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Bibliographie de la veille de l’Ifé

DV-120-disciplines-universitaires.

2017


  • Le gouvernement des disciplines académiques : Acteurs, dynamiques, instruments, échelles (2017). Le gouvernement des disciplines académiques : Acteurs, dynamiques, instruments, échelles (M. Benninghoff, et al., Eds.). Paris : Éditions des Archives contemporaines.
    Abstract: Comment les disciplines sont-elles gouvernées? Comment se transforme le gouvernement des disciplines? Comment les modalités d’allocation des ressources matérielles et symboliques évoluent-elles entre les disciplines? Le gouvernement des disciplines agit-il sur la convergence ou la différenciation disciplinaire? Le gouvernement des disciplines est-il travaillé par une pluralité de logiques (académique, scientifique, managériale, économique), ou n’est-il plus guidé que par des logiques qui découlent d’injonctions néolibérales et managériales? Quels instruments d’action publique permettent de défendre les disciplines et quels sont ceux qui, au contraire, en fragilisent les frontières? Basé sur des enquêtes empiriques, cet ouvrage appréhende le gouvernement des disciplines à partir du travail sur les frontières épistémiques, du jeu d’échelles local/global et des instruments d’action publique. La diversité des contextes analysés (France, Royaume-Uni, Suisse, Belgique, Roumanie et Rwanda), les différentes disciplines étudiées (sciences pour l’ingénieur, chimie verte, science politique, géologie, sciences du vivant, médecine, génomique, micro-électronique) permettent de souligner que le gouvernement des disciplines est un processus complexe dont la configuration n’est pas imposée par la simple nécessité de s’adapter au contexte. Au contraire, il implique des médiations plurielles entre injonctions interdisciplinaires et «forces de rappel» disciplinaires, des découplages entre activités d’enseignement et de recherche, des dynamiques en lien avec les demandes sociales et les instruments du «gouvernement à distance».

  • Brunier Sylvain & Soubiron Aude (2017). La construction de l’offre de formation dans l’enseignement supérieur. Rapport d'enquête. Lyon : Institut français de l'éducation (IFÉ). Retrieved à l'adresse http://edupass.hypotheses.org/1196
    Abstract: Étude exploratoire menée à l’Institut français de l’Éducation (IFE-ENS de Lyon) en vue de la création d’un observatoire des politiques et pratiques d’enseignement dans le supérieur.

  • European University Association (EUA)University Autonomy in Europe III - Country Profiles (2017). University Autonomy in Europe III - Country Profiles (p. 224). Bruxelles : European University Association (EUA). Retrieved à l'adresse http://ife.ens-lyon.fr/vst/Rapports/DetailRapport.php?parent=recherche&id=2693
    Abstract: Ce rapport présente les rapports nationaux produits dans le cadre du projet européen "University Autonomy in Europe". Il constitue une mise à jour de la première édition, parue en 2011. Quatre dimensions de l'autonomie des établissements d'enseignement supérieur sont examinées, à partir des informations fournies par 29 pays européens : organisation, financement, ressources humaines et autonomie des chercheurs. En plus d'une analyse comparative détaillée, les auteurs s'appuient sur une liste d'indicateurs pour opérer un classement des pays eu égard aux quatre dimensions retenues. Un diagramme récemment actualisé permet de visualiser les résultats directement par pays. Dans ces classements la France apparaît dans une position particulièrement fragile, malgré la loi LRU : - autonomie organisationnelle : 20e position - autonomie financière : 24e position - autonomie en gestion de ressources humaines : 27e position - autonomie scientifique : 27e position


  • Hedjerassi Nassira & Peyronie Henri (2017). 1967-2017 : les sciences de l’éducation en France 50 ans après, regards croisés - introduction au dossier. Les Sciences De L'éducation - Pour L'ère Nouvelle, vol. 50, n° 1, p. 7-16. Doi : 10.3917/lsdle.501.0007
    Abstract: En 1967, avec la création de la « maîtrise de sciences de l’éducation » après celle de la licence (alors seulement 3e année du cursus universitaire), la discipline des sciences de l’éducation était institutionnalisée dans l’Université française. La décision avait été prise le 7 décembre 1966 lors d’une réunion décisive au Ministère de l’Éducation nationale. Le ministre était alors Christian Fouchet,...

  • Musselin Christine (2017). La grande course des universités. Paris : Sciences Po.
    Abstract: Soyez en tête de la compétition mondiale mais coordonnez-vous à l'échelon territorial ! Telle est l'injonction contradictoire adressée aux universités françaises depuis les deux grandes réformes du système d’enseignement supérieur et de recherche initiées en 2000. D’un côté, l’État organise une compétition généralisée entre enseignants- chercheurs et entre universités. Les financements sur projet de la recherche, la publicisation des évaluations et leur utilisation pour allouer les budgets à la performance, comme les très sélectifs appels à projets qui se sont succédé sans relâche depuis le Grand Emprunt de Nicolas Sarkozy, ont accru les écarts entre établissements et fait voler en éclat le principe sur lequel reposait jusqu’alors, en théorie, le système français : des universités équivalentes sur l’ensemble du territoire. De l’autre, un remodelage du paysage universitaire est à l’oeuvre. Il impose que les grandes écoles, les organismes de recherche et les universités d’une même région coordonnent leurs actions dans le but de rationaliser les coûts et de grimper dans les classements mondiaux. De nouvelles structures sont ainsi créées à marche forcée, sans qu’il soit possible de savoir si ces changements majeurs atteindront leurs objectifs et assureront un avenir radieux à l’enseignement supérieur français.

  • Observatoire des Métiers et de l’Emploi Scientifique (2017). L’interdisciplinarité des ingénieur.e.s et technicien.ne.s au CNRS (p. 95). Paris : CNRS. Retrieved à l'adresse http://blog-rh.cnrs.fr/etude-linterdisciplinarite-ingenieur-e-s-technicien-ne-s-cnrs/
    Abstract: Le CNRS, fort de son activité dans l’ensemble des champs de la connaissance, déploie une politique d’actions interdisciplinaires de recherche....

  • Rey Olivier & Feyfant Annie (2017). Les transformations des universités françaises (Rapport pour le Secrétariat d'État en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche). Lyon : Institut français de l'éducation - ENS de Lyon. Retrieved à l'adresse http://ife.ens-lyon.fr/ife/actualites/fichiers/rapport-shs-mars-2017

  • ShanghaiRanking Consultancy (2017). ShanghaiRanking's Global Ranking of Academic Subjects 2017 (p. 66). Shanghai : ShanghaiRanking Consultancy. Retrieved à l'adresse http://www.shanghairanking.com/Shanghairanking-Subject-Rankings/index.html

2016


  • Aimé Pascal (2016). Simplification du fonctionnement des établissements d'enseignement supérieur et de recherche et de leurs laboratoires (Rapport IGAENR No. 2016-014). Paris : Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Retrieved à l'adresse http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid101502/simplification-du-fonctionnement-des-etablissements-d-enseignement-superieur-et-de-recherche-et-de-leurs-laboratoires.html
    Abstract: L'IGAENR formule dans ce rapport 70 propositions qui visent à simplifier le fonctionnement des établissements d'enseignement supérieur, à savoir rendre moins complexes les actes de gestion, les démarches faites par les étudiants et les personnels des établissements et ceci en n'en retenant que les éléments jugés essentiels. Ces propositions concernent aussi bien les activités cœur de métier des établissements (formation et recherche) que les fonctions de support et de soutien indispensables à leur bon fonctionnement (ressources humaines, finances, patrimoine immobilier, système d'information et numérique, etc.). Certaines peuvent être mises en œuvre à périmètre législatif et réglementaire constant, d'autres nécessitent des évolutions et s'inscrivent dans le moyen terme. Si le recensement des mesures de simplification opéré par l'IGAENR ne vise pas à l'exhaustivité et n'épuise pas le sujet, il permet néanmoins de mettre en œuvre une première série de mesures dont l'effet simplificateur serait déjà très significatif.

