par un médecin généraliste (MG) accompagné d’un animateur jeunesse de la commune ou d’un enseignant. Cette étude cherche à comprendre le rôle des médecins et à identifier les leviers du projet à partir du vécu des acteurs.Méthode : Une étude de méthode mixte a été menée de janvier à juin 2015 par entretiens collectifs, individuels et questionnaire. Les résultats de l’analyse inductive par théorisation ancrée ont été confrontés aux résultats quantitatifs.Résultats : 30 participants ont été inclus dans l’enquête qualitative (20 élèves, 5 enseignants, 4 MG, 1 animateur jeunesse) et 107 élèves ont répondu au questionnaire (taux de réponse 71 %). L’ESJ est un espace centré sur la parole des jeunes, vécu comme un moment de liberté et apprécié par 70 % des participants. Le rôle des MG pendant les séances oscille entre « animation des débats » et « expertise », et la complémentarité des compétences avec les professionnels éducatifs facilite leur intervention. Au-delà des séances, la présence des MG est perçue comme indispensable car leur statut amène une légitimité globale au projet. L’intervention repose sur l’engagement des professionnels, la pluri-professionnalité, la coordination et le partage d’une culture commune de la prévention.Conclusion : L’ESJ est une expérience originale encourageant l’investissement de MG dans des actions locales de santé publique.

  • Halley des Fontaines Virginie (2019). De l’inspection médicale au parcours de santé de l’élève, l’intervention constante de la médecine scolaire. Apres-Demain, vol. N ° 49, NF, n° 1, p. 34-36.

  • Maguet Ulla & Panissal Nathalie (2019). AESH au service d’une école inclusive et bienveillante : quelles compétences éthiques ? Pensee Plurielle, n° 49, p. 49-59.
    Résumé : Cet article s’intéresse à la professionnalisation des AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap) dans le cadre de l’inclusion d’élève dans des établissements scolaires ordinaires. Ces agents tendent peu à peu à être reconnus comme de véritables professionnels par les textes officiels et la création de diplômes. Nous explorons un élément de leur professionnalisation à travers leur éthique professionnelle. Des entretiens semi-dirigés font ressortir les soucis ou tensions éthiques qu’ils expriment lors de la prise en charge de dilemmes professionnels qu’ils rencontrent. Cette première approche exploratoire montre que les tensions vécues renvoient à des conflits intérieurs qu’ils éprouvent lors de la rencontre des cas particuliers en situation. Ils agissent selon leurs valeurs personnelles et selon la représentation qu’ils ont de leur mission inclusive.

  • Montandon Christiane, Schwartz Agnès & Souvignet Aurélie Maurin (2019). Penser les rapports familles-institutions, enjeux d’une recherche-action : déconstruire les injonctions paradoxales, instaurer la triangulation. Connexions, vol. n° 112, n° 2, p. 45-59.
    Résumé : Cet article est le fruit des premières analyses et des premiers résultats d’une recherche-action intitulée « Penser les rapports familles-institutions : enjeux de la parentalité contemporaine », et portée par une équipe pluriprofessionnelle, multisite et plurigénérationnelle. Deux volets cliniques de ce travail nous permettent de développer la spécificité de notre démarche de médiation, dans le contexte particulier des liens, des relations et des rapports entre famille et institution en ce qu’ils sont marqués par la confusion et par les injonctions paradoxales.

