Veille If?

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Bibliographie de la veille de l’Ifé

DV-112-Genre.

2012



  • Mieyaa Yoan, Rouyer Véronique & Blanc Alexis le (2012). La socialisation de genre et l’émergence des inégalités à l’école maternelle : le rôle de l’identité sexuée dans l’expérience scolaire des filles et des garçons. L'orientation Scolaire Et Professionnelle, n° 41/1, p. . Doi : 10.4000/osp.3680
    Résumé : Notre contribution à ce numéro thématique, sous la forme d’un texte de réflexion, s’attache à rendre compte des mécanismes psycho-sociaux par lesquels les enfants se différencient progressivement en tant qu’individus sexués et s’inscrivent au fil de leurs expériences scolaires dans des orientations scolaires et professionnelles inégalitaires. En référence aux travaux sur la socialisation active et plurielle et en plaçant la construction de l’identité sexuée au cœur des dynamiques d’orientation, nous montrerons comment, dès l’école maternelle, il est possible d’interroger autrement les effets de cette socialisation de genre sur l’expérience scolaire des filles et des garçons.


  • Morin-Messabel Christine, Ferrière Séverine & Salle Muriel (2012). L’éducation à l’égalité « filles-garçons » dans la formation des enseignant-e-s. Recherche Et Formation, n° 69, p. 47-64. Doi : 10.4000/rechercheformation.1709
    Résumé : Nombre de recherches en psychologie sociale soulignent la présence et le poids des biais évaluatifs chez les enseignant-e-s, comme les stéréotypes des garçons plus scientifiques. En parallèle les textes officiels (BO 2006) pointent la nécessité d’une formation à l’égalité et la mixité. Cette recherche part des résistances formulées par les étudiant-e-s en master des métiers de l’enseignement face aux notions de biais perceptifs. 77 étudiant-e-s de master 2 préparant au professorat des 1er et 2nd degrés ont commenté une évaluation de CM2 (garçon ou fille), satisfaisante sauf en mathématiques. Les résultats confirment les stéréotypes « genrés » en mathématiques, ainsi qu’une variation de discours selon le statut professionnel des étudiant-e-s, soulevant l’importance d’inclure dans la formation une sensibilisation aux problématiques de genre.


  • OECD (2012). L'égalité hommes-femmes dans l'éducation. Inégalités Hommes-Femmes, p. 71-154. Doi : 10.1787/9789264179660-4-fr
    Résumé : Dans de nombreux pays en développement, les adolescentes sont moins susceptibles que les garçons d’entrer dans l’enseignement secondaire, alors que dans plusieurs pays de l’OCDE le niveau de scolarisation atteint par les femmes est aujourd’hui au moins égal à celui des hommes. Pourtant les filles ont toujours beaucoup moins de chance de suivre des études scientifiques et technologiques par rapport aux garçons. Cette partie s’intéresse à l’écart entre hommes et femmes dans les taux d’inscription et de scolarisation, et aux politiques pour y remédier, notamment le rôle des aides pour favoriser la parité dans l’éducation dans les pays en voie de développement. On examine les différences entre garçons et filles dans les résultats et les attitudes vis-à-vis de la lecture et des mathématiques, et les raisons pour lesquelles malgré de bonnes performances, les filles ont, dans de nombreux pays en développement, des difficultés à trouver un emploi à la fin de leur scolarité. On s’intéresse également aux raisons pour lesquelles les filles choisissent de préférence des filières littéraires plutôt que scientifiques et on s’interroge sur ce qui peut être fait pour lutter contre ce stéréotype. Pour conclure, cette partie examine l’écart entre les sexes quant à la culture financière et à la façon dont on peut s’assurer que les femmes ont autant de capacité que les garçons à organiser une gestion financière à long terme.

2011


  • Clair Isabelle (2011). Les rapports sociaux de sexe. Sociologie.
    Résumé : Rose bonbon, le volume ne passe pas inaperçu. Ni rouge modéré, ni jouet pour fillettes, sa couverture ostentatoire rappelle aux chercheur·e·s réticent·e·s à intégrer le genre dans leurs analyses que persister à voir le monde au masculin-neutre est de plus en plus déconcertant : plus de trente ans d’écrits, d’enquêtes et de théories sont passés par-là… il est temps d’ouvrir les yeux. Lire Les Rapports sociaux de sexe peut être une bonne entrée en matière, d’autant que l’ouvrage constitue une s...