  • Beaurenaut Anne-Sophie & Kerloegan Colette (2016). La qualification aux fonctions de maître de conférences et de professeurs des universités. Bilan de la campagne 2015 (No. 3) (p. 4). Paris : Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Retrieved à l'adresse http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/statistiques/93/0/Note_qualification_2015_prop1bis_579930.pdf

  • Hcéres (2016). Référentiel d'évaluation des unités de recherche interdisciplinaires (p. 8). Paris : Haut conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur. Retrieved à l'adresse http://www.hceres.fr/content/download/28679/439617/file/Referentiel%20interdisciplinarite%20UR.pdf


  • Interdisciplinarités entre natures et sociétés. Colloque de Cerisy (2016). Interdisciplinarités entre natures et sociétés. Colloque de Cerisy (B. Hubert & N. Mathieu, Eds.). Bruxelles : Peter Lang.
    Abstract: Comment appréhender les phénomènes reliant faits de nature et faits de société qui constituent la majeure partie des problèmes critiques et irrésolus contemporains ? Comment dépasser le grand partage fondateur de la modernité et surmonter la division du travail scientifique en disciplines ? Au-delà du recours devenu souvent incantatoire à l’Interdisciplinarité, l’originalité de cet ouvrage réside dans la tentative de répondre à ces questions en mêlant les acquis de la revue Natures Sciences Sociétés aux positions des courants interdisciplinaires opérant à l’échelle internationale (political ecology, Resilience Alliance, systems thinking). C’est aussi le mélange des formes prises pour ces échanges et cette confrontation tantôt autour de conférences tantôt dans des ateliers ouverts à des auteurs et courants distincts qui se découvrent et dialoguent à la fois pour saisir les parentés pouvant exister entre eux, et, au contraire, les choix alternatifs, sur lesquels ils reposent. Ce livre est constitué de deux grandes parties. La première confronte dans leur pluralité les enjeux épistémologiques de l’interdisciplinarité contribuant ainsi à une histoire réflexive sur ses concepts et ses méthodes dans une perspective comparative et internationale. La deuxième, plus expérimentale, s’attache à analyser des pratiques interdisciplinaires portant sur des objets et problèmes divers entre natures et sociétés. Y sont privilégiés l’évaluation des démarches et les retours sur expériences. Quels rapports établir entre sciences et sociétés, entre science et action ? Autant de questions que cet ouvrage propose d’aborder, de manière réflexive et constructive. Il fait suite à un colloque de Cerisy organisé à l’automne 2013 et destiné à fêter les vingt ans de la revue Natures Sciences Sociétés et de l’association NSS-Dialogues, qui en est à l’origine.

2015



  • Borderon Marion, Buchs Arnaud, Leblan Vincent, et al. (2015). Réflexivité et registres d’interdisciplinarité. Une boussole pour la recherche entre natures et sociétés. Natures Sciences Sociétés, vol. 23, n° 4, p. 399-407. Doi : 10.1051/nss/2015060
    Abstract: Cet article est la réflexion commune de quatre « jeunes chercheurs » sur les pratiques d’évaluation de la recherche interdisciplinaire. Nous souhaitons comprendre comment qualifier des registres d’interdisciplinarité afin d’accroître leur transparence méthodologique. Nous proposons tout d’abord un état des lieux des modes d’objectivation de l’interdisciplinarité. Puis nous insistons sur le caractère continuellement inédit de la construction des objets interdisciplinaires, appelant la création de catégories d’évaluation dynamiques. Nous proposons enfin une boussole à cinq axes afin d’orienter l’évaluation des pratiques interdisciplinaires sur l’interface natures/sciences/sociétés : dynamique temporelle de l’interdisciplinarité, distance disciplinaire des différents corpus, dimension collective de la recherche, formes d’engagement dans le débat public et portée extra-académique.

  • Endrizzi Laure & Sibut Florence (2015). Les nouveaux étudiants, d'hier à aujourd'hui (No. 106) (p. 40). Lyon : ENS de Lyon. Retrieved à l'adresse http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA/detailsDossier.php?parent=accueil&dossier=106&lang=fr
    Abstract: Caractériser les étudiants d'aujourd’hui est une entreprise complexe tant leurs profils, leurs expériences et leurs parcours d'études se révèlent diversifiés. L’hétérogénéité de la population, plus ou moins marquée selon les filières, s'est accrue dans la dernière décennie, notamment avec l'arrivée des nouveaux bacheliers professionnels, l'essor des étudiants étrangers et le développement du travail salarié, rendant la socialisation et l'affiliation aux normes d'études plus complexes. Ces populations étudiantes composites, tant dans leurs caractéristiques socio-démographiques que dans leurs projets, se sont définitivement éloignées de la figure idéale du bachelier « à l’heure », ayant intégré une filière choisie. L'entrée dans le supérieur, synonyme de ruptures plus ou moins fortes selon les types d'études, s'accompagne la plupart du temps de l'apprentissage d'un autre rythme et du développement de pratiques d'études plus autonomes. Dans quelle mesure leurs parcours sont-ils réellement subis ? Les projets formulés en amont sont-ils un gage d'investissement dans les études ? Leurs compétences numériques facilitent-elles cette transition vers du travail autonome ? La qualité d'un cours, selon eux, est-elle liée à une méthode pédagogique plutôt qu'à une autre ? Ces questionnements, au coeur de ce Dossier de veille, nourrissent une réflexion plus globale sur les expériences d'études, basée sur une exploration de la littérature scientifique récente, essentiellement française. Il s'agit en creux d'examiner les conditions de vie et d'études les plus propices à la réussite étudiante et de mettre au jour les décalages potentiels entre étudiants et enseignants en termes d’attentes et de pratiques. Ce Dossier est réalisé à l'occasion d'une conférence de consensus organisée conjointement par l’Institut français de l’Éducation (ENS de Lyon) et la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche), à Paris les 16 et 17/12/2015, sur le thème « Réussite et échec dans l’enseignement supérieur ».

  • Eurydice (2015). The European Higher Education Area in 2015: Bologna Process Implementation Report (p. 304). Bruxelles : Commission européenne. Retrieved à l'adresse http://media.ehea.info/file/2015_Yerevan/73/3/2015_Implementation_report_20.05.2015_613733.pdf
    Abstract: The 2015 report has been prepared for the European Ministerial Conference in Yerevan, Armenia on 14-15 May 2015. It provides a snapshot of the state of implementation of the Bologna Process from various perspectives using data collected in the first half of 2014. It provides both qualitative information and statistical data, and covers all main aspects of higher education reforms aiming at a well-functioning European Higher Education Area.

  • Disciplines académiques en transformation. Entre innovation et résistance (2015). Disciplines académiques en transformation. Entre innovation et résistance (A. Gorga & J. - P. Leresche, Eds.). Paris : Éditions des Archives Contemporaines.
    Abstract: Que sont devenues les disciplines académiques à l’heure de la globalisation scientifique, de l’hyper-spécialisation des savoirs et de l’interdisciplinarité? Comment des champs disciplinaires émergent-ils ou se reconfigurent-ils, à partir de quels acteurs, orientations, ressources, discours et référentiels et comment d’autres tendent-ils à s’affaiblir, voire peut-être à disparaître… ou à résister et à se développer? Dans cet ouvrage, les disciplines sont abordées à la fois comme instances de savoir et comme des institutions de contrôle social et politique. Elles constituent des lieux de pouvoir et de reproduction du pouvoir qui se manifestent autant à travers l’innovation scientifique et pédagogique que les résistances institutionnelles. Comme lieux traditionnels de reproduction des savoirs, les universités sont en partie structurées par les disciplines à travers notamment leur organisation, la gestion des carrières académiques, la production des plans d’études, la délivrance des diplômes ou les logiques et supports des publications. A partir de divers points de vue disciplinaires (sociologie, sciences de l’éducation, science politique et histoire), cet ouvrage cherche à entrer dans la « black box » des disciplines académiques à partir de quatre lieux d’observation principaux (gouvernance universitaire, recherche scientifique, pratiques curriculaires et pédagogiques et travail académique) choisis dans de nombreux pays (Belgique, Chine, Danemark, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Norvège, Portugal, Suisse).


