Veille If?

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Bibliographie de la veille de l’Ifé

DV-134-Partenariats.

2020


  • Barbier Cédric, Legon Tomas, Marx Lisa, et al. (2020). Les logiques du marché à l’œuvre dans les dispositifs scolaires d’éducation au cinéma. Cahiers De La Recherche Sur L’éducation Et Les Savoirs, n° Hors-série n° 7, p. 181-207.
    Abstract: Revisitant quatre enquêtes sur les dispositifs d’éducation à l’image, Collège au cinéma et Lycéens au cinéma, cet article interroge à nouveau frais la mise en place de l’Éducation artistique et culturelle en intégrant dans l’analyse non pas seulement les institutions culturelles et scolaires mais également le marché. Ces dispositifs se fondent sur les acteurs du pôle restreint du champ cinématographique et sur le partage implicite de certaines croyances. On peut ensuite observer des confrontations et arrangements entre, d’une part, les films programmés et les manières de les apprécier sollicitées par ces dispositifs et, d’autre part, l’expérience cinématographique ordinaire des adolescents, très largement inscrite dans le marché ordinaire du cinéma.

  • Bonnéry Stéphane & Deslyper Rémi (2020). Enseignement de l’art, Art à l’école : tour d’horizon des recherches en France. Cahiers De La Recherche Sur L’éducation Et Les Savoirs, n° Hors-série n° 7, p. 5-40.
    Abstract: Le dossier que nous présentons ambitionne de faire un premier état des lieux des recherches françaises sur la transmission des pratiques culturelles à tonalité artistique et sur la place de l’art à l’école. Ces recherches se développent depuis quelques années, explorant les politiques publiques et les dispositifs qui se mettent en place en tant qu’EAC, avec l’encouragement des pouvoirs publics, ce qui facilite parfois l’obtention de financements de recherches. Elles étaient toutefois plutôt r...


  • Education et territoires : compenser les inégalités ou s'adapter à la diversité ? (2020). Education et territoires : compenser les inégalités ou s'adapter à la diversité ? (H. Buisson-Fenet & O. Rey, Eds.). Lyon : ENS Éditions.


  • Khasanzyanova Albina & Niclot Daniel (2020). Former les enseignants aux pratiques collaboratives et au partenariat pour inclure tous les élèves. Spirale, n° 65-2, p. 39-49. Doi : 10.3917/spir.652.0039
    Abstract: La collaboration entre l’école et des partenaires extérieurs (acteurs sociaux et parents) pour lutter contre l’échec et le désintérêt scolaires et promouvoir l’inclusion de tous les élèves est une question vive qui a fait l’objet de plusieurs recherches récentes. Elle donne lieu également à de prescriptions officielles, tant à l’échelle européenne que française. Pourtant une enquête menée auprès de professeurs des écoles stagiaires indique que leurs besoins sont loin d’être satisfaits par la formation initiale. Dans ce contexte quelques orientations concernant la formation initiale et continue des enseignants pour les aider à développer des pratiques collaboratives sont suggérées.

2019


  • Abadie Florence (2019). Les enjeux de la coordination des politiques de jeunesse. Cahiers De Laction, n° 54, p. 9-13.


  • Ayoub Anissa, Berthomier Nathalie, Octobre Sylvie, et al. (2019). Trois élèves sur quatre touchés par au moins une action ou un projet relevant de l’éducation artistique et culturelle. Culture Chiffres, n° 3, p. 1-16. Doi : 10.3917/culc.193.0001
    Abstract: Au cours de l’année 2017-2018, trois élèves sur quatre ont été touchés par au moins une action ou un projet relevant de l’éducation artistique et culturelle (EAC) : 82% dans le premier degré et 62% dans les collèges. Les disparités de l’offre en matière d’action ou de projet sont en partie liées aux caractéristiques des établissements scolaires, notamment à l’ancienneté moyenne des enseignants. En éducation prioritaire, la part d’élèves touchés par les actions ou projets est moindre, respectivement 78% en école et 55% en collège. Les différences entre établissements sont également liées à l’organisation de l’éducation artistique et culturelle et à la présence d’un coordinateur de l’éducation artistique et culturelle (dont sont dotées plus de deux écoles sur cinq) ou d’un référent EAC (présents dans deux tiers des collèges). Outre les actions et projets d’éducation artistique et culturelle, près de 100% des écoles et des collèges organisent au moins une activité en lien avec l’éducation artistique et culturelle (sortie culturelle, rencontre avec un artiste, etc.). Dans trois écoles sur quatre et dans plus de neuf collèges sur dix, au moins une activité est réalisée en partenariat avec une structure culturelle. Enfin, au cours de l’année 2017-2018, la chorale est présente dans 56% des écoles et 84% des collèges.


  • Barrère Anne (2019). De quoi l'éducation artistique et culturelle est-elle la solution ? In  Anne Barrère & Nathalie Montoya, L'éducation artistique et culturelle. Mythes et malentendus (p. 63-80). Paris : L'Harmattan.