  • Rey Olivier (2019). Pilotes et pilotage dans l'éducation. Dossier De Veille De L'ife, n° 128, février, p. .
    Résumé : Inspectrices et inspecteurs, personnels de direction des écoles, collèges et lycées : plusieurs catégories professionnelles, qu’on désigne parfois sous le terme de « cadres » de l’éducation, sont directement impliquées dans la mise en œuvre des changements, l’impulsion des dispositifs ou la conduite des organisations scolaires. Leurs activités se déroulent en fonction d’une répartition institutionnelle des fonctions et selon une prescription nationale qui traduit des tendances internationales des politiques éducatives. Pour remplir leurs missions et atteindre leurs objectifs, ces cadres ont généralement besoin de mobiliser des relais, d’associer des acteurs éducatifs, de coordonner des actions, d’assurer des formations et de favoriser le développement de réseaux qui soient leviers des transformations souhaitées. L’ensemble de ces processus sont souvent désignés, dans le langage ordinaire de l’administration éducative, sous le terme de « pilotage », même si l’on retrouve aussi d’autrers mots comme « direction », « gouvernance » ou « management » qui renvoient à des univers plus strictement hiérarchiques. Nous avons donc plutôt repris cette expression de pilotage pour mobiliser un certain nombre de travaux de recherche qui permettent de mieux comprendre les enjeux de ce processus, avec une attention particulière portée aux pilotes. Il nous a semblé que dans nombre de situations relatées, ce sont en effet les initiatives, les intérêts, les représentations et les identités professionnelles de ces pilotes qui sont susceptibles d’expliciter les réussites, les limites et parfois les échecs de ce « pilotage » en contexte éducatif.

  • Riondet Xavier (2019). Les « Surgés » et les maîtres d’internat dans la rénovation pédagogique. Vers une anamnèse des maux du C.P.E. contemporain ? Les Sciences De L'education - Pour L'ere Nouvelle, vol. 52, n° 4, p. 121-136.
    Résumé : Comment expliquer structurellement et historiquement l’écart entre les volontés éducatives des néo-CPE et la place concrète qu’ils peuvent prendre dans un établissement ? L’enjeu de cette contribution est d’envisager comment l’histoire de la pédagogie pourrait donner de la matière à certains éléments constatables au quotidien traduisant une incompréhension, voire un mal-être, dans cette entrée dans le métier. L’étude proposée s’appuie sur des textes issus de la revue Les Cahiers pédagogiques, espace de publication emblématique des velléités d’évolution du second degré en France (collège et lycée), dans laquelle nous observons ce qu’il en était des « Surgés » et des surveillants dans ces regards sur l’École de l’époque entre 1945 et 1970. Outre le fait d’objectiver les antécédents de ces symptômes, il s’agit également de mettre à jour des propositions et réflexions ensevelies au sujet de l’évolution du surveillant général au CPE. Dans cette histoire du militantisme pédagogique, nous mettons en exergue les prémisses de certains paradoxes actuels relatifs aux CPE et à la vie scolaire, mais également des pistes de réflexions toujours d’actualité.

  • Roelens Camille (2019). Quelle éthique pour l'éducation et la prévention en santé ? Éducation, Santé, Sociétés, vol. 6, n° 1, p. 137-152.

  • Romulus Anne-Marie (2019). Quelle vision moderne de l’internat ? Administration Education, n° 162, p. 71-75.


  • Woollven Marianne (2019). Enseigner la sociologie dans des formations professionnelles universitaires. Les cas des orthophonistes et des conseillers principaux d’éducation. Socio-Logos, n° 14, p. . Doi : 10.4000/socio-logos.4448
    Résumé : Dans le contexte actuel d’universitarisation des formations professionnelles, la sociologie fait partie des disciplines convoquées de façon croissante dans des diplômes universitaires ayant pour objectif explicite de préparer les étudiant.e.s à un métier. A partir d’une expérience récente d’enseignement en première année de licence d’orthophonie et en master Métier de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation (MEEF) mention Encadrement Éducatif, cet article envisage la place de la sociologie dans des formations qui font l’objet de cadrages nationaux. J’envisage d’abord la spécificité des profils sociaux et scolaires des étudiant.e.s inscrits dans ces deux formations ainsi que la conception que chacune propose de la sociologie. Je souligne ensuite, à partir des réactions et retours de certains étudiant.e.s, que la légitimité de la sociologie dans chacune des deux formations est définie dans la manière dont sont articulées les connaissances théoriques avec la question du « terrain » (terrain d’enquête mais aussi terrain d’exercice professionnel). Je montre enfin comment le principe durkheimien de rupture avec les prénotions est indispensable, aussi bien pour les étudiant.e.s que pour l’enseignante. In the current context of universitarization of professional training, sociology is increasingly solicited in university courses whose explicit purpose is to prepare students to work in a specific occupation or profession. Based on my recent teaching experience in the first year of studies in speech-therapy and the master’s programme for senior school counsellors, this paper studies the place of sociology in such courses with a national framework. Firstly, I study the students’ social and Éducational profiles in both courses and the conceptions of sociology. Secondly, I show – based on students’ reactions – that the legitimacy of sociology in each course is defined in the articulation between theoretical knowledge and field-practice and field-work. Finally, I show the necessity of the durkheimian principle of discarding preconceptions, both for the students and for the sociology teacher.