  • Collet Isabelle (2011). Effet de genre : le paradoxe des études d’informatique. Tic&Amp;Société, n° Vol. 5, n° 1, p. . Doi : 10.4000/ticetsociete.955
    Résumé : Parmi les études scientifiques et techniques, l’évolution de la discipline informatique attire l’attention. En effet, à partir des années 1980, de plus en plus d’hommes choisissent cette filière alors que dans le même temps, le nombre de femmes reste constant. Nous faisons l’hypothèse que le choix d'étude et l'exercice d'une profession sont des pratiques qui sont toujours médiées par un système symbolique. Le choix d’une filière d’études en Sciences et technologie de l’information et de la communication (STIC) ne s’effectue pas sur la réalité mal connue des métiers de ce secteur mais sur les représentations sociales à la disposition du grand public, nourries par l’imaginaire de l’informatique. Avant l’arrivée du micro-ordinateur, les métiers de l’informatique étaient des métiers scientifiques du tertiaire plutôt attractifs pour les jeunes femmes techniciennes ou ingénieurs. Avec l’arrivée du micro-ordinateur, la représentation de l’informaticien, telle qu’on la voit dans la science-fiction, s’est figée sur un homme pris dans une relation exclusive avec l’ordinateur, représentation très éloignée de la réalité des métiers de l’informatique et qui, loin de disparaître avec la multiplication des usages, se renforce.

  • Fontanini Christine (2011). Égalité filles-garçons : où en est-on ? Questions Vives. Recherches En Éducation, n° Vol.8 n°15, p. .
    Résumé : L’orientation scolaire et professionnelle en France Les filles réussissent mieux leurs études, comme dans la plupart des autres pays développés (OCDE, 2009) quel que soit le niveau d’enseignement, quelle que soit la filière ou discipline considérée. Les filles sont également plus nombreuses que les garçons à posséder le baccalauréat, elles mènent des études plus longues et elles sont plus souvent diplômées du supérieur. Depuis 1981, le nombre d’étudiantes dépasse en France celui des étudiants...


  • Patinet-Bienaimé Catherine & Cogerino Geneviève (2011). La vigilance des enseignant-e-s d’éducation physique et sportive relative à l’égalité des filles et des garçons. Questions Vives. Recherches En Éducation, n° Vol.8 n°15, p. . Doi : 10.4000/questionsvives.765
    Résumé : Les recherches en Éducation Physique et Sportive (EPS) montrent des enseignant-e-s très majoritairement favorables à la mixité, mais elles mettent à jour des mécanismes discriminatoires laissant supposer que ces dernier(e)s seraient sans conscience des inégalités qu’ils/elles provoquent. Le choix d’une étude s’appuyant sur la psychophénoménologie permet de documenter les logiques intrinsèques à l’origine des discriminations : 24 entretiens d’explicitation ont été réalisés auprès d’enseignant-e-s d’EPS afin de leur faire décrire leurs expériences vécues de cours mixtes. Nos résultats montrent que la mixité est toujours subjectivement située : sa forme, choisie par l’enseignant-e, implique en retour des décisions de justice ainsi qu’une vigilance plus ou moins forte du point de vue de l’équité sexuée. Deux études de cas permettront d’illustrer les facteurs subjectifs qui jouent sur cette vigilance.


  • Rouyer Véronique, Croity-Belz Sandrine & Prêteur Yves (2011). Conclusion. De la socialisation de genre à l'appropriation du genre. ERES.


  • Sinigalia-Amadio Sabrina (2011). Le genre dans les manuels scolaires français.Des représentations stéréotypées et discriminatoires. Tréma, n° 35 - 36, p. 98 – 115. Doi : 10.4000/trema.2665
    Résumé : L’étude repose sur l’analyse de 29 manuels scolaires français du point de vue des représentations des rapports de genre véhiculées et de 60 entretiens avec des enseignant-e-s, des élèves et des éditeurs-éditrices. Après une présentation rapide des principaux résultats du rapport à l’origine de cette contribution, qui incluait aussi les représentations des origines socioculturelles, des générations, des sexualités et des handicaps, nous montrerons comment les rapports de genre restent stéréotypés et fonctionnent sur des routines langagières et iconographiques qui ne favorisent pas la diversité des modèles d’identification des sexes.