  • L'éducation artistique et culturelle. Mythes et malentendus (2019). L'éducation artistique et culturelle. Mythes et malentendus (A. Barrère & N. Montoya, Eds.). Paris : L'Harmattan.
    Abstract: L'éducation artistique et culturelle semble faire l'objet d'un plébiscite, tant de la part des institutions, scolaires ou culturelles, que des acteurs enseignants, artistes, ou médiateus culturels ou associatifs. A l'heure où tant de réformes et de dispositifs peinent à remporter l'adhésion, ce plébiscite interroge. Ses promesses les plus visibles : allier démocratisation scolaire et culturelle, réconcilier les élèves avec l'école, leur faire découvrir l'art, les artistes et parfois leurs propres talents, sont-elles tenues ? Pour tenter de répondre, Nathalie Montoya, sociologue de la culture et Anne Barrère, sociologue de l'école, se sont entourées de chercheurs de divers horizons précocupés à la fois des mythes et des réalités de l'EAC.


  • Barrère Anne & Montoya Nathalie (2019). Des sociologues au pays de l'Eldorado. In  Anne Barrère & Nathalie Montoya, L'éducation artistique et culturelle. Mythes et malentendus (p. 7-18). Paris : L'Harmattan.

  • Chevaillier Thierry & Pons Xavier (2019). Les privatisations de l’éducation : formes et enjeux. Introduction. Revue Internationale D’éducation De Sèvres, n° 82, p. 29-38.
    Abstract: Après avoir rappelé la problématique de ce dossier de la Revue internationale d’éducation de Sèvres et stabilisé certaines définitions, cette introduction distingue trois formes principales de privatisation à l’œuvre dans les nombreux systèmes éducatifs couverts par les contributeurs à ce numéro (Angleterre, Chili, Côte d’Ivoire, États-Unis, France, Inde, Suède, systèmes asiatiques) : une privatisation par le biais de politiques publiques spécifiques, une privatisation par le marché et une privatisation par une prise en compte croissante d’aspirations et d’intérêts individuels privés. Elle pointe ensuite les enjeux démocratiques majeurs de cette croissance protéiforme des modes de privatisation de l’école, qu’ils soient d’ordre éducatif ou politique, comme la nécessaire régulation de domaines d’activité dont l’autonomisation croissante peut s’avérer problématique.

  • DEPP & DEPS (2019). Trois élèves sur quatre touchés par au moins une action ou un projet relevant de l'éducation artistique et culturelle. Note D'information De La Depp, n° 19.34, p. .
    Abstract: Au cours de l’année 2017-2018, trois élèves sur quatre ont été touchés par au moins une action ou un projet relevant de l’éducation artistique et culturelle : 82 % dans le premier degré et 62 % dans les collèges.

  • Garcia Anne-Laure & Lantheaume Françoise (2019). Durer dans le métier d'enseignant. Regards franco-allemands. Paris : L'Harmattan.
    Abstract: Tant en France qu'en Allemagne, les projets de réforme des retraites qui mèneraient à l'allongement des carrières se voient confrontés à des défis liés à la féminisation et au vieillissement du corps enseignant. Or, « durer dans le métier » est un processus de long terme qui se construit au jour le jour et ne relève ni uniquement des individus ni de la seule fin de carrière.


  • Halpern Charlotte, Lascoumes Pierre & Le Galès Patrick (2019). Instrument. In  Laurie Boussaguet, et al., Dictionnaire des politiques publiques (Vol. 5e éd., p. 321-330). Paris : Presses de Sciences Po.
    Abstract: Les politiques publiques interviennent dans tous les domaines de la vie quotidienne des citoyen·ne·s et agissent sur l'ensemble de la société. Ce dictionnaire ne se contente pas de définir des notions telles que « fenêtre d'opportunité », « gouvernance », « dépendance au chemin emprunté » ou encore « policy feedback ». Il montre comment les grands concepts de ce champ d’étude se sont forgés, puis modifiés et enrichis pour prendre en compte les nouveaux acteurs et instruments à l’œuvre. En faisant dialoguer les courants, en s’ouvrant aux autres disciplines et en accordant une large place aux recherches francophones et internationales les plus actuelles, il offre les outils intellectuels indispensables pour comprendre les transformations contemporaines de l’action publique.

  • Juan Maïté & Renault-Tinacci Mathilde (2019). Que reste-t-il à creuser ? Cahiers De L'action, n° 53, p. 79-81.

  • Le Galès Patrick (2019). Gouvernance. In  Dictionnaire des politiques publiques (p. 297-305). Paris : Presses de Sciences Po.


  • Muller Pierre (2019). Référentiel. In  Dictionnaire des politiques publiques (Vol. 5e éd., p. 533-540). Paris : Presses de Sciences Po.
    Abstract: Les politiques publiques interviennent dans tous les domaines de la vie quotidienne des citoyen·ne·s et agissent sur l'ensemble de la société. Ce dictionnaire ne se contente pas de définir des notions telles que « fenêtre d'opportunité », « gouvernance », « dépendance au chemin emprunté » ou encore « policy feedback ». Il montre comment les grands concepts de ce champ d’étude se sont forgés, puis modifiés et enrichis pour prendre en compte les nouveaux acteurs et instruments à l’œuvre. En faisant dialoguer les courants, en s’ouvrant aux autres disciplines et en accordant une large place aux recherches francophones et internationales les plus actuelles, il offre les outils intellectuels indispensables pour comprendre les transformations contemporaines de l’action publique.
  • Netter Julien (2019). L'école fragmentée. Paris : Presses universitaires de France.

