Veille If?

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Bibliographie de la veille de l’Ifé

DV-134-Partenariats.

2011



  • Ricker Marie-Émilie (2011). Analyser les œuvres d’art au musée : quels moyens langagiers ? Repères, n° 43, p. 127-151. Doi : 10.4000/reperes.224
    Résumé : Présentation et discussion d’un module d’analyse d’œuvres d’art réalisé au Musée d’art moderne de Bruxelles. Cette méthode, transposable dans la formation des instituteurs, s’inscrit dans la théorie de l’apprentissage et de l’enseignement contextualisés (AECA) pour favoriser la construction de connaissances et leur transfert (Frenay et Bedard, 2004). La méthode d’analyse favorise l’observation personnelle inductive (de Chamiec et al. 1982 ; Girard, 1995) et minimise les procédés déductifs afin de donner confiance aux apprenants dans leur capacité de rédiger un commentaire personnel de l’œuvre d’art. En se fondant sur un corpus de travaux écrits rédigés par des étudiants, mise en évidence d’attitudes culturelles et de difficultés éprouvées pour rédiger les travaux d’analyse d’œuvres d’art. L’axe privilégié observe et discute les moyens langagiers requis et mis en œuvre dans ces travaux pour exprimer les impressions ressenties et rédiger le contexte culturel.


  • van Zanten Agnès (2011). Les politiques d’éducation. Paris : PUF.
    Résumé : C'est une synthèse historique, au sens large, des différentes politiques de l'éducation, mais aussi le regard d'une sociologue qui analyse, en partant du terrain, les finalités et les valeurs des objectifs du système éducatif, l'élaboration et la mise en œuvre des différentes politiques d'éducation puis l'évaluation de ces politiques éducatives. Ce livre offre ainsi une grille de lecture rigoureuse et pertinente des intentions et des réalisations.

  • Zaffran Joël (2011). Le « problème » de l’adolescence : le loisir contre le temps libre. Sociologies.
    Résumé : En matière de politique publique du loisir des adolescents, deux constats s’imposent : d’une part les dispositifs d’occupation du temps libre sont légion et pléthore de contrats temps libre sont subventionnés par les communes et les collectivités territoriales ; alors qu’un large éventail d’activités est offert aux adolescents pendant le temps périscolaire, les taux de fréquentation restent désespérément faibles d’autre part. Pour cerner les enjeux politiques du loisir des adolescents ainsi que les raisons de la désaffection des structures de loisirs, l’article puise à une diversité de matériaux afin de procéder à une classification des loisirs des adolescent(e)s à partir du croisement de deux dimensions analytiques : la forme scolaire et l’encadrement. Ces deux axes permettent d’isoler trois types de loisir présenté successivement comme un temps de la perfection, un temps de la formation et un temps de la régulation. La matrice proposée permet ensuite de cerner la nature du temps libre qui, bien que complémentaire aux trois temps précédents, apparaît comme un temps de la subjectivation et ce faisant comme une temporalité impérieuse.

2010


  • Barrère Anne (2010). Ce que fait l'évaluation aux établissements scolaires. Ethnologie Francaise, vol. 40, n° 1, p. 141-149.
    Résumé : L’évaluation est un élément central des politiques publiques d’éducation en France depuis une vingtaine d’années. Si elle se caractérise d’abord par la création d’instances nationales et la réalisation d’enquêtes larges portant sur les acquis des élèves ou les résultats des établissements, elle est aussi de plus en plus présente dans les établissements scolaires proprement dits. Mais, au local, elle se leste d’enjeux différents, en confrontant en temps réel les acteurs à une image synthétique et chiffrée de leur activité, en leur donnant de nouvelles tâches, en problématisant le rapport à l’action et à ses résultats. Pour saisir au mieux ces conséquences ordinaires de la culture de l’évaluation, nous nous appuierons sur une enquête de terrain sur le travail quotidien d’une équipe de direction d’un collège classé en Réseau d’éducation prioritaire de la Région Nord-Pas-de-Calais, que nous avons suivi durant l’année scolaire 2004-2005.


  • Damon Julien (2010). Le partenariat. Modalité molle mais nécessaire des politiques publiques. In  Questions sociales et questions urbaines (p. 279-301). Paris : PUF.

