Veille If?

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Bibliographie de la veille de l’Ifé

DV-134-Partenariats.

2014



  • Dubet François (2014). Cultures juvéniles et régulation sociale. L'information Psychiatrique, vol. 90, n° 1, p. 21-27. Doi : 10.3917/inpsy.9001.0021
    Abstract: Issues de l’extension de la scolarisation et de l’emprise des cultures de masse, les cultures juvéniles offrent un espace d’autonomie au sein même du conformisme qu’elles engendrent ; elles détachent de la famille et des institutions. Aujourd’hui, les changements de styles ne sont pas des changements de fonction. En revanche, les formes de contrôle et de transmission auxquelles sont soumis les adolescents se sont profondément transformées dans la mesure où la performance et la réussite scolaire deviennent une manière d’obtenir son autonomie, pendant que l’échec devient un symptôme de crise.

  • Enel Françoise (2014). La prise en charge des spécificités adolescentes par les politiques éducatives et culturelles des collectivités publiques. Agora Débats/Jeunesses, n° 66, p. 119-133.
    Abstract: Le présent article est élaboré à partir d’une série d’études qualitatives sur les pratiques culturelles des jeunes et les politiques d’éducation artistique et culturelle réalisées par l’auteur à la demande de collectivités publiques (ministère de la Culture et de la Communication, INJEP, ACSE, conseil général de la Somme et mairie de Paris). Il vise à mettre en regard les transformations des pratiques culturelles des jeunes et les tentatives d’ajustement des politiques dans un contexte de sensibilisation croissante des collectivités territoriales au rôle de l’ouverture culturelle dans le maintien du lien social avec les jeunes.

  • Giuliani Frédérique & Payet Jean-Paul (2014). Introduction. Education Et Sociétés, n° 34, p. 5-21.
    Abstract: La collaboration entre école et familles s’impose aujourd’hui comme une évidence devant l’enjeu sociétal et individuel de la réussite scolaire. Cet impératif justifie de nouvelles attentes à l’égard des parents et des enseignants, censés s’impliquer dans une relation mutuelle autour de la scolarité de l’enfant. La politique scolaire de proximité n’est pourtant ni uniforme ni homogène et utilise des modes différenciés de gouvernementalité (Foucault) des publics scolaires. L’article distingue trois logiques de proximité avec les familles. La première pense la proximité comme un outil d’éducation. La seconde cherche à la fois le traitement individualisé de la difficulté scolaire et la protection de l’enfance en danger. La troisième vise le renforcement des compétences de parents fragilisés. Ces trois logiques sont analysées selon : le processus institutionnel par lequel la proximité avec les familles s’impose comme action légitime ; les types d’acteurs mandatés pour la développer ; les formes d’organisation et les pratiques par lesquelles elle se traduit ; ses effets sur les différents acteurs en termes de rôles, d’attentes normatives, de contraintes et de marges de manœuvre.

  • Legon Tomas (2014). Malentendus et désaccords sur le plaisir cinématographique. Agora Débats/Jeunesses, n° 66, p. 47-60.
    Abstract: Créé par le Centre national du cinéma et les Régions, Lycéens et apprentis au cinéma (LAC) est un dispositif qui permet à des élèves de voir trois films en salle et de profiter d’une « éducation à l’image ». L’article vise à éclairer comment les différents jeunes qui bénéficient du dispositif en Rhône-Alpes le perçoivent. Cette étude de la réception est un moyen idéal pour comprendre, notamment, comment un travail de médiation qui vient des institutions parvient ou non à créer des effets sur une pratique culturelle déjà massivement et ordinairement investie par les adolescents.

  • Maire-Sandoz Marie-Odile & Martin-Dametto Sylvie (2014). "L'Opéra aux Minguettes" Rapport d'étude 2011-2014. Lyon : IFE-ENS de Lyon ; Opéra de Lyon. Retrieved à l'adresse http://centre-alain-savary.ens-lyon.fr/CAS/et-encore/art-et-ecole/lopera-a-lecole/lopera-aux-minguettes
    Abstract: L’Opéra national de Lyon a implanté un projet artistique de trois ans (2011-2014) dans le quartier des Minguettes à Vénissieux (69). Cet investissement artistique et culturel s’est concrétisé par la présence d'artistes en résidence à l'école et au collège : une comédienne-­conteuse, un musicien, un plasticien. D’autres les ont rejoints la troisième année lorsque les effectifs d’élèves ont plus que doublé. Des artistes permanents de l’opéra sont aussi intervenus ponctuellement. Les enfants et les jeunes inscrits dans ce projet ont en plus suivi un parcours de découverte de l’Opéra de Lyon et de ses métiers. Ils ont assisté à nombre de spectacles.