  • OCDE (2019). Education Policy Outlook 2019 - Working Together to Help Students Achieve their Potential. Paris : OCDE. Retrieved à l'adresse http://www.oecd.org/education/education-policy-outlook-4cf5b585-en.htm

  • Reverdy Catherine (2019). Apprendre (dans) l'école inclusive. Dossier De Veille De L'ifé, n° 127, janvier, p. .
    Abstract: L’école inclusive telle qu’elle est présentée dans les textes internationaux a vocation à faire accéder tou.te.s les élèves à une éducation de qualité dans leur école ou leur établissement de secteur. Souvent traduite dans les faits par la scolarisation des élèves en situation de handicap, elle recouvre en réalité toutes les manières possibles, pour les systèmes éducatifs, de répondre à l’ensemble des besoins éducatifs des élèves, quels qu’ils soient. Ce Dossier de veille de l’IFÉ apporte des éclairages historiques et conceptuels sur les termes souvent confondus d’adaptation, d’intégration, d’inclusion et d’école inclusive, notions dont l’usage est très dépendant des contextes nationaux. Il présente l’exemple de l’Italie, qui sert souvent de modèle aux politiques éducatives françaises sur le sujet, un pays qui a engagé dès les années 1970 une prise en charge du handicap directement dans les écoles. Côté français, depuis le début du XXe siècle, les histoires du traitement à l’école du handicap et des élèves en difficulté sont entremêlées et se partagent entre plusieurs ministères, si bien que les élèves à besoins éducatifs particuliers sont actuellement pris en charge sur plusieurs lieux, où se croisent des cultures professionnelles très différentes. La mise en œuvre de l’école inclusive dans les classes reste donc difficile, parce qu’elle entraine une coopération indispensable entre des intervenant.e.s ayant chacun.e des représentations et un regard particulier sur les élèves et leurs besoins, dévoilant l’équilibre toujours fragile entre l’intérêt collectif de l’école inclusive et les intérêts parfois divergents d'élèves toujours singuliers. En parallèle à ce Dossier de veille, une autre publication, l’Edubref D’où vient l’école inclusive ?, a été publiée en février 2019 et apporte en 4 pages quelques repères historiques et conceptuels autour de la notion d’école inclusive.

  • Rey Olivier (2019). Pilotes et pilotage dans l'éducation. Dossier De Veille De L'ife, n° 128, février, p. .
    Abstract: Inspectrices et inspecteurs, personnels de direction des écoles, collèges et lycées : plusieurs catégories professionnelles, qu’on désigne parfois sous le terme de « cadres » de l’éducation, sont directement impliquées dans la mise en œuvre des changements, l’impulsion des dispositifs ou la conduite des organisations scolaires. Leurs activités se déroulent en fonction d’une répartition institutionnelle des fonctions et selon une prescription nationale qui traduit des tendances internationales des politiques éducatives. Pour remplir leurs missions et atteindre leurs objectifs, ces cadres ont généralement besoin de mobiliser des relais, d’associer des acteurs éducatifs, de coordonner des actions, d’assurer des formations et de favoriser le développement de réseaux qui soient leviers des transformations souhaitées. L’ensemble de ces processus sont souvent désignés, dans le langage ordinaire de l’administration éducative, sous le terme de « pilotage », même si l’on retrouve aussi d’autrers mots comme « direction », « gouvernance » ou « management » qui renvoient à des univers plus strictement hiérarchiques. Nous avons donc plutôt repris cette expression de pilotage pour mobiliser un certain nombre de travaux de recherche qui permettent de mieux comprendre les enjeux de ce processus, avec une attention particulière portée aux pilotes. Il nous a semblé que dans nombre de situations relatées, ce sont en effet les initiatives, les intérêts, les représentations et les identités professionnelles de ces pilotes qui sont susceptibles d’expliciter les réussites, les limites et parfois les échecs de ce « pilotage » en contexte éducatif.

  • Thémines Jean-François & Le Guern Anne-Laure (2019). Capacités territoriales, échelles et acteurs. Administration &Amp; Éducation, n° 162, p. 47-55.

2018


  • Barrère Anne (2018). Retour à l’éducation. Des exercices scolaires éducatifs pour le XXIe siècle. Plaidoyer pour un nouveau chantier de recherches. Education Et Sociétés, n° 42, p. 69-83.
    Abstract: Partant d’un diagnostic considérant la crise de l’école comme une crise de l’éducation et abordant celle-ci au travers des exercices scolaires, l’article propose trois grandes lignes de recherche. La première problématisation étudie les raisons historiques et structurelles qui ont conduit à la déliaison actuelle entre exercices scolaires et considérations éducatives. La deuxième s’attache à caractériser, au contraire, les tentatives actuelles de maintenir ces liens, tant à l’intérieur de l’institution scolaire qu’à sa périphérie. Enfin, la troisième réfléchit sur la manière dont les systèmes publics d’enseignement peuvent repenser la question éducative dans une période marquée par l’absence de tout accord normatif global. En articulant ces trois problématisations, l’article dessine la nécessité d’un vaste programme collectif de recherche à la croisée des enjeux éducatifs et d’exercices scolaires.