2018


  • Algan Yann, Huillery Élise & Prost Corinne (2018). Confiance, coopération et autonomie : pour une école du xxie siècle. Notes Du Conseil Danalyse Economique, vol. n° 48, n° 3, p. 1-12.


  • Barthélémy Véronique (2018). Étude de la Vie Scolaire via les pratiques du Conseiller Principal d’Éducation (CPE) lors de l’inclusion d’élèves en situation de handicap (ESH) : les prémices d’une collaboration ? Les Dossiers Des Sciences De L’éducation, n° 40, p. 129-150. Doi : 10.4000/dse.3096
    Résumé : L’éducation inclusive transforme l’Ecole en communauté scolaire impliquant les acteurs au fonctionnement de la vie scolaire. Or, les travaux en sociologie de l’école montrent l’existence de relations spécifiques entre chefs d’établissement, professeurs et CPE. L’originalité ici est d’étudier, dans le cas de la scolarisation d’ESH, la vie scolaire en partant des pratiques de l’acteur central, le CPE puisqu’il doit observer une attitude favorisant l’insertion des ESH et assurer un cadre de travail collégial. Ce champ de recherche étant récent, nous optons pour une approche qualitative. Les résultats montrent des CPE développant des relations contrastées et des niveaux variés de collaboration.

  • Canvel André, Florin Agnès, Pilard Pierre, et al. (2018). Santé, bien-être et climat scolaire. Administration Education, vol. N° 157, n° 1, p. 67-72.


  • Catheline Nicole (2018). Le harcèlement scolaire. Paris : PUF.
    Résumé : Tous les matins, Léo, onze ans, part pour l’école avec la boule au ventre. Ses notes baissent. Il dort mal. Depuis six mois, ses camarades l’humilient. Il est victime de harcèlement. Moqueries, brimades, coups, racket, insultes ou photos compromettantes postées sur les réseaux sociaux… Le harcèlement scolaire, longtemps nié ou considéré comme un rite de passage, se révèle pourtant lourd de conséquences. Combien d’adolescents ont cru ne trouver d’autre échappatoire que dans le suicide ? Combien d’enfants le « jeu du foulard » a-t-il tué ? Dans la cour de récréation comme sur Internet, le phénomène a pris une ampleur inquiétante. Dysfonctionnement du groupe, climat scolaire détérioré, intolérance, défaut d’empathie : les causes en sont multiples. Mais le docteur Catheline entend réaffirmer qu’il n’est pas une fatalité et fournit ici des clés essentielles pour sortir de cette spirale infernale.


  • Cottin Patrick, Lanchon Anne & Le Pennec Anne (2018). Accompagner les adolescents. Nouvelles pratiques, nouveaux défis pour les professionnels. Toulouse : ERES.

  • Devineau Sophie (2018). La vulnérabilité des assistant.e.s maternel.le.s, un frein au développement professionnel. Empan, vol. n° 109, n° 1, p. 130-136.
    Résumé : La vulnérabilité des assistantes maternelles constitue un frein au développement professionnel. Parmi les obstacles, on relève le statut social, la configuration de l’espace de travail dans la sphère domestique, la solitude autant que les petits arrangements familiaux. Des conditions d’un travail précaire qui renforcent les assignations de genre faites aux femmes peu diplômées, mariées et ayant des enfants, dont le foyer est installé en zone périurbaine et à la campagne. De surcroît, l’invisibilisation des actes éducatifs contribue au défaut de reconnaissance de l’activité.