  • Morel Stanislas (2014). La médicalisation de l'échec scolaire. Paris : La Dispute.
    Abstract: Phobie scolaire, dyslexie, précocité intellectuelle, hyperactivité : les enseignants et les professionnels du soin sont aujourd’hui submergés par les demandes de traitement de "difficultés scolaires" imputées à un ensemble de plus en plus étendu de "troubles". Comment expliquer cette manière de concevoir l’échec scolaire comme un problème strictement individuel et de nature psychologique ou médicale ? Dans cette enquête, Stanislas Morel, sociologue, questionne la médicalisation de l’échec scolaire et montre pourquoi ces diagnostics et les traitements qui les accompagnent paraissent de plus en plus naturels. Il analyse la contribution respective des scientifiques et des professionnels du soin, des hauts fonctionnaires et des experts des questions scolaires, des familles et des associations de parents, de l’école et des enseignants, à la construction de cette prétendue évidence. Cet ouvrage éclaire d’un nouveau jour les inégalités à l’école, et interroge la situation d’une institution en passe de perdre la main sur la résolution collective du problème de l’échec scolaire.

  • Négrier Emmanuel & Teillet Philippe (2014). Le tournant instrumental des politiques culturelles. Pôle Sud - Revue De Science Politique De L'europe Méridionale, n° 41, p. 83-100.
    Abstract: Cet article, relatif aux politiques culturelles de l'État et des régions, examine l'hypothèse de changements résultant moins de transformations idéelles que de la mise en oeuvre d'instruments nouveaux. Les discours sur ces politiques, les ambitions que leur donnent les dirigeants politiques sont en effet frappés d'une grande inertie. En revanche, les interventions culturelles publiques sont marquées depuis quelques années par l'introduction de normes de gestion ou de dispositifs d'intervention relativement inédits. Il s'agira donc de mesurer l'impact des changements qui peuvent en résulter. La première partie traite des instruments de la réforme de l'État et à leur impact sur ses services culturels déconcentrés au niveau régional. La seconde partie se concentre sur les instruments déployés par les régions dans le cadre de leurs propres politiques culturelles.


  • Nouvellon Maylis & Jonchery Anne (2014). Musées et adolescents : l'impossible médiation ? Agora Débats/Jeunesses, n° 66, p. 91-106. Doi : 10.3917/agora.066.0091
    Abstract: L’offre muséale à destination des adolescents se développe le plus souvent dans un cadre scolaire ou périscolaire. Or, une enquête réalisée à Paris auprès d’adolescents très familiers ou peu familiers des musées (à l’intérieur du Centre Pompidou et à l’extérieur, dans le quartier des Halles) met en lumière deux rapports à la pratique de visite du musée, selon que celle-ci s’intègre au cercle familial et amical ou seulement au contexte scolaire, questionnant alors la construction du lien et l’attachement à la pratique. Des dispositifs de médiation intégrant les spécificités des cultures adolescentes révèlent la possibilité que cette pratique s’inscrive dans l’agenda des loisirs adolescents.
    Tags: adolescence, ecb-musee.

  • Paris Christophe (2014). Les associations dans les projets éducatifs de territoire : l’exemple de l’AFEV. Administration &Amp; Éducation, n° 142, p. 123-128.

  • Sabatini Anne, Raffet Patrice, Louiset Denis, et al. (2014). Parce qu’un enfant ne se réduit pas à un élève agir ensemble pour l’éducation. Administration &Amp; Éducation, n° 142, p. 129-134.

  • Thomazet Serge & Mérini Corinne (2014). La dimension collaborative, un espace professionnel du maître E. Les Sciences De L'éducation - Pour L'ere Nouvelle, vol. 47, n° 2, p. 31-50.
    Abstract: Entre aide directe à l’élève et aide indirecte, notre étude a pu identifier la position actuelle du maître E, certes dans l’école mais au seuil de la classe et montrer combien cette position « décalée » par rapport au centre de gravité de la classe était nécessaire pour construire des ruptures avec des situations difficiles. Cette position particulière lui offre des possibilités élargies de médiation et facilite les relations aux familles dont l’implication semble déterminante dans l’évolution de l’élève. L’espace professionnel dans lequel évolue le maître E croise une grande diversité de situations professionnelles. Certaines sont centrées directement sur l’élève (regroupement d’adaptation) ; d’autres sont orientées par l’élève mais partagées avec des partenaires au travers d’un PPRE par exemple. Partant d’une aide à l’élève, l’action du maître E peut viser, en même temps, le maître de la classe, au travers d’échanges formels ou informels ou encore de co-intervention, et les parents.

2013



  • Arpaillange Christophe (2013). Cadres de l'animation municipale au prisme de politiques publiques : la fibre et le statut. In  Jean-Luc Richelle, et al. (Eds.), L'animation socioculturelle professionnelle, quels rapports au politique ? (p. 147-159). Bordeaux : Carrières Sociales Editions.

  • Autissier Anne-Marie (2013). Quels contenus pour la démocratisation culturelle dans l’Europe du XXIe siècle ? Territoires Contemporains, n° 5, p. .

