Veille If?

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Bibliographie de la veille de l’Ifé

DV-134-Partenariats.

2017


  • Germain-Thomas Patrick (2017). Les artistes à l’école : fin d’une illusion ou utopie en devenir ? Quaderni, n° 92, p. 5-11.
    Résumé : À la fin des années 1960 en France, les débats sur la démocratisation de l’enseignement, impliquant une plus grande accessibilité des études secondaires à l’ensemble de la population, s’accordent sur la nécessité d’une réforme du système éducatif et de la pédagogie. Il ne s’agit pas tout à fait d’une rupture, car ce questionnement est déjà présent dans des réflexions et des expérimentations conduites dans l’entre-deux-guerres et au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, mais ces débats se c...


  • Kerlan Alain (2017). L’éducation artistique et culturelle, entre utopie et hétérotopie. Éléments de généalogie. Quaderni, n° 92, p. 13-26. Doi : 10.4000/quaderni.1031
    Résumé : L’éducation artistique et culturelle (EAC) doit être comprise comme la figure historique que prend au¬jourd’hui l’ambition éducative de l’art, d’une éduca¬tion par l’art. Cette ambition, indissociable dans son origine et dans nombre de ses développements de la « critique artiste » de la société et de l’école, est dé¬sormais enserrée dans le grand récit du changement et de la modernisation, au risque d’y perdre sa dimension émancipatrice. Pour la retrouver, une généalogie de cette ambition est devenue nécessaire. La perspective généalogique conduit à préférer à la généralisation consensuelle et dissolvante de l’EAC une politique éducative qui favoriserait la multiplication diversifiée de ce que Michel Foucault appelait des hétérotopies. Une éducation par l’art, et fidèle à son ambition, passe par des dispositifs qui assument le paradoxe d’être à la fois « à distance » de l’école et « au cœur » de l’école.

  • Lauret Jean-Marc (2017). ‪L’évaluation des politiques d’éducation artistique et culturelle, approche critique et prospective‪. Quaderni, n° 92, p. 85-95.
    Résumé : Les évaluations des politiques publiques sont censées servir à vérifier l’adéquation des stratégies et des moyens mis en œuvre aux objectifs préalablement définis. L’article interroge cette vision naïve et insiste sur l’impact du choix des outils d’évaluation sur le contenu de la politique conduite par le ministère de la Culture et de la Communication en matière d’éducation artistique et culturelle. La distinction entre les effets intrinsèques et extrinsèques générés par des actions d’éducation artistique et culturelle, l’indicateur destiné à mesurer la performance du ministère dans ce domaine, ainsi que les métaphores employées pour rendre compte d’une politique visant à la « généralisation » d’actions jusqu’alors menées auprès d’une minorité d’élèves en modèlent en profondeur l’orientation. L’effet induit est de bloquer la réflexion sur les conditions de l’élaboration d’une politique visant à concerner la totalité de la population.


  • Lebon Francis & Simonet Maud (2017). « Des petites heures par-ci par-là ». Actes De La Recherche En Sciences Sociales, n° 220, p. 4-25. Doi : 10.3917/arss.220.0004
    Résumé : À partir d’une enquête menée en région parisienne et dans une commune rurale, cet article, à distance du problème social des « rythmes scolaires et biologiques de l’enfant », prend pour objet la transformation des rythmes professionnels induite et révélée par la réforme des rythmes scolaires de 2013. Polyvalence, travail gratuit et concurrence sont les thèmes récurrents des entretiens formels et des observations réalisés auprès des différents acteurs de la « communauté éducative » dont les territoires professionnels se redéfinissent. Avec des effets différenciés en fonction des différentes catégories de travailleurs éducatifs, une même logique de l’emploi semble s’imposer à tous, faite d’amplitude horaire et de morcellement, avec la prégnance des « heures » comme unité de temps débattue et ressentie par tous les professionnels. Ces résultats interpellent ainsi sur les effets d’une réforme, vus du côté des professionnels qui forment et encadrent les enfants.
  • Leproux Olivier (2017). Sociologie de la "Réussite éducative". Un cas d'école des nouvelles politiques éducatives. Université Paris Nanterre, Paris.