  • Darbellay Frédéric (2015). La recherche interdisciplinaire : disparition ou métamorphose des disciplines ? In  Adriana Gorga & Jean-Philippe Leresche (Eds.), Disciplines académiques en transformation. Entre innovation et résistance (p. 135-148). Paris : Éditions des Archives Contemporaines.
    Abstract: Que sont devenues les disciplines académiques à l’heure de la globalisation scientifique, de l’hyper-spécialisation des savoirs et de l’interdisciplinarité? Comment des champs disciplinaires émergent-ils ou se reconfigurent-ils, à partir de quels acteurs, orientations, ressources, discours et référentiels et comment d’autres tendent-ils à s’affaiblir, voire peut-être à disparaître… ou à résister et à se développer? Dans cet ouvrage, les disciplines sont abordées à la fois comme instances de savoir et comme des institutions de contrôle social et politique. Elles constituent des lieux de pouvoir et de reproduction du pouvoir qui se manifestent autant à travers l’innovation scientifique et pédagogique que les résistances institutionnelles. Comme lieux traditionnels de reproduction des savoirs, les universités sont en partie structurées par les disciplines à travers notamment leur organisation, la gestion des carrières académiques, la production des plans d’études, la délivrance des diplômes ou les logiques et supports des publications. A partir de divers points de vue disciplinaires (sociologie, sciences de l’éducation, science politique et histoire), cet ouvrage cherche à entrer dans la « black box » des disciplines académiques à partir de quatre lieux d’observation principaux (gouvernance universitaire, recherche scientifique, pratiques curriculaires et pédagogiques et travail académique) choisis dans de nombreux pays (Belgique, Chine, Danemark, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Norvège, Portugal, Suisse).


  • Fassa Farinaz & Kradolfer Sabine (2015). Discipliner les Études Genre ? In  Adriana Gorga & Jean-Philippe Leresche (Eds.), Disciplines académiques en transformation. Entre innovation et résistance (p. 119-133). Paris : Éditions des Archives Contemporaines.
    Abstract: Que sont devenues les disciplines académiques à l’heure de la globalisation scientifique, de l’hyper-spécialisation des savoirs et de l’interdisciplinarité? Comment des champs disciplinaires émergent-ils ou se reconfigurent-ils, à partir de quels acteurs, orientations, ressources, discours et référentiels et comment d’autres tendent-ils à s’affaiblir, voire peut-être à disparaître… ou à résister et à se développer? Dans cet ouvrage, les disciplines sont abordées à la fois comme instances de savoir et comme des institutions de contrôle social et politique. Elles constituent des lieux de pouvoir et de reproduction du pouvoir qui se manifestent autant à travers l’innovation scientifique et pédagogique que les résistances institutionnelles. Comme lieux traditionnels de reproduction des savoirs, les universités sont en partie structurées par les disciplines à travers notamment leur organisation, la gestion des carrières académiques, la production des plans d’études, la délivrance des diplômes ou les logiques et supports des publications. A partir de divers points de vue disciplinaires (sociologie, sciences de l’éducation, science politique et histoire), cet ouvrage cherche à entrer dans la « black box » des disciplines académiques à partir de quatre lieux d’observation principaux (gouvernance universitaire, recherche scientifique, pratiques curriculaires et pédagogiques et travail académique) choisis dans de nombreux pays (Belgique, Chine, Danemark, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Norvège, Portugal, Suisse).


  • Gorga Adriana, Fouradoulas Anne-Vaïa & Leresche Jean-Philippe (2015). Pour une approche des régimes curriculaires dans l'enseignement supérieur. Les disciplines du droit et de la gestion. In  Adriana Gorga & Jean-Philippe Leresche (Eds.), Disciplines académiques en transformation. Entre innovation et résistance (p. 195-212). Paris : Éditions des Archives Contemporaines.
    Abstract: Que sont devenues les disciplines académiques à l’heure de la globalisation scientifique, de l’hyper-spécialisation des savoirs et de l’interdisciplinarité? Comment des champs disciplinaires émergent-ils ou se reconfigurent-ils, à partir de quels acteurs, orientations, ressources, discours et référentiels et comment d’autres tendent-ils à s’affaiblir, voire peut-être à disparaître… ou à résister et à se développer? Dans cet ouvrage, les disciplines sont abordées à la fois comme instances de savoir et comme des institutions de contrôle social et politique. Elles constituent des lieux de pouvoir et de reproduction du pouvoir qui se manifestent autant à travers l’innovation scientifique et pédagogique que les résistances institutionnelles. Comme lieux traditionnels de reproduction des savoirs, les universités sont en partie structurées par les disciplines à travers notamment leur organisation, la gestion des carrières académiques, la production des plans d’études, la délivrance des diplômes ou les logiques et supports des publications. A partir de divers points de vue disciplinaires (sociologie, sciences de l’éducation, science politique et histoire), cet ouvrage cherche à entrer dans la « black box » des disciplines académiques à partir de quatre lieux d’observation principaux (gouvernance universitaire, recherche scientifique, pratiques curriculaires et pédagogiques et travail académique) choisis dans de nombreux pays (Belgique, Chine, Danemark, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Norvège, Portugal, Suisse).


  • Lemaître Denis (2015). Comment l'enseignement supérieur discipline-t-il les savoirs aujourd'hui ? L'influence utilitariste sur l'organisation disciplinaire. In  Adriana Gorga & Jean-Philippe Leresche (Eds.), Disciplines académiques en transformation. Entre innovation et résistance (p. 151-163). Paris : Éditions des Archives Contemporaines.
    Abstract: Que sont devenues les disciplines académiques à l’heure de la globalisation scientifique, de l’hyper-spécialisation des savoirs et de l’interdisciplinarité? Comment des champs disciplinaires émergent-ils ou se reconfigurent-ils, à partir de quels acteurs, orientations, ressources, discours et référentiels et comment d’autres tendent-ils à s’affaiblir, voire peut-être à disparaître… ou à résister et à se développer? Dans cet ouvrage, les disciplines sont abordées à la fois comme instances de savoir et comme des institutions de contrôle social et politique. Elles constituent des lieux de pouvoir et de reproduction du pouvoir qui se manifestent autant à travers l’innovation scientifique et pédagogique que les résistances institutionnelles. Comme lieux traditionnels de reproduction des savoirs, les universités sont en partie structurées par les disciplines à travers notamment leur organisation, la gestion des carrières académiques, la production des plans d’études, la délivrance des diplômes ou les logiques et supports des publications. A partir de divers points de vue disciplinaires (sociologie, sciences de l’éducation, science politique et histoire), cet ouvrage cherche à entrer dans la « black box » des disciplines académiques à partir de quatre lieux d’observation principaux (gouvernance universitaire, recherche scientifique, pratiques curriculaires et pédagogiques et travail académique) choisis dans de nombreux pays (Belgique, Chine, Danemark, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Norvège, Portugal, Suisse).


  • Louvel Séverine (2015). Forces de rappel disciplinaires et soutien à l'interdisciplinarité dans les "sciences stratégiques" : l'exemple de la nanomédecine. In  Adriana Gorga & Jean-Philippe Leresche (Eds.), Disciplines académiques en transformation. Entre innovation et résistance (p. 71-85). Paris : Éditions des Archives Contemporaines.
    Abstract: Que sont devenues les disciplines académiques à l’heure de la globalisation scientifique, de l’hyper-spécialisation des savoirs et de l’interdisciplinarité? Comment des champs disciplinaires émergent-ils ou se reconfigurent-ils, à partir de quels acteurs, orientations, ressources, discours et référentiels et comment d’autres tendent-ils à s’affaiblir, voire peut-être à disparaître… ou à résister et à se développer? Dans cet ouvrage, les disciplines sont abordées à la fois comme instances de savoir et comme des institutions de contrôle social et politique. Elles constituent des lieux de pouvoir et de reproduction du pouvoir qui se manifestent autant à travers l’innovation scientifique et pédagogique que les résistances institutionnelles. Comme lieux traditionnels de reproduction des savoirs, les universités sont en partie structurées par les disciplines à travers notamment leur organisation, la gestion des carrières académiques, la production des plans d’études, la délivrance des diplômes ou les logiques et supports des publications. A partir de divers points de vue disciplinaires (sociologie, sciences de l’éducation, science politique et histoire), cet ouvrage cherche à entrer dans la « black box » des disciplines académiques à partir de quatre lieux d’observation principaux (gouvernance universitaire, recherche scientifique, pratiques curriculaires et pédagogiques et travail académique) choisis dans de nombreux pays (Belgique, Chine, Danemark, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Norvège, Portugal, Suisse).