  • Dhume-Sonzogni Fabrice (2010). Du travail social au travail ensemble. Paris : ASH Publications.
    Résumé : L'idée de partenariat a envahi le champ social au point de s'imposer comme une nouvelle référence de l'action publique et du travail social. Bien que l'idée qu'il recouvre ne soit pas fondamentalement neuve, ce néologisme s'est imposé récemment, dans un contexte de profonde transformation des politiques sociales. Que signifie-t-il ? Comment comprendre sa diffusion rapide et envahissante malgré son apparition tardive ?La force de cette nouvelle injonction à «faire du partenariat» va de pair avec un flou, à la fois conceptuel, politique et méthodologique. Comment s'y retrouver ? Comment se réapproprier ce qui n'est qu'un discours pour construire des pratiques de coopération ? À quelles conditions travailler en partenariat peut-il prendre sens et produire du sens pour le travail social et l'action publique ? C'est à défricher ces questions que ce livre se consacre.Dans une perspective transversale, qui associe délibérément la réflexion et la dimension pratique, cet essai, étayé par diverses expériences, propose de faire le point sur cette notion. Il revient sur l'origine du terme, sur les conditions de son émergence, il critique ses usages et propose de le redéfinir avec méthode et exigence. En invitant à ouvrir des questions complexes plutôt qu'à donner une illusoire réponse-type, cet ouvrage cherche à indiquer des points de passage possibles vers une pratique du travail ensemble. Il est un appel à ce que le travail social se ressaisisse de sa capacité d'expertise, et se mette à fabriquer de l'intelligence collective.

  • Dupont Nathalie (2010). Les partenariats écoles/institutions culturelles : des passages entre cultures juvéniles, cultures artistiques et cultures scolaires ? Les Sciences De L'éducation - Pour L'ere Nouvelle, vol. 43, n° 4, p. 95-121.
    Résumé : L’article interroge dans un premier temps les formes de travail et les types d’engagement qui se développent entre les acteurs de l’école et ceux des institutions culturelles et artistiques. Les partenariats écoles / institutions culturelles sont abordés comme des “processus d’expériences sociales”. Cette notion, empruntée à Françoise Buffet, évoque une relation de partenariat triple entre école et musée, caractérisée par une “économie de la transaction”, une “économie de l’organisation” et une “économie de la relation”. La recherche, présentée ici, montre que le travail en partenariat ne peut pas se cantonner à la transmission de contenus puisqu’il est composé de rencontres, de parcours, de désirs et de choix divers. Dans un second temps, l’article tente de mieux comprendre la place des jeunes comme partenaires et comme acteurs de leurs apprentissages, en revenant sur les rôles et les places que les adultes attribuent aux jeunes dans les partenariats école(s) / musée(s). Dans l’idée d’“expériences sociales” et de “partage d’une culture professionnelle”, l’auteure défend un partenariat participatif et coopératif, associant personnels des musées, enseignants, jeunes, artistes, savants, qui doit permettre de s’engager dans un processus de recherche.

  • Garnier Pascale (2010). Coéduquer à l'école maternelle : une pluralité de significations. In  Parents-professionnels : la coéducation en questions (p. 119-126). Ramonville-Saint-Agne : ERES.


  • Higham Jeremy & Yeomans David (2010). Working together? Partnership approaches to 14–19 education in England. British Educational Research Journal, vol. 36, n° 3, p. 379-401. Doi : 10.1080/01411920902960962


  • Rayna Sylvie, Rubio Marie-Nicole & Scheu Henriette (2010). Parents-professionnels : la coéducation en questions. Ramonville-Saint-Agne : Eres.
    Résumé : Largement employée dans le champ de la petite enfance et au-delà, la notion de coéducation recouvre des réalités multiples. Souvent associée au terme, non exempt d\'ambiguïté, de soutien à la parentalité, elle se rapporte aux relations parents-professionnels qui président à l\'éducation des enfants. Alors qu\'on assiste à une disqualification des compétences parentales et que sont interrogées les compétences professionnelles, elle est ici mise en questions. Regards cliniques et approches critiques se croisent autour de « l\'éduquer ensemble, avec, ou côte à côte » à partir d\'analyses effectuées dans des contextes différents (crèche, école maternelle, lieu d\'accueil enfants-parents de France, d\'Italie, de Belgique et du Japon) et de points de vue théoriques divers (psychologique, psychanalytique, sociologique, politique). L\'objectif de cet ouvrage est de faire avancer la connaissance des significations et des dynamiques interactives dans les processus éducatifs de la petite enfance aujourd\'hui. Les auteurs explicitent les perspectives politiques et éthiques qui fondent les approches de collaboration et de participation. Ils fournissent outils théoriques et exemples de dispositifs et de pratiques pouvant aider les professionnels de la petite enfance dans leurs tâches éducatives et leur travail avec les parents. Ils montrent que des politiques publiques en faveur de l\'implication parentale sont possibles dans les services de la petite enfance.