  • Négrier Emmanuel (2017). Réforme territoriale et culture. Le pire n'est pas sûr. Nectart.
    Résumé : Le cycle de réforme territoriale entamé en 2009 et qui s'achèvera (provisoirement) en 2015 a oscillé, sur les questions culturelles, entre respect et relégation. Respect quand il s'est agi de rappeler la singularité du domaine, et en faire un objet de compétence partagée, de commission spécifique, d'exception renouvelée. Relégation quand on observe l'écart entre l'intensité des débats (sur la refondation des politiques culturelles, sur la compétence obligatoire, sur le rôle de l'État, sur les droits culturels, etc.) et la modestie de l'article … 28 de la loi NOTRe, qui se contente d'affirmer le partage de cette compétence et l'existence d'une Conférence Territoriale de l'Action Publique pour en définir les contours pratiques dans chaque région. L'impression d'incohérence structurelle de la réforme territoriale doit d'abord être expliquée, en ne remontant qu'à 2007. Au fond, cette incohérence n'est qu'une apparence, ou plutôt la conséquence d'un projet très cohérent, lui. En matière de culture, le cadre territorial dont il est question mérite d'être apprécié dans son bilan, dans ses perspectives désormais critiques. C'est sur la base de celles-ci que nous proposons enfin une réflexion un peu décalée sur la régionalisation. Dans ce papier, nous traiterons peu de la compétence culturelle stricto sensu, car il nous semble plus opportun de parler à ce sujet de responsabilité politique et de moyens. Une incohérence délibérée ? À un niveau très général, on ne peut être que frappé par l'incohérence des différentes étapes franchies sur la question territoriale en France, lorsqu'on se penche sur les textes de loi successifs qui ont entendu la refonder. La loi de réforme des collectivités territoriales du 16 janvier 2010 était le fruit d'une annonce présidentielle de 2008. Ayant supprimé la clause de compétence générale pour les régions et départements, mais échoué à appliquer cette restriction à la Culture, celle-ci demeurait avec le sport et le tourisme une exception. Les collectivités territoriales pouvaient donc toutes développer leur intérêt à agir dans ce champ, sans autre entrave que leurs moyens et volontés souveraines. Elles étaient dotées d'une représentation mutualisée sous la forme du conseiller territorial, à la fois circonscription d'action départementale et régionale. Le retour de la gauche au pouvoir conduisit le président nouveau à annoncer, pareillement, une réforme où les collectivités retrouvaient l'exercice de cette compétence générale, où les conseillers territoriaux disparaissaient au profit de binômes paritaires et cantonaux, où les métropoles étaient affirmées comme le nouveau pivot d'un territoire moderne. Dans la douleur, cette réforme accouchait d'un texte peu lisible le 27 janvier 2014, où les métropoles, en nombre réduit, se révélaient être de grosses communautés urbaines, tout au plus. Dans les mois qui suivirent, la majorité opéra un revirement sous la double forme d'une fusion entre régions et d'une suppression annoncée des départements. Les spécialistes des questions territoriales savent en France que les deux niveaux dont l'onction démocratique remonte à la III ème République (la commune et le département) sont les phénix de la réforme : toujours


  • Poirrier Philippe (2017). Politiques et pratiques de la culture (2eᵉ éd.). Paris : La Documentation française.
    Résumé : Le « modèle culturel français » est-il en crise ou en voie de renouvellement ? Conçues initialement par Malraux comme outil de transmission d’un héritage en direction du grand public, les politiques de la culture ne sont plus du seul ressort des seuls acteurs institutionnels, jugés à l'aune des résultats économiques. Depuis plus d’une décennie, le champ culturel s’est radicalement transformé, tout particulièrement avec l’essor du numérique et d’internet. A la lumière des plus récents textes législatifs (loi NOTRe de 2015, loi relative à la liberté de création, à l'architecture et au patrimoine de 2016), cette étude vient sonder le « modèle culturel français » et jette un regard neuf sur un secteur en pleine mutation.
  • Rancon Sidonie (2017). Projets éducatifs de territoire. Enjeux de la coopération éducative. Vers L'éducation Nouvelle, Revue Des Céméa, n° 565, p. 41-46.
  • L'autonomie de l'établissement, avec ou contre les enseignants ? (2017). L'autonomie de l'établissement, avec ou contre les enseignants ? (O. Rey & H. Buisson-Fenet, Éd.). Lyon : ENS Éditions.


  • van Zanten Agnès & Rayou Patrick (2017). Dictionnaire de l'éducation (2ᵉ éd.). Paris : Presses universitaires de France.
    Résumé : Les contributions de plus de deux cents chercheurs, représentant différents courants de recherche, rendent compte dans ce dictionnaire unique en son genre des avancées de la production scientifique. Le lecteur y trouvera un fonds commun de concepts, de méthodes et d'interprétations qui respecten...

2016


  • Barrère Anne (2016). Décider au local ? L'expérience ambivalente de chefs d'établissement français. In  Des établissements scolaires autonomes ? Inventivité des acteurs et risques d'éclatement. Paris : ESF éditeur.

  • Cartron Françoise (2016). La mise en place des projets éducatifs de territoires - Une réforme dans le rythme : vers une nouvelle étape qualitative (rapport public) (p. 226). France : Premier Ministre. Consulté à l'adresse http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/164000316/index.shtml
    Résumé : Réalisé par Françoise Cartron, sénatrice de la Gironde, ce rapport revient sur la mise en place des projets éducatifs territoriaux (PEDT) dans le cadre de l'application des nouveaux rythmes scolaires dans les communes rurales. Les conclusions de la mission s'appuie sur un programme d'auditions d'environ 100 personnes, de visites dans 12 départements - et collecté des témoignages par la mise en place d'un blog et la diffusion d'un questionnaire en ligne. Les chiffres présentés correspondent aux réponses de: 1002 communes issues de 86 départements qui représentent 4,3 millions d'habitants et plus de 360 000 enfants scolarisés.


  • Cohen-Azria Cora, Chopin Marie-Pierre & Orange Ravachol Denise (2016). Questionner l'espace, Les méthodes de recherche en didactiques (4). Lille : Presses Universitaires du Septentrion.
    Résumé : Questionner l'espace s'inscrit dans la continuité des réflexions menées autour des méthodes de recherche en didactiques et fait suite aux trois premiers ouvrages : outre le volume premier, le volume Questions de temporalité et le troisième Questionner l’implicite. En traitant ici de la perception de l’espace et des enjeux de son questionnement dans les travaux en didactiques, ce dernier volume ouvre un chantier théorique et méthodologique vaste sur une dimension peu problématisée et néanmoins fondamentale dans les recherches sur les constructions des savoirs.

  • Cohen-Azria Cora & Coquidé Maryline (2016). Recherches sur l’école et ses partenaires scientifiques. Quels partenariats ? Quelles recherches didactiques ? Rdst, n° 13, p. 9-20.
    Mots-clés : did sci, ecb, école-musée, mediation sci, partenariat.