  • Barrère Anne (2013). La montée des dispositifs : un nouvel âge de l'organisation scolaire. Carrefours De L'éducation, n° 36, p. 95-116.
    Abstract: Le mot de « dispositif » est aujourd’hui très fréquemment employé dans le monde scolaire. On le trouve dans des textes officiels ou institutionnels, mais aussi dans nombre de travaux de recherches sur les établissements scolaires. Pourtant, dans la plupart des cas, il est utilisé sans grande précision ni problématisation. Cet article vise à le prendre au sérieux, à tenter d’en définir les usages en faisant le pari que son extension sémantique permet de mieux cerner les réalités scolaires contemporaines. Dans un premier temps, nous montrerons comment, tout en restant fidèle à une certaine analyse de l’école comme ensemble d’instruments et d’équipements, il en est venu à désigner certains d’entre eux, infléchissant la forme scolaire traditionnelle. Puis, nous mettrons alors en évidence leurs fonctions stratégiques qui révèlent et prennent en charge à bien des égards les hésitations actuelles de l’institution solaire, tant sur le plan de ses finalités que de ses modalités d’action.


  • Barrère Anne (2013). Sociologie des chefs d’établissement. Presses Universitaires de France.
    Abstract: Les chefs d’établissement de l’enseignement secondaire sont-ils aujourd’hui de modernes hussards de la République ou des managers orientés vers l’efficacité éducative ? Comment agissent-ils avec – et parfois contre – des personnels enseignants dont ils organisent en partie l’activité ? Quels rapports entretiennent-ils avec leur travail, leurs collègues, les élèves, l’institution et ses valeurs ? Confrontés à de nouvelles missions d’accueil de tous les élèves, de moderni­sation et de pilotage, mais aussi à une multiplicité de tâches et à des temporalités contrastées, les chefs d’établissement s’adaptent en visant tout à la fois le consensus interne et la visibilité externe. À la croisée de la sociologie de l’éducation et de celle du travail, ce livre brosse un tableau vivant et réaliste du quotidien des chefs d’établissement au collège et en lycée, général comme professionnel. En cherchant à comprendre les enjeux collectifs et les épreuves de ce métier, il propose un regard neuf sur les futurs défis de l’École.


  • Barrère Anne (2013). Conclusion. In  Sociologie des chefs d'établissement (p. 167-172). Paris : PUF.


  • Bonnéry Stéphane & Fenard Manon (2013). La scolarisation de la musique dans l’enseignement secondaire au travers de projets partenariaux. Revue Française De Pédagogie, n° 185, p. 35-47. Doi : 10.4000/rfp.4334
    Abstract: Dans l’enseignement secondaire, des projets culturels sont conduits avec des partenaires (artistes, médiateurs culturels). La musique étant souvent vue comme appréciée par les jeunes, les projets en matière musicale, surtout présents dans des classes fréquentées par des élèves de milieux populaires, sont sous-tendus par différentes logiques, mises au jour dans l’article : pédagogies du détour, socialisation, adaptation aux goûts des adolescents, diffusion de répertoires patrimoniaux, initiation à l’écoute savante et scolaire des œuvres, introduction à la création musicale. Les différents modes d’articulation de ces logiques dans ces projets composites contribuent inégalement à l’appropriation par les élèves des contenus qu’ils connaissent le moins.

  • Bonnéry Stéphane & Renard Fanny (2013). Des pratiques culturelles contre l'échec et le décrochage scolaires. Sociologie d'un détour. Lien Social Et Politiques, n° 70, p. 135-150.
    Abstract: L'article porte sur des dispositifs mis en place dans le cadre de partenariats entre l'Éducation nationale, des collectivités territoriales et des associations d'éducation populaire au gré de politiques de " lutte contre le décrochage scolaire " ou de " programmes de réussite éducative ". Répondant aux diagnostics officiels des difficultés scolaires, ces dispositifs proposent des activités artistiques aux élèves de primaire ou de collège. Nous montrons les difficultés que ces dispositifs rencontrent ainsi que leur caractère paradoxal au vu de la persistance des inégalités culturelles. Qu'apportent des activités pédagogiques de détour qui masquent les enjeux scolaires qui les sous-tendent ?
    Tags: code culturel, code pédagogique, décrochage, eac eval, ecb-eva, échec scolaire, éducation artistique, llal, parcours, pratiques culturelles, socio apprentissage, socio édu.

  • Bordeaux Marie-Christine & Deschamps François (2013). Education artistique, l'éternel retour ? Une ambition nationale à l'épreuve des territoires. Toulouse : Editions de l'Attribut.
    Abstract: En une trentaine d'années, l'éducation artistique et culturelle a été élevée, au moins dans les discours, au rang de cause majeure des politiques publiques. Avec une approche bien différente, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont proclamé qu'ils en feraient une des priorités de leur politique culturelle. Pourtant, depuis l'ambitieux plan Lang-Tasca, l'Etat ne semble plus en mesure d'apporter la continuité d'une généralisation de cette politique, faute de dégager des moyens véritablement incitatifs mais aussi en raison de pratiques et d'objectifs souvent divergents entre l'Education nationale et la Culture. Spécialistes reconnus du sujet, Marie-Christine Bordeaux et François Deschamps retracent la jeune et tumultueuse histoire de l'éducation artistique en pointant autant les avancées que les rendez-vous manqués entre l'Education nationale, la Culture, Jeunesse et Sports et l'Education populaire. Ils montrent comment, face à ces atermoiements, les collectivités territoriales ont pris l'initiative en développant des expériences cohérentes et innovantes. Ce livre a aussi le mérite de prendre en compte les enseignements artistiques, pan essentiel de la formation artistique des jeunes, pour les inscrire dans la réflexion sur l'éducation artistique et culturelle. Dans une revigorante dernière partie, les auteurs livrent des propositions pour un service public de l'éducation artistique et culturelle, en confiant un rôle majeur aux collectivités territoriales.