  • Droux Joëlle (2018). L’éducation surveillée et ses professionnels : archéologie d’une intervention éducative aux marges de l’école (Genève, 1890-1970). Raisons Educatives, vol. N° 22, n° 1, p. 127-150.
    Résumé : Le présent article a pour but de restituer les étapes qui ont contribué à l’émergence d’une profession dédiée à l’éducation des enfants en difficulté (sociale, familiale, scolaire) dans le cadre suisse romand, en s’efforçant de la positionner par rapport à l’offre éducative scolaire. La première étape est celle qui dès le 19e siècle voit s’élaborer un réseau privé d’établissements correctionnels, en marge du système scolaire public, initiant un partage du terrain éducatif et des clientèles à éduquer. La seconde étape est celle de l’instauration de nouvelles lois de protection de l’enfance à la fin du siècle qui permettent l’intervention de l’Etat face aux parents défaillants, sans toutefois remettre en cause la répartition de l’offre éducative entre œuvres privées d’éducation et établissements d’instruction publics. Durant l’entre-deux-guerres, une troisième étape voit se déployer une approche médico-pédagogique qui postule la curabilité des troubles du comportement, et prône la rénovation des maisons d’éducation par le biais de la création d’une nouvelle profession, celle d’éducateur. Cette séquence contribue à articuler cette profession aux objectifs émancipateurs que poursuit l’école, en affirmant œuvrer au soin et à la réinsertion des jeunes placés ; mais elle concourt aussi à renforcer le processus ségrégatif qui sépare populations scolaires ordinaires gérées par l’école et catégories en difficultés, dérivées vers le placement. Après une période d’enthousiasme qui voit se créer le premier centre de formation en Suisse romande, la jeune profession d’éducateur, à l’image du secteur des placements éducatifs, est victime d’une crise de confiance dès les années 1960, en lien avec une remise en cause des effets ségrégatifs de ces politiques envers les populations défavorisées. Une crise qui débouche sur la construction d’autres conceptions de l’action éducative auprès des familles et des enfants en difficulté, basées sur des référentiels plus respectueux des droits humains, qu’il conviendrait de documenter pour mieux en comprendre l’ampleur, et les effets sur les pratiques professionnelles dans et hors école.

  • Gaussel Marie (2018). Que fait le corps à l'école ? Dossier De Veille De L'ifé, n° 126, p. .

  • Giuliani Frédérique (2018). De l’élève « perturbateur » à l’enfant « en souffrance ». Le traitement de la souffrance des enfants à l’école primaire : « agency » ou étiquetage. Raisons Educatives, vol. N° 22, n° 1, p. 151-172.
    Résumé : Au sein des écoles situées en REP, les termes de « souffrance », de « mal-être », d’« enfants qui vont mal » ou « qui ne vont pas bien » sont désormais mobilisés par les acteurs scolaires pour requalifier les conduites d’élèves repérés comme « perturbateurs » et « inadéquats ». Quel traitement des élèves est mis en œuvre au nom de leur pâtir ? Quel statut leur est attribué lorsqu’ils sont reconnus et traités comme des élèves « en souffrance » ? Cet article vise à montrer que la construction de l’enfant dans le registre de la souffrance produit deux traitements différents, en fonction de l’organisation du travail qui s’établit entre les professionnels. L’un tendrait à produire de la stigmatisation, l’autre viserait plutôt à permettre aux élèves de développer des capacités relatives à des situations. L’article tente également d’expliquer comment les professionnels peuvent basculer de l’une à l’autre conception de la souffrance des élèves.