  • Dias-Chiaruttini Ana & Cohen-Azria Cora (2016). La visite scolaire : un espace singulier au croisement de deux institutions. In  Questionner l'espace. Les méthodes de recherche en didactiques (p. 133-148). Lille : Presses Universitaires du Septentrion.

  • Dorison Catherine (2016). Le partenariat entre l’Éducation nationale et les établissements spécialisés : cadre juridique et engagement des acteurs. 1975-2005. Carrefours De L'éducation, n° 42, p. 19-31.
    Résumé : Concernant l’éducation et la scolarisation des enfants et des jeunes handicapés, le système français est caractérisé par l’existence de deux secteurs. L’un constitué des écoles, classes et dispositifs dépendant du ministère de l’Éducation nationale, l’autre constitué des établissements spécialisés créés et gérés par des associations, financés par la sécurité sociale et contrôlés par le ministère des Affaires sociales. Ces deux secteurs ont été longtemps séparés voir rivaux. La nécessité d’une collaboration et d’un partenariat entre les deux secteurs a été affirmé à partir de 1975, année de l’adoption de la première grande loi en faveur des personnes handicapées. Un cadre juridique permettant ce partenariat a été construit de 1975 à 1991 par un travail conjoint des ministères des Affaires sociales et de l’Éducation nationale. Mais le partenariat est resté jusqu’au début des années 2000 une affaire de militants. L’article analyse les étapes de la construction du cadre juridique et les raisons structurelles qui ont limité sa mise en œuvre.


  • Goujon Catherine (2016). Devenir du savoir source dans la médiation scientifique. Un modèle de la circulation des eaux souterraines à la Fête de la science. Rdst, n° 13, p. 71-101. Doi : https://doi.org/10.4000/rdst.1321
    Résumé : Le travail présenté ici concerne l'intervention de scientifiques auprès d'élèves, dans le contexte d'expositions temporaires. Nous avons étudié le cas de la rencontre de chercheurs en hydrogéologie avec des élèves de CE1 lors d'un atelier à la Fête de la science. Le thème abordé est celui de l'origine de l'eau du robinet, avec présentation d'une maquette, modèle analogique de la circulation des eaux souterraines. Nous interrogeons, avec une perspective didactique, l'action de trois chercheurs engagés dans l'animation du stand et les savoirs en jeu, en nous appuyant sur la théorie de l'action conjointe en didactique et sur les systèmes de ressources. Nos analyses se basent sur des films d'étude, réalisés sur les lieux de l'action lors de la préparation et pendant la rencontre. L’analyse comparée des interventions des trois scientifiques montre des similitudes dans les scénarios et dans les schèmes d'utilisation des ressources, des différences dans les choix didactiques, voire même dans les contenus présentés, en fonction des intérêts personnels.

  • Heurdier Lydie (2016). Expansion et transformation de l’enseignement spécial : le tournant des années 1960. Carrefours De L'éducation, n° 41, p. 133-149.
    Résumé : Dans le contexte des réformes des années 1960, l’enseignement spécialisé a connu un développement conséquent de ses structures, une forte augmentation de ses personnels comme des populations prises en charge. Cette restructuration liée à la prolongation de la scolarité obligatoire a réussi grâce à la mobilisation d’acteurs institutionnels, syndicaux et associatifs, militants de l’enfance inadaptée mais aussi de l’école publique et laïque. Leurs objectifs convergents ont été entendus et relayés dans les travaux du Plan. Cependant progressivement les modalités d’intervention se sont transformées, en lien avec le rapport Bloch-Lainé (1967) mais aussi avec les critiques sur les orientations abusives de jeunes en échec scolaire considérés comme « débiles légers ». Désormais, il va s’agir de lutter contre toutes les inadaptations dans l’enseignement ordinaire. Cette logique de prévention et d’adaptation débouchera sur un mouvement d’intégration généralisé.

  • Laforets Véronique (2016). L'éducatif local : les usages politiques du temps libre des enfants (thesis). Université Grenoble Alpes.
    Résumé : Depuis le début des années quatre-vingt, les dispositifs inscrits dans les politiques de la ville et de l’aménagement du temps de l’enfant, et plus récemment dans les lois de cohésion sociale et d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école, ont représenté de puissants leviers pour permettre l’émergence de projets éducatifs locaux pilotés par les communes. Ces projets s’élaborent dans un contexte institutionnel en perpétuel mouvement, enchevêtrent une multitude de préoccupations et présentent la caractéristique de se mettre en œuvre en dehors du temps scolaire. Alors que leur dimension locale est fortement valorisée tant par l’État que par les communes, cette thèse considère « l’éducatif local » comme étant la configuration que ces projets éducatifs locaux forment dans leur ensemble. Elle titre des généralités et identifie des mouvements de fond pour comprendre et estimer l’impact de leur émergence sur l’action publique à vocation éducative qui se déploie sur le temps libre des enfants et des adolescents .Elle est présentée en quatre parties. La première, intitulée « La fabrique de l’éducatif local : des mouvements de jeunesse aux projets éducatifs locaux » est composée de trois chapitres et s’intéresse à la sociogénéalogie de l’éducatif local, successivement considérée du point de vue des associations, de l’État et des communes. La seconde partie est titrée « Se rapprocher des acteurs. L’enquête et sa conduite ». Elle est composée d’un seul chapitre, présente l’épistémologie et les méthodologies de l’enquête. Celle-ci , réalisée à l’échelle nationale, mobilise un matériau comprenant des observations, une analyse documentaire, des entretiens, et un questionnaire renseigné par des professionnels du domaine. La troisième partie, «L’éducatif local comme champ de luttes » s’intéresse à deux catégories d’intervenants : les élus et les professionnels qui font chacun l’objet d’un chapitre. Enfin, une quatrième partie analyse «Les perspectives éducatives » en deux temps. Le chapitre 7 explore la manière dont s’élaborent les projets éducatifs locaux ; il aborde les différents types de ressources mobilisées et le fonctionnement des réunions de partenaires. Le chapitre 8 se centre sur la dimension strictement éducative de l’éducatif local. Il traite notamment des objectifs poursuivis par les projets locaux, la déclinaison de ces objectifs dans et hors des quartiers de la politique de la ville, et des publics concernés.