2009



  • Ben Ayed Choukri (2009). Le nouvel ordre éducatif local. Paris : Presses Universitaires de France.
    Résumé : L’école apparaît aujourd’hui comme l’un des symboles les plus puissants de la crise du modèle républicain et de la transformation en profondeur des services publics. Si certains appréhendent ces processus du point de vue des logiques supranationales, cet ouvrage procède à partir de l’échelle locale. L’accumulation de politiques menées depuis le début des années 1980 (zones d’éducation prioritaires, autonomie pédagogique, déconcentration, décentralisation, territorialisation) a en effet contribué en France à l’émergence d’un nouvel ordre éducatif local. Quelles sont les modalités et les significations de ce déplacement ? Quelles sont ses implications politiques et idéologiques ? Quelles en sont les conséquences sur l’expérience des acteurs éducatifs, des enseignants, des élus locaux, des personnels d’encadrement, des militants associatifs, des élèves et des familles ? Ces questions sont abordées ici à partir de plusieurs entrées : la mixité sociale à l’école, les disparités territoriales d’éducation, les mobilisations éducatives locales, la décentralisation éducative.

  • CNC (2009). 1989-2009. Géographie de l’éducation au cinéma. Paris : Centre national du cinéma et de l’image animée. Consulté à l'adresse https://www.cnc.fr/professionnels/enseignants/ecole-et-cinema/organisation-et-mode-d-emploi


  • Côté Héloïse (2009). De la pertinence des partenariats entre artistes et enseignants : formation culturelle des élèves et sociologie de la justification. Nouveaux C@Hiers De La Recherche En Éducation, vol. 12, n° 2, p. 211. Doi : 10.7202/1017468ar

  • Donnat Olivier (2009). Les pratiques culturelles des Français à l’ère numérique. Enquête 2008. Paris : La Découverte ; Ministère de la culture et de la communication.
    Résumé : Depuis les années 1970, l'enquête Pratiques culturelles du ministère de la Culture et de la Communication constitue le principal baromètre des comportements des Français dans le domaine de la culture et des médias. Les résultats 2008, révèlent, plus de dix ans après ceux de 1997, l'ampleur des effets d'une décennie de mutations induites par l'essor de la culture numérique et de l'internet. Au moment où plus de la moitié des Français disposent chez eux d'une connexion à haut débit, où plus d'un tiers utilisent l'internet quotidiennement à des fins personnelles, comment les nouvelles formes d'accès en ligne à la culture s'articulent-elles avec la consommation des anciens médias (télévision, radio, presse écrite) et avec les pratiques culturelles traditionnelles ? Comment se portent la lecture de livres, l'écoute de la musique ou la pratique en amateur d'activités artistiques ? La fréquentation des salles de cinéma, des théâtres ou des salles de concert a-t-elle baissé ou augmenté et le profil de leurs publics a-t-il évolué ? Le présent ouvrage restitue les résultats sectoriels de l'enquête dans le domaine de la télévision, de la musique, du livre et de la presse, des sorties et visites culturelles et des pratiques amateurs, en soulignant chaque fois les permanences mais aussi les lignes de rupture qui se dessinent sous la poussée d'une culture numérique déjà très présente dans le quotidien des jeunes générations.


  • Dutercq Yves (2009). L'influence des collectivités territoriales sur la politique d'éducation en France. In  La gouvernance en éducation. Régulation et encadrement dans les politiques éducatives. (p. 91-107). Bruxelles : De Boeck.

  • Mérini Corinne & Ponté Pascale (2009). Le travail conjoint à l'école : exploration des modalités d'action. Les Sciences De L'éducation - Pour L'ere Nouvelle, vol. 42, n° 2, p. 43-65.
    Résumé : L’incitation à la collaboration est profondément inscrite dans les injonctions. Cherchant à explorer les modalités d’action que les enseignants développent dans leur dynamique collective de travail, nous avons mené une recherche à partir du dispositif « maître surnuméraire » des Hauts-de-Seine. Nos analyses sociologiques plurielles montrent que le travail conjoint émerge dans des conditions socio-historiques particulières. Il se structure à partir d’une mise en relation des pratiques et conduit à une offre pédagogique orientée par la différenciation pour laquelle les enseignants développent une polyvalence de rôles.