  • Mangset Marte (2015). Logique institutionnelle et logique disciplinaire : forces opposées face au processus de Bologne ? In  Adriana Gorga & Jean-Philippe Leresche (Eds.), Disciplines académiques en transformation. Entre innovation et résistance (p. 55-69). Paris : Éditions des Archives Contemporaines.
    Abstract: Que sont devenues les disciplines académiques à l’heure de la globalisation scientifique, de l’hyper-spécialisation des savoirs et de l’interdisciplinarité? Comment des champs disciplinaires émergent-ils ou se reconfigurent-ils, à partir de quels acteurs, orientations, ressources, discours et référentiels et comment d’autres tendent-ils à s’affaiblir, voire peut-être à disparaître… ou à résister et à se développer? Dans cet ouvrage, les disciplines sont abordées à la fois comme instances de savoir et comme des institutions de contrôle social et politique. Elles constituent des lieux de pouvoir et de reproduction du pouvoir qui se manifestent autant à travers l’innovation scientifique et pédagogique que les résistances institutionnelles. Comme lieux traditionnels de reproduction des savoirs, les universités sont en partie structurées par les disciplines à travers notamment leur organisation, la gestion des carrières académiques, la production des plans d’études, la délivrance des diplômes ou les logiques et supports des publications. A partir de divers points de vue disciplinaires (sociologie, sciences de l’éducation, science politique et histoire), cet ouvrage cherche à entrer dans la « black box » des disciplines académiques à partir de quatre lieux d’observation principaux (gouvernance universitaire, recherche scientifique, pratiques curriculaires et pédagogiques et travail académique) choisis dans de nombreux pays (Belgique, Chine, Danemark, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Norvège, Portugal, Suisse).


  • Merz Martina (2015). Dynamique locale des nanosciences au croisement de disciplines établies. In  Adriana Gorga & Jean-Philippe Leresche (Eds.), Disciplines académiques en transformation. Entre innovation et résistance (p. 105-118). Paris : Éditions des Archives Contemporaines.
    Abstract: Que sont devenues les disciplines académiques à l’heure de la globalisation scientifique, de l’hyper-spécialisation des savoirs et de l’interdisciplinarité? Comment des champs disciplinaires émergent-ils ou se reconfigurent-ils, à partir de quels acteurs, orientations, ressources, discours et référentiels et comment d’autres tendent-ils à s’affaiblir, voire peut-être à disparaître… ou à résister et à se développer? Dans cet ouvrage, les disciplines sont abordées à la fois comme instances de savoir et comme des institutions de contrôle social et politique. Elles constituent des lieux de pouvoir et de reproduction du pouvoir qui se manifestent autant à travers l’innovation scientifique et pédagogique que les résistances institutionnelles. Comme lieux traditionnels de reproduction des savoirs, les universités sont en partie structurées par les disciplines à travers notamment leur organisation, la gestion des carrières académiques, la production des plans d’études, la délivrance des diplômes ou les logiques et supports des publications. A partir de divers points de vue disciplinaires (sociologie, sciences de l’éducation, science politique et histoire), cet ouvrage cherche à entrer dans la « black box » des disciplines académiques à partir de quatre lieux d’observation principaux (gouvernance universitaire, recherche scientifique, pratiques curriculaires et pédagogiques et travail académique) choisis dans de nombreux pays (Belgique, Chine, Danemark, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Norvège, Portugal, Suisse).


  • Paradeise Catherine, Noel Marianne & Goastellec Gaële (2015). Pressions du marché, recomposition des alliances disciplinaires et épistémologies. In  Adriana Gorga & Jean-Philippe Leresche (Eds.), Disciplines académiques en transformation. Entre innovation et résistance (p. 19-37). Paris : Éditions des Archives Contemporaines.
    Abstract: Que sont devenues les disciplines académiques à l’heure de la globalisation scientifique, de l’hyper-spécialisation des savoirs et de l’interdisciplinarité? Comment des champs disciplinaires émergent-ils ou se reconfigurent-ils, à partir de quels acteurs, orientations, ressources, discours et référentiels et comment d’autres tendent-ils à s’affaiblir, voire peut-être à disparaître… ou à résister et à se développer? Dans cet ouvrage, les disciplines sont abordées à la fois comme instances de savoir et comme des institutions de contrôle social et politique. Elles constituent des lieux de pouvoir et de reproduction du pouvoir qui se manifestent autant à travers l’innovation scientifique et pédagogique que les résistances institutionnelles. Comme lieux traditionnels de reproduction des savoirs, les universités sont en partie structurées par les disciplines à travers notamment leur organisation, la gestion des carrières académiques, la production des plans d’études, la délivrance des diplômes ou les logiques et supports des publications. A partir de divers points de vue disciplinaires (sociologie, sciences de l’éducation, science politique et histoire), cet ouvrage cherche à entrer dans la « black box » des disciplines académiques à partir de quatre lieux d’observation principaux (gouvernance universitaire, recherche scientifique, pratiques curriculaires et pédagogiques et travail académique) choisis dans de nombreux pays (Belgique, Chine, Danemark, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Norvège, Portugal, Suisse).


  • Thoenig Jean-Claude (2015). Gouvernance organisationnelle et transformation des disciplines. In  Adriana Gorga & Jean-Philippe Leresche (Eds.), Disciplines académiques en transformation. Entre innovation et résistance (p. 39-53). Paris : Éditions des Archives Contemporaines.
    Abstract: Que sont devenues les disciplines académiques à l’heure de la globalisation scientifique, de l’hyper-spécialisation des savoirs et de l’interdisciplinarité? Comment des champs disciplinaires émergent-ils ou se reconfigurent-ils, à partir de quels acteurs, orientations, ressources, discours et référentiels et comment d’autres tendent-ils à s’affaiblir, voire peut-être à disparaître… ou à résister et à se développer? Dans cet ouvrage, les disciplines sont abordées à la fois comme instances de savoir et comme des institutions de contrôle social et politique. Elles constituent des lieux de pouvoir et de reproduction du pouvoir qui se manifestent autant à travers l’innovation scientifique et pédagogique que les résistances institutionnelles. Comme lieux traditionnels de reproduction des savoirs, les universités sont en partie structurées par les disciplines à travers notamment leur organisation, la gestion des carrières académiques, la production des plans d’études, la délivrance des diplômes ou les logiques et supports des publications. A partir de divers points de vue disciplinaires (sociologie, sciences de l’éducation, science politique et histoire), cet ouvrage cherche à entrer dans la « black box » des disciplines académiques à partir de quatre lieux d’observation principaux (gouvernance universitaire, recherche scientifique, pratiques curriculaires et pédagogiques et travail académique) choisis dans de nombreux pays (Belgique, Chine, Danemark, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Norvège, Portugal, Suisse).