  • Des établissements scolaires autonomes ? : Entre inventivité des acteurs et éclatement du système (2016). Des établissements scolaires autonomes ? : Entre inventivité des acteurs et éclatement du système (O. Maulini & L. Progin, Éd.). Paris : ESF Editeur.
    Résumé : L'autonomie des établissements est devenue aujourd'hui, tout à la fois, un lieu commun et un objet de polémiques. Lieu commun car la rhétorique institutionnelle exhorte les "acteurs" à "se prendre en mains" et à "mettre en oeuvre, en tenant compte des spécificités locales, les objectifs nationaux assignés à l'Ecole". Objet de polémiques, car certains voient, dans ce mouvement, la transformation d'une institution égalitaire en un ensemble de services soumis à la loi du marché... Pendant que d'autres considèrent toutes les directives nationales comme autant de limites à l'inventivité des acteurs et à l'efficacité du système. Les premiers stigmatisent la "dérégulation génératrice d'inégalités", les seconds vouent aux gémonies "la bureaucratie totalitaire". Mais tout cela est finalement très idéologique et peu documenté. C'est pourquoi le premier grand mérite de cet ouvrage est de traiter de la question de l'autonomie des établissements en confrontant les histoires, systèmes d'organisation et réformes de quatre pays francophones : la France, la Suisse romande, la Belgique et le Québec. Son deuxième mérite est de regarder précisément, sans a priori, les effets des décisions et d'entendre les acteurs à leur sujet. Son troisième mérite est de débusquer des paradoxes rarement mis en évidence : c'est ainsi qu'il montre que la montée de l'autonomisation est corollaire de la standardisation des objectifs et du renforcement des contrôles. Enfin, son quatrième mérite est d'ouvrir des perspectives qui échappent aux oppositions stériles : ainsi Monica Gather Turler ― dont les travaux sont fondateurs dans ce domaine ― souligne-t-elle la nécessité de construire "un accord commun, sur la durée, associant la politique gouvernementale, la participation active des professionnels et l'engagement des citoyens". Or, c'est bien là le défi. Et nous avons besoin, pour le surmonter, d'identifier les conditions à réunir et les moyens à mettre en oeuvre ; nous avons besoin aussi de comprendre l'articulation des différentes phases nécessaires à la construction d'un équilibre, plus que jamais nécessaire, entre des classes isolées et une administration centralisée. C'est tout l'objet de cet ouvrage, contribution fondamentale à un débat essentiel. Philippe Meirieu


  • Netter Julien (2016). La réforme des rythmes à l’école : une appropriation socialement différenciée des activités culturelles. Espaces Et Sociétés, vol. 166, n° 3, p. 63-77. Doi : 10.3917/esp.166.0063
    Résumé : Ce numéro s'intéresse à la recomposition des espaces scolaires et éducatifs, en rapport avec la prise en charge des problématiques sociales et scolaires. Les auteurs interrogent les liens entre les ségrégations, les expériences scolaires et les formes locales de prises en charge de difficultés identifiées par les acteurs et déclinées dans des programmes ou des dispositifs spécifiques, qui traduisent une transformation plus structurelle des conditions d’éducation et de scolarisation.

  • Netter Julien (2016). Une exposition « clés en main » : la difficile prise en compte des apprentissages dans le partenariat scolaire. Carrefours De L'éducation, n° 41, p. 241-255.
    Résumé : Le partenariat entre les acteurs de l’éducation connaît un nouveau développement avec la réforme des rythmes scolaires, symptomatique de l’adoption du paradigme de l’« éclectisme éclairé » au sein du système scolaire français. L’observation d’une sortie au musée extraite d’une enquête ethnographique d’orientation sociologique dans les écoles parisiennes montre que les pratiques et modes d’organisation divergents des acteurs les conduisent à mettre en œuvre des formes de coopération très contraintes. Ils semblent privilégier les conditions de réalisation du partenariat et la préservation d’un équilibre fragile au sein de l’école sur les modalités d’appropriation des expériences culturelles. Dès lors, certains élèves, souvent issus de milieux populaires, peinent à articuler la classe avec leurs différentes expériences culturelles et à retirer un bénéfice de leur synthèse.