  • Comité de la consultation (2013). Consultation sur l’éducation artistique et culturelle « Pour un accès de tous les jeunes à l’art et à la culture » - Ministère de la Culture. Paris : Comité de la consultation. Retrieved à l'adresse http://www.culture.gouv.fr/Espace-documentation/Missions/Consultation-sur-l-education-artistique-et-culturelle-Pour-un-acces-de-tous-les-jeunes-a-l-art-et-a-la-culture
    Abstract: Rapport sur l'éducation artistique et culturel présenté au nom du comité de la consultation, présidé par Marie Desplechin, par Jérôme Bouët, Inspecteur général des affaires culturelles, avec le concours de Claire Lamboley, Cheffe du service de la coordination des politiques culturelles et


  • Dagorn Johanna & Roh Fadoua (2013). La politique éducative en France : entre injonctions et appropriations. In  Jean-Luc Richelle, et al. (Eds.), L'animation socioculturelle professionnelle, quels rapports au politique ? (p. 85-94). Bordeaux : Carrières Sociales Editions.

  • Demazière Didier, Lessard Claude & Morrissette Joëlle (2013). Introduction. Les effets de la Nouvelle Gestion Publique sur le travail des professionnels : transpositions, variations, ambivalences. Education Et Sociétés, n° 32, p. 5-20.
    Abstract: Comment considérer les effets de la Nouvelle gestion publique (NGP) et des réformes qu’elle inspire sur le travail des professionnels du secteur public ? Au centre de ce dossier, cette question est explorée à partir d’enquêtes de terrain, conduites dans le domaine de l’éducation, mais aussi de la santé et de l’action sociale. Les travaux réunis brossent un tableau nuancé et subtil des effets de la NGP sur le travail des professionnels. Quelques lignes de force s’en dégagent. Considérée comme un puzzle doctrinal, la NGP apparaît encore plus variée, voire éclatée, quand elle est étudiée à travers sa mise en œuvre et ses traductions concrètes dans des dispositifs et normativités à visée gestionnaire. La diversité des réformes qui s’en inspirent traduit, classiquement, des spécificités nationales, mais les enquêtes proposées permettent d’identifier de nombreuses autres sources de variations : domaines d’activité, réactions des professionnels, implications des hiérarchies intermédiaires, environnements locaux, etc. Dans leurs déclinaisons localisées, ces réformes rencontrent donc des configurations hétérogènes d’acteurs et de règles, aussi leurs effets ne sont-ils pas directs et mécaniques. Ils témoignent, à rebours, d’une dimension paradoxale ou ambivalente de la NGP.


  • Henri-Panabière Gaële, Renard Fanny & Thin Daniel (2013). Des détours pour un retour ? Pratiques pédagogiques et socialisatrices en ateliers relais. Revue Française De Pédagogie, n° 183, p. 71-82. Doi : 10.4000/rfp.4168
    Abstract: L’article s’appuie sur une enquête qualitative menée dans des ateliers relais, dispositifs prenant en charge temporairement des collégiens en ruptures scolaires. Nous montrons que c’est un double travail qui est déployé dans ces dispositifs relais, travail sur les apprentissages et travail sur la « socialisation » au sens normatif du terme, c’est-à-dire comme action de mise en conformité des individus au regard des normes dominantes de comportement et de relations aux autres. Pour ce faire, nous croisons dans l’analyse une sociologie des dispositifs pédagogiques attentive aux malentendus socio-cognitifs et une sociologie des formes d’encadrement de la jeunesse « déviante » attentive aux socialisations de transformation que ces formes déploient. Nous mettons au jour l’articulation et les tensions propres à ce double travail et nous pointons que les activités proposées aux collégiens s’inscrivent dans des logiques d’action qui peuvent être définies comme logiques de détour. Détour d’abord dans les pratiques pédagogiques de contournement visant à ne pas confronter les élèves à des situations d’apprentissage explicites. Détour ensuite dans ce qui relève d’un travail dit de « socialisation », c’est-à-dire de transformation des postures et des pratiques apparaissant, pour les enseignants, comme une condition de retour à une scolarisation ordinaire et « réussie ».