  • Guivarch Jokthan, Poinso François & Gignoux-Froment Frédérique (2018). Malaise à l’école. L'information Psychiatrique, vol. Volume 94, n° 8, p. 681-688.
    Résumé : <titre>R&#233;sum&#233;</titre>L&#8217;&#233;cole peut &#234;tre associ&#233;e &#224; une souffrance chez l&#8217;enfant jusqu&#8217;&#224; faire &#233;merger des troubles p&#233;dopsychiatriques. C&#8217;est ce que l&#8217;on observe dans les refus scolaires anxieux et dans les violences scolaires, en particulier dans le harc&#232;lement scolaire. Le refus scolaire anxieux est caract&#233;ris&#233; par une peur soudaine et intense d&#8217;aller &#224; l&#8217;&#233;cole apparaissant chez un enfant sans probl&#232;mes scolaires ant&#233;rieurs alors que l&#8217;int&#233;r&#234;t pour la scolarit&#233; reste conserv&#233;. Le harc&#232;lement scolaire est une violence r&#233;p&#233;t&#233;e verbale, physique ou psychologique perp&#233;tr&#233;e par un ou plusieurs &#233;l&#232;ves &#224; l&#8217;encontre d&#8217;un autre &#233;l&#232;ve qui ne peut se d&#233;fendre. Il prend de plus en plus la forme d&#8217;un cyberharc&#232;lement. Qu&#8217;il s&#8217;agisse de refus scolaire anxieux ou de violences &#224; l&#8217;&#233;cole, la p&#233;dopsychiatrie doit pouvoir, dans l&#8217;int&#233;r&#234;t de l&#8217;enfant, collaborer avec l&#8217;&#233;cole en respectant certaines modalit&#233;s.

  • Joing Isabelle, Vors Olivier, Llena Clément, et al. (2018). Se sentir bien dans chacun des lieux de l’espace scolaire au collège. Spirale - Revue De Recherches En Education, vol. N° varia, n° E1, p. 19-40.
    Résumé : L&#8217;objet de ce travail est d&#8217;examiner et d&#8217;expliquer la variation des exp&#233;riences v&#233;cues au coll&#232;ge (composante affective du bien-&#234;tre subjectif) en fonction des lieux fr&#233;quent&#233;s par l&#8217;&#233;l&#232;ve. De nombreuses recherches questionnent le bien-&#234;tre en contexte scolaire de mani&#232;re globale sans distinguer n&#233;cessairement les diff&#233;rents lieux de l&#8217;espace scolaire. La pr&#233;sente recherche postule que le bien-&#234;tre au coll&#232;ge varie quotidiennement en fonction des lieux fr&#233;quent&#233;s par l&#8217;&#233;l&#232;ve et que cette variation peut s&#8217;expliquer par le degr&#233; de satisfaction des besoins psychologiques et/ou physiologiques dans chacun des lieux, par la perception physique du lieu ou encore par le climat qui y r&#232;gne. L&#8217;enqu&#234;te de terrain a &#233;t&#233; men&#233;e aupr&#232;s de 2028 &#233;l&#232;ves issus de dix coll&#232;ges publics des Hauts-de-France. Apr&#232;s avoir identifi&#233; les lieux pour lesquels les &#233;l&#232;ves d&#233;clarent vivre le plus d&#8217;exp&#233;riences positives (&#224; savoir la cour de r&#233;cr&#233;ation, la cantine, la salle de sport et le CDI) et ceux pour lesquels les scores de bien-&#234;tre affectif sont significativement bas (les lieux institutionnels tels que l&#8217;administration, le bureau de la vie scolaire ou du CPE, ainsi que les toilettes), les r&#233;sultats r&#233;v&#232;lent que la qualit&#233; des exp&#233;riences v&#233;cues dans un lieu est conditionn&#233;e par le fait de vivre des activit&#233;s qui contribuent &#224; la satisfaction des besoins d&#8217;affiliation et d&#8217;autonomie, de percevoir le lieu comme agr&#233;able, accueillant et propre, de ne pas &#234;tre victime d&#8217;incivilit&#233;s par les pairs, et de se sentir en s&#233;curit&#233;.

  • LeVasseur Louis (2018). L’école québécoise et la gestion de la diversité des élèves : mesures d’intégration et tensions au sein de la division du travail éducatif. Raisons Educatives, vol. N° 22, n° 1, p. 173-191.
    Résumé : La gestion de la diversité des élèves représente un des principaux défis auxquels l’école québécoise fait face. De nombreux élèves provenant de milieux sociaux défavorisés sont menacés d’échec scolaire. L’intégration de ces élèves en classe ordinaire complexifie la tâche des enseignants. Afin de soutenir ces élèves et d’appuyer les enseignants, l’école publique a recours, surtout depuis le début des années 1990, à de plus en plus d’agents de soutien technique. L’article porte sur le travail qu’effectuent les agents scolaires qui travaillent dans des établissements se caractérisant par une très grande diversité d’élèves. Il montre surtout que malgré des valeurs éducatives souvent communes, la coordination de l’action entre les agents de soutien technique, les agents de soutien professionnel et les enseignants ne va pas de soi. Il en résulte un climat tendu qui nuit au travail collectif, et par conséquent, à la scolarisation des élèves en difficulté.