  • Ben Ayed Choukri (2018). Éducation et territoire. Retour sur un objet sociologique mal ajusté. Les Sciences De L'éducation - Pour L'ere Nouvelle, vol. 51, n° 1, p. 15-35.
    Abstract: Cet article s’intéresse aux enjeux de l’extension institutionnelle des relations entre éducation et territoire (décentralisation éducative, projets éducatifs locaux, etc.). Après avoir fait le constat que les relations entre éducation et territoire contribuent au brouillage des partitions anciennes entre l’école et le hors école, l’éducation formelle et informelle, l’article interroge le sens politique et éducatif de ce brouillage. Il montre que la tendance actuelle à l’articulation des différentes sphères éducatives, si elle permet de lutter contre certains cloisonnements institutionnels et administratifs, rebat également les cartes entre éducation et socialisation, éducation et loisirs, voire éducation et contrôle social. L’article développe ainsi une analyse sur les enjeux et les risques inhérents à cette forme d’homogénéisation éducative sans « contres pouvoirs » éducatifs par l’affaiblissement des espaces éducatifs alternatifs.

  • Besse-Patin Baptiste (2018). Loisir et éducation. La formalisation éducative des jeux dans un accueil périscolaire. Revue Française De Pédagogie, n° 204, p. 5-16.
    Abstract: À partir d’une enquête ethnographique menée par observation directe dans un accueil périscolaire, cet article aborde les différentes formes de pratiques, initiées par des enfants ou des animatrices, réunies sous le terme de « jeu ». Après avoir présenté la démarche ethnographique adoptée et le terrain exploré, la première partie veille à démêler l’enchevêtrement des cadres qui organisent les espaces et les temps périscolaires en fonction de la distribution des engagements des enfants et des animatrices. Ensuite, la deuxième partie poursuit l’analyse en décrivant comment cette distribution soutient un processus de formalisation plus ou moins éducative des pratiques ludiques. Ainsi, la variété des formes ludiques donne à voir les signes, valorisés, d’une (mise en) forme éducative construite par les animatrices à côté de formes récréatives, dépréciées, laissées à l’initiative des enfants.

  • Burban François & Dutercq Yves (2018). L’animation régionale de la prise en charge du décrochage scolaire : une action publique en tension. Formation Emploi, n° 144, p. 35-54.
    Abstract: Le nouveau contexte de la politique française de lutte contre le décrochage scolaire a suscité de fortes évolutions, dont notre article traite deux aspects liés : l’inflexion des politiques nationales et de leur animation par les services déconcentrés de l’Éducation nationale ; les actions et outils mis en œuvre par les conseils régionaux en matière de lutte contre le décrochage, en particulier les Plateformes de suivi et d’appui aux décrocheurs. Ce faisant, nous nous interrogeons sur l’articulation entre politique éducative nationale et déclinaison de l’action publique sur les territoires, dont l’efficacité se heurte aux divergences à la fois dans les logiques des institutions et dans celles de leurs agents.


  • Chabanne Jean-Charles (2018). Enseigner la littérature en dialogue avec les arts, Confrontations, échanges et articulations entre approches didactique. Namur : Presses Universitaires de Namur.
    Abstract: Les Rencontres de didactique de la littérature réunissent chaque année les chercheurs intéressés par les questions scientifiques et professionnelles posées par l’enseignement de la littérature, de l’école à l’université. Les 17es Rencontres, qui se sont tenues à l’ENS de Lyon en juin 2016, ont exploré le domaine des contacts et des échanges entre l’enseignement de la littérature et les autres enseignements artistiques. Après un processus de révision par les pairs, les contributions ont été réparties entre trois supports d’édition en fonction de leurs orientations (des Actes numériques en ligne et le n° 6 de la revue R2LMM). Le présent ouvrage regroupe les contributions qui entrent dans ce dialogue sous l’angle de l’entrée par les textes et d’un point de vue littéraire, d’où sa publication dans la collection Dyptique. Revenant aux trois dimensions fondamentales des enseignements et de l’éducation artistiques et culturels (Rencontrer/Analyser/Faire), comment revenir à la littérature comme un art impose à l’enseignement de la littéraire à ne pas se réduire aux seules approches analytiques, oubliant les autres dimensions d’une éducation artistique et esthétique.


  • Chauvière Michel (2018). Étapes et enjeux de la construction du handicap au sein des politiques sociales françaises : 1939–2005. Alter, vol. 12, n° 2, p. 105-118. Doi : 10.1016/j.alter.2018.04.006
    Abstract: Résumé En choisissant quelques outils de la sociologie cognitive de l’action publique, tels que les référentiels, l’auteur analyse quatre binômes paraissant avoir plus ou moins opéré dans le domaine du handicap depuis la dernière guerre mondiale : rééducation/inadaptation ; intégration/handicap ; insertion/exclusion ; inclusion/situation (de handicap). Pour chacun, et à partir de l’exemple de l’enfance, il cherche à préciser les origines et les médiateurs, les enjeux et les objectifs, les critères et modalités concrètes d’action. Drawing on tools from the cognitive sociology of public action, such as frames of reference, the author analyses four pairs of concepts that seem to have been variably operational in France in the field of disability since the second world war: reeducation/maladjustment; integration/handicap; insertion/exclusion; inclusion/situation (of disability). Starting with childhood taken as an example, the author tries, for each pair, to specify the origins and the mediators, the stakes and the objectives, the criteria and the practical arrangements for action.

  • Cortéséro Régis (2018). Introduction. Les Sciences De L'éducation - Pour L'ere Nouvelle, vol. 51, n° 1, p. 7-13.