  • Lebon Francis (2013). La musique autrement ? Les “musiciens intervenants” entre travail social et création artistique. Education Et Sociétés, n° 31, p. 171-186.
    Abstract: Les musiciens intervenants constituent un segment professionnel méconnu, à mi-chemin entre création musicale et éducation des enfants. Proche de l’animation dans les années 1970, la définition officielle du métier s’appuie à présent sur le Diplôme universitaire de musicien intervenant (Dumi), créé en 1984, et sur une littérature qui, critiquant l’enseignement traditionnel de la musique, prône des méthodes d’éducation collective et inventive fondées sur le jeu rythmique, vocal et corporel. Alors que les musiciens intervenants sont relativement invisibles, leur revendication de créativité artistique et pédagogique est-elle un atout professionnel ? L’inflation du culturel et l’accroissement de la division du travail en éducation musicale (ces agents spécialisés dans l’éveil en sont l’expression) contribuent-ils à diversifier la figure de l’artiste ?

  • Martin Laurent (2013). La démocratisation de la culture en France. Une ambition obsolète ? Territoires Contemporains, n° 5, p. .


  • Moignard Benjamin (2013). L’animation socioculturelle professionnelle : entre affirmation politique et quête identitaire. In  Jean-Luc Richelle, et al. (Eds.), L'animation socioculturelle professionnelle, quels rapports au politique ? (p. 393-400). Bordeaux : Carrières Sociales Editions.

  • Montoya Nathalie (2013). Les établissements scolaires face aux dispositifs d'éducation artistique et culturelle. Carrefours De L'éducation, n° 36, p. 15-30.
    Abstract: À partir de la ré-exploitation de deux ensembles d’enquêtes réalisées en Seine-Saint-Denis et en Rhône-Alpes, cet article revient sur le développement des dispositifs liés à l’éducation artistique et culturelle dans les établissements scolaires du second degré. Parallèlement à l’État et aux initiatives prises par les acteurs culturels, les collectivités territoriales ont développé une offre complexe de dispositifs qui finit par composer un ensemble pluriel et disparate selon les territoires. Cette inégalité est accentuée ou compensée par la diversité des ressources disponibles au sein des établissements scolaires pour s’emparer de cette offre. Ces enquêtes nous permettent de conclure à l’efficacité propre des dispositifs qui président à l’institutionnalisation paradoxale d’un nouveau champ de l’action publique, traversé par des tensions sans cesse réactivées, au croisement des politiques éducatives et de l’action culturelle.

  • Reverdy Catherine (2013). Des projets pour mieux apprendre ? Dossier De Veille De L'ifé, n° 82, février, p. .

  • Rey Olivier (2013). Décentralisation et politiques éducatives. Dossier De Veille De L'ifé, n° 83, avril, p. .
    Abstract: L’École républicaine en France a longtemps été associée à la centralisation de l'Éducation nationale même si, paradoxalement, les municipalités sont investies dans la gestion des écoles primaires depuis la fin du XIX° siècle et la mise en place du dispositif scolaire impulsé par Jules Ferry. Pour le reste, l'ensemble de l'enseignement secondaire est resté dans le giron de l'admninistration de l'Éducation nationale jusqu'aux lois de décentralisation des années 80 et la cuture "educ nat" est restée jacobine bien au delà. Pourtant, depuis la fin du 20° siècle, le développement des initiatives des collectivités locales en éducation est incontestable et les acteurs de l'éducation nationale eux mêmes ont appris à composer, de façon plus ou moins fluide, avec des interlocuteurs territoriaux, y compris dans des champs plus proches de la pédagogie que les domaines patrimoniaux ou matériels. Après avoir rappelé dans un premier temps les différents concepts utilisés pour aborder le sujet, nous réaliserons un bref historique des différentes vagues de décentralisation éducative en France dans un deuxième chapitre. Dans le troisième, nous essaierons d’examiner de façon plus détaillée la signification de ce qu’on appelle de plus en plus souvent des politiques éducatives locales, en croisant les études menées depuis un dizaine d’années et portant sur des niveaux territoriaux et politiques différents. Enfin, dans une quatrième partie, un panorama international nous permettra d’approcher les différentes façons dont la décentralisation éducative a été abordée à travers le monde, avec des focus sur des contextes particuliers en Suède, en Angleterre, aux États-Unis ou encore en Amérique Latine.

  • Ruby Christian (2013). Quel art, quelle école ? Le Francais Aujourd'hui, n° 182, p. 93-102.
    Abstract: Quelles fins vise l’introduction d’une éducation artistique à l’école ? Selon la réponse donnée à cette question, ce sont des voies d’enseignement différentes qui se profilent. Si l’on choisit d’éviter les anciennes visées du consensus, et si l’on refuse de se contenter d’en faire la critique, comment réorienter le débat ? L’article propose de focaliser un tel enseignement sur la parole suscitée par les œuvres, dans la mesure où elle témoigne de trajectoires de spectateurs aspirant à des compositions avec les autres.