  • Heilbron Johan & Bokobza Anaïs (2015). Transgresser les frontières en sciences humaines et sociales en France. Actes De La Recherche En Sciences Sociales, vol. 210, n° 5, p. 108-121. Doi : 10.3917/arss.210.0108
    Abstract: Fondé sur une analyse secondaire de l’enquête bibliométrique du CNRS sur les revues en SHS, cet article analyse le degré d’ouverture et de fermeture de sept disciplines en sciences humaines et sociales (sociologie, anthropologie, science politique, économie/gestion, histoire, philosophie, droit). Deux dimensions sont distinguées : l’ouverture vis-à-vis d’autres disciplines (indiquée par la proportion de références à des revues extra-disciplinaires) et l’ouverture internationale (indiquée par la proportion de références à des revues non-francophones). À partir de ces indicateurs, on constate que le poids des références intra-disciplinaires est toujours considérable, et que plus on monte dans la hiérarchie des revues, plus les revues citées sont des revues intra-disciplinaires. Rien n’indique donc la « fin » des disciplines et l’avènement d’un règne transdisciplinaire. Le poids de la « disciplinarité » varie cependant selon la discipline, opposant les disciplines fermées sur elles-mêmes (notamment économie/gestion, droit) aux disciplines plus ouvertes (sociologie). De façon analogue, l’ouverture internationale varie elle aussi considérablement, opposant les disciplines peu nationales (économie/gestion) aux disciplines les plus nationales (droit, sociologie). En tous cas, les revues citées ne sont pas « trans » ou « internationales », mais en réalité binationales, c’est-à-dire françaises ou américaines., Based upon a secondary analysis of the bibliometric survey of journals in the social sciences and the humanities conducted by the CNRS, this article analyses the degree of openness or closure of seven disciplines (sociology, anthropology, political science, economics/management, history, philosophy, law). It distinguishes between two dimensions : the openness toward other disciplines (indicated by the relative number of references to extra-disciplinary journals) and international openness (indicated by the relative number of references to non-francophone journals). Using these indicators, we show that the weight of intra-disciplinary indicators is still important, and that the more one moves up in the rankings of the journals, the more citations refer to the journals within the discipline. Nothing therefore indicates the “end” of the disciplines and the emergence of a transdisciplinary regime. Yet, the weight of “disciplinarity” varies according to the disciplines, and opposes disciplines closed upon themselves (in particular economics/management, law)to more open disciplines (sociology). Similarly, international openness also varies considerably, from disciplines that are not very national (economics/management) to more national disciplines (law, sociology). In these cases, however, cited journals are not “transnational“ or “international,” but actually bi-national, i.e. French or American., Auf der Grundlage einer sekundären bibliometrischen Untersuchung des CNRS zu geistes-und sozialwissenschaftlichen Zeitschriften, geht dieser Aufsatz der Frage der relativen Offen- oder Abgeschlossenheit von sieben Disziplinen nach (Soziologie, Anthropologie, Politikwissenschaften, Wirtschaftswissenschaften, Geschichte, Philosophie, Rechtswissenschaften). Zwei Ebenen stehen im Mittelpunkt : die Offenheit gegenüber anderen Disziplinen (anhand des Anteils von Zitaten aus Zeitschriften anderer Disziplinen) und die internationale Offenheit (Anteil der Zitate aus nicht frankophonen Zeitschriften). Anhand dieser Indikatoren lässt sich nachweisen, dass inner-disziplinäre Bezüge von großer Bedeutung sind und mit aufsteigender Stellung der Zeitschrift sogar zunehmen. Nichts deutet damit auf ein „Ende“ der Disziplinen oder eine neue Ära der Transdisziplinarität hin. Die Bedeutung der „Disziplinarität“ variiert allerdings je nach Disziplin ; abgeschlossene Disziplinen (Wirtschaftswissenschaften, Rechtswissenschaften) stehen offeneren Disziplinen (Soziologie) gegenüber. Gleichermaßen variiert auch die internationale Offenheit, mit wenig national abgeschlossenen Disziplinen (Wirtschaftswissenschaften) auf der einen Seite und stärker national ausgerichteten (Soziologie, Rechtwissenschaften) auf der anderen. In jedem Fall sind die zitierten Zeitschriften weder trans- noch international, sondern binational, i.e. französisch oder amerikanisch., Fundada en un análisis secundario de la investigación bibliometrica del CNRS sobre las revistas en SHS, este articulo analiza el grado de obertura y de cierre de siete disciplinas en ciencias humanas y sociales (sociología, antropología, ciencia política, economía/gestión, historia filosofía derecho) Dos dimensiones son distinguidas : la obertura de cara a otras disciplinas (indicada por la proporción de referencias a revistas extra-disciplinarias) y la obertura internacional (indicada por la proporción de referencias a revistas no francófonas) A partir de esos indicadores, constatamos que el peso de las referencias intra-diciplinarias siempre es considerable, y que cuando mas subimos en la jerarquía de las revistas, mas las revistas citadas son revistas intra-diciplinarias, Nada indica entonces el « fin » de disciplinas y el advenimiento de un reino trans-diciplinario. El peso de la “diciplinariedad” varia por otra parte según la disciplina, oponiendo las disciplinas cerradas sobre si mismas (especialmente economía/gestión, derecho) a las disciplinas mas abiertas (sociología) De forma análoga, la obertura internacional varia considerablemente también, oponiéndose a las disciplinas poco nacionales (economía/gestión). En todos los casos las revistas citadas no son “trans” o “internacionales” sino mas bien binacionales, es decir francesas o americanas.


  • Heilbron Johan & Gingras Yves (2015). La résilience des disciplines. Actes De La Recherche En Sciences Sociales, vol. 210, n° 5, p. 4. Doi : 10.3917/arss.210.0004
    Abstract: Si le discours omniprésent et incantatoire sur l’« interdisciplinarité » suppose d’interroger la notion de « discipline » et, plus généralement, la structure et l’organisation du champ académique, la recherche s’est paradoxalement longtemps détournée de ces objets. Ayant subi une double délégitimation, et dans la politique scientifique et dans les études sur les sciences, les travaux sur l’espace des disciplines sont devenus relativement rares. Les débats sur l’interdisciplinarité, dont les premiers remontent aux années 1920 et 1930, ont suscité une première vague de travaux du milieu des années 1960 à la fin des années 1970 (...)


  • Marcovich Anne & Shinn Terry (2015). Quelle disciplinarité pour la recherche à l’échelle nano ? Actes De La Recherche En Sciences Sociales, vol. 210, n° 5, p. 50-59. Doi : 10.3917/arss.210.0050
    Abstract: Les analyses d’histoire et de sociologie des sciences ont souvent pour pôle d’investigation les structures, l’organisation et le fonctionnement des disciplines scientifiques, les différences entre disciplinarité et interdisciplinarité devenant un champ de réflexion privilégié. En effet, des affrontements entre les partisans de la disciplinarité et ceux de l’interdisciplinarité se développent sur les terrains académiques, politiques et économiques. Cet article présente un cadre d’organisation et de fonctionnement de la recherche scientifique que nous appelons la « nouvelle disciplinarité » ; elle constitue une variante de la disciplinarité traditionnelle et contraste avec l’interdisciplinarité. Afin de mettre en évidence les caractéristiques spécifiques de la nouvelle disciplinarité, nous nous appuyons sur les données que nous avons recueillies dans une enquête sur la recherche en nanoscience. Les éléments clés de la nouvelle disciplinarité sont : « référent », « confins », « projet », « déplacement » et « temporalité »., Historical and sociological analysis of science often focuses on the structure, organisation and operations of scientific disciplines and eventually differences between disciplinarity and interdisciplinarity. Indeed, the study and advocacy of disciplinarity versus interdisciplinarity today frequently constitutes an academic, political and economic battle ground. This article suggests an alternative increasingly prevalent framework in the organisation and operation of research work that we here dub “the new disciplinarity” by contrast with “traditional disciplinarity”. We mobilize our abundant empirical data on nanoscale scientific research to document the characteristics and relations specific to the new disciplinarity. Key features of this new disciplinarity include “referent”, “borderland”, “project”, “displacement” and “temporality”., Untersuchungen der Geschichte und Soziologie der Wissenschaften drehen sich zumeist um die Strukturen, die Organisation und die Funktionsweise wissenschaftlicher Disziplinen, wobei die Spannung zwischen Disziplinarität und Interdisziplinarität von besonderer Bedeutung sind. In der Tat entwickeln sich Auseinandersetzungen zwischen Verfechtern der Disziplinarität und jenen der Interdisziplinarität in einem akademischen, politischen und wirtschaftlichen Spannungsfeld. Dieser Aufsatz zeichnet den Organisationsrahmen und die Funktionsweise wissenschaftlicher Forschung vor, die wir als „neue Disziplinarität“ bezeichnen. Sie stellt eine Variante der traditionellen Disizplinarität dar und unterscheidet sich zugleich von der Interdisziplinarität. Um die Charakteristika der neuen Disziplinarität aufzuzeigen, stützen wir uns auf Daten einer Untersuchung zur Nanowissenschaft. Die zentralen Elemente der neuen Disziplinarität sind : „Bezug“, „Grenzen“, „Projekte“, „Verschiebungen“ und „Temporalität“., Los análisis de historia y sociología de las ciencias tienen generalmente por objeto de investigación las estructuras, la organización y el funcionamiento de disciplinas científicas, las diferencias entre diciplinariedad e interdisciplinariedad constituyéndose en un campo de reflexión privilegiado. En efecto, enfrentamientos entre los partidarios de la diciplinariedad y los de la interdisciplinariedad se desarrollan sobre terrenos académicos, políticos y económicos. Este articulo presenta un marco de organización y de funcionamiento de la investigación científica que llamamos la “nueva diciplinariedad” ; esta constituye una variante de la diciplinariedad tradicional y contrasta con la interdisciplinariedad. Afín de poner en evidencia las características especificas de la nueva diciplinariedad, nos apoyamos en los datos que recogimos en una encuesta sobre la investigación en nanociencia. Los elementos claves de la nueva diciplinariedad son “referente”, “confines”, “proyecto”, “desplazamiento” y “temporalidad”.

