Veille If?

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Bibliographie de la veille de l’Ifé

DV-110-Culture.

2011


  • Renard Fanny (2011). Les lycéens et la lecture : Entre habitudes et sollicitations. Rennes : Presses universitaires de Rennes.
    Abstract: L'entrée au lycée signe le passage de l'enseignement du français à celui des lettres qui a pour fin la connaissance de la littérature classique et ta maîtrise de façons de tire spécialisées. Cet enseignement suscite des réactions contrastées chez des lycéens venant d'horizons sociaux variés. Dans cet ouvrage, Fanny Renard analyse les difficultés de certains lycéens et les aisances d'autres. Elle éclaire ces réactions en montrant que les élèves sont inégalement préparés à cet enseignement. Pour y faire face, les élèves mobilisent des habitudes qui, bien qu'inégalement valorisées, ont été constituées dans des conditions particulières. L'auteur met au jour ces conditions en s'attachant à différentes périodes des parcours de lecteurs, de l'enfance au lycée. Au gré des relations nouées autour de l'écrit avec les parents, les enseignants, les pairs, les professionnels du livre, tes enfants ont construit des habitudes lectorales diverses, tant du point de vue des textes tus que des façons de lire et des conditions individuelles ou collectives de lecture. Les difficultés lycéennes ne peuvent être renvoyées à un simple défaut d'apprentissage, d'autant plus que les exigences de l'enseignement littéraire ne sont pas si univoques qu'il y paraît et donnent lieu à malentendus. Hors école, les adolescents ne lisent pas toujours comme ils ont appris à le faire en cours. Ils connaissent des sollicitations extra-scolaires qui les amènent à lire autre chose et autrement. Croisant les sociologies de la lecture, de la socialisation et de l'éducation, cet ouvrage s'appuie sur une enquête originale croisant des entretiens menés auprès d'élèves de seconde d'enseignement général, avec ceux conduits auprès de leurs enseignants de lettres, des observations de cours et la collecte de leurs copies.
  • Tisseron Serge (2011). Intimité et extimité. Communications, n° 88, p. 83-91.

  • Zaffran Joël (2011). Le « problème » de l’adolescence : le loisir contre le temps libre. Sociologies.
    Abstract: En matière de politique publique du loisir des adolescents, deux constats s’imposent : d’une part les dispositifs d’occupation du temps libre sont légion et pléthore de contrats temps libre sont subventionnés par les communes et les collectivités territoriales ; alors qu’un large éventail d’activités est offert aux adolescents pendant le temps périscolaire, les taux de fréquentation restent désespérément faibles d’autre part. Pour cerner les enjeux politiques du loisir des adolescents ainsi que les raisons de la désaffection des structures de loisirs, l’article puise à une diversité de matériaux afin de procéder à une classification des loisirs des adolescent(e)s à partir du croisement de deux dimensions analytiques : la forme scolaire et l’encadrement. Ces deux axes permettent d’isoler trois types de loisir présenté successivement comme un temps de la perfection, un temps de la formation et un temps de la régulation. La matrice proposée permet ensuite de cerner la nature du temps libre qui, bien que complémentaire aux trois temps précédents, apparaît comme un temps de la subjectivation et ce faisant comme une temporalité impérieuse.

2010


  • Darmon Muriel (2010). La socialisation (2e éditionnd ed.). Paris : Armand Colin.
    Abstract: Comment la société construit-elle les individus ? Quels sont les processus sociaux à travers lesquels nous devenons ce que nous sommes ? C’est toute la question de la socialisation. Cet ouvrage en dresse un panorama d’ensemble, des écrits des fondateurs de la discipline aux recherches les plus récentes, et propose une grille d’analyse de la façon dont la société nous forme et nous transforme. L’auteure montre comment, au fil du cycle de vie, s’articulent les actions socialisatrices respectives de la famille (et à travers elles de la structure sociale et des rapports sociaux de sexe), des professionnels de l’éducation et des normes éducatives, de l’école, des groupes de pairs, de la vie en couple, du travail, du passage par diverses institutions ou de la participation à diverses interactions.Chacun, en lien avec ses études, ses pratiques professionnelles, pourra ainsi mieux mesurer la puissance des processus de socialisation, et leurs enjeux.

  • Galland Olivier (2010). Introduction. Une nouvelle classe d'âge ? Ethnologie Française, vol. 40, n° 1, p. 5-10.