  • Garnier Bruno (2018). L’éducation informelle contre la forme scolaire ? Carrefours De L'éducation, n° 45, p. 67-91.
    Abstract: L’impératif d’efficacité économique conduit-il l’institution scolaire à remettre en question la forme qui lui a été donnée depuis trois siècles ? La forme scolaire est-elle condamnée à céder la place à des modes d’éducation informelle prenant en compte le contexte social et économique local ? Après l’impulsion donnée par les organisations internationales au développement économique des anciens pays colonisés, le domaine de l’éducation a eu recours à la trilogie formel, non-formel, informel, mais toutes les sociétés, riches ou pauvres, ont développé des modalités éducatives relevant de l’éducation informelle. Si l’éducation formelle se caractérise par la décontextualisation des savoirs, le lien entre étude et travail productif implique que l’éducation informelle soit contextualisée. De son côté Guy Vincent a défini les invariants de la forme scolaire, qu’il fait remonter aux écoles chrétiennes du xviie siècle, et la production de disciplines scolaires qui sont autant des séparations conventionnelles de champs du savoir que des moyens de moraliser les esprits. Aujourd’hui, les ressorts des apprentissages informels sont devenus incontournables dans la conception des parcours de formation, de la petite enfance à l’âge scolaire et tout au long de la vie. L’appréhension de la complexité des savoirs indispensables pour comprendre la complexité du monde paraît de moins en moins à la portée exclusive de l’éducation formelle, et la socialisation se fait de plus en plus au travers d’expérimentations entre pairs, par les usages de l’internet et des réseaux sociaux, c’est-à-dire par l’éducation informelle. Dès lors se pose la question de savoir si le salut de la forme scolaire aujourd’hui en crise mais toujours dominatrice reposerait sur une meilleure prise en compte des apprentissages informels. Le rapport dialogique dans lequel sont entrées ces deux notions pourrait-il faire en sorte que la forme scolaire, sous l’influence de l’éducation informelle, deviendrait capable de favoriser la socialisation démocratique des futurs citoyens dans un monde complexe ?


  • Lebon Francis (2018). Engagements professionnels et militants dans l’animation et l’éducation populaire. Informations Sociales, n° 196-197, p. 93-100. Doi : 10.3917/inso.196.0093
    Abstract: L’histoire des métiers de l’animation est marquée par le rôle décisif des associations de jeunesse et d’éducation populaire. Ce monde associatif, qui a pour objectif de rénover la démocratie et reconstruire le lien social, est attaché à la valeur de l’engagement éducatif et citoyen. Cet engagement repose sur le travail des bénévoles et des « volontaires » (indemnisés sur une durée déterminée) qui collaborent avec les animateurs salariés de l’animation et de l’éducation populaire. Du fait de leurs profils contrastés et de leurs contextes de travail variés, les animateurs professionnels sont néanmoins très inégalement militants. Ils ne vivent donc pas, de façon semblable, « de » et « pour » la cause (associative, des jeunes, etc.).

  • Maillard Dominique (2018). La catégorie de « prévention » du décrochage scolaire dans trois systèmes éducatifs différenciés. De la question de l’élève à la gestion des personnels. Les Sciences De L'éducation - Pour L'ere Nouvelle, vol. 51, n° 3, p. 11-36.
    Abstract: Cet article interroge la « prévention » du décrochage scolaire comme catégorie des politiques éducatives et ensemble de pratiques professionnelles au sein des établissements scolaires. Dans un premier temps, il s’agit de revenir sur l’émergence de la catégorie à travers les politiques éducatives européennes et sur le travail de construction d’un sens et d’un contenu. Cet objet est ensuite appréhendé dans trois espaces éducatifs bien différenciés (France, Luxembourg et canton suisse du Valais) qui retravaillent la question dans une problématique nationale. Pour autant, le cadrage national ne prescrit que partiellement les pratiques concrètes de prévention. Les opérations de réinterprétation que réalisent, au sein des établissements, les chefs d’établissement pour la rendre effective soulignent qu’au-delà de sa focalisation initiale sur l’élève, la prévention pose aussi la question du management de la communauté scolaire.

  • Mazière Christelle (2018). L’éducation artistique : carrefour entre acteurs formels et informels ? Carrefours De L'éducation, n° 45, p. 39-53.
    Abstract: L’éducation artistique telle qu’elle existe au sein du système éducatif français se caractérise par un ensemble de situations pédagogiques durant lesquelles un individu est en lien avec une expression artistique. Trois types de pratiques composent aujourd’hui l’éducation artistique : l’enseignement de l’histoire des arts, les ateliers de pratiques artistiques et enfin les pratiques culturelles de classes. Ces trois types de situations voient concourir une pluralité d’acteurs qui ne relèvent pas exclusivement de l’institution scolaire. Cet article propose donc d’analyser comment l’émergence de l’éducation artistique a favorisé la structuration d’un carrefour d’acteurs issus de l’école ou non. La première partie est basée sur une analyse des circulaires publiées entre 1989 et 2013 qui ont dressé son actuelle définition. La seconde partie de l’article repose sur des descriptions de pratiques par des enseignants dans des classes du premier degré. Le matériau textuel recueilli donne alors lieu à une analyse textuelle afin d’identifier leur positionnement en tant qu’acteur de l’éducation artistique.

  • Mesclon Anna (2018). Transmettre « l’altérité » dans un cadre « normalisant » : les enseignants impliqués dans le dispositif Collège au cinéma. Cahiers De La Recherche Sur L’éducation Et Les Savoirs, n° 17, p. 169-190.