  • Pesle Manon (2016). La petite fabrique de l'action éducative : ethnographie métropolitaine (thesis). Université Grenoble Alpes.
    Résumé : L'action éducative de la communauté d'agglomération Grenoble Alpes métropole se développe dans les quartiers défavorisés de l'agglomération, auprès des enfants et de leurs parents. La thèse analyse la fabrique quotidienne de cette politique publique, en questionnant les cadres cognitifs à l’œuvre, par l'observation des acteurs qui élaborent l'action. De prime abord, les pratiques observées donnent à voir une prépondérance de procédures de fonctionnement et d'outils et une absence de construction d'un sens politique. À partir d'une immersion au sein de l'institution métropolitaine et d'une méthodologie inductive, Manon Pesle décrypte la construction d'une vision du monde gestionnaire, celle que chaque acteur soutient pour faire fonctionner l'institution et ses instruments d'action publique dans un objectif d'efficacité. Les acteurs visent à rendre l'action réactive, rationnelle et performante. L'analyse révèle que ces principes d'action constituent une vision du monde portée et encadrée par l'institution métropolitaine, où deux matrices cognitives se développent : l'une individuelle et l'autre techniciste. Ces matrices irriguent l'institution, mais aussi les relations éducatives qui se développent avec les parents et les enfants. L'individu, qu'il soit agent métropolitain ou parent d'un enfant en difficulté d'un quartier défavorisé, est conduit à se responsabiliser face à son quotidien et à sa situation. La matrice techniciste s'ancre dans une idée de la modernité et du progrès, elle prône la croyance en l'outil dans l'efficacité et la performance. Pour autant, cette vision du monde, portée par les instruments d'action publique, n'est pas formulée et travaillée comme telle par les acteurs, fonctionnaires et élus qui, pris dans les contraintes inter-institutionnelles et politiques, l'entretiennent. Le pouvoir politique métropolitain polycentré et son leadership fondé sur la fonction de médiation ne parviennent pas à requalifier les enjeux techniques en enjeux politiques. La thèse donne à voir une politique éducative métropolitaine à qui il manque, non pas une mise en récit et en scène, mais un régime de vérité général qui soit maîtrisé par les acteurs de la métropole.
  • Tanguy Lucie (2016). Enseigner l'esprit d'entreprise à l'école. Paris : La Dispute.


  • Wojcieszak Eric & Zaid Abdelkarim (2016). L'accompagnement en sciences et technologie à l'école primaire : entre médiation didactique et médiation d'expertise scientifique. Rdst. Recherches En Didactique Des Sciences Et Des Technologies, n° 13, p. 103-132. Doi : 10.4000/rdst.1328
    Résumé : Cette étude porte sur un dispositif d'accompagnement en sciences et technologie à l'école primaire (ASTEP). Un cadre d'analyse est présenté puis mobilisé pour étudier le partage des rôles entre l'enseignant et l'accompagnateur lors d'une activité de conception et de fabrication d'un pont en carton au cycle 3. Deux types de médiations didactiques sont alors considérés, celle de l'enseignant et celle de l'accompagnateur, et caractérisés du point de vue de leurs fonctions, des modalités langagières mobilisées, du contenu en jeu et du rôle de l'élève. L'étude met en évidence un partage des rôles caractérisé par une distinction marquée tant par le temps et l’espace occupés que par les types de médiations didactiques mobilisés par l'enseignant et l'accompagnateur. Elle montre également que, si l’enseignant est dans une logique d’incitation de ses élèves à s'engager dans la réflexion et à manifester des performances didactiques, l’accompagnateur est dans une logique de déploiement de son expertise en vue de faire avancer le projet de réalisation.


  • Zwang Aurélie (2016). La légitimation d’expositions itinérantes pour l’éducation au développement durable : des objectifs de l’École à ceux des producteurs. Rdst, n° 13, p. 21-49. Doi : https://doi.org/10.4000/rdst.1304
    Résumé : Dans une approche interdisciplinaire conjuguant analyses didactique et communicationnelle, la recherche présentée dans cet article explore le cadre institutionnel, les logiques et les conséquences des légitimations par l’Éducation nationale d’expositions itinérantes pour éduquer au développement durable. Dans un contexte éducatif aux injonctions ambiguës, les procédures de légitimation des expositions reposent essentiellement sur l’identité de leurs producteurs, souvent sans examen pédagogique de leurs contenus ; si bien que les objectifs officiels de l’institution scolaire se voient supplantés par les objectifs des producteurs.

2015


  • Barrère Anne & Mairesse François (2015). L'inclusion sociale. Les enjeux de la culture et de l'éducation. Paris : L'Harmattan.
    Résumé : Le terme d'inclusion sociale, étroitement associé à celui d'exclusion, est apparu à partir des années 1990. Face à la montée des inégalités, de nombreuses politiques ont été ainsi mises en oeuvre pour tenter de lutter contre les mécanismes d'exclusion sociale, visant des pans entiers de notre société. Cet ouvrage analyse la notion d'inclusion sociale en explorant ses origines, son fonctionnement actuel et ses perspectives d'avenir, à travers plusieurs études menées en France et au Québec dans le monde de l'éducation et de la culture.

  • Champollion Pierre & Floro Michel (2015). Du diagnostic à la prise en compte du territoire. La démarche d’« intelligence territoriale ». Diversité, n° Hors-série n° 16, p. .

  • Dias-Chiaruttini Ana (2015). Lecture d’une l’œuvre d’art au musée d’art et en classe de Français : approche didactique. Spirale, n° 56, p. 19-32.

  • Dias-Chiaruttini Ana (2015). Analyser les relations entre le scolaire et l’extrascolaire : de quelques enjeux en didactique du français. La Lettre De L'airdf, n° 58, p. 7-11.


  • Dutercq Yves, Gather Thurler Monica & Pelletier Guy (2015). Le leadership éducatif. Entre défi et fiction. Bruxelles : De Boeck.
    Résumé : Les auteurs de cet ouvrage cherchent à interroger un concept emprunté à la culture anglo-saxonne, dont les tenants et aboutissants manquent trop souvent de précision dans la littérature francophone. Six contributions d\'auteurs appartenant à différents systèmes éducatifs francophones tentent une mise en perspective de la problématique à partir de trois volets de questionnement clairement délimités : dans quelle mesure le leadership est-il autre chose qu\'une rhétorique de la transformation des systèmes éducatifs ? Quelles sont donc les conditions favorables à une mutation de l\'exercice de la fonction administrative traditionnelle ? Quels moyens, outils, connaissances les gestionnaires scolaires doivent-ils maîtriser pour diffuser leur influence ?