2008



  • Le Floch Marie-Christine (2008). Une relecture du sale boulot. Entre une division morale et une division sociale du travail éducatif. Pensée Plurielle, vol. 18, n° 2, p. 31-48. Doi : 10.3917/pp.018.0031
    Résumé : RésuméDans cet article, nous proposons de relire le rejet du sale boulot dans le champ de l’éducation avec trois préoccupations : tout d’abord celle de tenir compte de la montée d’une demande de relation de la part des usagers, qui transforme les situations ordinaires de l’activité en drames sociaux. Nous cherchons ensuite à dépasser le cadre des interactions pour montrer que la division morale est également une division sociale du travail éducatif. Nous introduisons enfin les logiques de projet et de valorisation des compétences à travers l’analyse d’un espace de différenciation et de lutte pour le prestige, qui se dégage des tâches dévalorisées. Une nouvelle division morale et sociale du travail éducatif est en germe dans ces logiques.


  • Maubant Philippe (2008). Pour une lecture démocratique du partenariat en éducation. La Revue Internationale De L'éducation Familiale, vol. 24, n° 2, p. 137-153. Doi : 10.3917/rief.024.0137
    Résumé : Quelle belle idée que celle du partenariat. Celle-ci se décline depuis quelques années dans toutes les sphères de la société, habite et traverse la plupart des textes officiels traduisant ainsi une conception forte des relations entre les acteurs d’une part, entre les organisations d’autre part. Sur le plan éducatif, la problématique des liens entre l’école, les enseignants, les élèves et leurs familles se trouve elle-aussi nourrie de l’idée de partenariat. Or, instaurer, au sein d’un dispositif éducatif, des relations de type partenarial nécessite d’identifier préalablement les finalités et les enjeux d’une telle configuration relationnelle. Dans quelle mesure le partenariat entre l’école et les autres acteurs sociaux n’interroge-t-il pas aussi la finalité et les modes d’organisation des démocraties modernes?


  • Voléry Ingrid (2008). Sociogenèse d'un mode de gouvernance territoriale. Revue Francaise De Science Politique, vol. 58, n° 5, p. 743-771. Doi : https://doi.org/10.3917/rfsp.585.0743#xd_co_f=MzA4NTI5ZDEtMjM4NC00OWY2LWIyODYtNWRlYmZhNzI5NTY1~
    Résumé : Depuis plus de vingt ans, l’action publique connaît un changement de posture d’intervention dont rend bien compte le développement de contrats territoriaux liant l’État, ses services déconcentrés et les collectivités locales. D’un côté, l’État impose le cadre des négociations et la méthode de travail. De l’autre, il laisse aux instances « les plus proches du terrain » le soin de sélectionner les problèmes à traiter et les réponses à apporter. Faut-il y voir une forme de « laisser-faire institué » générant la fragmentation inéluctable des politiques élaborées ? L’élaboration du Contrat éducatif local de Toulouse montre, au contraire, comment la méthode procédurale, utilisée par l’État, remodèle les relations politico-institutionnelles territoriales et suscite un important changement du gouvernement des affaires publiques. Plus largement, cette recherche interroge les déploiements, les principes et les effets d’un mode de « pilotage non autoritaire des conduites » dont la gouvernance constitue un terrain d’étude privilégié.

2007



  • Eshach Haim (2007). Bridging In-school and Out-of-school Learning: Formal, Non-Formal, and Informal Education. Journal Of Science Education And Technology, vol. 16, n° 2, p. 171-190. Doi : 10.1007/s10956-006-9027-1
    Résumé : The present paper thoroughly examines how one can effectively bridge in-school and out-of-school learning. The first part discusses the difficulty in defining out-of-school learning. It proposes to distinguish three types of learning: formal, informal, and non-formal. The second part raises the question of whether out-of-school learning should be dealt with in the in-school system, in view of the fact that we experience informal learning anyway as well as considering the disadvantages and difficulties teachers are confronted with when planning and carrying out scientific fieldtrips. The voices of the teachers, the students, and the non-formal institution staff are heard to provide insights into the problem. The third part discusses the cognitive and affective aspects of non-formal learning. The fourth part presents some models explaining scientific fieldtrip learning and based on those models, suggests a novel explanation. The fifth part offers some recommendations of how to bridge in and out-of-school learning. The paper closes with some practical ideas as to how one can bring the theory described in the paper into practice. It is hoped that this paper will provide educators with an insight so that they will be able to fully exploit the great potential that scientific field trips may offer.
    Mots-clés : ecb-lm, ish17, RLitt.