  • Moignard Benjamin (2018). Les « nouvelles » problématiques éducatives : construction de l’objet. Revue Francaise De Pédagogie, n° 202, p. 65-75.
    Abstract: Cet article propose d’explorer la notion de « nouvelles » problématiques éducatives qui interroge la construction publique d’un certain nombre de « problèmes » scolaires, les formes de leur désignation et de leur prise en charge. Nous interrogeons les apports de la sociologie des problèmes publics pour saisir dans un ensemble cohérent un certain nombre d’objets qui font problème à l’école : violences à l’école, décrochage scolaire, laïcité en milieu scolaire, genre et éducation, etc. Le travail autour de cette notion et des objets qui lui sont liés permet également d’interroger l’évolution du champ de la recherche en éducation et les débats en légitimité d’objets qui l’animent, au regard de leur inscription sociale.


  • Moignard Benjamin & Rubi Stéphanie (2018). Les figures de la déviance à l’école : les “élèves perturbateurs” comme analyseur de la transformation des milieux éducatifs et scolaires. Éducation Et Sociétés, n° 41, p. 43-61. Doi : 10.3917/es.041.0043
    Abstract: Les élèves perturbateurs incarnent une nouvelle figure de la déviance à l’école qui interroge certains marqueurs de la transformation du système éducatif. La diversification des publics, de l’offre scolaire et des fonctions sociales de l’école ont entraîné une remise en cause de sa capacité à accueillir tous les élèves, que l’émergence et le traitement de la figure de l’élève perturbateur peuvent illustrer. L’objet est ici de mettre en perspective cette requalification de la déviance à l’école, qui ne renvoie plus seulement à des registres scolaires ou curriculaires, mais d’abord à la difficile dilution de la question sociale dans la question scolaire. L’élève perturbateur se définit par un comportement, une confrontation ou une opposition à l’ordre scolaire ordinaire, assigné à des caractéristiques sociales, sexuées, racialisées parfois, qui n’ont pas grand-chose à voir avec un statut d’élève. Les processus et procédures de prise en charge témoignent de l’ampleur des transformations des milieux scolaires et éducatifs. Ces plans et programmes, devenus protocoles et dispositifs, la pluralité d’acteurs intervenants qui en dessinent les contenus et les cibles reflètent la prégnance de paradigmes, parfois contradictoires, pour (re)définir et délimiter autant ce qui fait désordre que celles et ceux qui posent problème.


  • Netter Julien (2018). Culture et inégalités à l’école. Esquisse d’un curriculum invisible. Rennes : Presses universitaires de Rennes.
    Abstract: À l’école primaire, de nombreux contenus sont dits « culturels ». En s’appuyant sur une enquête ethnographique, cet ouvrage pose la question de la façon dont les enfants perçoivent ces contenus et interroge les inégalités d’appropriation qui en découlent. Il dresse le portrait d’une école où certains, aidés par leurs capacités de synthèse et de traduction développées durant leur socialisation antérieure, parviennent à s’approprier les contenus culturels en construisant une lecture scolaire du monde qui reste largement étrangère à d’autres enfants, en passe de se trouver exclus dès leur plus jeune âge des processus d’intégration sociale.

  • Perronnet Clémence (2018). La culture scientifique des enfants en milieux populaires : étude de cas sur la construction sociale du goût, des pratiques et des représentations des sciences. ENS de Lyon, Lyon.
    Abstract: Ce travail de thèse étudie la façon dont se construisent les pratiques et les représentations des sciences des enfants en milieux populaires. L’enjeu est de renouveler l’approche des inégalités persistantes dans l’accès aux filières et carrières scientifiques, dans lesquelles les femmes, les classes populaires et les minorités sont largement sous-représentées. Pour interroger à nouveaux frais les rapports de pouvoir qui sous-tendent l’accès aux sciences, cette recherche les considère non seulement comme un ensemble de connaissances et comme un champ professionnel, mais aussi en tant que culture. L’analyse repose sur une enquête empirique longitudinale par entretiens avec une cinquantaine d’enfants suivis du CM1 à la 5e ainsi qu’avec des parents, enseignant·es et médiateur·rices scientifiques. Elle s’appuie aussi sur l’étude détaillée d’un projet éducatif visant à favoriser l’égalité en sciences (quatre années d’observation en classe) qui a impliqué une partie de notre échantillon, et interroge les effets de ce type de dispositif. La thèse établit que la construction de rapports différenciés aux sciences selon le sexe et l’origine sociale procède des pratiques culturelles scientifiques enfantines. D’une part, plusieurs instances de socialisation culturelle(famille, germains, pairs, école) se combinent pour favoriser ou entraver le développement des loisirs scientifiques des enfants. D’autre part, la culture scientifique que consomment et pratiquent les enfants des classes populaires les amène à construire des représentations des sciences comme étrangères et dénuées de possibilités identificatoires, ce qui décourage filles comme garçons de formuler des aspirations scientifiques.

  • Rancon Sidonie (2018). Des démarches de participation dans la fabrique d’un projet local d’éducation. Instruments d’action publique et discours éducatifs. Les Sciences De L'éducation - Pour L'ere Nouvelle, vol. 51, n° 1, p. 37-61.
    Abstract: Cet article présente une réflexion sur la « fabrique » des projets éducatifs locaux, en engageant une analyse croisée des procédures, des configurations d’acteurs et des discours portés, à travers elles, sur l’éducation. L’analyse est réalisée à partir de la description d’une démarche préfigurant la mise en œuvre d’un projet enfance-jeunesse, dans une commune périurbaine de la France métropolitaine. La description de ses modalités de réalisation, dans ses formes participatives, est l’occasion d’interroger les normativités qui se déploient à travers elles, les manières dont sont pensées les « questions éducatives ». Il s’agit de chercher à comprendre comment « la participation » réinterroge (ou non) les frontières de l’action publique d’éducation, la place de l’institution scolaire, ses missions, ses finalités et quelles définitions sont engagées sur « les problèmes à résoudre ».