  • Musselin Christine (2015). Peut-on parler d’égalité des chances dans les carrières universitaires en France ? Regards Croisés Sur L'économie, n° 16, p. 203-217.
    Abstract: Cet article s’intéresse aux inégalités qui existent dans le monde académique entre chercheurs aux formations et compétences équivalentes. Après avoir constaté que les modalités de recrutement relèvent de moins en moins de la forme du concours et s’apparentent de plus en plus à un marché du travail, deux types d’inégalités liées à cette compétition pour l’emploi académique sont discutées : les inégalités dans l’accès à un premier poste universitaire et les inégalités dans les évolutions des carrières académiques. Inégalités dont on peut attendre qu’elles s’accroissent sous l’effet de la plus forte différenciation du système d’enseignement supérieur français.

  • Peretti Claudine, Giami Anne, Rolland Marc, et al. (2015). Les évolutions de l'emploi scientifique : Constats et perspectives (Rapport IGAENR No. 2015-074) (p. 215). Paris : Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Retrieved à l'adresse http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid100260/les-evolutions-de-l-emploi-scientifique-constats-et-perspectives.html
    Abstract: Quelle connaissance a-t-on des évolutions de l’emploi scientifique et singulièrement des débouchés des docteurs formés en France ? Ces évolutions sont-elles convergentes avec celles observées dans les pays comparables ? Au terme de ses investigations, et après avoir dressé un constat des lacunes du système d’information existant, la mission préconise un ensemble de mesures destinées à combler ces lacunes et à accroître la diversification des débouchés des docteurs.


  • Piriou Odile (2015). Vers une transformation des sciences humaines et sociales. Actes De La Recherche En Sciences Sociales, vol. 210, n° 5, p. 82-107. Doi : 10.3917/arss.210.0082
    Abstract: Cet article décrit les transformations qui affectent la sociologie et les formations en sciences humaines et sociales depuis les années 2000. Le prisme disciplinaire retenu fait émerger des polarisations fortes sur la base de l’évolution des flux de production de titres et des types de diplômes développés par les filières. On est ainsi conduit à classer les disciplines en sciences humaines et sociales en trois catégories : les disciplines académiques, les disciplines académiques en voie de technicisation et les disciplines techniques. Le travail statistique met en évidence l’attractivité des disciplines techniques. Elle tient à la supposée employabilité qu’elles conféreraient aux étudiants. On montre également que la sensibilité des sciences humaines et sociales à cette influence dépend de déterminismes sociaux persistant dans leurs différences d’orientation et de fonction.


  • Popa Ioana (2015). Aires culturelles et recompositions (inter)disciplinaires. Actes De La Recherche En Sciences Sociales, vol. 210, n° 5, p. 60-81. Doi : 10.3917/arss.210.0060
    Abstract: L’article cible les débuts de l’institutionnalisation des études sur les aires culturelles à la 6e Section de l’École pratique des hautes études, à partir du milieu des années 1950. Il entend aller au-delà du discours programmatique présentant comme évidente l’association entre aires culturelles, en tant qu’objet, et interdisciplinarité, en tant qu’approche scientifique et organisationnelle, en mettant au jour les recompositions disciplinaires concrètes produites autour d’elles. Ces recompositions sont observées à l’échelle des spécialisations des acteurs institutionnels par rapport auxquels la Division des aires culturelles de l’EPHE se situe. Elles le sont aussi au niveau des compétences certifiées et des trajectoires des acteurs individuels qui initient ou participent à ses activités. Ces réagencements sont enfin analysés à travers les contenus de son programme, qui se démarque de la slavistique sans se réduire à la « soviétologie ». Une pluralité de logiques sont ainsi à l’œuvre : « disciplinarisation » d’un domaine de connaissances, pluri- et interdisciplinarité, mise sous tension des frontières disciplinaires par une circulation des savoirs aussi bien internationale que vers d’autres espaces sociaux, à travers l’expertise., This article focuses on the early institutionalization of area studies at the 6th section of the Ecole Pratique des Hautes Etudes, starting in the mid-1950s. It seeks to counter the conventional association between areas as an object of study and interdisciplinarity as a scientific and organizational approach by shedding light on the concrete disciplinary rearrangements generated by area studies. These new configurations are observed at the level of the institutional actors in relation to which the Area Studies Division of the EPHE situates itself, and of their specialization. They are also observed at the level of the accredited skills and trajectories of the individual actors who initiated its activities or took part in them. Finally, they are also analyzed at the level of the contents of its program, which is distinct from “slavistics” without however being confined to “sovietology.” Several dynamics are thus at work : the “disciplinarization” of a field of knowledge, pluri- and inter-disciplinarity, and the testing of disciplinary borders through the circulation of knowledge, both internationally and toward other social spaces, under the form of expertise., Der Aufsatz untersucht die Anfänge der Institutionalisierung der Studien zu kulturellen Räumen in der 6. Sektion der École pratique des hautes études in der Mitte der 1950er Jahre. Indem er die konkreten damit verbundenen disziplinären Umgruppierungen nachzeichnet, zielt er darauf ab, die programmatischen Diskurse zu hinterfragen, welche die Verbindung verschiedener Kulturräume als Forschungsgegenstand sowie die Interdisziplinarität als Forschungsansatz als Selbstverständlichkeit voraussetzen. Diese Umgruppierungen lassen sich auf der Ebene der Spezialisierungen der institutionellen Akteure im Hinblick auf die Abteilung der Kulturräume innerhalb der EPHE verfolgen. Die Umgruppierungen werden schließlich auch hinsichtlich des Programminhalts untersucht, der sich von der Slawistik absetzt und sich keineswegs auf eine „Sowjetologie“ beschränkt. Verschiedene Logiken sind hierbei am Werk : die „Disziplinierung“ eines Wissensgebietes, Pluri- und Interdisziplinarität, aber auch die Herausforderung der disziplinären Grenzen infolge der internationalen Wissenszirkulation sowie anderer sozialer Räume im Zeichen der Expertise., El articulo enfoca los principios de la institucionalización de estudios sobre las áreas culturales en la 6ta sección de la Escuela practica de Altos Estudios, a mediados de los anos 50. Este articulo pretende superar el discurso programático presentando como evidente la asociación entre áreas culturales como objeto e interdisciplinariedad, al nivel científico y organizacional, mostrando las recomposiciones disciplinarias concretas producidas alrededor de estas. Esas recomposiciones son observadas a la escala de especializaciones de actores institucionales en relación a los cuales la división de las áreas culturales de la EPHE se sitúa. Estas son así al nivel de competencias certificadas y trayectorias de actores individuales que inician o participan en sus actividades. Esas recomposiciones son finalmente analizadas a través de los contenidos de su programa, que se demarca de la “estadística” si reducirse a la “sovietología”. Una pluralidad de lógicas son así puesta en juego : “diciplinarización” de un dominio de conocimientos, pluri- e interdisciplinariedad, puesta bajo tensión de fronteras disciplinarias por una circulación de saberes tanto internacional como orientada por la hacia otros espacios sociales, a través del peritaje.