  • Mérini Corinne (2007). Les dynamiques collectives dans le travail enseignant : du mythe à l'analyse d'une réalité. In  Coordonner, collaborer, coopérer (p. 35-47). Bruxelles : De Boeck.


  • Mons Nathalie (2007). Les nouvelles politiques éducatives. La France fait-elle les bons choix ?. Paris : Presses Universitaires de France.
    Résumé : Depuis deux décennies, dans la majorité des pays développés, des réformes scolaires d'envergure se sont multipliées. Elles ébranlent les fondations historiques des États-enseignant, marquant peut-être, dans l'éducation, le « tournant néo-libéral » observé dans d'autres politiques publiques. La France, longtemps apparue en retrait, fustigée par les observateurs pour son immobilisme et son néo-corporatisme paralysant, constitue-t-elle encore une exception face à la montée de cette vague néo-libérale qui uniformiserait les systèmes scolaires des pays développés ? Pour répondre à ces questions, l'auteur évalue, à l'aune des expériences étrangères, les politiques éducatives françaises.

2006


  • Matias Vitor & Lemerise Tamara (2006). Le partenariat musée-école aux yeux des enseignants du secondaire : un appui au principe, mais une implication concrète encore hésitante. Nouveaux Cahiers De La Recherche En Éducation, vol. 9, n° 1, p. 57-73.
    Résumé : Cet article présente les données recueillies, par voie d’entrevues, auprès d’une trentaine d’enseignants ayant récemment fréquenté un musée avec leurs élèves. Le musée est perçu comme un complément à l’école : utile pour certains, nécessaire pour d’autres. Les relations établies avec les musées sont majoritairement de type consommation de services ; quelques répondants ont développé des liens de collaboration étroits. On observe un consensus relatif aux critères utilisés pour juger du succès d’une visite. Ces données, conjuguées à celles disponibles dans la documentation scientifique, permettent de tracer un premier portrait des représentations que les enseignants du secondaire se font du partenariat école-musée.

2005



  • Dutercq Yves (2005). Les régulations des politiques d'éducation. Rennes : Presses Universitaires de Rennes.
    Résumé : Cet ouvrage compare les effets de la décentralisation relative des politiques éducatives et de l'implémentation des recommandations des organismes transnationaux dans différents pays européens. On comprend en effet l'intérêt d'analyser simultanément les formes de régulations des politiques d'éducation à l'œuvre à l'échelon supranational, à l'échelon national, à l'échelon local, et cela aux différents niveaux des systèmes d'enseignement : élémentaire, secondaire, supérieur.

  • Glasman Dominique (2005). La lente émergence des politiques éducatives territoriales. In  Alain Faure & Anne-Cécile Douillet (Éd.), L'action publique et la question territoriale (p. 107-130). Grenoble : Presses universitaires de Grenoble.
    Résumé : S'il est un "secteur" où l'État républicain a depuis plus d'un siècle joué un rôle majeur, c'est bien celui de l'éducation. Pourtant, l'intervention des villes dans le domaine de l'éducation n'est pas neuve, et l'action de l'État central s'est, dès la première moitié du XIXe siècle, appuyée sur la participation active des communes à l'entreprise de scolarisation. Depuis les années 1970, et surtout depuis les lois de décentralisation, les villes sont encore plus entreprenantes et ont tendance à accorder plus d'énergie et plus d'argent à l'éducation. Malgré cet engagement, ou en raison même de l'intensité de cette implication, elles se sentent corsetées dans leurs initiatives par la puissance de l'Éducation nationale. Si l'on excepte quelques villes pionnières en la matière, c'est plus récemment que de véritables politiques éducatives territoriales s'élaborent, face à des situations que l'institution scolaire est de moins en moins en mesure d'affronter et de maîtriser seule, et en s'appuyant en particulier sur les dispositifs ou les démarches partenariales que sont le Contrat éducatif local ou la Veille éducative.
    Mots-clés : EducationBook sections.