2010


  • Ayral Sylvie (2010). Sanctions et genre au collège. Socio-Logos . Revue De L'association Française De Sociologie, n° 5, p. .
    Résumé : Dans treize collèges enquêtés récemment, aux caractéristiques socioscolaires très différentes, les garçons représentent de 74 % à 89 % des élèves punis et de 85,2 % à 100 % des élèves sanctionnés pour violence physique. Comment s’explique cette asymétrie sexuée? Dans un premier temps cet article invite à penser la sanction dans les domaines qu’elle investit à l’école, à savoir l’autorité pédagogique et éducative, le savoir et la socialisation. Le système punitif fabrique les normes. Il exerce son pouvoir dans l’appareil d’écriture et les discours de justification ou d’autorité qui l’accompagnent. Dans un deuxième temps il interroge l’univers scolaire en tant qu’espace/temps de confrontations intersexes ainsi que d’activation des stéréotypes de genre. L’articulation problématique entre sexualité et genre est exacerbée pendant les années de collège, période de puberté et de construction identitaire dans un contexte de mixité. L’injonction à la virilité et à l’hétéronormativité encourage chez les garçons les attitudes de défi, les comportements violents, homophobes et sexistes. Dans un troisième temps l’article propose de placer la variable genre au centre pour revisiter le système des sanctions et les transgressions auxquelles elles s’appliquent à la lumière des rapports sociaux de sexe. Les garçons se voient pris entre deux contraintes normatives : celle du règlement intérieur, qui a force de Loi et celle de la virilité. La sanction consacre la transgression, et, au-delà, le sujet de la sanction : enfreindre le règlement intérieur permet aux garçons d’afficher leur virilité. L’école, qui les stigmatise par la sanction, ne les consacre-t-elle pas dans leur identité masculine, construisant finalement ce qu’elle prétend corriger?

  • Court Martine (2010). Le corps prescrit. Sport et travail de l'apparence dans la presse pour filles. Cahiers Du Genre, n° 49, p. 117-132.

  • Cresson Geneviève (2010). Indicible mais omniprésent : le genre dans les lieux d'accueil de la petite enfance. Cahiers Du Genre, n° 49, p. 15-33.


  • Dubet François (2010). L’école « embarrassée » par la mixité. Revue Française De Pédagogie. Recherches En Éducation, n° 171, p. 77-86. Doi : 10.4000/rfp.1907
    Résumé : Les filles ont de meilleurs résultats scolaires que les garçons et, cependant, elles s’orientent vers des filières moins rentables, débouchant sur des positions professionnelles moins favorables que celles des garçons. Comment expliquer ce paradoxe ? On peut imaginer que les modèles du genre portent les filles vers des choix spécifiques et, dans ce cas, il n’est pas certain que la mixité scolaire les avantage. On peut aussi imaginer que les filles anticipent un rôle domestique et maternel qui les conduit « rationnellement » vers des choix scolaires et professionnels différents de ceux des garçons. Cet article examine la portée de ces deux hypothèses et conclut que ce sont probablement les offres professionnelles et les anticipations familiales qui expliquent le paradoxe de la situation des filles à l’école.


  • Duru-Bellat Marie (2010). La mixité à l’école et dans la vie, une thématique aux enjeux scientifiques forts et ouverts. Revue Française De Pédagogie. Recherches En Éducation, n° 171, p. 9-13. Doi : 10.4000/rfp.1861
    Résumé : Il ne semble guère y avoir de chemin tout tracé pour dépasser ce qui apparaît bien comme les paradoxes de la mixité scolaire. D’un côté, il semble de prime abord évident que cette mixité qui met en présence les garçons et les filles leur donne l’opportunité de se découvrir ; c’est même là l’argument essentiel des promoteurs de ce qu’on appelle en général (mais plus rarement en France) la co-éducation. On peut aussi faire l’hypothèse que cette co-éducation est susceptible de permettre aux jeun...
  • Eurydice (2010). Différences entre les genres en matière de réussite scolaire: étude sur les mesures prises et la situation actuelle en Europe.
    Résumé : L'étude examine dans quelles mesures et jusqu'à quel point l'inégalité entre les genres en matière de réussite scolaire est un sujet de préoccupation dans les pays européens. L'inégalité entre les genres persiste tant au niveau de la réussite scolaire que du choix des études. L'étude offre un panorama des politiques et des stratégies mises en place en Europe pour combattre à l'heure actuelle les inégalités entre les genres dans les systèmes éducatifs. L'étude couvre tous les pays qui participent au réseau Eurydice, à l'exception de la Communauté germanophone de Belgique, de la Bulgarie et de la Turquie.