  • Glevarec Hervé (2010). La culture de la chambre. Préadolescence et culture contemporaine dans l'espace familial. Paris : Ministère de la Culture, DEPS.
    Abstract: Si l’on connaît mieux, depuis le début de la décennie 2000, les comportements des moins de 15 ans en matière de pratiques culturelles, l’individualisation des espaces et des pratiques au sein de l’espace domestique et la montée en puissance des objets médiatiques et culturels ont favorisé une diversification des univers culturels selon l’âge et le sexe, contribuant à l’autonomie des enfants. La chambre des enfants est devenue un lieu clé à partir duquel ceux-ci tissent des liens, entrent en contact avec l’extérieur, projettent leurs idéaux et construisent un nouveau rapport au monde et aux autres, notamment par l’intermédiaire de l’ordinateur et de l’internet. En quoi la présence ou non d’un poste de télévision dans la chambre, d’un lecteur de CD, d’un ordinateur, l’organisation de la bibliothèque et la présence de jeux et de jouets nous renseignent-ils sur le rapport au monde d’une génération qui a aujourd’hui entre 7 et 13 ans et qui grandit sous le signe de la culture de l’écran et de la révolution numérique ? Comment les parents agissent- ils sur l’univers de la chambre de leurs enfants et dans quelle mesure instaurent-ils les cadres des loisirs culturels contemporains médiatisés ? La place prise par la culture contemporaine dans le temps individuel accompagne une émancipation plus précoce des enfants et préadolescents, fort différente dans ses supports, agendas et modalités, de celle qu’avaient connue leurs parents au même âge et qui définit une nouvelle période de la vie : la préadolescence. Cette culture propre aux enfants et préadolescents contribue à construire leurs goûts et leur identité, ainsi qu’à redéfinir leur autonomie au sein de la famille et vis-à-vis de leurs pairs. À partir d’entretiens réalisés auprès de jeunes âgés de 7 à 13 ans et auprès de leurs parents et d’observation des espaces domestiques, l’auteur montre que l’univers culturel des enfants et préadolescents, largement articulé aux biens et services des industries culturelles, se construit aujourd’hui entre plusieurs pôles : la famille, son héritage et son ambition culturelle, la culture jeune et la recherche d’autonomie de l’enfant. À l’appui de cette démonstration, des données statistiques permettent de mieux saisir les spécificités de la préadolescence.

  • Julhe Samuel & Mirouse Stéphanie (2010). Pratiques culturelles enfantines et stratégies éducatives des parents : effets de la délégation dans la transmission des pratiques culturelles. In  . Presented at the Enfance et cultures : regards des sciences humaines et sociales, Paris.

  • Octobre Sylvie (2010). Avant-propos. Questions De Culture, p. 7-10.

  • Octobre Sylvie, Détrez Christine, Mercklé Pierre, et al. (2010). Introduction. Les loisirs des enfants : un petit objet sociologique ? In  L'enfance des loisirs. Trajectoires communes et parcours individuels de la fin de l'enfance à la grande adolescence (p. 13-22). Paris : Ministère de la Culture, DEPS.

  • Pasquier Dominique (2010). Culture sentimentale et jeux vidéo : le renforcement des identités de sexe. Ethnologie Française, vol. 40, n° 1, p. 93-100.

2009


  • Donnat Olivier (2009). Les pratiques culturelles des Français à l’ère numérique. Enquête 2008. Paris : La Découverte ; Ministère de la culture et de la communication.
    Abstract: Depuis les années 1970, l'enquête Pratiques culturelles du ministère de la Culture et de la Communication constitue le principal baromètre des comportements des Français dans le domaine de la culture et des médias. Les résultats 2008, révèlent, plus de dix ans après ceux de 1997, l'ampleur des effets d'une décennie de mutations induites par l'essor de la culture numérique et de l'internet. Au moment où plus de la moitié des Français disposent chez eux d'une connexion à haut débit, où plus d'un tiers utilisent l'internet quotidiennement à des fins personnelles, comment les nouvelles formes d'accès en ligne à la culture s'articulent-elles avec la consommation des anciens médias (télévision, radio, presse écrite) et avec les pratiques culturelles traditionnelles ? Comment se portent la lecture de livres, l'écoute de la musique ou la pratique en amateur d'activités artistiques ? La fréquentation des salles de cinéma, des théâtres ou des salles de concert a-t-elle baissé ou augmenté et le profil de leurs publics a-t-il évolué ? Le présent ouvrage restitue les résultats sectoriels de l'enquête dans le domaine de la télévision, de la musique, du livre et de la presse, des sorties et visites culturelles et des pratiques amateurs, en soulignant chaque fois les permanences mais aussi les lignes de rupture qui se dessinent sous la poussée d'une culture numérique déjà très présente dans le quotidien des jeunes générations.

  • Savoie Philippe (2009). Aux origines de la professionnalisation ? La genèse du corps enseignant secondaire français. Education Et Sociétés, n° 23, p. 13-26.