  • Milbourne Linda (2005). Children, families and inter‐agency work: experiences of partnership work in primary education settings. British Educational Research Journal, vol. 31, n° 6, p. 675-695. Doi : 10.1080/01411920500314653

2004

2003

2002


  • Chapon Pierre-Paul (2002). L'historique de la profession d'éducateur technique spécialisé. Empan, n° 46, p. 11-17.
  • Cohen Cora (2002). Quand l'enfant devient visiteur: une nouvelle approche du partenariat école-musée (Thèse éditée). Paris : L'Harmattan.
    Mots-clés : école-musée, partenariat.

  • Devos-Prieur Odile & Loubet-Gauthier Elisabeth (2002). Incidence des modes de partenariat à l'école élémentaire sur la polyvalence des maîtres et sur les représentations des élèves. Recherche &Amp; Formation, n° 41, p. 153-170.
    Résumé : The profession of primary school teachers has deeply changed in about twenty years. This study focuses on the evolution of the concept of versatility when a teacher has to work with a partner. What are the main changes in the concept of versatility occuring when teachers have to work in pairs ? Is there any influence on the representation of the subject they are supposed to teach together ? To what extent are school children aware of the benefits coming from this team work ? The main purpose of our study is to understand how and why the

  • Mérini Corinne & Peretti C. de (2002). Partenariat externe et prévention en matière de substances psychoactives : dans quelle position l'école met-elle ses partenaires? Sante Publique, vol. 14, n° 2, p. 147-164.
    Résumé : L’éducation à la santé des jeunes scolarisés est une des missions du système éducatif caractérisée par l’intervention de nombreux professionnels institutionnels, associatifs, ou autres, au sein des établissements scolaires. La nécessité du « partenariat », dans ce domaine complexe, est affirmée tant dans les circulaires officielles du Ministère de l’Education nationale que dans les faits. Pour autant, la prégnance du recours aux intervenants extérieurs doit-elle être considérée comme le résultat d’un partenariat réel ou le fait d’une simple délégation (ou sous-traitance) ? Cet article se propose en premier lieu de définir le concept de partenariat. Dans un second temps, il présente les résultats d’une étude sur la mise en œuvre de la prévention des toxicomanies dans les établissements du second degré qui soulignent l’importance de la problématique partenariale dans ce domaine et tentent de mettre en perspective les points de vue respectifs des équipes éducatives et des intervenants extérieurs. Partant de ces résultats, il propose une typologie des réseaux à partir desquels sont construites les actions, puis analyse les conditions nécessaires pour que l’éducation à la santé soit mise en œuvre dans un cadre partenarial établi à partir des différences de chacun.

2001

  • Cohen Cora (2001). Quand l'enfant devient visiteur : une nouvelle approche du partenariat école-musée. Paris : L'Harmattan.
    Résumé : Analyse l'évolution des relations entre l'école et le musée, puis propose et présente une recherche-action sur l'apprentissage par les élèves de la lecture de l'exposition
    Mots-clés : Musées -- Aspect éducatif, Musées et écoles, Musées et enfants, RLitt.

  • Epstein Joyce (2001). School, Family, And Community Partnerships: Preparing Educators And Improving Schools. Boulder : Westview Press.
    Résumé : How can teachers and administrators be prepared to create partnerships with families and communities? Nationwide, rhetoric in favor of parent involvement is high, but the quality of most programs still is low. Part of the problem is that most teacher education, administrative training, and other education of school professionals omit topics of school, family, and community partnerships. Instead, educators are prepared in limited ways to "deal with parents" when problems occur.This volume, based on twenty years of original research, addresses growing field of school, family, and community partnerships and offers an alternative approach. It is now possible to prepare teachers and administrators with a solid base of knowledge on partnerships. There are theoretical perspectives and results from research and development that should be shared with educators. As partners, parents and teachers share responsibility for the education and development of their children. Common messages and collaborative activities of home and school help to promote student success, prevent problems, or solve those that arise.The chapters in this volume provide a strong background to help educators in training and in schools think about, talk about, and then act to develop comprehensive programs of school, family, and community partnerships. Readers will be able to: Understand Epstein's theory of overlapping spheres of influence of families, schools, and communities to support children as students Study Epstein's framework of six types of involvement to create partnerships Review the research on the implementation and effects of partnerships Apply the theory, framework, and research in class projects and assignments Gather ideas for specific practices of partnership for use in elementary, middle, and high schools This collection is designed for use in courses of teacher education, preparation of school administrators, and other courses that prepare professionals to understand and to work in schools and with families and students. It is a definitive resource both in and out of the classroom with Comments, Questions to Discuss, Activities, and Field Experiences in each of the chapters.