  • Fassa Farinaz, Fueger Helene, Lamamra Nadia, et al. (2010). Éducation et formation : enjeux de genre. Nouvelles Questions Féministes, vol. 29, n° 2, p. 4-16.


  • Fumat Yveline (2010). Mixité et égalité dans la famille et à l’école. Tréma, n° 32, p. 7-20. Doi : 10.4000/trema.1069
    Résumé : C’est la mixité des études qui a permis progressivement l’émancipation des filles et leur accès à tous les métiers. Mais la mixité comprise comme cohabitation dans les mêmes lieux et similitude des cursus ne suffit pas. Même si toutes les filières sont maintenant ouvertes aux filles, des résistances inconscientes subsistent – par exemple pour les choix d’orientation – qui viennent de la socialisation primaire par la famille. La mixité ne peut conduire à une véritable égalité que si l’école la transforme en co-éducation.


  • Isabelle Karine (2010). Pourquoi la mixité dans les classes ne provoque-t-elle pas spontanément l’égalité de traitement entre les filles et les garçons ? Tréma, n° 32, p. 49-67. Doi : 10.4000/trema.1122
    Résumé : L’étude proposée est une recherche - action fondée sur une observation participante et initiée par l’Association Citoyenne maintenant dans le cadre d’un mémoire de Mastère 2 de Sciences de l’Education (Conseil en Education et en Formation). Elle s’appuie sur observation participante, sur des entretiens informels et non directifs à visée de recherche. A partir de ceux-ci et des résultats obtenus, une information est donnée aux enseignants qui sont l’objet de cette recherche-action et l’on peut ainsi étudier la modification ou non de leurs comportements. L’étude de deux cas cliniques (une femme et un homme), montre que les comportements des enseignants en terme de stéréotypes de genre et de programmes cachés d’éducation sont notablement modifiés par une information sur les gestes professionnels des acteurs sur ces sujets. Elle permet par ailleurs de constater que les conceptions pédagogiques et le sexe de l’enseignant ne sont pas négligeables pour la mise en place d’un traitement égalitaire des filles et des garçons dans des classes mixtes.

  • Jaboin Yveline (2010). C’est bien… un homme à l’école maternelle !. Nouvelles Questions Féministes, vol. 29, n° 2, p. 34-45.

  • Mardon Aurélia (2010). Construire son identité de fille et de garçon : pratiques et styles vestimentaires au collège. Cahiers Du Genre, n° 49, p. 133-154.

  • Mosconi Nicole (2010). Christine Delphy. Classer, dominer. Qui sont les « autres » ? Éditions La Fabrique, Paris, 2007, 277 pages. Travail, Genre Et Sociétés, n° 23, p. 225-229.

  • Pasquier Gaël (2010). Enseigner l’égalité des sexes à l’école primaire. Nouvelles Questions Féministes, vol. 29, n° 2, p. 60-71.


  • Pasquier Gaël (2010). Les expériences scolaires de non-mixité : un recours paradoxal. Revue Française De Pédagogie. Recherches En Éducation, n° 171, p. 97-101. Doi : 10.4000/rfp.1920
    Résumé : Mixité, non-mixité : des enjeux convergents ? La loi « portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations », adoptée par le parlement français en mai 2008, prévoit dans son article 2 la possibilité pour les établissements scolaires d’organiser des enseignements « par regroupement des élèves en fonction de leur sexe ». L’objectif officiel de cet alinéa est de transposer en droit français des directives européennes, afin qu’i...