  • Thémines Jean-François (2018). Lieux, frontières et territoires : les professeurs et la fabrique des espaces éducatifs dans la réforme des rythmes scolaires. Les Sciences De L'éducation - Pour L'ere Nouvelle, vol. 51, n° 1, p. 63-86.
    Abstract: L’article propose une approche micro-géographique des espaces éducatifs dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires. La méthodologie consiste en photographies commentées du travail enseignant grâce auxquelles les professeurs analysent les changements que cette réforme produit dans leurs rapports avec d’autres professionnels et des élus. Ces changements sont sensibles aux choix initiaux et aux orientations des élus, à l’héritage différencié d’une politique éducative locale ainsi qu’à la mobilisation des directions déconcentrées de l’Éducation nationale.

2017



  • Arbouet Françoise, Bertrand Danielle, Bidard Marie-Do, et al. (2017). Autour de la sculpture et du tactile : jeux de langage(s), conduites d'élèves et arts de faire professionnels en cycle 1. Pratiques. Linguistique, Littérature, Didactique, n° 175-176, p. . Doi : 10.4000/pratiques.3678
    Abstract: Cet article présente l'état actuel des réflexions du LéA Musécole, un groupe de recherche-intervention enregistré dans le réseau LéA (un réseau géré par l'Institut français d'éducation reliant plus de 30 groupes de recherche-intervention). Le Musécole travaille sur la conception de ressources de formation numérique visant à développer la capacité de préparer, d'échafauder et d'enrichir les situations dans lesquelles les étudiants rencontrent des œuvres d'art. L'objectif est de les intégrer pleinement dans une continuité revendiquée entre le monde de l'école et les mondes de l'art, par opposition à certaines options éducatives qui conduisent à un temps, un lieu et un contenu isolés pour l'éducation artistique et culturelle. LéA Musécole vise à souligner et à favoriser la contribution indispensable à l'apprentissage scolaire de ce qui est en jeu dans les lieux de l'art. Mais il veut éviter toute instrumentation : ces expériences esthétiques nourrissent des opportunités stimulantes pour développer des « compétences culturelles » et des compétences multidisciplinaires avec un haut degré de demande, pourvu que leur spécificité soit pleinement respectée.
  • Baluteau François (2017). L'école à l'épreuve du partenariat. Louvain-La-Neuve : Academia - L'Harmattan.


  • Bordeaux Marie-Christine (2017). L’éducation artistique et culturelle à l’épreuve de ses modèles. Quaderni, n° 92, p. 27-35. Doi : 10.4000/quaderni.1033
    Abstract: L’éducation artistique et culturelle (EAC), en raison de sa double origine, militante et institutionnelle et de sa dimension interministérielle, est structurée aussi bien par des objectifs partagés que par des tensions jamais véritablement résolues. S’il existe aujourd’hui un consensus national et international sur ce que pourrait être le référentiel d’une éducation artistique de qualité, les désaccords restent importants au sujet de ses finalités, de ses modes de mise en œuvre, du rôle des artistes et des enseignants, et enfin du « modèle » lui-même. L’EAC apparait comme une forme floue et instable, d’autant plus que la variété des domaines artistiques et culturels concernés, de l’art contemporain à l’archéologie, s’appuie sur des modes de transmission différents. Il s’agit d’examiner comment, sous une appellation unique, se combinent ou s’opposent des modèles divers, voire opposés, et comment ceux-ci évoluent avec le temps et les réformes institutionnelles. En revanche, la tension entre dimension esthétique et dimension démocratique peut apparaître comme déter¬minante quels que soient les époques et les contextes.

  • Bourque Denis (2017). Partenariat et intervention collective : deux avenues de renouvellement du travail social. Vst - Vie Sociale Et Traitements, n° 134, p. 30-37.

  • Champagnac Pascale & Mérini Corinne (2017). La coopération liée aux situations de handicap. Partenariats et non-dits. La Nouvelle Revue De L'adaptation Et De La Scolarisation, n° 77, p. 153-168.


  • Divert Nicolas & Lebon Francis (2017). « Qui fait quoi, qui est qui ? » Réforme des rythmes et divisions du travail à l’école primaire. Les Sciences De L'éducation - Pour L'ère Nouvelle, vol. 50, n° 4, p. 25-43. Doi : 10.3917/lsdle.504.0025
    Abstract: La division du travail éducatif à l’école primaire est étudiée dans une commune de la région parisienne à l’occasion de la réforme des rythmes scolaires. L’application de cette politique éducative nationale qui doit faciliter les apprentissages scolaires montre d’importantes marges de manœuvre laissées aux communes. Ces dernières s’appuient sur un personnel municipal, principalement des animateurs périscolaires déjà en place ou recrutés spécialement, ce qui exacerbe la division du travail au sein des écoles. Incarnant historiquement l’institution scolaire, les enseignants se sentent fragilisés du fait des empiètements sur leur territoire professionnel. Le flou qui entoure la définition des temps d’activités périscolaires (TAP) et les conditions de leur mise en œuvre conduit à un brouillage dans la répartition des tâches et des responsabilités éducatives entre les différents professionnels.