  • Sarfati Jean-Jacques (2013). Réflexions générales sur la politique de partenariat à l’école. Éducation Et Socialisation, n° 34, p. . Doi : 10.4000/edso.412
    Abstract: Cet article est une réflexion sur la politique de partenariat à l’école. Il propose une approche transversale de la question (juridique, philosophique et sociologique). Il entend interpeler sur la grande diversité qui existe en ce domaine ainsi que sur la nécessité — pour qu’un partenariat soit réussi — d’une prise en compte la situation de chacun dans une école française où la disparité des situations — que ce soit celle des enseignants ou celle des parents — est désormais devenue la règle et où les visions machiavéliennes de certains côtoient les approches plus éthiques de quelques autres et les souffrance du plus grand nombre.

  • Thibert Rémi (2013). Le décrochage scolaire : diversité des approches, diversité des dispositifs. Dossier De Veille De L'ifé, n° 84, p. .

  • Wallon Emmanuel (2013). Peut mieux faire. La difficile gestation d’un plan national pour l’éducation artistique. L'observatoire, n° 42, p. 20-24.

2012


  • Bordes Véronique (2012). L’éducation non formelle. Les Dossiers Des Sciences De L’éducation, n° 28, p. 7-11.
    Abstract: Chacun s’accorde à penser que l’éducation est un enjeu de société. Pourtant, chaque société pense l’éducation de façons différentes. Certaines la mettent au centre de leurs préoccupations, d’autres l’énoncent puis l’oublient, l’éducation devenant une évidence telle qu’elle se perd parmi les priorités d’Etat. Mais de quoi parle-t-on lorsqu’on évoque l’Education. La première pensée va vers l’école et la famille. Ces deux institutions ont longtemps été repérées comme les seuls espaces d’éducatio...

  • Chateigner Frédéric (2012). "Education populaire" : les deux ou trois vies d'une formule (thesis). Université de Strasbourg.
    Abstract: L'expression « éducation populaire » connaît en France une nouvelle fortune depuis les années 1990. La recherche vise à éclaircir le sens et les causes de ce retour en grâce discursif. On définit la séquence « éducation populaire » comme une formule, au sens de l'analyse du discours, en lien avec la notion de catégorie. L'étude du retour contemporain de celle-ci impose un long détour par son histoire. Celle-ci se décompose en deux cycles complet constitués de phases d'émergence, de consécration et de déclin autour d'un usage de la formule comme quasi-catégorie : sous-catégorie de l'Instruction publique entre la Révolution française et les années 1930, puis catégorie détachée de l'École mais associée à des formules concurrentes et bientôt reléguées par elles au rang d'ancêtre mythique. La période contemporaine se présente comme l'émergence d’un usage détaché de l’animation socioculturelle et orientée vers la formation militante et la repolitisation des politiques culturelles ; ce nouvel usage, qui demeure toutefois en concurrence avec une remobilisation du secteur Jeunesse et Éducation populaire, réintroduit en outre les pratiques d’origine scolaires que ce dernier avait écartées.


  • Lareau Annette & Lopes Muñoz Vanessa (2012). “You’re Not Going to Call the Shots”: Structural Conflicts between the Principal and the PTO at a Suburban Public Elementary School. Sociology Of Education, vol. 85, n° 3, p. 201-218. Doi : 10.1177/0038040711435855
    Abstract: Researchers and policy makers overwhelmingly stress the harmonious nature of parent involvement. Researchers have focused on individual forms of parent involvement, yet collective efforts of parents in parent-teacher organizations (PTOs) are a key dynamic in schools. Drawing on a case study of an elementary school in an upper-middle-class community, we show that very high levels of parent involvement led to many conflicts. There were three main sources of these routine conflicts. Parents and educators had different priorities?parents favored a warm, friendly, and nonbureaucratic environment while the principal favored an orderly, safe, and bureaucratic environment. There were battles over authority, particularly over the planning of events. And finally, the PTO was a volunteer organization with high levels of turnover, weak lines of communication, and minimal training. This case study suggests the need to reconceptualize our models of family involvement in schooling.


  • Malet Régis (2012). Médiations en milieu scolaire : repères et nouveaux enjeux. Informations Sociales, n° 170, p. 74-80. Doi : 10.3917/inso.170.0074
    Abstract: L’école est aujourd’hui confrontée à des défis majeurs. En plus de ses compétences professionnelles et de sa mission de transmission culturelle, l’école doit désormais faire preuve de compétences sociales pour la réalisation individuelle. Le processus ne va pas sans fragiliser le lien éducatif, la transmission des savoirs et le statut des enseignants. L’école paraît souffrir de ce que l’on peut reconnaître comme une double instabilité, institutionnelle et subjective, ce qui entraîne une demande de médiations. Soit pour renforcer la relation avec le savoir, soit pour ré-activer les liens au sein de l’établissement.

  • Mérini Corinne (2012). Trois obstacles au développement du partenariat. Cahiers Pedagogiques, n° Hors-série numérique 24, p. .
    Abstract: La question du partenariat est centrale dans l’éducation à la santé, mais y répondre de façon positive impose d’analyser et de faire avec les contraintes propres à la collaboration entre acteurs aux univers professionnels divers.