  • Plante Isabelle, Théorêt Manon & Favreau Olga Eizner (2010). Les stéréotypes de genre en mathématiques et en langues : recension critique en regard de la réussite scolaire. Revue Des Sciences De L'éducation, vol. 36, n° 2, p. 389-419. Doi : 10.7202/044483ar
    Résumé : Cet article théorique expose l’étendue des stéréotypes de genre favorisant les garçons en mathématiques et les filles en langues, ainsi que leur influence sur la réussite et le cheminement scolaire. En mathématiques, l’analyse des écrits révèle qu’en dépit de stéréotypes explicites pro masculins moins saillants qu’auparavant, les élèves entretiennent toujours implicitement ces croyances. Les mesures explicites et implicites révèlent que les langues sont perçues comme un domaine plus féminin que masculin. Les quelques études sur l’impact des stéréotypes soulignent leur effet sur la motivation et le rendement scolaire. Enfin, les résultats recensés sont interprétés en regard du milieu scolaire québécois., This theoretical article exposes the extent of gender stereotypes favouring boys in mathematics and girls in language as well as their influence on students’ achievement and school trajectory. Comparison of different mathematics and language stereotype measures revealed that although students explicitly report low levels of stereotypes favouring boys in mathematics, they implicitly endorse these beliefs. Explicit and implicit measures also revealed that language is perceived as a female rather than male domain. The few studies conducted on the impact of gender stereotypes underline their effect on students’ motivation and school performance. The reviewed results are then discussed with regard to the Quebec school environment., Este artículo teórico presenta la magnitud de los estereotipos de género a favor de los niños en matemáticas y de las niñas en lenguas, así como su influencia sobre el éxito y la trayectoria escolar. En matemáticas, el análisis de los textos revela que a pesar de que los estereotipos explícitos a favor de los niños sean menos destacados que anteriormente, los alumnos siguen teniendo implícitamente estas creencias. Las medidas explícitas e implícitas muestran que las lenguas son percibidas como un dominio más femenino que masculino. Los pocos estudios que tratan del impacto de los estereotipos subrayan el efecto sobre la motivación y el rendimiento escolar. Por terminar, se interpretan los resultados recolectados respecto al ámbito escolar quebequense.

  • Sinigaglia-Amadio Sabrina (2010). Place et représentation des femmes dans les manuels scolaires en France : la persistance des stéréotypes sexistes. Nouvelles Questions Féministes, vol. 29, n° 2, p. 46-59.


  • Théry Irène (2010). Le genre : identité des personnes ou modalité des relations sociales ? Revue Française De Pédagogie. Recherches En Éducation, n° 171, p. 103-117. Doi : 10.4000/rfp.1923
    Résumé : Cet article présente une réflexion théorique sur la notion de genre, de ses définitions et ses usages en sciences sociales. S’opposant à l’approche dominante qui conçoit le genre comme identité ou attribut socialement construits des personnes, conception qu’elle considère comme essentialisante ou substantialisante, l’auteur argumente en faveur d’une approche relationnelle du genre conçu comme modalité des relations sociales. Elle se fonde pour cela sur des travaux d’anthropologie comparative et historique qui contraignent à reconsidérer le dualisme du moi et du corps constitutif de l’idéologie individualiste de la personne, et critique l’hypostase du Moi comme homoncule constitué à partir d’une absolutisation de la première personne. Analysant le système sexué des trois personnes grammaticales, elle soutient que, n’étant pas référentiel, « le je de l’interlocution n’a ni sexe, ni genre ». Les apports croisés de l’anthropologie et de la philosophie analytique la conduisent à revoir la notion de personne pour mieux penser la capacité proprement humaine de se reconnaître comme d’un sexe sans être jamais assigné à celui-ci.

  • Zegaï Mona (2010). La mise en scène de la différence des sexes dans les jouets et leurs espaces de commercialisation. Cahiers Du Genre, n° 49, p. 35-54.

  • Zolesio Emmanuelle (2010). Carole Brugeilles, Sylvie Cromer, Thérèse Locoh, Analyser les représentations sexuées dans les manuels scolaires. Lectures.
    Résumé : Dès les années 1960, à l'échelle internationale, plusieurs études s'attachent à relever dans les manuels scolaires les stéréotypes sexués à l'origine du maintien et du renforcement des inégalités hommes/femmes . Cette approche a donné lieu à plusieurs publications d'ouvrages et d'articles depuis, portant principalement sur la littérature de jeunesse et les manuels scolaires proposés par l'Education nationale, ou encore les encyclopédies pour enfants. Ce qui se dégage des analyses d'Anne Daf...