2008

2007



  • Fabiani Jean-Louis (2007). Après la culture légitime. Ojets, publics, autorités. Paris : L'Harmattan.
    Abstract: Existe-t-il encore des formes culturelles consacrées dont l'autorité s'imposerait dans la société ? La situation semble au contraire être marquée par une joyeuse anarchie des goûts et des couleurs. Les essais réunis dans ce volume tentent de faire le point sur la question, réexaminant les conceptualisations majeures qui ont marqué récemment la sociologie de la culture (Howard Becker, Pierre Bourdieu, Michel de Certeau, Richard Peterson).

2006

2005



  • Pasquier Dominique (2005). La "culture populaire" à l'épreuve des débats sociologiques. Hermès, n° 42, p. 60-69. Doi : 10.4267/2042/8983
    Abstract: Comme l'a écrit Jean Claude Passeron, quand la sociologie française s'attaque à la notion de populaire, «la morale s'en mêle»: le populaire conduit aux deux dérives symétriques et opposées du populisme et du légitimisme. Cette formulation du débat sur le populaire apparaît être spécifique à la France, et en partie due au fait que les échanges avec les sociologies de la culture anglo-saxonne sont restés faibles. À partir de quelques publications-clés dans chacune des traditions, cet article examine les divergences entre les travaux en sociologie de la culture française, l'école anglaise des Cultural Studies, et les recherches américaines inspirées par l'interactionnisme. Il propose aussi de relier le parcours des recherches en sociologie des médias en France à travers cette histoire plus générale du sous-traitement de la catégorie du populaire dans la sociologie de la culture hexagonale.


  • Pasquier Dominique (2005). Cultures lycéennes. La tyrannie de la majorité. Paris : Editions Autrement.
    Abstract: Comment être soi dans la vie de groupe ? Une enquête sur les pratiques de loisir et de communication de lycéens de la région parisienne

2004


  • Gauchet Marcel (2004). La redéfinition des âges de la vie. Le Débat, n° 132, p. 27-44.

  • Lahire Bernard (2004). La culture des individus. Dissonances culturelles et distinction de soi. Paris : La Découverte.
    Abstract: On prête au philosophe Ludwig Wittgenstein un goût quasi enfantin pour les histoires policières et les baraques foraines et l'on sait que Jean-Paul Sartre aimait regarder des westerns à la télévision et préférait les romans de la " Série noire " aux ouvrages de Wittgenstein. Simples coquetteries de philosophes ? Rien n'est moins sûr. Ce qui étonne dans ces histoires, c'est le décalage entre les portraits que l'on dresse d'eux en philosophes et ce que l'on apprend par ailleurs de leurs pratiques et de leurs goûts culturels. Mais on se tromperait en considérant qu'il s'agit d'exceptions statistiques qui confirment la règle générale de " cohérence culturelle ". De caricatures en vulgarisations schématiques des travaux sociologiques, on a fini par penser que nos sociétés, marquées par le maintien de grandes inégalités sociales d'accès à la culture, étaient réductibles à un tableau assez simple : des classes dominantes cultivées, des classes moyennes caractérisées par une " bonne volonté culturelle " et des classes dominées tenues à distance de la culture. Dans ce livre qui combine solidité argumentative et ampleur du matériau empirique (données statistiques, plus de cent entretiens, etc.), Bernard Lahire propose de transformer notre vision ordinaire des rapports à la culture. Il met ainsi en lumière un fait fondamental : la frontière entre la " haute culture " et la " sous-culture " ou le " simple divertissement " ne sépare pas seulement les classes sociales, mais partage les différentes pratiques et préférences culturelles des mêmes individus, dans toutes les classes de la société. Bernard Lahire montre qu'une majorité d'individus présentent des profils dissonants qui associent des pratiques culturelles allant des plus légitimes aux moins légitimes. Si le monde social est un champ de luttes, les individus sont souvent eux-mêmes les arènes d'une lutte des classements, d'une lutte de soi contre soi. Une nouvelle image du monde social apparaît alors, qui ne néglige pas les singularités individuelles et évite la caricature culturelle des groupes.

1999



  • Horak Roman (1999). Cultural studies in Germany (and Austria) and why there is no such thing. European Journal Of Cultural Studies, vol. 2, n° 1, p. 109-115. Doi : 10.1177/136754949900200107
    Abstract: This article will examine some reasons why until recently cultural studies did not have much of an importance in the academia of both Germany and Austria. It will give a brief overview of the reception of cultural studies' work on youth culture in the early eighties which led to the wrong impression that cultural studies was basically about the study of youth. It will then be argued that the importance of the concept of 'high culture' (the fine arts, the refined etc.) as well as the traditional opposition of literature and the social sciences and the impact of the Frankfurt School proved to be major factors to hinder a broad reception of cultural studies.

1991

1980

1978

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