  • Lussault Michel (2018). Entretien avec Michel Lussault : « Mettre l’expérience extrascolaire en lien avec la pratique scolaire ». Diversité, n° 191, p. 13-17.
    Résumé : Ce numéro de « Diversité » propose d’explorer comment le territoire apprenant est une manière de mettre au jour les continuités et les porosités, mais aussi les ruptures et les frontières, au sein d’un territoire, en matière d’éducation.

  • Maroy Christian (2018). Nouvelles figures du « social » et reconfigurations de la normativité scolaire. Raisons Educatives, vol. N° 22, n° 1, p. 277-294.
    Résumé : Si de nouvelles problématiques sociales interpellent les professionnels dans les écoles, il est important de comprendre à partir de quel référentiel d’action publique de nouvelles attentes sociales à l’égard de l’institution scolaire sont progressivement formulées. Cet article vise à identifier la logique discursive d’un référentiel émergent de l’école inclusive et efficace qui assigne à l’institution scolaire un rôle clé d’inclusion et de cohésion sociale, missions sociales cependant subordonnées à la capacité des établissements scolaires à développer une efficacité pédagogique et éducative. Ce référentiel rehausse les attentes et brouille les frontières entre missions de performance, de démocratisation, de cohésion sociale et de subjectivation poursuivies par les établissements scolaires. Combinant le discours de l’école « inclusive » et de l’école « performante », il a pour vertu paradoxale de compenser (partiellement) le manque de légitimité du discours de la nouvelle gestion publique sur l’école. Pourtant, dans les situations concrètes, cette nouvelle normativité appelant tout à la fois à l’efficacité, l’équité, la dignité de tous et au développement des capacités et de la responsabilité de chacun, semble loin de pouvoir éliminer tensions et contradictions pratiques et axiologiques.

  • Minassian Laure (2018). Mésalliance éducative : l’exemple d’un partenariat territorialisé de lutte contre le décrochage scolaire. Formation Emploi, vol. n° 144, n° 4, p. 73-93.
    Résumé : Peu de travaux de recherche se sont intéressés de façon longitudinale aux dispositifs de lutte contre le décrochage scolaire, depuis leur conception politique jusqu’à leur déploiement opérationnel. C’est ce que propose cette contribution par le biais d’une étude de cas où s’articulent une Région, une association et des lycées professionnels, au sein d’un dispositif appelé « alliances éducatives ». L’analyse vise à mettre au jour comment les interactions entre une politique, l’institution scolaire, les acteurs associatifs et les élèves génèrent des effets adverses à ceux souhaités.

  • Moignard Benjamin (2018). Les « nouvelles » problématiques éducatives : construction de l’objet. Revue Francaise De Pédagogie, n° 202, p. 65-75.
    Résumé : Cet article propose d’explorer la notion de « nouvelles » problématiques éducatives qui interroge la construction publique d’un certain nombre de « problèmes » scolaires, les formes de leur désignation et de leur prise en charge. Nous interrogeons les apports de la sociologie des problèmes publics pour saisir dans un ensemble cohérent un certain nombre d’objets qui font problème à l’école : violences à l’école, décrochage scolaire, laïcité en milieu scolaire, genre et éducation, etc. Le travail autour de cette notion et des objets qui lui sont liés permet également d’interroger l’évolution du champ de la recherche en éducation et les débats en légitimité d’objets qui l’animent, au regard de leur inscription sociale.

  • Ravez Claire (2018). Regards sur la citoyenneté à l'école. Dossier De Veille De L'ifé, n° 125, p. .
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