  • Prud’homme Julien & Gingras Yves (2015). Les collaborations interdisciplinaires : raisons et obstacles. Actes De La Recherche En Sciences Sociales, vol. 210, n° 5, p. 40-49.
    Abstract: Les nombreux débats sur le sens et l’utilité de la recherche interdisciplinaire s’enferment souvent dans des questions de définitions ou de distinctions subtiles entre « pluridisciplinarité », « multidisciplinarité » « transdisciplinarité » ou même « métadisciplinarité ». Ces subdivisions n’offrent toutefois qu’un éclairage limité sur la réalité des pratiques interdisciplinaires. Les chercheurs entretiennent-ils avec l’interdisciplinarité des rapports différents selon qu’ils appartiennent ou non aux disciplines principales de leur établissement ? Sont-ils sensibles au fait que publier dans les revues d’une autre discipline n’étend guère leur rayonnement ? Les chercheurs qui s’engagent dans des projets interdisciplinaires poursuivent-ils tous les mêmes objectifs ? Quelle est pour eux la mesure du succès, et comment coopèrent-ils entre eux ? Quels obstacles rencontrent-ils et qu’attendent-ils de leurs administrations ? Notre analyse porte sur les intérêts des chercheurs à réaliser des projets interdisciplinaires, sur leur perception des obstacles qui entravent l’atteinte de leurs objectifs, et sur les contraintes organisationnelles. Au-delà des différences liées aux étapes de la carrière, les chercheurs qui choisissent d’investir dans des collaborations intersectorielles s’entendent sur une revendication précise : celle d’un desserrement des contraintes académiques à court terme qui inhibent l’exploration interdisciplinaire, par essence plus incertaine et plus lente.

  • Renisio Yann & Zamith Pablo (2015). Proximités épistémologiques et stratégies professionnelles. Actes De La Recherche En Sciences Sociales, vol. 210, n° 5, p. 28-39.
    Abstract: Cet article analyse l’ensemble des qualifications aux fonctions de maître de conférences attribuées par le Conseil national des universités (CNU) entre 2005 et 2013 en effectuant deux types de traitement statistique. Le premier restitue un espace des relations entre disciplines sur la base des individus simultanément qualifiés par plusieurs sections du CNU. Le second rend compte du lien fort qui existe entre l’ouverture disciplinaire d’une section et les chances d’accès à un poste universitaire pour ses candidats. On soulève ainsi un enjeu important que les approches fondées sur la seule bibliométrie tendent à éluder : l’intrication des logiques académique et scientifique. Loin d’être aléatoire, la coqualification traduit à la fois des proximités épistémologiques et des stratégies d’insertion professionnelle. Dès lors, les déterminants sociaux qui favorisent, en amont, les dispositions à l’interdisciplinarité, et les logiques d’employabilité auxquelles elle semble répondre, en aval, permettent d’appréhender autrement les injonctions récentes à l’interdisciplinarité.


  • Sedooka Ayuko, Steffen Gabriela, Paulsen Theres, et al. (2015). Paradoxe identitaire et interdisciplinarité : un regard sur les identités disciplinaires des chercheurs. Natures Sciences Sociétés, vol. 23, n° 4, p. 367-377. Doi : 10.1051/nss/2015056
    Abstract: Cette contribution vise à s’interroger sur les identités disciplinaires de chercheurs qui pratiquent la recherche interdisciplinaire. Nous tentons de mettre en évidence la nature paradoxale du travail interdisciplinaire au travers des regards que portent des chercheurs sur leur propre identité dans le contexte académique. Cette nature paradoxale correspond à une tension entre, d’une part, des identités disciplinaires relativement stables et institutionnellement reconnues et, d’autre part, des identités interdisciplinaires hybrides qui doivent encore obtenir une forme de reconnaissance. Nous proposons une typologie de différents profils types qui se déroule sur un continuum allant de la disciplinarité à l’indisciplinarité : l’identité disciplinaire ; les identités interdisciplinaires, déclinées en identité thématique, identité hybride, « interdisciplinary native » et « interdisciplinary migrant » ; et enfin l’identité indisciplinée. Notre questionnement s’appuie sur les résultats d’une recherche menée sur les pratiques de recherche interdisciplinaire.

2014


  • Traité des sciences et des pratiques de l'éducation (2014). Traité des sciences et des pratiques de l'éducation (J. Beillerot & N. Mosconi, Eds.). Paris : Dunod.
    Abstract: Destiné aussi bien aux étudiants qu'aux professionnels de l'éducation, cet ouvrage propose un point complet sur les savoirs et les pratiques dans l'ensemble du champ de l'éducation. Il offre un panorama synthétique qui tient compte des derniers développements des connaissances en ce domaine. Ce traité est organisé en six parties : 1. Connaître l'éducation : l'apport des sciences humaines et sociales 2. Les institutions et lieux d'éducation 3. Les professionnels du champ 4. Thèmes et concepts fondamentaux 5. Approches philosophiques et politiques.


  • Chevaillier Thierry & Musselin Christine (2014). Réformes d'hier et réformes d'aujourd'hui. L'enseignement supérieur recomposé. Rennes : Presses universitaires de Rennes.
    Abstract: Ce livre analyse les réformes des politiques d'enseignement supérieur et de recherche en confrontant celles d'hier et celles d'aujourd'hui. Chacune des perspectives permet de mieux comprendre comment les réformes universitaires sont perçues, les comportements de résistance ou d'adhésion qu'elles suscitent et les recompositions auxquelles elles conduisent au sein de la communauté universitaire.

  • Darbellay Frédéric (2014). Où vont les studies ? Interdisciplinarité, transformation disciplinaire et pensée dialogique. Questions De Communication, n° 25, p. 173-186.
    Abstract: S’intéresser aux domaines des studies dans leur diversité, c’est questionner de front les rapports complexes qui se tissent entre les tendances à la disciplinarisation de nouveaux champs d’études et leur intention revendiquée de s’émanciper – voire de s’affranchir – de tout ancrage disciplinaire. Les tensions et oscillations entre des postures épistémologiques apparemment contradictoires – entre discipline et anti-discipline – peuvent se résoudre en optant pour une pensée dialogique qui travaille au cœur du processus interdisciplinaire. Sous cet angle, la contribution aborde les potentialités et les limites des studies et la pertinence de leur « prolifération ». Elle définit également les principaux concepts qui tentent de cerner ce qui se joue entre et au-delà des disciplines. Une ouverture finale évoque le désir épistémologique qui anime tout chercheur qui s’aventure aux confins des disciplines., ?When one consideres the fields of “studies” in their diversity one questions at the same time the complex relationships that develop between disciplinarisation of new fields of study and their claimed emancipation or liberation from disciplinary anchors. ? Tensions and oscillations between epistemological postures apparently contradictory—between discipline and anti-discipline—can be solved by opting for dialogical thinking, which works at the heart of the interdisciplinary process. From this angle of attack, this contribution discusses potential and limitations of the “studies” and the relevance of their “proliferation”. It also defines key concepts that aim to identify what is being played between and beyond disciplines. A final opening evokes the epistemological desire that animates any researcher who ventures to the borders of disciplines.


  • Jensen Pablo & Lutkouskaya Katsiaryna (2014). The many dimensions of laboratories’ interdisciplinarity. Scientometrics, vol. 98, n° 1, p. 619-631. Doi : 10.1007/s11192-013-1129-y
    Abstract: Interdisciplinarity is as trendy as it is difficult to define. Instead of trying to capture a multidimensional object with a single indicator, we propose six indicators, combining three different operationalizations of a discipline, two levels (article or laboratory) of integration of these disciplines and two measures of interdisciplinary diversity. This leads to a more meaningful characterization of the interdisciplinarity of laboratories’ publication practices. Thanks to a statistical analysis of these indicators on 600 CNRS laboratories, we suggest that, besides an average value of interdisciplinarity, different laboratories can be mainly distinguished by the “distance” between the disciplines in which they publish and by the scale at which interdisciplinary integration is achieved (article or laboratory).

  • Mucchielli Laurent (2014). Criminologie et lobby sécuritaire : Une controverse française. Paris : La Dispute.
    Abstract: L'existence de la «criminologie» comme discipline universitaire fait l'objet d'une intense controverse en France depuis le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Qui sont les protagonistes de cette querelle ? Quelles conceptions de la science s'affrontent dans cette dispute ? Où et comment doit on former les professionnels de la prévention, de la sécurité et de la justice ? Quelles recherches et quelles productions statistiques sur la délinquance faut-il encourager ? Les politiques pénales peuvent elles échapper à la surenchère sécuritaire ? De quelle expertise doivent disposer les pouvoirs publics au niveau national comme au niveau local ? Laurent Mucchielli est l'un des principaux acteurs de cette controverse. Dans cet ouvrage, il propose d'abord une mise en perspective historique des débats sur la criminologie, qui remontent à la fin du dix neuvième siècle. Ensuite, il se positionne dans les affrontements actuels. Enfin, il montre qu'au coeur de cette affaire se déploie l'offensive d'un lobby néoconservateur qui, derrière le paravent de la Science, tente de légitimer sa vision du monde ultrasécuritaire tout en réalisant de bonnes affaires. Laurent Mucchielli est di recteur de recherche au CNRS I Laboratoire méditerranéen de sociologie). Il enseigne la sociologie de la délinquance à l'université d Aix-Marseille où il a par ailleurs créé l'Observatoire régional de la délinquance et des contextes sociaux.