2009

  • Coulon Nathalie (2009). Construire l’égalité : combattre les stéréotypes de sexe. (Non-Violence Actualité). Montargis.
    Résumé : Malgré les revendications récurrentes d’une éducation sans préjugé, l’idée d’une nécessaire socialisation non discriminante peine à se traduire dans les faits. Des stéréotypes sexistes persistent et certains aspects de la socialisation précoce des enfants semblent même aller dans le sens d’une plus grande différenciation entre les sexes. Il semble donc difficile d’échapper au système du genre puissant organisateur de la société et outil culturel pour se penser, penser les autres et se penser acteur ou actrice dans la société. Pour promouvoir l’égalité dès la petite enfance, il est nécessaire de prendre conscience des processus qui engagent, dès le berceau et selon leur sexe d’état civil, les enfants sur des voies développementales différentes et qui contribuent à forger des identités sexuées garantissant le statu quo. En prenant appui sur l’approche socio-écologique du développement humain, nous montrerons comment une éducation à l’égalité des sexes peut s’envisager dans les milieux de la petite enfance.

  • de Boissieu Corinne (2009). Sexes et genres à l’école maternelle. Recherches &Amp; Éducations, n° 2, p. 23-43.
    Résumé : Cet article propose un essai de modélisation d’un nouveau concept, le genre scolaire, appréhendé à travers le cadre anthropo-didactique et par l’étude des interactions verbales à l’école maternelle. Le genre scolaire serait une construction spécifique à la culture scolaire, qui aboutit à la détermination d’identités d’élève-fille ou élève-garçon, auxquelles sont associées des manières d’être-en-classe et des choix préférentiels.

  • Jarlégan Annette (2009). De l’intérêt de la prise en compte du genre en éducation. Recherches &Amp; Éducations, n° 2, p. 11-21.
    Résumé : Cet article introductif au dossier « Genre et Education : Institutions, Pratiques, Représentations » présente l’importance de la prise en compte de la dimension du genre en éducation et quelques enjeux théoriques, méthodologiques et empiriques qui y sont attachés. Il montre ensuite que la question du genre ne concerne pas simplement le chercheur mais qu’elle touche également le politique et le praticien de l’éducation. Enfin, il présente les neuf contributions qui, chacune à leur manière, usent du concept de genre pour faire progresser la compréhension de tous les domaines de la vie sociale.


  • Steinbruckner Marie-Laure (2009). Comment des filles et des garçons de terminales littéraires ou scientifiques évaluent-ils et justifient-ils leurs sentiments d’efficacité personnelle ? L'orientation Scolaire Et Professionnelle, n° 38/4, p. 451-474. Doi : 10.4000/osp.2320
    Résumé : L’étude présentée ici s’inscrit dans le cadre de la théorie sociale cognitive développée par Bandura. Elle s’intéresse plus particulièrement aux types de justifications que les filles et les garçons de terminales littéraires et scientifiques peuvent émettre à propos de leurs sentiments d’efficacité personnelle (SEP) vis-à-vis d’activités concrètes. L’analyse de l’auto-évaluation et du discours de 32 élèves montre à la fois un effet du sexe et de la section suivie sur l’efficacité personnelle perçue et sur le type de justifications énoncé.

  • Villatte Aude, Léonardis Myriam de & Prêteur Yves (2009). Le concept de soi des lycéen(ne)s à haut potentiel. Recherches &Amp; Éducations, n° 2, p. 201-226.
    Résumé : Rares sont les travaux français à avoir étudié l’expérience du haut potentiel du point de vue des adolescents eux-mêmes. Le concept de soi représente un indicateur privilégié pour appréhender la façon dont le sujet vit et se représente cette expérience. Notre étude cherche à appréhender le concept de soi différencié de garçons et de filles à haut potentiel (score de Q.I. ≥ 130), scolarisés en classes hétérogènes. 84 sujets H.P. (garçons : n = 47), aux situations scolaires contrastées, âgés de 13 à 18 ans (âge moyen : 15,5, sd = 1,05), ont été interrogés. Trois instruments ont permis d’explorer des dimensions complémentaires du concept de soi : les questionnaires SDQII (Marsh, 1990) et d’auto-description de soi et du haut potentiel (Guskin, Okolo, Zimmerman & Peng, 1986) ainsi que la technique G.P.S (Genèse des Perceptions de Soi, L’Ecuyer, 1990). Les garçons sont plus confiants en leur stabilité émotionnelle et en leurs compétences physiques. Ils revendiquent par ailleurs davantage leur statut d’adolescents à haut potentiel, les caractéristiques qui lui sont attachées (le talent, le « don », etc.) et le sentiment de différence qui en résulte. À l’inverse, les filles insistent sur les efforts qu’elles font pour s’adapter, à la fois aux attentes de leurs pairs et aux exigences de l’institution scolaire.