  • Glasman Dominique (2001). L'accompagnement scolaire. Sociologie d'une marge de l'école. Paris : Presses universitaires de France.

  • Mérini Corinne (2001). Le partenariat : histoire et essai de définition. In  Actes de la Journée nationale de l'OZP. Paris : OZP.

1999



  • Boltanski Luc & Chiapello Eve (1999). Le nouvel esprit du capitalisme. Paris : Gallimard.
    Résumé : Le capitalisme prospère ; la société se dégrade. La croissance du profit s'accompagne de celle de l'exclusion. La véritable crise n'est pas celle du capitalisme, mais celle de la critique du capitalisme. Trop souvent attachée à d'anciens schémas d'analyse, la critique conduit nombre de protestataires à se replier sur des modalités de défense efficaces dans le passé mais désormais largement inadaptées aux nouvelles formes du capitalisme redéployé. Cette crise, Ève Chiapello et Luc Boltanski, sociologues, l'analysent à la racine. Ils tracent les contours du nouvel esprit du capitalisme à partir d'une analyse inédite des textes de management qui ont nourri la pensée du patronat, irrigué les nouveaux modes d'organisation des entreprises : dès le milieu des années 70, le capitalisme renonce au principe fordiste de l'organisation hiérarchique du travail pour développer une nouvelle organisation en réseau, fondée sur l'initiative des acteurs et l'autonomie relative de leur travail, mais au prix de leur sécurité matérielle et psychologique. Ce nouvel esprit du capitalisme a triomphé grâce à la formidable récupération de la «critique artiste» - celle qui, après Mai 68, n'avait eu de cesse de dénoncer l'aliénation de la vie quotidienne par l'alliance du Capital et de la bureaucratie. Une récupération qui a tué la «critique artiste». Comme, dans le même temps, la «critique sociale» manquait le tournant du néocapitalisme et demeurait rivée aux vieux schémas de la production hiérarchisée, on la trouva fort démunie lorsque l'hiver de la crise fut venu. C'est à une relance conjointe des deux critiques complémentaires du capitalisme qu'invite cet ouvrage sans équivalent.
  • Buffet Françoise (1999). Entre école et musée le partenariat culturel d'éducation. Lyon : Presses universitaires de Lyon.
    Résumé : A partir des actions réalisées entre des enseignants et quatre musées de la région Rhone-Alpes analyse des relations établies, de la différence entre la simple visite et le partenariat, des conditions nécessaires à leur bon déroulement.
    Mots-clés : Musées -- Aspect éducatif, Musées et écoles, Musées et enfants, Relations école-collectivité -- France.


  • Cohen C. & Girault Y. (1999). Quelques repères historiques sur le partenariat école-musée ou quarante ans de prémices tombées dans l'oubli. Aster, n° 29, p. . Doi : 10.4267/2042/8726
    Résumé : La sortie scolaire au musée est une rencontre entre deux institutions ayant des missions, des spécificités et des moyens d'action différents. L'étude de l'évolution de la rencontre entre l'école et le musée nous a permis de mettre en évidence l'émergence de pratiques et de questionnements donnant un éclairage nouveau à la situation actuelle. En effet, différentes conceptions sur l'utilisation de l'espace muséal par les groupes scolaires se sont succédées ou ont cohabité : une première tendance à une scolarisation du musée s'est progressivement transformée en une approche plus respectueuse des spécificités de chacun des deux partenaires.
    Mots-clés : eac poli, école-musée, RLitt.


  • Cohen Cora & Girault Yves (1999). Quelques repères historiques sur le partenariat école-musée ou quarante ans de prémices tombées dans l'oubli. Aster, n° 29, p. 9-26. Doi : https://doi.org/10.4267/2042/8726
    Résumé : La sortie scolaire au musée est une rencontre entre deux institutions ayant des missions, des spécificités et des moyens d'action différents. L'étude de l'évolution de la rencontre entre l'école et le musée nous a permis de mettre en évidence l'émergence de pratiques et de questionnements donnant un éclairage nouveau à la situation actuelle. En effet, différentes conceptions sur l'utilisation de l'espace muséal par les groupes scolaires se sont succédées ou ont cohabité : une première tendance à une scolarisation du musée s'est progressivement transformée en une approche plus respectueuse des spécificités de chacun des deux partenaires.