  • Observatoire des Métiers et de l’Emploi Scientifique (2014). Étude sur l’interdisciplinarité dans la gestion des personnels chercheurs (p. 44). Paris : CNRS. Retrieved à l'adresse http://www.dgdr.cnrs.fr/drh/omes/documents/pdf/Rapport-Phase1_EtudeInterdisciplinarite_COS19062014.pdf
    Abstract: Cette étude propose une série de seize indicateurs et des éléments de réponses sur la définition et les modalités de la pratique de l'interdisciplinarité par les chercheurs mais aussi sur les questions de l'âge, des difficultés de carrière et des risques métiers liés.

  • OCDE (2014). Que choisissent d'étudier les nouveaux inscrits de l'enseignement tertiaire ? (Les indicateurs de l'éducation à la loupe No. 19). Retrieved à l'adresse http://dx.doi.org/10.1787/5jz8ssmnn1wc-fr

  • Picard Emmanuelle (2014). Disciplines académiques et cadre institutionnel: réflexions autour du cas français. In  Balz Engler, Disziplin - Discipline (p. 47-56). Fribourg : Academic Press Fribourg.
    Abstract: La construction des disciplines académiques en France s'est inscrite dans un processus institutionnel beaucoup plus contraignant que ce que l'on observe dans les autres pays occidentaux. En effet, L'existence d'un corps enseignant national, géré par des instances centralisées, a imposé un cadre d'organisation réglementaire, applicable quelques soient les universités. Ce cadre s'est structuré autour des découpages disciplinaires, partant des quatre grandes facultés initiales (Droit, Médecine, Lettres et Sciences) pour aboutir de nos jours à pas moins de 70 disciplines actives. Chacune d'entre elles est représentées par une section composée de membres élus par leurs pairs et de membres nommés par le ministère qui ont la responsabilité de qualifier les candidats aux postes de maîtres de conférences et de professeurs, ainsi que d'assurer les promotions. Ce dispositif a des conséquences importantes en matière d'organisation des disciplines dans le champ académique français: il contribue à en figer les frontières, à limiter l'interdisciplinarité et l'ouverture vers l'étranger de l'université française. Il constitue également un frein à la mise en place de communautés académiques fortement attachées à leur établissement et favorise au contraire des logiques d'affiliation verticale à une discipline.

2013


  • La pédagogie de l'enseignement supérieur : repères théoriques et applications pratiques (2013). La pédagogie de l'enseignement supérieur : repères théoriques et applications pratiques (D. Berthiaume & N. Rege Colet, Eds.). Bruxelles : Peter Lang.
    Abstract: Tome 1 : Enseigner au supérieur

  • Interdisciplinarité : entre disciplines et indiscipline (2013). Interdisciplinarité : entre disciplines et indiscipline (J. - M. Besnier & J. Perriault, Eds.). Paris : Hermès.
    Abstract: Nul n’ignore plus aujourd’hui combien les découvertes scientifiques et les innovations technologiques se produisent souvent à la marge des disciplines constituées. Lorsqu’on en retrace la genèse, c’est souvent moins la logique épistémique que l’audace et l’indiscipline qui apparaissent. Les exemples de sérendipité témoignent de la fécondité du hasard, et du génie des francs-tireurs qui savent s’en emparer. Il est d’ailleurs des périodes de l’histoire des sciences et des techniques où l’on n’hésite pas à célébrer le chaos organisateur qu’autorise le franchissement des frontières disciplinaires. Et pourtant, les autorités universitaires et de recherche veillent à préserver l’intégrité des disciplines comme autant de formats nécessaires aux sciences. Elles pénalisent souvent les chercheurs atypiques, inclassables ou trop portés à marauder chez le voisin. Les préjugés académiques se ferment souvent aux travaux scientifiques audacieux, mais aussi à ceux des sociologues, anthropologues, historiens… qui ont pu montrer, depuis longtemps, que les disciplines sont aussi des constructions culturelles et qu’il y a des raisons d’en contester la complète rationalité et le désintéressement. D’ailleurs, on se méfie souvent de l’interdisciplinarité dans les instances de programmation et d’évaluation scientifiques, même si celleci est l’objet par ailleurs d’une nouvelle langue de bois. La complexité des problèmes – qu’ils soient environnementaux, ethnologiques, sociopolitiques ou cognitifs – requiert pourtant une synergie des compétences intellectuelles et des méthodes, devenues peu compatibles avec la rationalité analytique, cloisonnée dans les limites d’un savoir discipliné. Les pressions mises par nos sociétés sur les chercheurs et tous ceux qui innovent imposent que l’on s’interroge sur la portée et les limites des disciplines, sur les vertus et les obstacles de l’interdisciplinarité, sur l’exemplarité des indisciplinés. C’est ce qu’entreprend ce numéro d’Hermès.

  • Faut-il brûler les humanités et les sciences humaines et sociales? (2013). Faut-il brûler les humanités et les sciences humaines et sociales? (M. Conesa, et al., Eds.). Paris : Michel Houdiard éditeur.

  • Dacheux Éric (2013). Redécouvrir les liens entre science et anarchie pour penser l'indiscipline du chercheur et sa nécessaire responsabilité. Hermès, La Revue, n° 67, p. 192-198.
    Abstract: Comment « mettre en commun » (sens étymologique du mot communication) des savoirs, comment construire une connaissance scientifique hors des sentiers balisés de la discipline ? La réponse que nous proposons dans ce texte est double. En développant une éthique dialogique entre indiscipline et responsabilité, ce qui n’est possible qu’en adoptant une épistémologie en rupture avec le rêve d’une Raison capable de dire le vrai d’une façon absolue et totale. Autrement dit, s’appuyer sur les leçons anarchistes de Kropotkine et Feyerabend pour qui la recherche de l’émancipation du chercheur doit régir la construction du savoir scientifique.

  • Fouquet Annie (2013). Un cas singulier d'interdisciplinarité : le concept nomade de travail. Hermès, La Revue, n° 67, p. 159-164.
    Abstract: Le concept de travail est un concept nomade qui a accompagné la création d’une succession de disciplines, à commencer par l’économie politique au xviiie siècle, puis la sociologie au xixe et ses ramifications au xxe. Devant le cloisonnement des analyses du travail, des chercheurs(-ses) indiscipliné(e)s ont transgressé les frontières des disciplines pour faire progresser l’analyse. Aujourd’hui, en réponse à la crise, les chercheurs tendent à réintégrer le concept de travail dans la globalité de l’activité humaine, renouant ainsi avec la philosophie morale du xviie siècle dont il était issu.

  • Gillot Dominique & Dupont Ambroise (2013). Rapport d'information au nom de la commission sénatoriale pour le contrôle et l'application des lois sur la mise en oeuvre de la Loi n° 2007_1199 du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités (No. 446). Paris : Sénat. Retrieved à l'adresse http://www.senat.fr/rap/r12-446/r12-446_mono.html

  • Kleinpeter Édouard (2013). Taxinomie critique de l'interdisciplinarité. Hermès, La Revue, n° 67, p. 123-129.
    Abstract: On tentera dans cet article de donner une taxinomie de l’interdisciplinarité telle qu’elle est définie dans la littérature : selon que les disciplines mises en interaction possèdent des épistémologies proches ou éloignées, selon le modus operandi communicationnel des chercheurs ou selon la finalité donnée à la collaboration. S’agit-il d’examiner des concepts en croisant les points de vue disciplinaires, d’expliquer en décomposant des phénomènes complexes ou de chercher à résoudre un problème bien précis ? Nous discuterons également la notion de « nouvelle disciplinarité » développée par Terry Shinn.
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