  • Morel Stanislas (2012). Les professeurs des écoles et la psychologie. Sociétés Contemporaines, n° 85, p. 133-159. Doi : 10.3917/soco.085.0133
    Abstract: Situé à l'intersection de la sociologie des professions et de la sociologie du travail, cet article analyse, à partir d'une enquête réalisée dans une école primaire, les usages que les professeurs des écoles font de la psychologie d'inspiration psychanalytique. Dans un contexte de relatif déclin de la valeur sociale de leur profession, le recours à la psychologie vise d'abord à apporter une caution scientifique aux pratiques professionnelles des enseignants. Outil de professionnalisation du groupe, la psychologie est aussi à l'origine de sa segmentation : outre qu'elles donnent lieu à des pratiques contrastées, les compétences psychologiques, inégalement distribuées, sont en effet mobilisées dans le cadre de stratégies distinctives. Le recours à la psychologie s'explique enfin par le caractère opérationnel de cette science appliquée : c'est en centrant l'analyse sur le travail et en décrivant ses applications qu'on se donne les moyens de comprendre la large diffusion du registre psychologique chez les professeurs des écoles.


  • Morrison Marlene & Glenny Georgina (2012). Collaborative inter-professional policy and practice: in search of evidence. Journal Of Education Policy, vol. 27, n° 3, p. 367-386. Doi : 10.1080/02680939.2011.599043


  • Zaffran Joël (2012). Le collège unique est-il (vraiment) un maillon faible ? Sociologies Pratiques, vol. 25, n° 2, p. 99-109. Doi : 10.3917/sopr.025.0099
    Abstract: Le collège, souvent présenté comme le « nœud sensible » du système scolaire français, suscite aujourd'hui beaucoup d'inquiétudes, de la part des parents soucieux de l'avenir de leurs enfants comme de la nation, sensible à la dynamique concurrentielle des comparaisons internationales. Ce numéro de Sociologies Pratiques se donne pour ambition de traiter trois questions : quels sont les effets des politiques d'éducation sur les pratiques professionnelles ? Assiste-t-on à une nouvelle division professionnelle du travail ? La "forme scolaire" modèle-t-elle les activités périscolaires ?

2011


  • Chabanne Jean-Charles & Dufays Jean-Louis (2011). Parler et écrire sur les œuvres littéraires et artistiques : contours et enjeux d’une problématique. Repères, n° 43, p. 7-29.
    Abstract: Ce numéro de la revue Repères souhaite aborder des questions émergentes qui se situent à l’intersection des préoccupations des chercheurs, des enseignants et des formateurs dans les diverses spécialités des enseignements artistiques et culturels, lorsqu’on s’intéresse tout particulièrement à la place qu’y occupent les pratiques langagières. C’est ce dernier point qui justifie qu’une revue de didactique du français propose une réflexion commune autour ...


  • Chabanne Jean-Charles, Parayre Marc, Villagordo Éric, et al. (2011). Premiers pas dans la parole sur l’œuvre : observer, interpréter et guider les conduites langagières comme compétence professionnelle. Repères, n° 43, p. 77-102. Doi : 10.4000/reperes.218
    Abstract: Que disent les élèves quand ils se trouvent devant une œuvre d’art ? Quel rôle joue le langage dans les transactions qui s’installent entre les élèves, l’œuvre et l’enseignant ? Quel rôle peut jouer l’enseignant, à une échelle fine, dans l’émergence de ces verbalisations auprès de tout jeunes élèves ? L’article analyse des échanges d’élèves de 4-6 ans qui visionnent un film et mobilisent à cette occasion les connaissances accumulées au cours d’un projet annuel portant sur le bestiaire médiéval. Il illustre une approche résolument interdidactique, en postulant que se jouent dans cette situation des apprentissages qui ne sont lisibles que dans le regard croisé de deux disciplines, non seulement sur un plan superficiel (objectifs langagiers et culturels se contentent de coexister), mais sur un plan plus substantiel : apprendre quelque chose sur les arts impliquerait nécessairement apprendre à parler de l’art.

  • Cohen-Azria Cora (2011). Sorties avec l'école dans les musées de sciences : quels statuts pour le visiteur scolaire ? Recherches En Didactiques, n° 11, p. 97-110.
    Abstract: Décrire et analyser les visites scolaires au musée impose de s'interroger sur la place du sujet en jeu. Élève à l'école, attendu comme visiteur au musée, comment l'organisation des visites d'expositions permet-elle d'intégrer ce changement ou cette agrégation de statuts ? Cet article vise a mettre en évidence la manière dont les pratiques pédagogiques et les représentations des acteurs en jeu ont agit sur les statuts potentiels qui s'offraient aux élèves-visiteurs, mais aussi à comprendre comment les chercheurs construisent cette problématique et définissent le sujet dont il est question.