  • Mérini Corinne (1999). Le partenariat en formation. De la modélisation à une application. Paris : L'Harmattan.
    Résumé : Agir en partenariat qu'est-ce à dire : sous-traiter, déléguer, sponsoriser ou établir des complémentarités qui permettront d'agir efficacement ? Contrairement aux schémas habituels de formation, le partenariat s'appuie sur l'hétérogénéité et travaille avec les différences. Mais alors comment faire pour que cette croisée des chemins ne devienne pas cacophonie pour les publics à qui ces dispositifs s'adressent ? C'est ici la question de la cohérence de l'action qui est posée et non celle de la cohésion de l'équipe. Construire et développer des réseaux, s'assurer de l'articulation des complémentarités, utiliser l'évaluation comme outil de régulation supposent une nouvelle forme de professionnalité des métiers de la formation qui soit en partie en rupture avec l'option républicaine de l'acte éducatif égalitaire et homogène, structuré autour du schéma habituel d'un même cours pour tous au même moment et dans un même lieu. L'ouvrage, qui s'adresse aux formateurs, aux enseignants, aux responsables de formation et d'institutions, s'essaie à éclaircir les conditions favorables à cette évolution.

1998

1997


  • Zay Danielle (1997). Le partenariat : définition, enjeux, pratiques. Education Permanente, n° 131, p. .
    Résumé : La notion de partenariat semble promise à un usage illimité, couvrant les secteurs les plus divers, économique, social, publicitaire, éducatif... L’article pose la question de la signification d’un tel phénomène, à partir de l’analyse de recherches sur le thème en Amérique du Nord et en Europe. Le partenariat est-il une tentative de réponse à une mutation de société liée à une globalisation de l’économie mondiale ? Dans leur visée de conceptualisation de cette notion, des chercheurs en éducation sont-ils en train d’opposer un paradigme culturel et éducatif à une vision du monde dominée par le souci de rentabilité économique ? Les démarches de formation à une compétence partenariale, fondées sur une distanciation critique par la recherche, s’inscrivent-elles dans une nouvelle éthique ?

1995

1994



  • Charlot Bernard (1994). L'école et le territoire. Nouveaux espaces, nouveaux enjeux. Paris : Armand Colin.
    Résumé : Dans les années 1960 et 1970, l'Etat pilotait lui-même le développement du système scolaire français. Puis peu à peu, au long des années 1980, les politiques éducatives se sont " territorialisées " : zones d'éducation prioritaires, bassins emploi formation, formations complémentaires d'initiative locale, projets d'établissement, antennes universitaires, implications des municipalités, des départements et des régions dans l'éducation et la formation, etc. Pourquoi ? Comment ? Avec quels effets ? Qu'est-ce qui est en jeu dans les espaces nouveaux qu'ouvre la territorialisation des politiques éducatives ? Ces questions sont au centre d'un livre qui passe au crible de la recherche les idées reçues et les idées nouvelles, avec la volonté d'établir les faits, d'analyser les logiques, de peser les mots, les concepts et les discours. Nouvelles, les relations entre l'école et le local ? L'histoire montre que la nouveauté est loin d'être aussi radicale qu'on le croit parfois. Construire contre l'Etat, la décentralisation de l'école ? Mais c'est l'Etat qui l'a voulue... Plus efficace, plus démocratique, l'école liée au local ? Parfois, mais il existe aussi des bureaucraties locales et certains ont vite fait de se prendre pour le ministre de l'Education de leur territoire. Nouvelle en tout cas la façon de penser la politique scolaire à travers des concepts comme contrat, partenariat, réseau. Nouvelles également certaines compétences désormais requises des acteurs de l'école, enseignants, administrateurs et gestionnaires, mais aussi élus, responsables techniques des collectivités territoriales, militants associatifs, etc. C'est à ces acteurs, et plus généralement à tous ceux qui s'efforcent de comprendre ce qui se passe et ce qui se pense entre l'école et le local, que s'adresse ce livre, fruit du travail d'un réseau de chercheurs. Ce réseau, financé par la Direction de la recherche du ministère de l'Education nationale, comprend des équipes de sociologie et de sciences de l'éducation des universités de Bourgogne, de Paris V, de Paris VIII, de l'INRP. L'ouvrage a été coordonné par Bernard CHARLOT, professeur de sciences de l'éducation à l'université de Paris VIII.
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