  • Feyfant Annie (2015). Coéducation : quelle place pour les parents ? Dossier De Veille De L'ifé, n° 98, janvier, p. .
    Résumé : Les relations entre les parents et l’école n’ont pas cessé d’être un questionnement pour tous les acteurs éducatifs. Historiquement, l’école et la famille sont deux espaces aux frontières marquées entre instruction et éducation. Au fil des années, on est passé d’une école « sanctuaire du savoir » à une école « ouverte » sur la société. Mais l’étroite imbrication de l’école dans la société a également modifié les attentes des différents partenaires face à un objectif commun : la réussite du développement de l’enfant et de l’élève. La littérature de recherche, aussi bien que les discours et préconisations institutionnels, nationaux ou internationaux, montre l’ambiguïté des rapports entre l’école et les parents. Au-delà des représentations et discours, quelles sont les modalités d’une relation « qui marche » ? Une des solutions proposées à ces relations difficiles, notamment avec les parents de milieu défavorisé, prend la forme d’un accompagnement plus ou moins marqué des parents pour leur faciliter l’entrée dans l’école, le soutien à la scolarité de leurs enfants et leur mise en confiance face à une culture scolaire encore trop éloignée d’eux. Quelles en sont les modalités, quels en sont les effets ? Enfin, les parents n’étant pas les seuls concernés par cette nécessaire amélioration, quelles propositions retenir au-delà du soutien parental ?


  • Garnier Pascale (2015). Faire la classe à plusieurs. Maîtres et partenariats à l'école élémentaire. Rennes : Presses universitaires de Rennes.
    Résumé : Ce livre est né d’un constat : la figure du maître « seul » dans sa classe est en train de s’effacer devant la multiplication des collaborations avec d’autres adultes pendant le temps scolaire. Comment ces collaborations mettent-elles à l’épreuve aussi bien l’activité quotidienne des enseignants que leur identité professionnelle ? Assiste-t-on à une véritable mutation du travail dans les écoles élémentaires et à une remise en cause de la polyvalence des maîtres ? Quels sont les enjeux à la fois scolaires, sociaux et politiques des changements en cours ? Un travail d’enquête approfondi auprès d’une centaine d’enseignants de huit écoles en milieu urbain apporte des réponses à ces questions en montrant comment l’activité du maître compose désormais avec celle de différents partenaires : employés municipaux, professionnels extérieurs à l’école, parents d’élèves, aides éducateurs et collègues enseignants. Il explique pourquoi ces collaborations sont à géométrie variable, selon les intervenants, les relations avec le groupe classe, les domaines d’intervention et les savoirs qu’elles mettent en jeu. Échappant aussi bien à une apologie des innovations qu’à une critique générale des partenariats mis en œuvre dans les classes, l’ouvrage de Pascale Garnier témoigne de la très grande diversité des positionnements des maîtres. Il souligne aussi les tensions qui traversent chacun d’entre eux, pris entre le souci de rester le « référent » de sa classe et de lui apporter le concours de partenaires multiples et variés. Par là, il permet de cerner les difficultés et les richesses de ces collaborations dans l’exercice du métier d’enseignant et de clarifier les politiques éducatives qu’elles engagent.


  • Grasset Jehanne De (2015). Les partenariats éducatifs, vecteurs d’accompagnement du changement ? Éducation Et Socialisation, n° 38, p. . Doi : 10.4000/edso.1245
    Résumé : L’histoire récente des politiques éducatives françaises accorde une place importante au développement des pratiques collaboratives entre partenaires. La mise en cohérence de l’action des acteurs éducatifs d’un même territoire est un des vecteurs de la réussite éducative. D’un point de vue institutionnel l’accumulation des dispositifs induit un renouvellement de la culture professionnelle des enseignants. Sur le terrain, de nombreuses études confirment que c’est sur la structure relationnelle-affinitaire que le partenariat tend à se développer. Cet article propose un état des lieux des réformes institutionnelles. Puis il présente l’étude spécifique d’un partenariat éducatif - le Projet Éducatif de Territoire (PEdT) - imposé par la réforme des rythmes scolaires actuelle. Afin de répondre à cette injonction, la discussion présente les éléments clefs d’un dispositif d’accompagnement à la mise en place des PEdT en termes méthodologiques et organisationnels.

  • POLOC/Observatoire des politiques locales d'éducation et de la réussite éducative (2015). Enquête PEDT 2015. Questionnaire par internet auprès d'un échantillon de communes et intercommunalités. Lyon : IFÉ - ENS de Lyon. Consulté à l'adresse poloc.ens-lyon.fr/thematiques/reforme-des-rythmes-scolaires/ressources-publications/rapports-etudes-1/enquete-pedt-2015

  • Progin Laetitia, Marcel Jean-François, Perisset Danièle, et al. (2015). Transformation(s) de l'école. Vision et division du travail. Paris : L'Harmattan.
    Résumé : Dans le cadre des réformes éducatives récentes, les enseignants sont de plus en plus confrontés à l'injonction de « travailler ensemble ». Dans ce contexte, les cadres scolaires doivent exercer un leadership pédagogique pour accompagner les équipes à travailler collectivement, à faire évoluer leurs pratiques et à assurer des effets sur les apprentissages des élèves. Il se dégage ainsi une nouvelle vision de l'école et des défis qu'elle doit relever. Des chercheurs et formateurs français, belges, québécois et suisses étudient ici la manière dont ces changements se traduisent dans les différentes réalités scolaires.