2008

2007


  • Codou Olivier & Kerzil Jennifer (2007). L'école à la lumière de la psychologie sociale. Carrefours De L'éducation, n° 23, p. 153-169.


  • Dutrévis Marion & Toczek Marie-Christine (2007). Perception des disciplines scolaires et sexe des élèves : le cas des enseignants et des élèves de l’école primaire en France. L'orientation Scolaire Et Professionnelle, n° 36/3, p. 379-400. Doi : 10.4000/osp.1469
    Résumé : Les disciplines scolaires et les enjeux sociaux qu’elles véhiculent constituent un déterminant majeur des choix d’orientation et de la réussite scolaires des élèves. Afin d’évaluer les perceptions explicites des disciplines scolaires par les différents acteurs de l’éducation, deux études ont été menées auprès de 74 élèves de CM2 (étude 1) et de 58 enseignants de l’école primaire (étude 2). D’une manière générale, les résultats montrent que la perception des disciplines scolaires correspond aux stéréotypes de genre chez les élèves comme chez les enseignants. La contribution de cette recherche pour expliquer la répartition encore fortement sexuée de filières d’études dont le prestige et la valeur sociale demeurent largement contrastés sera discutée.

  • Perret Jean-Baptiste (2007). L'approche française du genre en publicite. Réseaux, vol. no 120, n° 4, p. 147-173.


  • Raibaud Yves (2007). Genre et loisirs des jeunes. Empan, vol. 65, n° 1, p. 67. Doi : 10.3917/empa.065.0067


  • Stevanovic Biljana & Mosconi Nicole (2007). Les représentations des métiers des adolescent(e-s) scolarisé(e-s) dans l’enseignement secondaire. Revue Française De Pédagogie. Recherches En Éducation, n° 161, p. 53-68. Doi : 10.4000/rfp.816
    Résumé : À la demande de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) du ministère du Travail et des affaires sociales qui a financé et en convention avec l’université Paris X-Nanterre, une étude de la littérature a été élaborée sur les représentations des métiers chez les adolescentes et les adolescents scolarisé(e-s) dans l’enseignement secondaire afin de comprendre pourquoi filles et garçons font des projets professionnels aussi différenciés. L’objectif de cet article est d’étudier les recherches et les études réalisées dans la période de 1984 à 2004, prenant pour objet de recherche, dans le champ francophone et anglophone, la question des représentations des métiers chez les adolescentes et les adolescents. L’analyse a permis de constater que les représentations des adolescent(e-s) concernant les métiers et le monde professionnel n’ont pas beaucoup changé dans la période étudiée et qu’elles sont toujours dominées par les stéréotypes de sexe. Des études anglo-saxonnes portent sur les facteurs qui contribuent au développement des choix professionnels (mixité ou non-mixité des écoles, sentiment de compétence, soutien familial). Cependant la littérature anglo-saxonne a montré que les filles commencent à manifester plus d’intérêt pour les métiers traditionnellement masculins et qu’un petit nombre d’ailleurs envisage et entreprend d’embrasser des carrières scientifiques et techniques. Mais ce mouvement est encore timide.

2006

2005


  • Angier Natalie & Chang Kenneth (2005, janvier 24). Gray Matter and Sexes: A Gray Area Scientifically. The New York Times.
    Résumé : Harvard Univ president Lawrence H Summers' suggestion that women's lagging progress in science and mathematics might reflect innate differences between sexes inflames debate that has simmered for decades; researchers who have explored subject of sex differences from every conceivable angle and organ say there are host of discrepancies between men and women--in their average scores on tests of quantitative skills, in their attitudes toward math and science, in architecture of their brains, in way they metabolize medications, including those that affect brain; but researchers warn that mere finding of difference in form does not mean difference in function or output inevitably follow; to further complicate portrait of cerebral diversity, new brain imaging studies suggest that men and women with equal IQ scores use different proportions of their gray and white matter when solving problems like those on intelligence tests; photo; graphs (M)
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