  • Doucet Sandrine (2017). Les territoires de l’éducation artistique et culturelle. Retrieved à l'adresse https://www.gouvernement.fr/partage/8804-rapport-de-mission-sur-les-territoires-de-l-education-artistique-et-culturelle


  • Douchy Marine (2017). Les inégalités socio-spatiales d’éducation au prisme de l’action éducative locale française : le cas de la réforme des rythmes scolaires dans une ville française. Belgeo, n° 2-3, p. . Doi : 10.4000/belgeo.19314
    Abstract: L'article propose d'analyser la réforme des rythmes scolaires mise en place en France à la rentrée 2013. Á partir de l'étude monographique de différentes écoles de trois quartiers d'une ville française, il s'agit de s'intéresser plus spécifiquement aux conditions de mise en œuvre de la réforme et à ce que cela donne à voir de l'évolution de l'action publique locale et du traitement des inégalités éducatives à cette échelle de gouvernement. Cette réforme s'inscrit dans un contexte où les municipalités ont davantage de place dans le champ de l'action éducative locale, soit par volontarisme de leur part soit par délégation de compétences de l'État. Pour autant, la non prise en compte des inégalités existantes dans la mise en œuvre de cette nouvelle compétence (ressources humaines, financières, capacité d'action collective, portage politique, etc.) tend à renforcer l'écart entre les territoires capables d'agir sur les inégalités éducatives et ce, à des échelles infra-communales et communales.

  • Ferreira de Oliveira Renaud & Ambrogi Pascal-Raphaël (2017). L'évaluation de la politique d'éducation artistique et culturelle : quelles modalités, quels indicateurs ? (rapport public No. 2017-059). Paris : Inspection générale de l'Education nationale ; Inspection générale de l'administration de l'Education nationale et de la Recherche. Retrieved à l'adresse http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/194000095/index.shtml
    Abstract: Partant d'un état des lieux et d'une analyse de la situation dans treize académies, ce rapport constitue les bases d'un guide conceptuel et pratique pour mettre en oeuvre une évaluation de l'éducation artistique et culturelle (EAC). Il ambitionne d'accompagner les acteurs et les partenaires dans la formalisation de leurs actions, la définition de leurs objectifs et de leurs critères. L'approche retenue vise à permettre l'appréhension des fondamentaux de l'évaluation en EAC et la construction d'une culture partagée par les différents acteurs. Plus qu'un bilan quantitatif jugé peu vérifiable, le rapport propose une évaluation qualitative de l'EAC par ses effets, au plus près des élèves et de la classe, de manière à mesurer l'apprentissage des élèves en EAC et par l'EAC. Il recommande de généraliser une méthodologie de l'évaluation qui accompagne chaque projet dès sa naissance et tout au long de son déroulement.


  • Filiod Jean-Paul (2017). Faire ensemble. Enjeux du partage du travail éducatif en contexte d’éducation artistique. Quaderni, n° 92, p. 49-61. Doi : 10.4000/quaderni.1037
    Abstract: Centré sur l’« éducation artistique », cet article inter¬roge les positionnements professionnels et la nature des engagements des différents acteurs impliqués dans des résidences d’artistes en milieu scolaire. S’appuyant sur un long travail de terrain sur le « programme de résidences d’artistes en école maternelle » Enfance Art et Langages (Lyon, 2002-2015), il s’intéresse au faire-ensemble dans des contextes de partenariat et de travail sur projet. Il montre que ces contextes im¬pliquent les sujets individuels et collectifs concernés (enseignants, artistes, Atsem) dans un jeu de tensions entre le partenariat comme injonction institutionnelle et le partenariat comme expérience subjective. Nour¬rie de sociologie, d’anthropologie et de sciences de l’éducation et de la formation, l’attention portée aux expériences de ces sujets donne à voir des formes d’innovation pas toujours reconnues, voire empêchées, quand d’autres s’installent discrètement dans le quoti¬dien du « travail éducatif ».

  • Frandji Daniel & Morel Renaud (2017). La réforme des rythmes scolaires et les projets éducatifs territoriaux : première analyse des évaluations, bilans et autres expertises réalisés entre 2013 et 2017. Paris : CNESCO. Retrieved à l'adresse https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01577652
    Abstract: Cette étude se donne pour ambition d’approfondir la réflexion sur la réforme dite des rythmes « scolaires » et/ou « éducatifs » et la mise en place des Projets éducatifs de territoire (PEDT) qui l’accompagne. Elle s’attache à clarifier les enjeux et contours de cette réforme et engage surtout un travail d’analyse secondaire d’une partie des différents travaux et rapports dits « d’évaluation », de « bilan » ou « d’études » politico-administratifs, savants ou experts qui ont récemment été produits sur cette dernière. Ceci conduit à soutenir une double série de questionnements sur l’évolution et les aménagements de cette réforme, l’enchevêtrement des logiques et des modes de problématisation des questions scolaires et éducatives qu’elle promeut, les variétés du «discours éducatif et pédagogique» qu’elle sous-tend, ainsi que sur la forme particulière prise par la «littérature experte », qui accompagne, depuis quelques années, sa mise en œuvre controversée. Ce document s’inscrit dans une série de contributions publiées par le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) sur la thématique : Justice à l’école et territoires.
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