  • Rancher Céline, Schneeberger Patricia & Lhoste Yann (2015). Vers la caractérisation de processus d’acculturation scientifiques à l’école primaire. Analyse de situations en classe de CP portant sur la construction d’une conception scientifique du vivant. Spirale, n° 55, p. 139-164. Doi : 10.3406/spira.2015.1741
    Résumé : Notre objectif est de dégager à la fois des indicateurs et des conditions d’entrée des élèves dans une culture scientifique afin de caractériser des processus d’acculturation scientifique scolaire. Pour cela, notre recherche s’appuie sur une approche constructiviste des apprentissages, laquelle consiste à considérer qu’apprendre en sciences ne se limite pas à l’acquisition de savoirs scientifiques mais passe aussi par l’appropriation de pratiques spécifiques de ces savoirs, parmi lesquelles les pratiques langagières. L’entrée des élèves dans une culture scientifique s’accompagne d’un changement de leurs façons d’agir-parler-penser. Les résultats présentés proviennent de l’analyse d’une séquence réalisée en CP autour d’un projet sur le vivant. Nous mettons en évidence des évolutions dans les conceptions des élèves en faveur de la construction d’une conception scientifique du vivant et identifions quelques conditions qui participent à l’engagement des élèves dans les processus d’acculturation scientifique.

  • Reverdy Catherine & Thibert Rémi (2015). Le leadership des enseignants au coeur de l'établissement. Dossier De Veille De L'ifé, n° 104, p. .
    Résumé : Il est admis que l’échelon essentiel du changement en éducation est l’établissement scolaire. Après s’être intéressé à l’« effet professeur » et l’« effet établissement », sans arriver pour ce dernier à déterminer précisément ce qui relève de l’« effet chef d’établissement », la recherche reconnaît que c’est au niveau du collectif que cela se joue. Les pratiques de leadership des chefs d’établissement sont interrogées, mais aussi le rôle que les enseignants y jouent : tous sont susceptibles d’exercer un leadership au sein de l’établissement, auprès de leurs élèves, auprès de leurs collègues et auprès de l’ensemble de la communauté éducative, au sein et au-delà de l’établissement. Leur rôle apparaît comme indispensable dans la mise en œuvre des réformes éducatives, mais il peut être vécu comme un renforcement de la ligne hiérarchique avec la création d’échelons intermédiaires. Pour autant, les formations au leadership ont des effets positifs, et en premier lieu sur les enseignants (empowerment, confiance en soi, développement professionnel, etc.). Ce dossier de veille aborde cette évolution vers des enseignants leaders, avant d’analyser les positions formelles de leadership, qui sont souvent bien ancrées et repérables, et de passer à des pratiques de leadership plus informelles, plus diffuses, qui sont considérées comment étant plus pertinentes et efficaces en ce qui concerne la réussite des élèves. La mise en place de communautés d’apprentissage et d’organisation apprenante ne va pas nécessairement de soi et implique un changement de culture professionnelle, qui n’est pas évident à mettre en place.

  • Robine Florence (2015). Editorial. Diversité, n° hors-série n° 16, p. .

  • Thomazet Serge & Mérini Corinne (2015). L’école inclusive comme objet frontière. La Nouvelle Revue De L'adaptation Et De La Scolarisation, n° 70-71, p. 137-148.
    Résumé : Avant d’être une réalité de terrain, cet article interroge la possibilité pour l’école inclusive d’être un idéel, au sens d’un projet commun permettant de regrouper ses acteurs issus de cultures et de métiers différents. Les concepts d’inter-métiers et d’objet frontière sont mobilisés en appui de cette analyse. Nos travaux empruntent aux méthodologies de l’analyse de l’activité leurs techniques pour étudier des collectifs composés de professionnels et de parents engagés dans des activités conjointes comme l’élaboration de projets de scolarisation. Nous avons identifié des conflits de normes, générant des tensions d’inter-métiers et des dilemmes, à l’intérieur d’un même métier. Dans l’espace d’inter-métiers créé par le travail collaboratif, la littérature montre qu’il faut un passeur de frontières et nous faisons l’hypothèse que l’enseignant spécialisé pourrait investir cette fonction.

  • Troger Vincent & Ruano-Borbalan Jean-Claude (2015). L’école entre autonomie et centralisation. In  Histoire du système éducatif (p. 58-73). Paris : PUF.

  • Wallon Emmanuel (2015). Avis de turbulences pour les politiques culturelles territoriales. Nectart, n° 1, p. 68-77.

2014


  • Anderson Antoine (2014). Vers une éducation partagée. Administration &Amp; Éducation, n° 142, p. 101-108.

  • Barrère Anne, Klepal Isabelle, Llobet Aurélie, et al. (2014). Le changement au quotidien. Administration &Amp; Éducation, n° 143, p. 63-75.

  • Bernard Pierre-Yves (2014). Le décrochage scolaire en France : usage du terme et transformation du problème scolaire. Carrefours De L'éducation, n° 37, p. 29-45.
    Résumé : L’expression « décrochage scolaire » est devenue en quelques années une des principales désignations de la problématique des ruptures de scolarité à faible niveau de qualification en France. Partant de l’hypothèse que les choix sémantiques expriment une certaine forme d’interprétation du réel, il s’agit alors de considérer la diffusion de la question du décrochage scolaire comme une relecture d’un phénomène déjà problématisé dans l’espace public sous les termes de l’insertion professionnelle et de la qualification. Ce texte propose de situer dans un premier temps la question du décrochage scolaire dans le contexte plus général des problèmes éducatifs, en s’appuyant notamment sur l’exemple de la Mission générale d’insertion de l’Éducation nationale (MGI). Dans un deuxième temps, les acteurs sociaux impliqués dans la diffusion de la problématique du décrochage scolaire sont identifiés pour terminer sur l’analyse des discours des acteurs experts, à partir d’un matériau collecté sous forme d’entretiens.