  • Deronne Christine (2011). Former des enseignants à exprimer leur expérience singulière d’une œuvre littéraire ou plastique. Repères, n° 43, p. 103-126. Doi : 10.4000/reperes.222
    Abstract: Parler des œuvres qu’on a lues ou qu’on a vues et dont la rencontre a provoqué une expérience particulière, positive ou négative, est un acte de communication qui a toute sa place dans les pratiques de classe. Le partage et l’enrichissement des expériences singulières par la médiation des discours au sein de la communauté interprétative (Fish, 1980) que constitue la classe est, en effet, un élément constituant de la compréhension de l’œuvre. Mais si un consensus s’établit sur l’importance à accorder à cette phase de réception et de partage, qu’en est-il de la place accordée dans le cursus d’études et de formation d’un étudiant qui se destine au métier de l’enseignement ? Cette aptitude à communiquer la rencontre personnelle de l’œuvre fait-elle partie de son cursus ? S’agit-il d’un geste professionnel à acquérir et à transposer dans des situations de classe ?


  • Dumortier Jean-Louis, Dispy Micheline & Beveren Julien Van (2011). Pour le discours incitatif. Qu’apprendre aux maitres à dire à leurs élèves pour inciter ces derniers à lire les œuvres littéraires en leur prêtant la qualité d’attention requise par l’intention artistique ? Repères, n° 43, p. 31-52. Doi : 10.4000/reperes.210
    Abstract: L’apprentissage de l’expression d’un « jugement de gout motivé » et celui de l’expression d’un « jugement de valeur argumenté » sont, pour nous, à compter au nombre des activités de classe et de formation des maitres relatives à la lecture littéraire. L’énoncé de ces jugements peut se couler dans le moule du discours incitatif, engageant un public déterminé à lire ou à ne pas lire une œuvre littéraire donnée, voire un fragment de l’œuvre en question. Après avoir dit pourquoi il nous parait souhaitable d’aguerrir les futurs maitres à cette activité, nous faisons état d’une investigation portant sur des discours incitatifs produits par des enseignants, par de futurs formateurs d’enseignants et par de futurs enseignants, ces trois catégories œuvrant ou étant sur le point d’œuvrer à des niveaux d’études couvrant l’ensemble de la scolarité obligatoire.


  • Falardeau Erick & Simard Denis (2011). La prise en compte du rapport à la culture dans le discours des enseignants sur les œuvres littéraires. Repères, n° 43, p. 53-75. Doi : 10.4000/reperes.214
    Abstract: Dans cet article, après avoir défini la notion de rapport à la culture et son rôle dans une approche culturelle de l’enseignement, nous présentons notre méthode d’analyse des séances de cours basée sur l’utilisation de synopsis, et nous montrons comment ceux-ci permettent d’étudier la façon dont se déploie le rapport à la culture dans le discours des enseignants autour des œuvres littéraires. Nous concentrons notre analyse autour de deux cas en les présentant sous la forme d’une tension qui illustre de façon assez évocatrice les enjeux de l’approche culturelle dans l’enseignement de la littérature. Les deux cas analysés mettent en tension, d’une part, la centration sur le texte et l’intention de l’auteur et, d’autre part, sur les réactions et les valeurs des élèves, et leur mise en écho avec des thèmes exploités dans les textes lus. Notre analyse montre les difficultés qu’éprouvent les enseignants à trouver un équilibre entre ces deux pôles dans l’enseignement de la littérature.


  • Harris Alma & Allen Tracey (2011). Young people’s views of multi‐agency working. British Educational Research Journal, vol. 37, n° 3, p. 405-419. Doi : 10.1080/01411921003692876


  • Mili Isabelle (2011). Une maïeutique de l’écoute musicale en classe. Des mots en échos, pour construire l’œuvre musicale. Repères, n° 43, p. 153-174. Doi : 10.4000/reperes.227
    Abstract: Comment un collectif d’élèves peut-il, à travers des activités d’écoutes, donner corps à une œuvre musicale ? Comment l’enseignant s’y prend-il pour délimiter la frontière entre une interprétation, singulière et située, de l’œuvre musicale, et l’œuvre elle-même ? À travers l’analyse didactique de deux séquences d’enseignement musical, consacrées à l’écoute de Prokofiev et Amaral, se dégagent des activités langagières et textuelles propices à l’émergence des notions d’œuvre et d’interprétation. Au fil des séquences et des échanges, ce sont aussi les rôles respectifs des acteurs de la culture musicale (compositeurs compris) qui font irruption dans l’espace scolaire…


  • Motais-Louvel Guylène (2011). Quelles interactions participent à la construction de savoirs liés à la transmission d’une œuvre chorégraphique à l’école ? Analyse des verbalisations de l’artiste et de leurs effets. Repères, n° 43, p. 175-206. Doi : 10.4000/reperes.229
    Abstract: Cette contribution a pour objet l'étude en classe ordinaire de la transmission d'un extrait d'une œuvre chorégraphique. Son principal objectif est de voir comment les interactions verbales interagissent lors de la construction de savoirs chorégraphiques liés à l'œuvre étudiée, et sous quelles formes d'interactions verbales les pratiques chorégraphiques contribuent à la maitrise de la langue.
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