  • Bernard Pierre-Yves & Michaut Christophe (2014). Le partenariat interinstitutionnel : un nouvel instrument de politique éducative ? Le cas des politiques de traitement du décrochage scolaire. Education Comparée.
    Résumé : La réduction de l'abandon scolaire est l'une des priorités de la Commission européenne. Elle invite les pays à nouer des partenariats, à échanger leurs expériences et leurs pratiques pour lutter contre le décrochage scolaire. Cet article examine les logiques de partenariats interinstitutionnels qui prévalent dans différents contextes locaux et nationaux en s'appuyant sur deux expérimentations différentes menées dans deux pays européens (un logiciel de suivi des élèves en situation de décrochage et une action d'accompagnement d'élèves à risque). La dynamique d'instauration des partenariats dépend, entre autres, du degré de décentralisation des systèmes éducatifs et des cultures professionnelles des acteurs impliqués.
    Mots-clés : Politiques éducatives.

  • Berthet Jean-Marc & Kus Stéphane (2014). Questions vives du partenariat et réussite éducative. Lyon : IFÉ - ENS de Lyon. Consulté à l'adresse http://centre-alain-savary.ens-lyon.fr/CAS/partenariat-educatif/le-seminaire-2013-2014/questions-vives-du-partenariat-et-reussite-educative-le-rapport-du-seminaire-2013-2014-2012-2013
    Résumé : Le parti-pris du présent rapport de séminaire est de donner à lire une image de ce qu’a été le travail de chacun (intervenants et participants) au cours des 3 demi-journées qui nous ont réuni à l’Institut Français de l’Education entre décembre 2013 et février 2014. Il nous a semblé important de ne pas faire de ce rapport un catalogue des travaux de recherche, ni une recension de « bonnes pratiques » qu’auraient certains territoires et qu’il faudrait généraliser. Nous sommes convaincus que ce qui peut se mutualiser sont des questionnements problématisés. C’est pourquoi sont ici retranscrits, dans l’ordre chronologique du séminaire, aussi bien les apports théoriques et les témoignages d’acteurs que leurs paroles sur leurs difficultés et leurs réussites, les échanges et les débats. Nous espérons que ce document pourra servir à la fois les acteurs des territoires prioritaires, afin qu’ils puissent instaurer des lieux de problématisation de l’action éducative, mais aussi les décideurs des différents niveaux des institutions concernées afin qu’ils puissent prendre en compte la complexité du partenariat sur ces territoires pour accompagner au mieux les professionnels et légitimer leur travail.


  • Boulanger Dany, Larose François, Grenier Naomi, et al. (2014). Les discours véhiculés dans le champ du partenariat école-famille-communauté : analyse de la documentation scientifique. Service Social, vol. 60, n° 1, p. 119-139. Doi : 10.7202/1025137ar
    Résumé : Cet article vise à circonscrire, d’un point de vue structural, les principes relationnels qui balisent le champ scientifique du partenariat école-famille-communauté. L’analyse lexicométrique d’une série de définitions de ce concept met en évidence ses logiques d’usage. S’y rattache un ensemble d’antinomies repérées dans les discours scientifiques que nous circonscrivons. L’identification des dimensions structurales de ceux-ci met en évidence le caractère monolithique du champ scientifique du partenariat école-famille-communauté et nous amène à proposer une articulation entre ce concept et celui d’engagement parental.


  • Buisson-Fenet Hélène & van Zanten Agnès (2014). Sciences politiques et éducation. In  Jacky Beillerot & Nicole Mosconi, Traité des sciences et des pratiques de l’éducation (p. 53-63). Paris : Dunod.
    Résumé : Destiné aussi bien aux étudiants qu'aux professionnels de l'éducation, cet ouvrage propose un point complet sur les savoirs et les pratiques dans l'ensemble du champ de l'éducation. Il offre un panorama synthétique qui tient compte des derniers développements des connaissances en ce domaine. Ce traité est organisé en six parties : 1. Connaître l'éducation : l'apport des sciences humaines et sociales 2. Les institutions et lieux d'éducation 3. Les professionnels du champ 4. Thèmes et concepts fondamentaux 5. Approches philosophiques et politiques

  • Détrez Christine (2014). Sociologie de la culture. Armand Colin.
    Résumé : La sociologie de la culture, tout comme les définitions même du mot culture, est l’objet de débats et de polémiques passionnantes et souvent passionnées.Le but de cet ouvrage est de resituer les travaux – théoriques et empiriques – dans la dynamique de ce champ de recherches vaste et varié. Derrière des oppositions entre « des écoles » ou des auteurs, des méthodes ou des façons d’aborder la culture, peuvent être dégagés des points de rencontre et des complémentarités. Par ailleurs, les débats les plus actuels, soulevés par les (r)évolutions liées au numérique, l’importance prise par les études de genre, et l’émergence de nouveaux publics (les enfants, les fans), sont abordés, à la fois à travers les nouveaux terrains qu’ils font surgir, mais également par les questions méthodologiques qu’ils posent aux sociologues.
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